Demande de réclamation (PV Amandine Kamuh)

Zyna, le lieutenant du démon avait passer un sale quart d'heure ce jour la. Adramelech l'avait agrippé par le col avant de le projeter contre un mur. En effet, la marchandise que Zyna avait pris n'était pas celle escompté. Deux des femmes étaient enceintes ! Cela était inconcevable mais le résultat était la, les deux jeunes femmes arborant déjà un ventre arrondi. De plus, certaines esclaves étaient malades, d'autres ne possédaient pas la formation souhaité. Le Chancelier était furieux et il décida de se rendre lui même demander des comptes à Darwin en personne.

C'était la première fois qu'il faisait affaire avec lui. On lui avait pourtant dit que la marchandise était de qualité. Qu'est ce que avait bien pu se passer ? Zyna lui avait pourtant assuré avoir vérifié la marchandise. Certains esclaves devenaient vite inutile, le démon s'en lassait ou bien ceux ci avaient une santé trop fragile.

Une semaine était passé depuis lors et les hommes du démon firent le tri entre les esclaves qu'ils gardaient et celles qu'il renvoyait.

Puis le démon se mit en route accompagné de son lieutenant, du chef de sa garde et d'une troupe de plusieurs dizaines de soldats démons d'élites en armure noire. Quand ils arrivèrent au domaine du marchand d'esclave, les soldats s'arrêtèrent à l'entrée et seule une dizaine de gardes accompagnèrent le démon, suivit des esclaves.

Adramelech portait une tunique et un pantalon en soie ainsi qu'une longue cape rouge et noire. A son cou il portait un pendentif en or orné d'un grand rubis. Il avait une certaine prestance et il dégageait une aura assez conséquente. Zyna interpella une jeune femme a peine majeure et après s'être poliment présenté, il lui demanda d'aller trouver son maître.

C'était une belle journée aujourd'hui. Amandine s'était levé tôt, comme à son habitude, pour rester un maximum de temps sous la douche chaude et décontractante. Elle adorait ça, l'eau qui coulait contre son corps et aurait pu y passer des heures entières ! Mais ici, il était mal vu de bailler aux corneilles trop longtemps. Il n'y avait pas cours, mais elle devait aller masser son Maitre aujourd'hui, Darwin. Elle aimait beaucoup cet homme, il était très gentil avec elle et aimait sa compagnie. Ils parlaient beaucoup et il lui racontait des tas d'histoires incroyables sur Terra et son univers. Quant à lui, il ne se laissait jamais de la voir danser ou de l'écouter jouer du piano ou du violon. Darwin aimait l'art et les belles choses. Ça tombait bien, Amandine aussi !
Elle se dépêcha donc de revêtir sa tenue la plus chic, c'est à dire son ensemble de danseuse blanc et léger (http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=709263dancingflowerbysuikkad5yi47h.jpg). Une fois parfumée et très légèrement maquillée, elle enfila ses sandales et se rendit à la propriété de son Maître, saluant quelques unes de ses collègues matinales au passage.

Darwin l'attendait avec impatience, comme à son habitude, et elle commença par le masser longuement avec des huiles essentielles. Deux longues heures s'écoulèrent ainsi avant le propriétaire des lieux n'aille prendre une rapide douche et ne revienne pour partager une partie d'échec en compagnie de la demoiselle. Il gagna, bien entendu, et une fois qu'il y eu raconté quelques anecdotes de ses parties d'autrefois, il lui demanda de danser pour lui. Amandine s’exécuta, aussi légère qu'une plume, avec beaucoup de grâce et sensualité. Elle eut même droit à des applaudissement. Le reste de la journée fut moins drôle. L'homme du l'abandonner pour des affaires administratives. En attendant, Amandine se refit une fraicheur et décida d'aller faire un tour dans la cours pour prendre le soleil. C'est alors qu'elle entendit de nombreuses voix venant de l'entrée du domaine. Curieuse, la jeune femme se rendit vite compte qu'il s'agissait de nombreux invités. Elle n'osa pas s'approcher à resta à distance raisonnable. C'est alors qu'un homme imposant, entouré de plusieurs hommes, entrèrent dans la propriété. La plupart des filles, peu vêtues, qui se trouvaient dans la cours ou qui barbotaient dans l'eau sourirent et firent des petits signes provocants aux hommes qui venaient d'arriver. L'accueil était toujours aussi chaleureux et quelques soldats ne résistèrent évidemment pas à l'envie  de reluquer ces belles créatures. Interdite, et très impressionnée, Amandine resta planté au milieu du chemin.

