Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Question de discretion [Pv]

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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Question de discretion [Pv]

mardi 15 octobre 2013, 23:07:38

« Bon, et bien voilà, je crois que j’ai fait le tour…. Ah non, bien sur, j’ai oublié de vous dire qu’il faut dire non à l’alcool et à la cigarette aussi, ça vous tuera à petit feu… »

Lui, il s’en foutait, il n’était pas pressé ! Gabriel était aussi content d’être ici qu’un dragueur au festival de la morue… Plus d’enthousiasme tu meurs ! Il arrivait à communiquer à cette bande de morveux décérébré, pas forcément comme il fallait mais il communiquait. Son discours laissait clairement transparaitre son envie très simple de laisser cette bande de mioche crever dans leur merde faute de les avoir changé ou appris à aller aux toilettes comme des grands…

Si ils voulaient fumer, tant mieux pour eux, si ils voulaient boire qu’il s se fassent chier à acheter la bouteille en douce, et si ils voulaient se droguer qu’ils ne viennent pas se plaindre du manque après… oui, la jeune génération ne valait rien aux yeux de Gabriel. Au mieux cela renouvelait la chair fraiche en présence, parce qu’il fallait bien de nouvelles cuisses/fesses/lèvres à faire écarter de temps en temps , mais c’est bien tout ce qui semblait relever le niveau de la masse grouillante aux yeux de Gaby.

« Voilà, je vais aller fumer ma clope et boire mon café avant de retourner faire du vrai travail de flic, c’est-à-dire autre chose que moucher des merdeux. »

Emeute générale dans la classe. Celle-ci avait deux récriminations principales. La première, elle lui avait été donnée avant même qu’il entre dans la salle par ceux qui attendaient leur prof dehors, c’était le cours de musique, auquel cas, il fallait savoir que même si la prof était carrément à tomber (terme de jeunes pour baisable sans doute, car assurément elle l’était),  ça restait un cours, et plus longtemps passerait Gabriel à parler sécurité, moins longtemps passeraient-ils à bosser (curieuse façon de penser, Gabriel ne se souvenait jamais avoir bossé durant ses cours de musique au lycée… ni au collège d’ailleurs…), donc en fait il fallait vraiment qu’il reste toute l’heure, ou du moins qu’il essaye. Pour répondre à cela, Gabriel avait verrouillé la porte uen fois rentré, et rien que pour les emmerder avait tenu deux heures, sans récré, sans pause pipi. Et surtout, il avait parlé pendant deux heures (au lieu de l’heure prévue à l’origine). Il avait la gorge sèche et il se doutait que les élèves allaient faire la queue aux chiottes. Bien fait pour vous, sales morveux. Quant à la prof… boarf, quelle importance, il n’avait jamais tenu les professeurs en grande estime…

La deuxième récrimination, c’était celle de l’insulte qu’il n’avait même pas cherché à dissimuler. En les traitant de merdeux, ce qu’ils étaient, à n’en point douter… Finalement, il regarda la prof une dernière fois, avant de partir sans un salut ni quoique ce soit… pas de courtoisie, pas de politesse, juste l’efficacité ! C’était déjà pas mal, non ? Il avait pris la peine de venir… bon, il n’avait pas eu le choix, pour tout vous dire, au contraire, personne ne voulait y aller, c’était pour Valmy !  Il avait deux types de boulot : la première catégorie qui était casse-cou et trop dangereuse pour intéresser qui que ce soit, et la deuxième quoi était trop chiante pour le commun du commissariat…

Avant de fermer la porte derrière lui, il jeta un dernier regard perçant à la prof. Son nom lui disait quelque chose…. Il était sur de l’avoir déjà vu quelque part et l’avantage – ou l’inconvénient, c’est selon – d’attirer la curiosité de Gabriel, c’était qu’il ne lâchait le morceau à aucun moment. Un vrai bouledogue pour ça (même si Gabriel était un Apollon en comparaison d’un bouledogue, bien sur !). Dubrinov n’était pas inconnu, il fallait donc  qu’il se rappelle où il l’avait entendu, d’autant plus que ce n’était pas courant…

Oh il allait trouver, dusse-t-il y passer son temps libre alors que ce n’était pas dans ses habitudes…

*
*       *

Il lui] avait fallu une semaine  pour trouver le dossier qui avait ensuite été observé de près. Il n’y avait rien qui soit vraiment normal dans ce dossier… mort par suicide faute d’élément pour dire autre chose… mais il était dérangeant, il y avait un mobile pour la compagne, mais rien de plus à part des post-it. Des affaires étranges, sans preuve, sans manque de consentement, comme si il y avait une drogue autour d’elle qui causait des emmerdes. Mi jamais qui n’ait de quoi lui faire le moindre ennui…. Mais elle était toujours  au milieu… C’était trop curieux…. Il devait lui parler, son peu d’esprit de flic qui lui restait  était en train de sentir le coup fourré à plein nez, et lui-même était particulièrement curieux…

Il lui fit parvenir un courrier la convoquant au commissariat dans son bureau pour la semaine suivante et le jour même, il était làà l’heure, ne sentait pas l’alcool à plein nez comme on aurait pu le croire, il était même rasé ! Ce qui relevait du miracle , et surtout, il pianotait sur un rapport de mission, un vrai ! On lui jetait des regards en coin, pour une fois qu’il bossait celui là… et surtout, depuis quand il recevait des rendez vous ?

