«
Hummm... Là, ma belle, haaa... Encore... »
Tête penchée en arrière, glissant sur son fauteuil, Mélinda Warren avait chacune des mains posées sur l’accoudoir, ses jambes écartées l’une de l’autre. Elle était nue, magnifiquement nue, et se relaxait, en attendant que son invitée arrive. Elle soupirait lentement, et sentait chacun de ses doigts être léchés par des esclaves. Une esclave pour une main, les léchant tendrement, tandis que, entre ses cuisses, se trouvait une jeune femme originaire de Terre :
Shii. Dans sa chemise d’écolière, et en petite culotte, elle avait la tête enfouie contre les jambes de sa Maîtresse, et lui faisait une longue fellation, ses longues lunettes remuant sur son nez. La belle Japonaise s’appliquait à satisfaire autant que possible sa Maîtresse. Dans son dos, une esclave plus âgée,
Maia, était en train de lui masser la nuque, remontant ses mains sur son cou, avant d’approcher un verre de sang frais, le faisant boire à la petite Maîtresse.
Cette dernière se reposait dans une chambre de détente, le temps de boire un peu de sang. Elle avança un peu la tête, et fit signe à un autre esclave de s’approcher. C’était un homme, bien bâti, et nu, qui enfouit son membre tendu dans la bouche de sa Maîtresse. Sa propre verge se mit à se tendre dans la bouche de Shii, se durcissant légèrement, faisant pousser un petit couinement à cette dernière, couinement renforcé quand la main de l’esclave masculin se posa en appui sur ses cheveux. Le harem comprenait aussi quelques esclaves de sexe masculin, parfois d’anciens gladiateurs, qui avaient quitté le cirque, et s’étaient reconvertis dans la profession de gigolos. Celui-là était un ancien gladiateur à la peau sombre, avec des muscles saillants, une résistance et une vigueur redoutables au lit. Hier encore, Mélinda avait dormi avec trois d’entre eux, et être prise en sandwich par ces beaux mâles en rut, qui vous labouraient le corps avec acharnement tout en pétrissant votre beau corps entre leurs solides mains usées par le temps, voilà qui n’avait pas de prix.
«
Je me permets d’attirer votre attention, Maîtresse, sur le fait que votre entretien avec Madame Evangeline aura lieu d’ici un quart d’heure. -
Hum-hum ! »
La voix qui venait de lui parler émanait de la seule personne habillée dans ce salon voué à la débauche et à la luxure :
Marina, l’esclave de Mélinda, et aussi avocate. Habillée dans un tailleur serré qui moulait son corps, avec un petit chignon dans les cheveux, Marina prenait très au sérieux l’entrevue à venir. La visite d’Evangeline à Ashnard avait fait grand bruit. Beaucoup d’Ashnardiens étaient hostiles à ce qu’on puisse faire affaire avec cette femme, qui était encore considérée comme une ennemie. Mélinda avait naturellement suivi cette affaire, tout en veillant à ne pas s’en mêler, n’étant après tout pas une personne publique. Au grand dam des conservateurs, l’argent avait fini par prévaloir sur les préceptes guerriers, et sur la tradition militaire d’Ashnard. Par la suite, une envoyée d’Evangeline, cette sinistre magicienne qui, disait-on, transformait les hommes en poupées humaines, était venue, afin de demander à vendre des esclaves à Mélinda. Cette dernière avait immédiatement remarqué que cette envoyée, cette Melisandre, n’était pas humaine. Elle n’était qu’une coquille vide, une poupée animée par la magie, une sorte de variante des Homoncules. Aucune goutte de sang ne pulsait dans ses veines, et Mélinda avait eu l’impression perturbante de parler à un meuble.
Néanmoins, elle n’avait pas refusé l’offre. Elle ne se mêlait pas de politique, mais elle savait que son choix de commercer avec Evangeline avait fait jaser. Ses amies au sein du palais Impérial lui avaient déjà dit que le nom de Mélinda Warren revenait un peu trop près des oreilles des conseillers impériaux. Or, il n’était jamais très bon que le Conseil Impérial s’intéresse de trop à vous. Pour autant, la vampire avait autorisé cette transaction.
Marina avait travaillé assez longtemps, et elle assisterait normalement à l’entretien.
Cinq minutes avant ce dernier, la vampire finit par jouir, tout en accueillant la semence de son esclave, puis se retira. Elle se releva, et invita l’esclave à coucher avec Shii. Cette dernière rougit comme une pomme, avant que l’esclave, massif, ne l’attrape, la soulevant par les fesses, avant de la prendre contre le mur. Mélinda remit sa culotte, sa robe, ses sandales, puis laissa Maia la recoiffer.
«
Bien... Allons-y, Marina. -
Oh… O-Oui, Maîtresse… »
Marina baissa lentement la tête. Elle mouillait, ce que Mélinda, bien évidemment, savait. Les deux femmes rejoignirent un beau bureau, et Mélinda s’assit derrière le bureau, tout en récupérant le dossier préparé par Marina, qui s’assit sur un fauteuil en face. Elle se tortillait lentement, ce qui fit sourire Mélinda. Sous ses nombreux vêtements serrés, Marina portait
des sous-vêtements spéciaux, qui lui permettaient de jouir, ce qu’elle fit tout en parvenant à se contrôler, avant que l’invitée n’arrive.