L'homme, très imposant, s'adressa alors à elle. Il désirait apparemment rencontrer le Maître des lieux, Darwin. La jeune femme reprit rapidement ses esprit et s'inclina respectueusement, l'invitant à la suivre. Que faisaient tous ces hommes ici ? Des clients ? Étrange... ils venaient rarement aussi nombreux. A par lors de la période des saillies, ce qui n'était pas le cas. Darwin allait-il avoir des ennuis ? Elle ne l'espérait pas. Elle le guida durant cinq minutes avant de s'arrêter devant une immense porte en bois sculpté, là ou se trouvait Darwin. Elle frappa timidement et la grosse voix de son protecteur les invita à entrer. Une fois dans le bureau, la demoiselle laissa entrer le groupe d'hommes en se postant près de la porte, se faisant toute petite.

Darwin, l'air sérieux et grave, se leva de sa chaise. Lui aussi était un homme très imposant, très grand, richement habillé, quelqu'un qui imposait le respect immédiatement. Tout comme l'inconnu qui demandait à le voir. La voix lourde et rauque du propriétaire raisonna alors.

- Bienvenue dans mon élevage, inconnu. Je suis Darwin, le Directeur de cet élevage. Je n'ai pas encore eu l'honneur de vous rencontrer, mais il me semble reconnaitre l'un de vos accompagnateurs. J'en déduis que vous avez déjà eu l'occasion de faire appel à nos services. Qu'est-ce qui vous amène aujourd'hui ?

Vu comme il était accompagné, Darwin doutait que ce soit une envie de refaire du commerce. L'heure était au discussions houleuses plutôt. Pourquoi ? Il l'ignorait encore.
Amandine, toujours aussi silencieuse, regardait la scène avec le cœur battant.

La jeune femme en question partit donc avertir son maître avant de venir les inviter à les suivre. Le chef de la garde n'eut pas un mot à dire, juste un regard envers ses hommes leur déconseillant de se laisser divertir. Le marchand devait être riche, très riche même car les matériaux utilisé pour construire sa villa était rare et précieux, donc cher. Arrivé dans le bureau du marchand, le démon l'observa un instant avant de le saluer.

- Mr Darwin, enchanté de vous connaître...Oui c'est mon conseiller Ziya qui est venu acheter de la marchandise chez vous la semaine dernière.

Ziya salua le maître de maison à son tour, avant de s'écarter et de laisser le démon s'avançé devant le marchand. Il paraissait costaud et il devait avoir un certain charisme; C'était un bon point pour lui, au moins il n'aurait pas a faire à un homme effacé.

- Je me nomme Adramelech et je suis le chancelier des enfers.

Il claqua des doigts et les démons en armes sortirent de la piéce, laissant juste le démon et son conseiller dans le bureau.

- On m'avait vanté la qualité de vos esclaves, le soin que vous y apportiez ainsi que le sérieux de votre maison. Permettez moi de vous dire que je suis tombé denu et que je suis déçu...

- Ziya, amène les esclaves !

- Si vous voulez bien voir par vous même...

Il sorti du bureau accompagné du marchand alors que des gardes amené une douzaine d'esclaves. Le démon retira le haut de la tunique des deux femmes enceintes.

- Tout d'abord, en voici deux que l'on m'a livré alors qu'elles étaient déjà engrossé...

Il signala cinq autres femmes.

- Les cinq femmes que voila sont malades et sa ne vient pas de chez moi. Encore heureux que l'on ait remarqué cela a temps et qu'on ai pu les isoler des autres.

