Le cœur de Shani s’emballait rapidement, alors que la femme, Mistress Magicien, se rapprochait d’elle. Cette femme était aussi dangereuse qu’attirante, aussi redoutable qu’exotique. Shani déglutit en sentant es mains gantées sur son menton, puis releva la tête, croisant son regard. Elle vit le visage de la femme se rapprocher, et Shani entrouvrit ses lèvres, acceptant son baiser, soupirant de plaisir, sentant les mains de la femme remuer sur son corps, provoquant une multitude de frissons sur tout son corps. Elle sentait la main gantée glissa jusqu’à sa minijupe, la relevant pour caresser ses fesses. Shani soupira tendrement, fermant les yeux, sentant les seins de la femme s’écraser contre sa poitrine. Elle n’avait jamais dénigré la taille de sa poitrine, deux beaux seins qui lui permettaient volontiers d’enchaîner les cravates de notaire, mais il fallait bien reconnaître que, par rapport à l’opulente poitrine de sa Maîtresse, ses seins avaient l’air ridicules. Les mains de Shani ne restaient pas en reste, caressant le corset de la femme, remontant le long de ce dernier. Il était serré, mais, honnêtement, Shani doutait qu’il existât, même aux Etats-Unis, un corset suffisamment volumineux pour un tel tour de poitrine. Cette femme n’avait rien de naturelle, et c’était peut-être ce frisson de magie, de surnaturel, qui l’excitait autant... Comme une espèce de valeur ajoutée à sa beauté ambiante, une sorte de sentiment qui l’amenait à courber l’échine, à frissonner devant cette femme puissante... Ça, ou le fait de l’avoir vu commettre en quelques secondes un quadruple meurtre sans aucune hésitation, et faire ensuite l’amour à Shani comme si rien d’anormal ne s’était passé auparavant. Cette femme était une tueuse, potentiellement dangereuse, et, sans oser se l’avouer, Shani
adorait ça.
Elle sentit les doigts de la femme caresser ses jarretelles, et elle gémit à nouveau, mordillant tendrement l’une des lèvres de la Maîtresse, qui s’écarta ensuite. Shani rouvrit les yeux, et la vit s’écarter. Sans rien lui dire, Mistress Magician s’avança lentement, faisant glisser son manteau, qui atterrit sur un accoudoir, avant que la gravité ne le fasse négligemment tomber sur le sol. Le cœur de Shani tambourinait encore dans sa poitrine, prêt à exploser. La femme avait un fessier magnifique, et elle s’assit au milieu du sol, croisant les jambes de manière sexy.
«
Bien, bien... Fais-moi un strip-tease, trésor. Danse un peu et caresse-toi un peu aussi. Garde tes lunettes... j'adore les femmes à lunettes. »
C’est en l’entendant parler que Shani réalisa qu’elle était en train de mouiller. Elle déglutit, les joues légèrement rouges, et porta sa main sur ses lunettes, les remettant en place. Si elle devait les retirer, ça risquait d’être problématique. Certes, ses lunettes étaient sexy, tellement sexy que, la dernière fois qu’elle avait été voir son opticien pour les régler, elle lui avait fait une fellation dans son atelier, avant qu’il ne la prenne contre le mur, mais, sans elles, elle était aussi myope qu’une taupe.
«
Très... Oui, Maîtresse... »
Elle s’avança un peu, et commença par allumer sa lampe de chevet, éteignant l’éclairage central, permettant ainsi d’avoir une ambiance tamisée. Elle avait tout de même besoin d’un peu d’ambiance pour ça. Elle alla ensuite devant sa chaîne Hi-Fi, et, en essayant de calmer les tremblements nerveux de sa main, liés à cette onde d’excitation qui la traversait, elle sortit un CD. Il ne comprenait qu’une piste, qu’elle avait trouvé sur Internet, et qu’elle mit dans le lecteur optique, avant de le refermer, et d’appuyer sur le bouton «
PLAY », ainsi que sur »
REPEAT ». Elle se replaça ensuite devant la femme, debout, et, lorsque la
musique se mit en marche, elle put se laisser aller.
Shani avait déjà fait des strip-teases, notamment à l’époque où elle était à Paris. Elle se mit à faire des déhanchés avec son bassin, pour commencer. Rien de bien choquant, mais il fallait y aller crescendo, et il fallait qu’elle se dégourdisse, qu’elle commence à sentir le sang remuer en elle pour se laisser aller. Elle voyait le strip tease comme une sorte de danse érotique, et la danse était une lente machine, un moteur cahoteux qui, une fois lancée, ne s’arrêtait pas. Elle dansait sur une musique lente, aux sonorités sensuelles et basses, et ondulait des hanches, remuant devant la femme, dansant, essayant de ne pas trop l’observer, comme une artiste qui ferait un numéro. Lentement, ses mains glissaient sur ses collants quand elle fléchissait les genoux, et elle se laissait aller.