Kasja

Humain(e)

Re : Question de discretion [Pv]

Réponse 1 mercredi 16 octobre 2013, 09:12:13

Kasja se tenait dans un coin de la salle de classe, vers le fond, assise parmi ses élèves, et comme eux, n'écoutait pas. A vrai dire on lui avait obligé de se coltiner un flic pour de la prévention pendant son cours de musique. Quel était le rapport entre ses cours de musiques sur des gammes majeures et mineures et de la prévention avec un policier ? Il faudrait qu'on lui explique, parce qu'elle ne comprenait pas du tout pourquoi on lui avait filé ce flicard pendant son cours. Puis, il n'avait pas parlé pendant une heure, comme prévu, mais bien deux heures d'affilées, d'une voix trainante. Elle détestait les policiers.
   C'était quelque chose qui ne datait pas d'hier la veille, mais les policiers et elle n'avaient jamais été en très bons liens. Puis celui-là n'était pas des plus polis. Arrivés comme s'il était le maître de cette classe, il avait obligés les élèves à se coltiner deux heures entières de prévention inutiles, sans même pouvoir espérer prendre cinq minutes de répit. Même elle, elle en était fatiguée. Certes, elle n'avait pas fait son cours, elle aurait pu en bonne professeur se sentir mieux, de pouvoir faignanter dans sa propre salle de cours. Elle poussa un long soupir quand il finit. Avant de relever son petit minois de surprise. Il venait de dire quoi, là  ?

Elle releva un sourcil étonné et moqueur. Be putain, il se prenait pas pour rien, ce policier. Son vrai métier...Il faisait quoi, lui, pour être à faire des préventions dans des lycées ? C'était un simple petit policier sans ambition, dont le poste était tellement ridicule qu'on pouvait en rire sans en avoir honte. Ses élèves eurent un murmure de désapprobation. Kasja elle-même laissa échapper un juron traitant le flic blond d'idiot totalement inutile. Il disparut sans même un salut qui aurait été tout à fait normal, dans la situation actuelle après avoir insulté toute une classe et au passage la professeure qui, si on suivait son schéma, ne fait que "moucher des nerveux" pendant toute la journée. Kasja se releva de sa chaise, montrant la porte à ses élèves.

"-Vous serez content de revenir la semaine prochaine pour avoir un cours de musique, non ?"

Les élèves ne purent que crier un oui en coeur comme des élèves de primaire. La torture venait de finir, enfin, et les cours de musique n'était que de la joie et du bonheur par rapport à ce qu'ils venaient de vivre ce matin-là. Ils sortirent en un brouhaha informe alors que Kasja rangeait ses affaires. Ce flic était vraiment mal-aimable, peu courtois, familier et inutile. Pour une fois qu'elle ne portait pas un homme dans son coeur, elle pouvait en prendre note. Pourtant, il n'était pas mal, celui-là, d'homme. Mais elle n'avait aucunement confiance dans les policiers. Des choses à cacher, Kasja ? Elle en avait surement, comme beaucoup d'autres gens. D'ou, sans doute, sa haine contre les policiers et leur manière de fouiller partout, de se sentir supérieur parce qu'ils avaient entre leurs mains moites le pouvoir d'enfermer quelqu'un, de le faire parler sous des airs de légalité.

Elle soupira de nouveau, et finit de ranger ses affaires. De toute manière, elle ne reverrait ce flic tout de suite, elle aurait le temps d'oublier son visage de blond blasé. Et puis, il ne pouvait rien contre elle, non ?

*

Ce matin là, elle revenait du lycée vers 11h, et n'avait plus cours de la journée. Elle rentra chez elle, posa ses affaires avant d'aller chercher son courrier. Que faisait une lettre du commissariat dans son courrier ? Ils s'étaient sans doute tromper de destinataires, ces incompétents. Elle ouvrit la lettre et resta surprise. Convoquée, elle, au commissariat dans le bureau d'un certain Gabriel Valmy. Pourquoi, donc ? Valmy...C'était pas le nom du flic qui était venu faire la prévention  dans sa classe ? Il lui semblait bien. Pourquoi voulait-il la voir ? Elle posa le papier sur la table de sa cuisine, peu encline à y aller. Elle soupira. Ca sentait de très loin les emmerdes.

