Maison d’Adriana La belle femme bronzée sortit de l’eau en esquissant un sourire racoleur, clairement destinée à l’intention de Pezzini.
Adriana était une femme d’une beauté redoutable, aussi riche que belle. Elle était l’héritière d’un riche patrimoine, celui de deux femmes d’affaires qui avaient réussi à fructifier en concluant des accords commerciaux prolifiques avec Novac. Adriana s’agrippa à l’échelle, remontant, l’eau trempant tout son corps, moulant son maillot de bains deux pièces contre son corps. Elle aurait pu s’enrouler dans une serviette, mais elle choisit, au lieu de ça, de s’allonger sur un transat, juste à côté de la policière chargée de veiller sur sa protection.
«
Vous êtes sûre de ne pas avoir envie de vous baigner, détective ? »
Sarah soupira silencieusement. Adriana avait du mal à s’estimer être vraiment en danger, et elle ne cessait de vouloir la draguer. À son corps défendant, il fallait bien admettre que, dans son maillot de bains rouge, Sarah Pezzini était assez appétissante Elle aurait bien aimé vouloir rester en uniforme, mais il faisait tout simplement trop chaud, dans cette piscine, pour qu’elle puisse y rester. Elle avait fini par céder à l’invitation d’Adriana, et avait fini dans un maillot de bains deux pièces rouge sombre. Elle portait des lunettes de soleil. La piscine était réchauffée par des panneaux solaires externes, qui permettaient de réchauffer cette piscine, donnant envie de se plonger dans l’eau délicieuse. Adriana faisait des longueurs depuis maintenant une demi-heure, se débrouillant pour que Sarah louche sur ses fesses ou sur ses seins, observant son superbe corps.
Il était certain qu’Adriana avait du recourir aux nanomachines, quand on voyait les photos datant de l’époque où elle était au collège. Sarah avait du se replonger dans le passé d’Adriana, car, récemment, deux de ses anciennes amies au lycée avaient été enlevées. Impossible de savoir comment le ravisseur avait agi. La première avait été enlevée dans son duplex à Tekhos Metropolis, en train de dormir. L’endroit était ultra-sécurisé, avec des caméras de sécurité, des codes de sécurité numériques, des détecteurs de mouvements, et ils n’avaient rien repéré... Le lendemain matin, la jeune femme avait tout simplement disparu, et l’une de ses amantes avait appelé la police. La seconde avait également disparu chez elle, et à partir de ces deux disparitions, la police avait enquêté. En observant des photos de souvenir, les policières avaient remarqué que les deux filles se connaissaient depuis le lycée, formant, avec Adriana, un trio amoureux qui existait depuis le lycée. La supérieure de Sarah, Nola, avait pensé que le mystérieux ravisseur, sur laquelle la police n’avait aucune piste, viendrait capturer Adriana, et elle avait été chargée de sa protection... Sarah avait rapidement compris pourquoi sa supérieure l’avait chois : elle était la plus belle de son équipe, et Adriana, une petite bourge, n’avait accepté sa présence que parce qu’elle espérait probablement se taper une policière. Un fantasme partagé par beaucoup de Tekhanes.
Pez’ devait bien admettre qu’elle était de plus en plus tentée. Adriana se coucha sur le ventre, lui offrant la vue de son magnifique dos, ainsi qu’un sourire éblouissant, presque féérique.
«
Sûre, Madame... -
Oh, je ne suis pas si vieille, voyons ! Vous pouvez m’appeler Adriana... Et on pourrait se tutoyer, d’ailleurs, non, tu ne crois pas ? »
Sarah se pinça les lèvres. Difficile de rester professionnelle. Elle crevait de chaud à cause de ces maudits panneaux. De son point de vue, il y avait peu de risques qu’Adriana se fasse enlever. Il devait surtout s’agir de rassurer ses parents, qui étaient des personnalités influentes au sein de la ville, afin d’éviter un scandale médiatique. Sarah devait donc se la couler douce dans la maison d’Adriana.
Faute de maison, il s’agissait plutôt d’une sorte de bunker, qui filait sous la piscine, et permettait à Adriana d’organiser de fastes soirées. Adriana se rapprocha de Sarah, et posa une main sur sa jambe, faisant frissonner la policière. Elle aurait du la repousser, mais elle n’y arrivait pas, et planta son regard dans le sien. Adriana, sûre de son avance, se pencha alors, et l’embrassa tendrement. Sarah se surprit à frissonner, et ferma les yeux, acceptant ce tendre baiser. Adriana le rompit, en souriant, restant penchée sur le corps de Pezzini.
«
Tu as des lèvres délicieuses, Pez’... »
Tentatrice, Adriana posa alors un doigt sur les lèvres de Sarah, qui cligna des yeux, indécise.
«
Je te laisse le choix, Sarah... Patrouiller à la recherche des lapins, ou venir me rejoindre dans ma chambre... Pour une protection rapprochée. »
Elle l’embrassa à nouveau, et Sarah ne put retenir un léger soupir. Adriana s’en alla ensuite en roulant des hanches, faisant remuer son joli petit cul. Pez’ vivait dans une société décomplexée, où le sexe ne posait aucun problème, et où il n’y avait aucun tabou. Quand on venait de New York, rester totalement imperméable à toutes les tentations qui s’offraient était difficile.
*
Va savoir, Pez’, peut-être que Nola t’a envoyé ici juste pour que tu puisses tirer un coup...*
Elle hésitait toutefois un peu.
Ce n’était vraiment pas professionnel.