Enfin il désigna cinq autres femmes.

- Pour finir ces cinq la n'ont pas les compétences et la formation nécessaire que j'avais demandé. Je voulais deux esclaves sachant danser et jouer du théâtre, deux autres musiciennes et enfin une équilibriste et contorsionniste.

- J'espère que vous comprendrez mon mécontentement.

Oui et il espérait également que le marchand lui fasse un geste commercial. Il remarqua la jeune femme qui les avait accueilli qui se cachait dans un coin, laissant juste sa tête dépasser du mur.

Darwin observa et écouta l'individu avec attention, caressant machinalement la barbe qu'il portait. Il était un homme d'âge plutôt mûr et ses cheveux, tout comme sa barbe évidemment, étaient déjà blancs. Sa peau mat indiquait clairement qu'il était natif du sud du pays et tout en lui respirait l'autorité et surtout, le respect (http://img11.hostingpics.net/pics/224301adventcalendar4byamaltherend5n5ut4.png). Les bras croisés, toujours posté derrière son bureau, il était étonné de vois ici cet homme si copieusement accompagné. Ses garde, forts entrainés, étaient prêts à intervenir au moindre signe suspect. Cependant, Darwin était confiant. Des clients mécontents il en avait eu. Très peu certes, mais c'était arrivé. Et il avait toujours su faire face à ce genre de problème. Ziya. Oui, voilà donc le nom du conseiller qu'il avait en effet accueillit, il s'en rappelait maintenant. Il offrit un signe de tête à individu en question, par politesse. Quant au meneur de tout cela, celui qui lui faisait face, il se nommait Adramelech, chancelier des enfers. Darwin arqua un sourcil. Rien que ça ? Remarquez ce n'était pas si étonnant... il y avait beaucoup d'individu étranges et puissants qui commerçaient avec lui. Mais même en sachant cela, le propriétaire ne se sentait pas intimidé pour autant. Le boulot avant tout. Et justement il passèrent aux choses sérieuses.
Petit à petit, l'homme fit venir toutes les esclaves qu'il lui avait acheté. Douze jeunes femmes au total que Darwin reconnut immédiatement. Honteuses, les filles avaient le regard baissé.

Amandine observait la scène avec stupeur. Un chancelier des enfers ? Elle aussi connaissait la plupart des filles entrées dans la pièce et se sentait atrocement triste pour elle. Ce genre de chose était rare, et c'était le déshonneur pour les filles venues d'ici de se faire repousser par leur Maître. Deux enceintes, cinq malades, cinq incompétentes... cela faisait beaucoup. N'était-il pas un peu trop exigeant ce démon ?

Darwin plissa les yeux et observa les filles une à une. Il ne pouvait nier l'évidence de toute manière. Il était cependant bien étonné de cet échec venant de ses filles. Surtout des deux jeunes engrossées. Voilà qui méritait une enquête approfondie. Il verrait cela avec elles plus tard, pour l'heure il devait s'occuper de son client. Il plissa les lèvres et fit le tour de son bureau pour s'approcher d'Adramelech.

- Je comprend tout à fait votre déception, Chancelier et j'en suis profondément navré. Notre maison met tout en œuvre pour que nos filles soient d'excellente qualité et je regrette sincèrement ce malentendu. Si vous le désirez, je peux remplacer ces filles par d'autres, que vous jugerez et choisirez vous-même, sans frais supplémentaire bien entendu.

Un geste commercial, il y pensait. Et ici, cela se résumait en général à offrir un petit moment de détente intime avec l'une de ses filles. Mais laquelle ? Il y en avait tellement dans cette villa et il ne connaissait pas vraiment les goût de ce chancelier des enfers. Les esclaves qu'il lui avait rapportées étaient toutes si différentes les unes des autres ! C'est alors qu'il aperçut la petite frimousse timide d'Amandine qui les observait. Il sourit et fit un geste vers elle.

- Viens, Trésor, entre donc. Ne reste pas planté là.