*

Elle marchait rapidement, serrant nerveusement sa sacoche de cours contre elle-même. Elle avait du sortir rapidement de cours pour filer tout aussi rapidement au commissariat. Elle se fit indiquer le bureau de ce Gabriel Valmy, comprenant aux yeux gros comme des balles de tennis de ses collègues qu'il ne devait pas souvent recevoir, et toqua doucement, du bout des doigts sur la porte du bureau. Quand on lui donna l'autorisation, elle entra, avec des envies de meurtres, mais une apparente neutralité et un sourire sympathique qui lui allait bien. Elle referma la porte derrière, dodelina la tête en guise de bonjour, pas décidée à être plus aimable que lui, quand il était venu squatter son cours de musique. Même si elle avait quand même intérêt à ne pas être impertinente, puisque dans l'état actuel des choses, c'était lui qui tenait le pouvoir entre ses deux mains, Kasja ne pouvant que le subir.

   Elle s'assit, posa sa sacoche sur le sol, contre sa chaise et haussa un sourcil interrogatif. Sa jolie voix chantante s'éleva dans le bureau fermé, sans vis-à-vis, une sorte de placard à balais éclairé, mais un peu plus grand.

"-Alors, pourquoi vous m'avez convoquée ? Je ne vois pas du tout en quoi je peux vous être utile."

Et en plus, pour une fois, elle le vouvoyait, elle qui tutoyait le monde entier. Elle préférait être sur ses gardes, un petit sourire pendant aux lèvres, ses bras serrés sous sa poitrine, le coude appuyé sur la table, son visage détaillant celui de son interlocuteur. Elle avait quelque chose d'impertinent, son sourire un peu moqueur sur les bords, sa tenue légère en dentelle, son regard scrutateur. Elle attendait juste de pouvoir filer aussi vite qu'elle était arrivée.

Mais, ça risquait d'être un peu plus long que prévu.
Mes différents comptes :
Kasja Dubrinov, professeure de Musique extravertie
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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Question de discretion [Pv]

Réponse 2 mercredi 23 octobre 2013, 19:26:28

On frappa à la porte, il ne se leva pas pour faire entrer, il se contenta d’un « entrez » tout à fait audible, mais il ne leva pas le moindre petit doigt pour aller l’accueilli, ni quoique ce soit, non, il s’était juste assis derrière son bureau et relisait une dernière fois les dossiers qui concernaient la personne plus ou moins convoquée… elle était convoquée, pas invitée, donc les règles de base de l’hôte ne s’appliquaient pas !  Il se contenta d’ailleurs d’un hochement de tête en la voyant entrer.

Il n’y eut pas vraiment de temps mort en y réfléchissant, il se contenta d’ailleurs  de ce silence le temps qu’elle s’installe, ne voyant pas l’intérêt de commencer à poser des questions sans le minimum de politesse qu’il fallait exprimer, d’un côté comme de l’autre. Pour elle il ne s’agirait que d’un signe de tête apparemment, pour lui, ce serait un peu mieux : il avait tendance à essayer de se montrer pro, ou du moins, plus que d’habitude, aussi, un salut dans les formes s’imposa…

« Bonjour, je crois que comme vous, je n’ai pas apprécié cette intervention dans votre cours… mais ce n’est pas exactement comme si j’avai eu le choix de l’heure, je ne suis qu’un employé, on m’a dit de venir à telle heure pour une intervention, je l’ai faite, tout simplement. Mais vous avez raison, autant y aller franc du collier ! Comme ça, nous en aurons plus vite fini tous les deux… »

Il lui tendit plusieurs épais rapports avant de finalement lui offrir son plus beau sourire charmeur, pour la simple et bonne raison qu’il ne voyait pas d’intérêt à se mettre à dos quelqu’un sans qu’il y ait de risque que ça lui retombe sur le coin de la gueule. Donc autant faire profil bas, vu le couilles qu’il avat en ce moment, c’était plutôt préférable de voler sous les radars le plus longtemps possible…

« En fait, c’est bête mais je savais que votre nom ne m’était pas inconnu, j’ai étudié certaines affaires ou vous apparaissiez, j’en ai fait un condensé là dedans… »

Il fouilla ses tiroirs et lui sorti un jolie schémas qui montrait son implication ou du moins sa mention dans une dizaine d’affaires criminelles et lui donna le papier rapidement, qu’elle s’en empare et puisse constater un peu des dégâts.

« Le plus curieux reste la mort de votre compagnon, aussi, j’avoue que pour satisfaire ma curiosité, j’ai fait des recherches et vous avez les résultats en mains… je n’en suis pas peu fier… Du coup, je sais qu’il devrait être enterré, ce dossier, mais j’étais curieux d’en savoir plus, car un compagnon ne décède pas comme ça sans raison et…. Disons qu les rapports sont plutôt lacunaires…. Ce qui relèverait presque de la faute professionnelle grave ! »

Il eut un sourire des plus agréables avant de finalement d’avantage insister sur les launes du dossier, parce qu’il était persuadé d’avoir trouvé un filon juteux au niveau des affaires intéressantes.

