C'était une belle journée aujourd'hui. Amandine s'était levé tôt, comme à son habitude, pour rester un maximum de temps sous la douche chaude et décontractante. Elle adorait ça, l'eau qui coulait contre son corps et aurait pu y passer des heures entières ! Mais ici, il était mal vu de bailler aux corneilles trop longtemps. Il n'y avait pas cours, mais elle devait aller masser son Maitre aujourd'hui, Darwin. Elle aimait beaucoup cet homme, il était très gentil avec elle et aimait sa compagnie. Ils parlaient beaucoup et il lui racontait des tas d'histoires incroyables sur Terra et son univers. Quant à lui, il ne se laissait jamais de la voir danser ou de l'écouter jouer du piano ou du violon. Darwin aimait l'art et les belles choses. Ça tombait bien, Amandine aussi !
Elle se dépêcha donc de revêtir sa tenue la plus chic, c'est à dire son ensemble de danseuse blanc et léger (
http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=709263dancingflowerbysuikkad5yi47h.jpg). Une fois parfumée et très légèrement maquillée, elle enfila ses sandales et se rendit à la propriété de son Maître, saluant quelques unes de ses collègues matinales au passage.
Darwin l'attendait avec impatience, comme à son habitude, et elle commença par le masser longuement avec des huiles essentielles. Deux longues heures s'écoulèrent ainsi avant le propriétaire des lieux n'aille prendre une rapide douche et ne revienne pour partager une partie d'échec en compagnie de la demoiselle. Il gagna, bien entendu, et une fois qu'il y eu raconté quelques anecdotes de ses parties d'autrefois, il lui demanda de danser pour lui. Amandine s’exécuta, aussi légère qu'une plume, avec beaucoup de grâce et sensualité. Elle eut même droit à des applaudissement. Le reste de la journée fut moins drôle. L'homme du l'abandonner pour des affaires administratives. En attendant, Amandine se refit une fraicheur et décida d'aller faire un tour dans la cours pour prendre le soleil. C'est alors qu'elle entendit de nombreuses voix venant de l'entrée du domaine. Curieuse, la jeune femme se rendit vite compte qu'il s'agissait de nombreux invités. Elle n'osa pas s'approcher à resta à distance raisonnable. C'est alors qu'un homme imposant, entouré de plusieurs hommes, entrèrent dans la propriété. La plupart des filles, peu vêtues, qui se trouvaient dans la cours ou qui barbotaient dans l'eau sourirent et firent des petits signes provocants aux hommes qui venaient d'arriver. L'accueil était toujours aussi chaleureux et quelques soldats ne résistèrent évidemment pas à l'envie de reluquer ces belles créatures. Interdite, et très impressionnée, Amandine resta planté au milieu du chemin.
L'homme, très imposant, s'adressa alors à elle. Il désirait apparemment rencontrer le Maître des lieux, Darwin. La jeune femme reprit rapidement ses esprit et s'inclina respectueusement, l'invitant à la suivre. Que faisaient tous ces hommes ici ? Des clients ? Étrange... ils venaient rarement aussi nombreux. A par lors de la période des saillies, ce qui n'était pas le cas. Darwin allait-il avoir des ennuis ? Elle ne l'espérait pas. Elle le guida durant cinq minutes avant de s'arrêter devant une immense porte en bois sculpté, là ou se trouvait Darwin. Elle frappa timidement et la grosse voix de son protecteur les invita à entrer. Une fois dans le bureau, la demoiselle laissa entrer le groupe d'hommes en se postant près de la porte, se faisant toute petite.
Darwin, l'air sérieux et grave, se leva de sa chaise. Lui aussi était un homme très imposant, très grand, richement habillé, quelqu'un qui imposait le respect immédiatement. Tout comme l'inconnu qui demandait à le voir. La voix lourde et rauque du propriétaire raisonna alors.
- Bienvenue dans mon élevage, inconnu. Je suis Darwin, le Directeur de cet élevage. Je n'ai pas encore eu l'honneur de vous rencontrer, mais il me semble reconnaitre l'un de vos accompagnateurs. J'en déduis que vous avez déjà eu l'occasion de faire appel à nos services. Qu'est-ce qui vous amène aujourd'hui ? Vu comme il était accompagné, Darwin doutait que ce soit une envie de refaire du commerce. L'heure était au discussions houleuses plutôt. Pourquoi ? Il l'ignorait encore.
Amandine, toujours aussi silencieuse, regardait la scène avec le cœur battant.