La jeune femme sursauta, surprise et un peu gênée de s'être fait remarquer. Un peu rougissante, elle passa pour de bon le pas de la porte et rejoignit son Maître. L'homme posa ses mains sur les épaules de la jeune femme, un grand sourire chaleureux au visage, puis la fit pivoter pour qu'elle puisse faire face au Chancelier.

- Vous avez du faire un long chemin pour venir jusqu'ici, Chancelier. Laissez-moi vous offrir une chambre ou vous reposer, quelques douceurs et la joie d'une excellente compagnie. Trésor ici présente, est l'une des plus douces et des plus délicates de mes filles. Une perle dont je suis particulièrement fier. Elle est certes bien moins expérimentée que d'autres, mais je suis sûr qu'elle sera parfaitement à la hauteur. Qu'en dites-vous ?

Trésor, c'était un peu son "nom de scène". Darwin l'avait toujours appelée comme ça. La jeune femme était nerveuse. Elle n'avait pas l'habitude d'être choisie par des clients. Cependant, elle était loin d'être tremblante comme une vierge effarouchée. Elle connaissait son travail et le prenait très à cœur. Elle s'inclina alors de nouveau fort respectueusement face au Chancelier, lui offrant son plus beau sourire. Allait-il accepter ou préférer une autre fille ?

Le marchand comprit bien vite la ou était son intérêt et il lui proposa de remplacer les filles gratuitement.

- Je vous remercie de votre compréhension

Au moins comme cela il n'aurait pas de mauvaises surprises. Cependant cela le dérangeait un peu car si a chaque fois qu'il désirait acheter des esclaves, il devait se rendre lui même sur place, il perdrait un temps fou. Un temps qu'il aurait pu consacrer à autre chose.

Puis le marchand appela la jeune femme qui les observait. Elle vint vers eux et Darwin lui fit une proposition. Il réfléchit un instant.

- Pourquoi pas après tout.

La jeune femme semblait jeune, peut être même n'était elle pas majeure. Elle avait cependant de jolies formes et un beau visage. Il avait bien besoin de se distraire après la semaine abominable qu'il avait passé. Le démon releva la tête de la jeune femme regardant son beau visage de plus prés.

- C'est vrai qu'elle a un charmant minois.

Le démon donna un ordre à son lieutenant et son chef de la garde. Les soldats d'élites pouvaient prendre un peu de repos pendant qu'il prendrait un peu de bon temps. Le chef des gardes désigna six soldats pour accompagner le chancelier et garder sa chambre.

- Je vous suis

Il suivit le marchand et la jeune femme pénétrant dans la cour intérieure d'un grand jardin. Il y avait bien des femmes appétissantes. Le marchand les conduisit à une chambre confortable. il y avait un grand lit, des mets goutus et des boissons. Le chancelier remercia le marchand qui retourna à ses affaires. Les gardes se postèrent tout autour de la chambre à l’intérieur de la cour et à l’extérieur. le démon retira sa cape avant de la poser sur un fauteuil.

- J'aimerais bien un massage pour commencer, je suis d'habitude si occupé que je vis à cent a l'heure.

Il retira sa tunique se retrouvant torse nu. Puis il s'allongea sur le ventre, laissant la jeune femme le masser.

Amandine observait avec attention et curiosité cet homme venu demander réparation. En effet, acheter plusieurs esclave et devoir en retourner plus de la moitié au fournisseur n'était pas une expérience très agréable pour un client. Heureusement que ce chancelier des enfers n'était pas du genre à mettre le feu à la propriété par excès de colère. Rien qu'à cette idée, la jeune femme n'en fut que plus impressionnée. L'homme avait une carrure des plus idéaliste, pas le genre de mec à se faire respecter simplement à coup de mots pompeux et de garde rapprochée. Il aurait bien pu venir tout seul que les gardes d'ici auraient réfléchis deux fois avant de se jeter sur lui en cas de pépin. Enfin bon...
Darwin fit une proposition des plus honorable à ce client mécontent. Et celui-ci accepta le tout, le remplacement des filles et un moment agréable passé entre ces murs en compagnie... d'elle-même. Oui, aussi surprenant que cela pouvait paraitre, il ne demanda pas à changer de fille. Peut-être pour ne pas froisser l’Éleveur. Certes, Amandine était jeune et moins expérimentée que la plupart des filles ici, mais elle possédait de multiples talents, une jeune femme polyvalente et de bonne conversation, ce qui n'était pas le cas de toutes les autres pouliche.
Darwin sourit, satisfait que les négociations se soient aussi bien passées, et hocha la tête avant de guider lui-même son client jusqu'à leur meilleure chambre, suivit de très près par la jeune et brillante Amandine.