« Je ne veux pas ruiner votre carrière, ni vous causer tort, je veux juste la vérité…. C’est pas la mort, non ? Après tout, si vous me donnez votre vérité, votre départ sera plus rapide... »

Trop de rapports lacunaires dans les dossiers où était mentionnée, voulait dire choses à cacher ! Et fouiner, faire le flic, était génial !

Kasja

Humain(e)

Re : Question de discretion [Pv]

Réponse 3 jeudi 24 octobre 2013, 09:14:19

Elle hocha seulement la tête pendant qu'il s'excuser plus ou moins dans les formes pour le cours de la semaine d'avant. Oui, oui, parle e t'écoute. Elle comprenait très bien que c'était de l'hypocrisie pure, pour faire croire qu'il travaillait bien comme il faut, tel un vrai policier dans une gendarmerie. Mais il ne fallait pas être très intelligent ou rusé pour bien comprendre que c'était pour essayer de se montrer professionnel. Elle hocha de nouveau. Oui, elle voulait bien partir rapidement, les flicards c'était pas trop ça. Puis celui-là lui inspirait pas vraiment confiance. Il lui sourit. Elle eut une petite grimace presque sympathique, haussant un sourcil interrogatif.

Kasja se releva un peu mieux et attrapa les dossiers en lui offrant un regard mitraillant le policier de colère. Des dossiers ? Sur elle ? Sur des affaires où elle apparaissait ? Elle feuilleta le rapidement les dossiers, sa main voletant entre les pages d'un air gêné. Oui une main peut avoir l'air gênée. Putain de merde. Son visage commença à doucement se décomposer, alors qu'elle le fusillait de nouveau. Comment pouvait-il avoir osé ? Fouiner dans la vie privée de quelqu'un comme ça ?! Son rôle de flic ne lui laissait pas le droit de fouiner comme ça dans la vie des gens, comme si de rien n'était..! Il n'avait pas le droit ! Kasja se leva de sa chaise, attrapant sa veste et sa sacoche. Elle n'allait pas rester là bien plus longtemps. Juste le temps de lui dire ce qu'il était, ce bon à rien blasé qui osait venir déterrer sa vie privée comme ça, d'un coup, parce que ça lui plaisait.

Elle prit le schéma entre ses mains, et le déchira lentement, jetant les papiers à la figure du flic.

"-Allez au diable. Mon compagnon s'est suicidé, comme c'est écrit en haut de votre dossier sur l'affaire. Je pensais que les policiers devaient au moins savoir lire, quand ils rentraient au commissariat, mais ça n'a pas l'air. La prochaine fois que vous venez au lycée, allez-y en tant qu'élève, ça pourra vous aider pour votre travail, agent Valmy."

Sa jolie voix chantante était pleine de colère et elle finit d'attraper ses affaires pour déguerpir. C'était pas bon, pas bon du tout tout cela. Si lui fouillait dans sa vie, c'est qu'il était pas si con. Mais il ne fallait surtout pas qu'on commence à se poser des questions sur son implication, sinon, on se poserait des questions sur son don, puis au lieu d'aller même en prison pour avoir poussé quelqu'un au suicide, elle irait dans un drôle d'endroit et on la mettrait sur une table d'opération pour l'ausculter, la découper dans tous les sens.

Pourquoi était-il aller fouiller ? C'était pourtant pas le caractère de Kasja, de s'énerver comme ça, pour un rien, d'avoir la voix qui tremblait et le rouge qui montait aux joues par la colère. Elle souffla un peu d'air. Elle allait avoir l'air encore plus suspecte, maintenant, si elle ne se calmait pas tout de suite. Elle se rassit, soupirant, en regardant ailleurs. Peut-être que si elle le jouait autrement ? Kasja n'était pas dans son état habituel et ça la stressait encore plus que le policier qui paraissait savoir ce qu'il faisait dans un seul et unique but : lui arracher certains informations sur des affaires classées. Et pourquoi ? Peut-être pour être mieux vu par ses supérieurs, elle n'en savait rien, elle ne comprenait pas du tout.

"-Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Mon compagnon s'est suicidé, ce n'est pas ma faute, non ? Je ne vois pas pourquoi vous voulez déterrer ces histoires...Et je ne peux rien vous dire dessus, je n'en sais rien. Vos collègues devraient mieux vous aider que moi, si vous n'avez pas de questions précises."

Il allait falloir qu'elle parte, vite, rapidement, le plus loin possible. Elle croisa ses jambes en s'étalant sur le dossier de la chaise, ses longs cheveux rouges l'entourant en une jolie flaque de sang andrinople. Elle lui lança un regard rapide, avant de sourire pour essayer de rattraper sa gaffe.

"-Voilà...Je suis désolée de ne pas pouvoir plus vous aider. Je peux y aller ?"