Elle avait du faire un strip tease dans un bel appartement parisien du 16
ème arrondissement, une fois. Une petite soirée étudiante où elle avait perdu à un jeu stupide, et avait du faire uns trip devant l’assemblée. Sa danse avait terminé en orgie. Elle dansait lentement, remuant ses jambes, puis bougeant sa tête, déplaçant ses mèches de cheveux, prenant tout son temps, pliant les genoux en s’abaissant, ses mains glissant de ses jambes pour heurter ses seins. Elle connaissait ses instructions, et, plus elle dnansait, plus ses doigts se rapprochaient des boutons de sa chemise. Parfois, elle devait glisser un doigt près de ses cheveux pour remettre ses lunettes.
Petit à petit, elle tournait également sur elle-même, défaisant petit à petit ses boutons de chemise, commençant par ceux du haut, puis ceux du bas, tirant à chaque fois sur sa chemise blanche pour les retirer. Sa minijupe, quant à elle, était retenue essentiellement par des boutons qu’on pouvait déclipser sur les côtés, et, alors qu’elle se retournait, elle commençait à se pencher en avant, dans une position très gymnastique, puisque son dos finissait à la perpendiculaire de ses jambes, soulevant ainsi son minishort pour permettre à la femme de voir sa croupe, ses deux mains touchant le bout de ses chaussures.
Elle se relevait alors, se tournant sur le côté, souriant délicatement à sa Maîtresse, et continua à jouer avec les boutons de sa chemise. Peu à peu, tous les boutons sautèrent, et elle la replia alors, en continuant à remuer ses hanches. Elle la replia en plusieurs endroits, au niveau des manches, du ventre, et du torse, ce qui amena sa chemise à se retrouver dans son dos, le col autour du cou. Ses bras étaient immobilisés, mais ça ne l’empêchait pas de remuer. Elle en avait profité pour déclipser quelques boutons de sa minijupe, et, en remuant, les ouvertures s’élargissaient, permettant de voir un peu mieux sa culotte.
Shani se retourna ensuite, et se pencha en arrière, faisant lentement glisser sa chemise. Elle finit par se retrouver le dos orienté vers le sol, la tête en arrière, observant le corps de sa Maîtresse, avant de se retourner, soulevant bien haut ses jambes pour frotter son corps contre le sol, ses seins heurtant le parquet. Bénies soient ses leçons de gymnastique quand elle était une petite fille, elle en avait conservé la souplesse. Elle se mit à frotter le sol, d’avant en arrière, mimant de manière grossière un coït, ses yeux plantés sur celui de sa Maîtresse, avant de se relever rapidement. Elle s’était ainsi rapprochée de sa Maîtresse, et remua des hanches juste devant elle, ses mains empoignant ses seins, les malaxant, le bout de ses doigts jouant avec les boutons de soncorset.
Un strip tease était quelque chose qui ne lui faisait pas honte du tout, et elle se laissait pleinement aller. Après tout, c’était une danse érotique, une exaltation des plaisirs sensuels. Peu à peu, elle écarta le corset, en tirant sur les boutons, déchirant à moitié le corset, et, tout en le laissant tomber, elle continua à remuer, et glissa ses mains dans les ouvertures de sa minijupe, et retira sa culotte, sans pour ôter défaire la minijupe. Elle la fit lentement glisser, et, comme elle pouvait s’y attendre, elle était trempée. Shani fit lentement glisser le sous-vêtement, relevant ses jambes, puis serra le sous-vêtement dans sa main, sans le laisser tomber. Elle se rapprocha encore un peu, et leva bien haut son bras, celui qui tenait sa culotte noire, et ouvrit sa bouche, avant de le lécher, l’approchant de ses lèvres. Elle le mordilla, et entreprit petit à petit de l’avaler, de l’enfoncer dans sa bouche, et, pendant ce temps, avec son autre main, elle fit tomber sa minijupe. Elle se retrouva avec son caleçon roulé en boule, et bondit alors sur le sofa, ses jambes de part et d’autre du corps de la femme.
Debout sur son sofa, sa moule proprement taillée et rasée un peu au-dessus de la tête de Mistress Magician, elle entreprit de se doigter devant elle, avec deux doigts qui s’enfonçaient alternativement en elle, répandant un peu de mouille qui glissait le long des jambes de Shani, des gouttes allant tomber sur le nez de la femme, tandis que, avec son autre main, elle se frottait un sein.
Elle estimait que c’était un beau final.