Dans la cours, les filles continuaient de batifoler, ne cessant de lancer des regards aguicheurs, provoquant tous ces messieurs sans aucune pudeur. Les soldats du chancelier ne devait plus se sentir très à l'aise dans leur pantalon... Quel dur métier !
Une fois la chambre ouverte, Darwin souhaitait un bon moment à son client, lança un clin d’œil à Amandine, puis s'en retourna à son bureau, les laissant seuls. Ou du moins sous la surveillance de ces gros bras. La demoiselle, un peu nerveuse, et observa l'homme puissant qui se débarrassait de quelques affaires. Il demanda un massage et la jeune femme sourit.

- Bien, Monsieur.

Elle se dirigea vers une petite armoire dont elle sortit une serviette propre et quelques huiles essentielles. Elle les disposa près du lit ou le chancelier s'était installé, puis se débarrassa à son tour de quelques tissus superflus pour ne garder que ses sous-vêtements de dentelle rouge. Alors seulement, elle s'installa à califourchon à hauteur du postérieur de l'homme et déposa un peu d'huile au creux de sa main. Elle les frotta l'une contre l'autre pour bien chauffer l'huile et faire ressortir leur parfum et leur bienfait avant de se mettre à masser généreusement son client.
Sa peau était rude et chaude, marquée par endroit. Pas le genre de chancelier encore à passer son temps toujours derrière un bureau à flâner. Il fallait avouer qu'il était bel homme. Et des bels hommes, on en voyait pas tant que ça finalement ici.

Les mains adroites et délicates d'Amandine massait le dos et les épaules du chancelier avec beaucoup d'efficacité. Comme masseuse, elle était sans nul doute la meilleure. Une des meilleures danseuse aussi. Tout un tas de petites qualités que Darwin avait tout de suite su apprécier et déceler en elle. En serait-il de même pour son client ? Elle murmura :

- Mon massage vous satisfait-il, Chancelier ? Désirez-vous un peu de musique ?

L'heure était à la détente, et ça ne déplaisait pas à la jeune femme. Elle aimait bien toucher et prendre soin de ce corps inconnu et solide.

La jeune femme partit prendre des linges propres et des huiles avant de revenir vers le lit. Elle le chevaucha avant de commencer à le masser. Le démon se détendit complétement, sentant les petites mains venir frotter contre sa peau.

- N’hésites pas à y aller franchement, j'aime bien les massages vigoureux !

Elle continua ainsi à pétrir, tapoter, masser chaque muscle de son corps. Cela faisait un bien fou.

- Oui, c'est parfait, tu as de véritables doigts de fées

Le massage terminé, il s'allongea sur le dos, croisant les bras derrière la tête. C'est la qu'il remarqua la petite tenue sexy de la jeune femme.

- Oui, sa ne serait pas déplaisant...

Il se leva pour aller voir ce qu'il y avait à manger et à boire. il y avait des fruits secs, des confiseries, des petits gâteaux salés et sucrés, des bouchés chaudes et bien d'autres choses. Du côté des boissons du vin liquoreux, du vin, divers alcools forts, des jus de fruits et des boissons pétillantes.

- D’après ton maître tu es l'une des plus doué parait il ? Quels sont tes spécialités ?