Le bureau était surchauffé, à son avis, tellement petit et renfermé qu'elle s'y sentait mal. Elle eut un sourire en coin et essaya de nouveau de partir du bureau, prête à se lever et à fuir le commissariat.
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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Question de discretion [Pv]

Réponse 4 lundi 11 novembre 2013, 21:47:06

Houlà, ça ne lui plaisait pas, semblait-il, et pourtant, elle était là et elle ne partirait pas sans qu’il ne le lui permette, tout simplement. Il était particulièrement fier de cet état de fait Il avait l’assurance de celui qui n’avait rien à craindre : en ces lieux, c’était lui qui commandait, enfin, dans ce bureau et si il n’y avait personne de plus haut gradé que lui, cela allait de soi. Pour le reste, sa volonté faisait loi ici, ou du moins la volonté qu’il pouvait émettre faisait loi pour peu qu’elle soit légale. Inutile de s’embringuer dans d’autres ennuis.

Il en avait bien assez comme cela, des ennuis, ne trouvez vous pas ? Après tout, vu à quel point il s’était enfoncé dans la corruption, régulièrement contraint et forcé parce qu’on le tenait par les couilles, du coup, au point où il en était, il faisait un peu comme il voulait. Ici, on l’évitait comme la lèpre, et là bas, il n’était qu’un outil. Donc au milieu, il se taillait sa part de gras. Il faisait ce qu’il voulait et les faisait coincider avec ce qu’il pouvait. Et là, plus elle insistait, plus elle s’agaçait de tout ce qu’il disait, plus il voulait fouiller davantage. Par contre, qu’elle fasse attention, il aurait été quelque peu dangereux de commettre un outrage à agent…

« Non, vous ne pouvez pas partir, ou du moins, non, vous ne devez pas partir maintenant. Voyez vous, je vous aurai peut être laissé partir si je n’avais pas eu la sérieuse impression que vous avez tenté e m’insulter. Vus vous êtes peut être plantée en beauté, mais il n’empêche que c’est l’intention qui compte… je ne fais que mon travail, et j’ai le droit de jeter un œil à d’ancien dossier en en classant d’autre. Et si quelque chose me semble louche… j’ai le droit de fouiner, de faire le flic ! C’est même plus qu’un droit, c’est un devoir sacré ! Je ne connais personne ici qui fasse ce travail pour le plaisir de faire chier les autres. »

Bon, ce n’était pas complètement vrai, il voyait dans ce genre de cas, un exutoire, relâcher un peu la frustration en faisant chier les autres était une méthode quelque peu discutable d’un point de vue moral, mais encore heureux, il n’avait pas à répondre de ces acttes si c’était assez discret, de toute mùanière, la police était corrompue jusqu’à la moelle, alors un peu plus ou un peu moins…

« Et je crois bien que l’insulte, aussi appelé outrage, à agent, n’est pas un mince risque à courir. Après tout, je ne suis pas forcément là pour vous emmerder, je suis là pour faire mon boulot, et voilà comment vous répondez à la preuve que non, les flics ne sont en rien là pour gonfler la masse grouillante !

Il eut un rictus mauvais  sur les lèvres qui aurait pu passer pour une forme de moue boudeuse, d’une certaine manière. Peu enclin à lui sourire et à faire des ronds jambes, il conclut par ces quelques mots, qui, selon lui, lui faisaient très bien comprendre ce qu’il cherchait.

« Il n’y avait rien qui laisse indiquer que votre compagnon avait une tendance dépressive assez forte pour se suicider. Alors j’ai une question : y êtes-vous pour quelque chose ? »

Une question qui montrait ce vers quoi il tendait.

Kasja

Humain(e)

Re : Question de discretion [Pv]

Réponse 5 mercredi 20 novembre 2013, 19:45:45

Kasja le supportait de moins en moins. Ses nerfs étaient légèrement à bout, très légèrement si vous voyez ce que je veux dire. Elle avait envie de l'étrangler, de le baffer, de le pendre, de le torturer, de l'écarteler, de lui enlever la peau des os, de lui faire vomi tripes et estomac et de finir par le noyer. Oui, de tout faire en le gardant vivant. Sinon c'est amusant, êtes-vous bêtes ! Petits-idiots. Bandes de minables ! Vous tuez, vous ? Enfin, c'était des envies, elle n'avait jamais torturé des gens avant aujourd'hui. Oui, parce qu'elle n'était pas sûre de résister à ses désirs meurtrier avec ce gars.

Du coup, pour se calmer, elle remuait sur sa chaise. Comme une gamin prise en faute, elle remuait, regardant autour d'elle, en se tortillant, ses mains liées entre elles par ses longs doigts fins. Outrage à agent ? Il faisait du chantage, là, pour la garder dans cette pièce ! C'était interdit, ça ! Merde, merde, merde ... Il n'avait pas l'droit. Aucun droit. Ce blond de flicard à la voix si fatiguante, si gênante. Enfin, ses questions étaient gênantes. Ah, qu'il l'emmerdait. Mais elle allait répondre, lui faire comprendre de quoi elle était capable, le cran qu'elle avait et si ça suffisait pas ...

