Such a great motherfucking day...
Faire une nuit blanche parce que les médocs ont décidé de pas faire effet et que les somnifères y'en a plus. Bon. Soit. Ca arrive, c'est même assez cool de savoir que si je veux faire une nuit blanche, j'ai juste à pas prendre de médicaments.
Se rendre compte à 12h30 que le CM à 12h ça a commencé depuis trop longtemps, booon. Passe encore. Au moins, j'ai pas fait la route pour rien, j'me suis même pas levé de mon pieu.
Aller acheter ses clopes, et penser aller chercher de la bière en même temps parce que merde quoi, cette journée commence teeeeellement bien (tu le sens le sarcasme ? Tu le sens bien ?) et bam, épicerie fermée pour une raison X ou Y, elle est toujours ouverte le mardi d'habitude. Oké.
On se dit "Bon, c'est pas grave, j'en achèterai demain. J'vais aller payer mon loyer, tiens. J'ai que ça à foutre de ma journée."
Donc on marche, on marche, on marche, parce que putain non, ça pouvait pas être à cent mètres le loyer, nooon, faut que ce soit à l'autre bout du putain de campus. Et lol ! Tu sais quoi mon grand, le secrétariat est fermé aussi !
T'as plus qu'à faire demi-tour, ma salope.
Demi-tour qui se fait en commençant sous la pluie. Là, j'ai commencé à insulter intérieurement toute personne ayant l'air heureuse ou faisant du bruit.
Et là je me pointe comme une fleur devant ma résidence OH TIENS, IL PLEUT PLUS. PILE QUAND JE RENTRE.
Et étape finale, parce que selon la loi de l'emmerdement maximum il en faut toujours plus... J'étais persuadé que ma porte de chambre était fermée. Que je l'avais fermée à clé. J'en ai le souvenir précis putain, d'avoir tourné la clé. Ben là elle est ouverte. MAGIE.
Vous comprendrez donc que j'ai envie de tuer des gens par dizaines, aujourd'hui.
Par DIZAINES.
17:41
Et le pire, c'est que la journée est pas finie. J'ai hâââte de savoir ce que le destin va me foutre dans la gueule après tout ça. Panne du micro-ondes ? Panne de frigo ? Panne de lumières ou d'électricité ou d'internet ? QUI SAIT, AH AH AH !
Je veux tuer.