Après s'être servi un verre de thé sucré il vint s'assoir sur les gros coussins dans un coin de la pièce. Le chariot de victuailles était tout prés, ainsi il n'aurait pas besoin de se lever. Il l'invita à venir s'assoir prés de lui. Puis il lui servit un verre. Il trinqua avec la jeune femme. Il commença à caresser ses jambes nues.

Amandine obéit et rendit le massage plus profond et ferme qu'au début. C'est vrai que le chancelier était un homme costaud et pénétrer la chair pour pouvoir détendre les muscles demandait un peu plus d'effort. Mais elle n'en éprouva pas trop de difficulté et sentait l'homme se détendre, signe qu'elle faisait du bon travail. Elle n'oublia aucun muscle et aucune parcelle de son corps. Il était important qu'il soit entièrement détendu après cette séance. Elle eut même le droit à des félicitations, ce qui la combla et la fit sourire.
Au bout de plusieurs minutes à prendre soin des muscles du chancelier, elle s'arrêta et il se tourna, se retrouvant sur le dos pour la regarder et accepter sa proposition de mettre de la musique. Amandine hocha la tête en souriant de nouveau et laissa l'individu aller se restaurer tout en s'approchant d'un lecteur de vinyle dans le coin de la pièce.
En peu de temps, une musique douce et sensuelle envahit la pièce. Une musique particulièrement adapté au moment présent. Elle en profita également pour ranger ses accessoires de massage et se laver délicatement les mains dans un petit lavabo.

Le chancelier reprit la parole et la jeune femme revint près de lui. Il était curieux de connaitre sa spécialité puisque Darwin lui avait fait l'éloge de sa personne. Amandine faillit bien rougir. Ce Darwin, alors !
Elle prit le temps de prendre une place assise près du chancelier et accepta avec joie le verre qu'il lui tendit. Elle prit une gorgée avant de répondre, tandis qu'il caressait ses jambes. Elle aimait ce contact.

- En réalité, je suis polyvalente. C'est ce qui fait que je suis précieuse d'après mon Maître. Je suis l'une des rares qui puisse réaliser à peu près tous les fantasmes des hommes. C'est qu'on ne nous apprend ici que ce qui nous intéresse le plus. Et je voulais étudier... toutes les options.

Elle sourit de plus belle, un sourire charmant aux lèvres. Elle reprit une gorgée sans quitter le chancelier du regard. C'était intimidant de se retrouver face à un homme tel que lui. Mais également très plaisant. Elle aimait sentir sa main ferme et forte contre ses jambes, surtout au niveau des cuisses. Elle le lui montra en mordillant légèrement sa lèvre...

La jeune femme lui annonça qu'elle était polyvalente. Il l'aurait bien acheté pour la mettre à son service personnel, mais il se doutait bien que le marchand aurait du mal à se séparer de l'une de ses favorites. Elle serait surement très cher, même si l'argent n'avait jamais été un problème pour lui. Quand il voulait quelque chose, il l'obtenait à coup sur. Mais pour le moment, le temps n'était pas à le réflexion.

- Je vois, tu es bonne dans tout ce que tu fais. Je comprends pourquoi tu es l'une des meilleures.

Le démon continua de lui caresser les cuisses. Elle avait la peau douce et ferme. Il fini son verre avant de se servir un verre de vin doux sucré. La jeune femme avait beau être jeune, il lui trouvait beaucoup de charme. Bien plus que certaines femmes qui avaient plus de formes mais moins de personnalités.

- J'aimerais beaucoup que tu danses pour moi...Montres moi ce que tu sais faire...une danse érotique

Il vint caresser son visage avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Il avait hâte de voir ce qu'elle allait faire. Comment allait elle s'y prendre pour l'exciter ?

- Donnes moi envie de te désirer

Il savait qu'elle saurait y faire sans nul doute. La dentelle rouge lui allait bien. Qui sait peut être qu'il reviendrait la voir pour demander ses services si il était satisfait. Peut être même lui ferait il des cadeaux. Il avait déjà eu par le passé des favorites et amantes dans des salons ou des domaines privés.