Des secrets. Des secrets qui devaient rester secrets. Invisibles. I let him go ... Les nerfs étaient prêts à craquer. Elle ne savait plus si elle se contrôlerait. Comme quand elle était trop contente, ou qu'elle avait trop envie de faire l'amour avec quelqu'un, elle ne se contrôlait plus, fonçait dans le tas, faisait les actions, regrettait le lendemain. Parfois. Enfin, là, si elle faisait pas attention, elle regretterait obligatoirement. Mais si jamais. Elle pourrait chanter. Et bam, elle dégagerait quand il aurait envie de se suicider aussi, et ni vu ni connu, ce policier ne l'emmerderait plus. Point, barre. Mince alors !

"-Réellement ? Vous êtes réellement en train de faire du chantage ? Vous comptez me donner une amende pour outrage à agent si je ne réponds de la manière qui vous convient ? Vous voulez que je vous réponde quoi ?!" Sa voix était de plus en plus aigue, de plus en plus hargneuse et ironique, alors qu'elle se relevait de la chaise sur laquelle elle était assise, posant ses mains sur le bureau. Elle lui jeta un regard perçant, un regard de furie, mais aussi un regard de défi. "Allez, vous voulez pas que je vous dise "Monsieur le Policier, passez-moi les menottes, je suis une meurtrière ?" Rassurez-moi, Valmy. Je vous pense déjà idiot, mais à ce point ... Vous n'avez aucune autorisation pour me garder ici. La prochaine fois que nous nous verrons, ce sera avec un avocat, puisque vous avez l'air décidé à perdre votre temps avec une personne innocente. Vous ne trouvez pas que perdre son compagnon est déjà assez dur pour une personne ? Apprendre qu'il s'est suicidé ? Se sentir coupable ? Ca ne vous suffit pas ?!"

Elle avait décidé d'user de la carte "je suis innocente et je subis ma vie, plaignez-moi." Elle usait d'un peu tout en même temps, et ça marchait plutôt bien. Elle allait vraiment sortir cette fois. Pas là pour emmerder la ... Masse ? Il la considérait comme la masse grouillante, en plus ? Oh, le con !  Elle passa derrière le bureau. Puisque de toute manière, il considèrerait qu'elle avait un outrage à agent, con comme il était, faux-cul et méchant ... elle ne pouvait plus contrôlait cette envie d'au moins le baffer. Elle détestait les flics, c'était bien sûr. Surtout quand ils étaient comme celui-là.

"-Et ça, c'est pour m'avoir insultée par deux fois en une semaine, et avoir regardé de cette manière vulgaire ma poitrine."

Il l'avait bien insulté. Bon, il n'avait pas fait le deuxième reproche. Mais la paire de claques, il l'avait apparemment bien reçu, puisqu'elle le laissait avec deux joues rouges, ses cheveux giflant aussi le policier au passage, sa robe se relevant avec le courant d'air quand elle se retourna vivement.

Elle, si gentille ... Y'a vraiment des secrets qui doivent rester inconnus.
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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Question de discretion [Pv]

Réponse 6 jeudi 21 novembre 2013, 15:45:28

Bingo ! Gabriel avait gagné, il avait raison !  Elle était là, à bouger sur sa chaise comme une gamine coupable et malghré ses regards noirs, il avait un léger air goguenard alors qu’elle s’emportait, il avait raison, c’était si facile de pousser les gens à bout pour connaitre les réponses que l’on voulait sans qu’ils aient besoin de le dire. Et pour lui, son énervement était une preuve comme quoi il était sur la bonne voie… par contre il y avait des limites à ce qu’il pouvait entendre quand il était en position de force ou qu’il estimait l’être, et il dut quand même serrer les dents et les poings.

Pour une fois qu’il faisait  quelque chose en accord avec son boulot il fallait qu’il se fasse traiter comme une sous merde ! Non mais ilfallait pas déconner non plus, son sourire laissait place à un masque de colère livide, maintenant, lui aussi il lançait des éclairs, et il pouvait le faire au sens propre sans doute aussi si jamais elle se montrait un poil plus désagréable, et il pouvait le faire au sens propre sans doute aussi si jamais elle se montrait un poil plus désagréable. Et bien évidemment, la jeune femme dut franchir le pas !

Elle s’apprêtait à partir après l’avoir insulté copieusement, sauf qu’au lieu de partir directement, elle lui met une bonne apire de gifles, et carrément pas méritées !  En gros elle expliquait que c’était pour avoir été assez désagréable pour l’insulter (il ne s’en rappelait même pas il n’avait rien dit d’insultant, et pour avoir regardé sa poitrine, instinctivement à ce mot, il fit un rapide haut/bas pour constater qu’il n’y avait pas grand-chose à mater, soyons honn^$etes, ou alors elle le cachait bien… Il la saisit par le poignet alors qu’elle lui tournait le dos et la tira vers lui, serrant assez pour la forcer à s’asseoir.

