Surtout, prendre son temps. C’était là le maître-mot, la consigne suprême à respecter. Si, comme Shani le pensait, cette belle femme était effectivement vierge, alors il fallait que les choses se déroulent calmement. Il fallait que, lentement, Amalia s’initie au sexe, que, lentement, mais sûrement, elle finisse par s’y plonger. Si c’était sa première fois, Shani se devait d’être une formatrice, de l’instruire, de la guider... Tout en sachant très bien qu’il y avait, dans le sexe, quelque chose de profondément personnel. Toute nue, Shani s’offrait sans la moindre hésitation, et agrippa tendrement les cheveux de la femme. L’idée n’était pas de la retenir, oh non, mais de la guider. Il fallait lui faire apprendre les vertus d’une relation lesbienne, et, plus généralement, le bonheur qu’il y avait à embrasser le corps d’une femme, à le caresser. Cette femme, avec son charme français, était une petite perle. Shani se doutait bien que, pour venir avec des vêtements aussi sexys, elle ne devait pas être totalement prude concernant les relations sexuelles, mais il fallait bien reconnaître que, physiquement, elle agissait avec la douceur du candide amant. Ceci la rendait encore plus adorable, mais, pour autant... Pour autant, il fallait bien le reconnaître : la petite savait y faire !
Sa bouche suçait tendrement son sein, sa langue s’attardant autour de son téton, ce qui eut pour effet de durcir ces derniers, les muscles du désir venant se contracter. Son autre main alla jouer avec l’autre sein de Shani, qui commençait à se sentir seul, et la jeune secrétaire se mit à soupirer, écartant légèrement les jambes, posant ses mains sur les hanches de la belle poupée, savourant son contact. Elle se blottissait contre elle, avec un indéniable talent, avec un indéniable doigté. Hum, oui, c’était agréable ! Jouissif ! Shani sentait sa mouille s’échapper de ses lèvres intimes, surtout lorsqu’Amalia choisit, très malicieusement, d’approcher ses doigts de sa fleur. Un frisson traversa le corps de la secrétaire, qui écarta un peu plus les jambes, afin de mieux accueillir la présence des doigts de la femme.
« Haaa... Amalia, hummm... » soupira-t-elle silencieusement.
Elle ferma brièvement les yeux, basculant sa tête en arrière, et remua un peu son corps. Amalia recueillit un peu de sa cyprine, et s’en servit pour y goûter. Le liquide devait lui plaire, car elle s’empressa de le commenter, sa petite voix fluette excitant davantage la belle secrétaire :
« Tu as vraiment bon goût... Je me demande si je pourrais pas y goûter un peu plus... »
Shani esquissa un léger sourire, resserrant un peu ses doigts sur les cheveux de la belle blonde. Elle voyait très bien où cette dernière voulait en venir, et acquiesça silencieusement :
« Je... Je t’en prie, Amalia... Fais donc... »
C’est ce qu’elle fit, filant à genoux devant Shani. Elle s’agrippa à ses fesses, et la secrétaire, en baissant la tête, retourna caresser ses cheveux, l’incitant ainsi à y aller. L’intimité de la secrétaire était propre, et elle ne voulait surtout pas rester ce spectacle. Un petit cunnilingus entre deux femmes, surtout entre une novice et une expérimentée... Shani voulait voir ça, elle voulait voir l’innocence à l’œuvre, elle voulait voir la douceur de la femme s’exprimer, elle voulait laisser Amalia s’attaquer à son sexe, se ruer entre ses cuisses, et la dévorer avec sa langue.
« Oui, tu as vraiment très bon goût...
- Alors, viens, ma belle, viens, et goûte-moi profondément... »
Shani adorait ça : ce sentiment, cette sensation de plaisir qui explosait entre ses cuisses... C’était comme si elle était en train de lentement fondre, remuant légèrement ses fesses, déplaçant son bassin d’avant en arrière, accompagnant ainsi les mouvements d’Amalia, tout en veillant à bien enfouir sa tête contre ses cuisses.
Elle mouillait de plus en plus, soupirant tendrement, sa poitrine se soulevant et s’abaissant au fur et à mesure qu’Amalia la léchait. La belle se débrouillait plutôt bien, et Shani poussa de petits cris quand la langue aventureuse d’Amalia heurta son clitoris. Le plaisir monta d’un cran, et Shani se courba à nouveau en arrière, remuant de plus en plus frénétiquement, sa mouille remplissant son intimité.
« Amalia, haaa... Hmmm, Amalia, hummmm... Ohh, ma petite, c’est si bon, haaa ! »
À ce train, elle n’allait sans doute pas tarder à avoir un orgasme.
« Palpe-moi le cul, ma belle, joue avec, presse mes fesses, tire-les... » l’incita-t-elle toutefois, entre plusieurs soupirs.