« Bon, raz le cul de jouer les  gentils cons avec toi, je me suis montré poli et courtois, ou du moins, autant que tu le méritais !  Je ne suis pas là pour faire des ronds de jambe à une putain de meurtrière potentielle ! Je suis pas un de ces putains d’hypocrites qui iraient vous lécher les bottes contre une pipe !  Moi je suis là pour faire mon boulot de flic, alors tu vas la fermer, rester ici et répondre à mes questions, vu ? »

Il se pencha vers elle, s’appuyant sur les accoudoirs, l’air plus que menaçant.

« Je crois que tu as pas bien compris la merde dans laquelle tu es !  T’es pas là parce que je m’ennuie, mais parce que j’ai du pif, et je pense qu’il y a anguille sous roche dans cette histoire, c’est trop  vide, cette histoire ! »

Il se pencha d’avantage vers elle pour lui dire, droit dans les yeux.

« Et si tu continues à me faire chier je te jures que je deviendrai une telle plaie que tu pourras plus vivre tranquille !  Alors tu vas me dire la vérité, sinon j’envoie le dossier et mes suppositions à tout ton bahut, tous tes proches, toute ta famille par simple esprit de vengeance !  Tu vois, moi aussi je peux faire fort ! »

Chassez le naturel, il revient au galop.

Kasja

Humain(e)

Re : Question de discretion [Pv]

Réponse 7 jeudi 21 novembre 2013, 18:21:16

Ce combat de Titan ! Que pouvait-elle dire de plus qu'on aurait dit une caricature de film policier avec un gros méchant, une fausse victime et de la baston verbale. Ou pas. Pas que verbale, veux-je dire. Il l'assoit avec force, attrapant chacune de ses mains pour la tirer vers lui, la jetant plus ou moins sur la chaise. Avant qu'on continue à narrer, remarquons qu'il n'avait pas tort. La poitrine de Kasja, c'était pas folichon, folichon. Mais elle l'emmerdait réellement, ce con. Franchement, lui, hein. Bref. Son regard doit passer de furieux a terriblement embêté, de hargneux à plein de colère, prêt à le bouffer sur place. Oh, le con ! Il l'énervait, il la gonflait, les nerfs étant déjà à bout, là, ils allaient éclater. Puis, c'était lui qui allait souffrir. On va voir ce qu'on va voir, mon vieux !

Elle plisse des yeux l'écoutant avec une moue désapprobatrice. Oh, l'idiot. Il va souffrir, lui aussi. Il croit te tenir parce qu'il est LE policier, celui qui tient le pouvoir de la justice, le grand mec à qui il faut obéir ? Il se met le doigt dans l'oeil jusqu'à l'épaule, il se crève l'autre au passage, tant il a tort ! Elle réfléchit à toute vitesse, les idées traversant son esprit, fusant soudainement. Aucune ne lui plaisait encore. Le faire se suicider ? Pas assez intéressant pas assez amusant, pas assez cruel. Il compte dénicher ses secrets ? Elle, elle va lui faire regretter d'être aussi méchant, violent, fouineur.

"-Tu fais bien de ne pas croire que je pourrais te sucer. Ca serait avec les dents et tu le regretterais amèrement."

Si d'un côté, la couleur est annoncé, rouge de colère et d'autorité, du sien, Kasja inscrit sa haine en lettre de fer. Et il allait le sentir passer. Une autre idée lui vient. Oh ... Est-ce qu'elle peut le faire avec sa voix ? Oui ... Lui insuffler la haine, la colère, encore plus de violence mais pas contre elle. Il faudrait le faire contre ses collègues, qu'il fasse preuve d'une grande bêtise contre ses idiots de collègues et qu'il se prennent le retour de bâton, avec peut-être même un ou deux petits jours viré du commissariat. Mais pour ça, va falloir jouer très discret, choisir bien sa chanson et qu'elle garde dans la voix des intonations compliquées.

Parce que pour peu qu'elle se rate ... La haine et compagnie, c'est elle qui se le prend dans la gueule. Et ça pourrait faire mal. Trèèèès mal. Surtout qu'il est quand même effrayant. Elle se recule un peu sur la chaise, évitant le regard du flic, ses sourcils fronçés. Elle va essayer les menaces cette fois. Et si ça fonctionne pas...Elle passera à l'attaque. Du coup, oui, elle a très bien compris dans quelle histoire elle s'est fourrée avec cet idiot de policier à ses basques qui n'a pas l'air de vouloir lâcher l'affaire. Son regard la fusille violemment, avec haine et beaucoup beaucoup de violence. Elle commence à avoir un peu peur. Mais elle doit garder le jeu entre ses mains, c'est elle qui doit le mener.

"-Bon très bien, mon chou. Tu vas te calmer. T'as bien raison, y'a anguille sous roche. Sauf que sans aveu et sans preuve, tu pourras pas aller bien loin. On est d'accord avec ça, hein, Valmy ?" Elle sourit ironiquement, le faisant reculer pendant que tu te relèves de la chaise, son doigt pointé sur le torse du policier, s'enfonçant dans la peau sans beaucoup de force, mais le mouvement est là, et elle se retrouve debout, face à lui, à quelques centimètres du jeune homme. Son souffle vient chatouiller le cou du jeune homme. Enfin, le cou...Le haut du torse, dirons-nous parce que Kasja est une minuscule jeune femme, plus encore devant ce gars assez grand. "Mais il va falloir que tu lâches l'os, Valmy. Ou sinon, tu vas le regretter. Amèrement.  Ca serait dommage que tu te fasses virer ou même que tu te suicides. Non ? Alors tu laisses tomber. On peut encore s'arranger." Elle hausse ses épaules, l'air de dire : <de toute manière t'as pas l'choix>. Elle lui sourit, et son doigt qui était placé sur le torse vient doucement se placer sur les lèvres du jeune homme, dans le geste de <silence !> "Je veux dire, par gentillesse, je peux te donner une petite réparation. Puisque tu vas la fermer pour rester en vie."

Franchement, elle fait sombre comme ça, mais intérieurement elle a un peu peur ...
Mes différents comptes :
Kasja Dubrinov, professeure de Musique extravertie
Mia l'Unielfe, elfe guerrière violente et parano



Les Trames de Mia

Les Trames de Kasja

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Question de discretion [Pv]

Réponse 8 mercredi 27 novembre 2013, 12:39:59

Elle pouvait faire la tronche tant qu’elle voulait pour lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas entendre parler de ça, ou du moins que ses propos n’étaient pas à son gout. Mais c’était tant pis pour elle, elle n’était pas en position de force alors elle la fermait, elle écoutait et elle avouait, voilà ce qu’il voulait qu’elle fasse. Mais il n’y croyait oas vraiment. C’était du réalisme, vu comment c’était parti, il y avait peu de chances qu’elle finisse par le forcer à céder le pas à un mec moins chiant.  Mais ça, elle pouvait toujours crever la gueule ouverte, et si elle en crevait la gueule ouverte, il se promettait d’aller pisser sur sa tombe !

Gabriel n’était pas franchement la personne la plus patiente de l’univers, ça, c’était le moins que ce que l’on pouvait dire ! Elle savait très bien qu’il ne patienterait pas longtemps. Il était en rogne et il finirait par la gifler sans doute si elle continuait comme ça ! Et si un quelonque collègue était passé devant le bureau de Gabriel en ce moment, il serait sans doute entré pour calmer le jeu. Gabriel n’était ps bien apprécié, mais il avait quand même la responsabilité de tout le poste en cas de bévue, aussi, on oubliait les inimitiés et on faisait en sote d’éviter les boulettes. Personne ne passa. Malheureusement pour elle.

Ses propos étaient étranges quand elle les prononça, outre l’attitude légèrement insultante qu’il sentait dans le « mon chou », elle semblait raisonnable, seulement, ça ne lui plaisait pas d’avoir l’impression qu’elle menait le jeu. Il avait des cartes en main et elle pensait avoir la meilleure main, et ben qu’elle déploie ses cartes pour voir !  Car sincèrement, l’absence d’aveux et de preuves ne le gênait jamais plus que ça. Il avait déjà fait pas mal de dégâts avec carrément moins comme armes. Lors pour ce que ça valait, comme argument.… il haussa les épaules d’un air de dire « connu pire ».

Elle se leva et se mit face à lui, enfon, face…. Disons que pour être face à lui il aurait fallu qu’elle soit à sa hauteur. Et elle se mit à menacer avant de proposer une compensation. Il eut une moue dubitative, ben tiens, après avoir menacé, ça perdait de sa saveur. Il lui saisit le poignet et lui tordit le bras en lui faisant une clé il la plaqua contre le bureau, buste sur celui-ci. Il se pencha sur elle pour lui murmurer d’un ton menaçant à l’oreille.

« Ecute moi bien petite trainée, tu pense que la loi ou les bonnes mœurs m’empêcheront de te causer des emmerdes monstre ? Bah tu as tort, si j’ai pas des aveux signs, je te promets une chose, tu seras chassée toute ta vie, je ferai en sorte que personne veuille plus t’offrir ni taff, ni logement, et mieux encore, je ferai en sorte que tout le monde connaisse la vérité que tu me refuse ardemment ! Je peux te faire vivre un enfer, et ce, même si la tombe m’appelle d’un coup, rien ne s’arrêtera, j’aurai pris mes dispositions… alors, t’as quoi à dire là-dessus ? Hein ? Que dalle ! »

Il la relâcha avant de se reculer, attendant qu’elle se redresse pour cette fois, lui mettre une violente gifle.

« Et ça, c’était pour la gifle qui n’était pas méritée ! »


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