Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

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Maelie

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Maelie pousse un soupir de lassitude ; elle est assise, seule, à une table de la terrasse de l'auberge du coucher de lune. Le jour commence à décliner, et elle regarde, sans vraiment penser à rien, le ciel changer de teinte au dessus des toits des maisons de Nexus. Le soleil se couche tôt, mois de novembre oblige. Aussi, même si la nuit est presque là, les ivrognes, eux, n'ont pas encore débarqué. Elle peut rester ici encore un peu. Pas trop longtemps. Car si elle se sent un peu seule, elle n'est pas tellement d'humeur à se faire draguer par une troupe de poivrots. Les hommes qui fréquentent le coin, en général, ne sentent pas très bon, n'ont pas une apparence très soignée... et surtout sont affreusement patauds. Tous pensent à la même chose en la voyant, mais seuls les plus ivres ( et donc les moins agréables à fréquenter ) osent lui parler. C'est peut être tant mieux, au moins elle n'a pas à faire l'effort de leur résister.

Elle a envie de sexe. Précisons : ça fait six jours qu'elle n'a pas goûté au délicieux tremblement que lui procure l'orgasme. Elle n'a qu'une envie : monter dans la chambre qu'elle réserve depuis un mois à cette auberge, se débarrasser de ses vêtements et... non. Nous sommes vendredi, et demain elle travaille. Et elle a besoin que son pouvoir soit opérationnel pour porter les messages de son maitre. Elle attendra un jour de plus.

Une brise froide et agaçante se lève, serpentant dans les rues et à travers l'ouverture du manteau de la jeune femme ; celle-ci frissonne et referme les flancs de son vêtement en toile beige. Celui-ci est quelque peu grossier et descend jusqu'aux genoux ( en tout cas lorsqu'elle se tient debout ). Ca n'est pas un apparat très féminin, mais elle ne tient pas à faire remarquer ses attributs en ce moment, pour les raisons citées précédemment. Elle porte des bottes de cuir marron montant aux genoux, recouvertes par un pantalon de velour bas de gamme marron foncé, ceint à la taille par une ceinture de cuir marron, cachée par le bas d'un pull en laine marron clair. Sous ces produit Terrariens, elle s'autorise à porter des vêtements en coton de fabrication terrienne ; grandes chaussettes noires montant aussi haut que ses bottes, culotte noire, haut noir à manches longues ( la laine la gratte horriblement autrement ), soutien-gorge noir. Tout ça devrait lui tenir, chaud, et pourtant...

Elle frissonne à nouveau et secoue machinalement la tête en inspirant entre ses dents ; elle ne va pas tarder. Encore cinq minutes et elle va se mettre au chaud.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 1 mardi 01 octobre 2013, 16:22:59

La journée avait été calme et peu fructueuse pour l'esclavagiste. Entre le marché où il n'avait rien vendu, et d'autres affaires à traiter qui l'avait empêché d'aller chasser, il rentrait bredouille. Pas d'argent, pas d'esclave, il avait fait une journée blanche. Il ne désespérait pas, car il avait encore du choix, et avec l'hiver, de nombreux nobles allaient vouloir des chauffeuses, comprendre une demoiselle pour tenir au chaud leur lit.

Marchant d'un pas rapide dans la rue passante, il rentrait chez lui, avec cette simple idée de se poser. Son regard accrocha un instant la pancarte indicant l'auberge, à quelques mètres de là. Rien ne l'attendait chez lui, et il pouvait bien s'octroyer une bière pour tromper l'ennui de cette journée morne. Bifurquant de sa route, il dépassa plusieurs badauds afin de se diriger vers l'auberge. En grimpant sur la terrasse, il avisa les rares clients, dont une demoiselle, visiblement perdue dans ses pensées. Elle avait du charme, il n'y avait qu'à voir son visage. Une pensée perverse lui traversa l'esprit, puis il secoua la tête : son métier le changeait de plus en plus, il ne pouvait pas penser à toutes les femmes comme à des marchandises.

Lorsqu'il passa près de la table où elle était installée, il l'a vit lever les yeux et le sonder un instant. Bien bâti, ses vêtements laissaient deviner une musculature développée : une simple cape noire posée sur les épaules retombait dans son dos, son torse moulé par un maillot de corps gris. Un pantalon noir complétait la tenue, ainsi que des bottes en cuir souple. A sa ceinture on devinait le fourreau d'un poignard, et il portait d'une main une besace, contenant son nécessaire d'esclavagiste, entre autres menottes et liens.

Il nota mentalement qu'elle l'avait regardé, puis la dépassa pour entrer dans l'auberge. Là, il se dirigea vers le comptoir et demanda à l'aubergiste une bière, ainsi que la même commande qu'avait pu demander l'inconnue en terrasse. Sur ce, il fit demi tour, décidé à retourner dehors. Un peu de compagnie ne pouvait pas lui faire de mal, et avec un peu de chance, elle pouvait s'averer charmante et agréable.

La porte se rouvrit, et il vint prendre place à la table de l'inconnue, le sourire aux lèvres.

Vous permettez ?

Déposant sa besace à ses pieds, il ne fallut pas plus de dix secondes pour que le tavernier déboule et dépose les deux consommations sur la table, et que Cyscek lui donne son dû. Puis il reporta son regard sur l'inconnue en se saisissant de sa choppe.

Vous sembliez vous ennuyer toute seule, j'espère qu'un peu de compagnie ne vous dérange pas.

Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 2 mardi 01 octobre 2013, 17:06:47

( Le message précédent était écrit au présent, mais il n'y avait aucune raison à ça. Tout rentre dans l'ordre à passé... euh à présent )

Maelie suivit distraitement des yeux un homme à l'allure solide qui entrait dans l'auberge. Leurs regards se croisèrent un instant, et elle se détourna un peu gênée, pour retourner à l'observation du crépuscule. "Plutôt séduisant", lui disait une partie d'elle même. Une partie d'elle-même qui était toujours en éveil mais qu'elle choisissait d'ignorer, en général. Bon... il était temps de partir, maintenant.

"Vous permettez ?
- Nhh ?"


Elle tourna la tête vers l'importun : c'était l'homme de tout à l'heure. Elle leva les sourcils de surprise : elle ne s'attendait pas à le voir revenir vers elle. Ou du moins, pas avant qu'il ait bu plus d'un litre de bière... D'autant qu'il ne s'était pas tellement attardé sur elle au moment d'entrer. Il souriait, assuré. Elle lui rendit son sourire, un peu timidement. C'était la séduire qu'il voulait ? Ou autre chose ?

L'aubergiste arriva, une chope de bière et un gobelet de lait à la main ; l'inconnu lui avait donc payé un deuxième gobelet... c'était pour le moins attentionné. La plupart des hommes lui auraient certainement proposé une boisson alcoolisée, pour augmenter leurs chances.

"Vous sembliez vous ennuyer toute seule, j'espère qu'un peu de compagnie ne vous dérange pas."


Ah. Séduction, donc. L'inconnu planta son derrière sur une chaise, sans attendre un autorisation quelconque. Elle aurait du couper court à la conversation, bien sûr, mais ç'aurait été malpoli, même si son interlocuteur ne s'embarrassait lui même que peu des convenances. Et Anastasia avait de grandes difficultés à se montrer sèche avec les gens... et puis ç'aurait été gâcher du lait. Et Maelie, elle aimait ça, le lait. Elle sourit donc poliment à l'homme, attrapant son gobelet pour le porter à ses lèvres.

"Eh bien... merci j'imagine... je comptais rentrer en fait... enfin je peux bien rester un peu. Mais pas trop longtemps."

Non, pas trop longtemps, parce qu'après, qui sait comment ça pourrait tourner. L'idéal aurait été qu'il se contente de faire la conversation, sagement. Ça faisait un moment qu'elle n'avait pas papoté avec une personne fréquentable, sans arrière pensée. Mais quelque chose disait à la petite succube que cet homme n'était pas du genre à hésiter par timidité ou par savoir-vivre. Après tout, son arrivée était déjà un peu cavalière.

"C'est la première fois que je vous croise ici... vous vous appelez ? Moi c'est Anastasia."

Elle trempa les lèvres dans son jus de vache et baissa les yeux alors qu'elle en prenait quelques gorgées ; elle se sentait quelque peu intimidée et peinait à regarder l'inconnu en face trop longtemps.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 3 mardi 01 octobre 2013, 18:17:55

Au moins, elle ne l'avait pas remballé, c'était déjà un premier bon point. Quand il vit le tenancier amener un second verre de lait, il se maudit intérieurement : il aurait dû regarder avant, pour lui faire amener un verre d'alcool ! Il était trop tard pour changer, il le fera à la prochaine tournée, ce n'est pas bien grave. Toisant la demoiselle de son regard, il était amusé de la voir baisser les yeux et paraître intimidée face à lui. Il faisait souvent cette impression, et ça le mettait généralement en position de force.

Sa choppe en main, il but une longue gorgée, avant de la reposer. Décidement, elle était tout à fait charmante, encore plus en la voyant de près.

Je ne compte pas vous retenir contre votre gré, je pensait simplement que vous vous ennuyiez.

Le coude léger, il but à nouveau dans sa choppe plusieurs fois pendant qu'elle se présentait. Il aurait juré la voir le reluquer pendant qu'elle lui parlait.  Pourtant, à chaque fois qu'il tentait de la fixer plus de deux secondes, elle baissait les yeux.

Je viens assez souvent pourtant, mais effectivement, je n'ai jamais eu la chance de vous croiser, je m'en souviendrez sinon. Je m'appelle Cyscek. Enchanté Anastasia.

Il avança sa main sur la table afin de venir saisir celle de la jeune femme, et de la soulever à peine pour effectuer un baise-main. Les yeux de l'homme n'avait pas quitté la jeune femme durant tout l'acte, et il finit par relâcher sa main poliment. Ce fut suffisant pour lui pour reprendre sa bière, et la finir d'une traite.

Qu'est-ce qui vous a amené ici ? L'ennui ? Vous faites quoi dans la vie ?

Il fit un geste de main à l'intention de l'aubergiste par la fenêtre. Ce dernier captant le mouvement revint dehors, se plantant devant les deux jeunes gens afin de les écouter.

Il nous faudrait deux coupes de vin, pour fêter notre rencontre. Ou non, amenez plutôt la bouteille, nous nous servirons directement.

Il orna ses paroles d'un sourire pour la demoiselle. Elle pouvait toujours s'en aller, mais quelque chose lui disait qu'au contraire, elle allait rester, intriguée ou au moins intéressée par sa présence. Le tenancier ne tarda pas à revenir avec deux coupes et une bouteille, pour repartir à l'intérieur une fois payé.

Maelie

Humain(e)

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 4 mardi 01 octobre 2013, 22:09:51

La jeune fille le regarda se saisir de sa main, d'abord sans comprendre, puis tout simplement sans oser se dérober. Il avait planté son regard sur elle et prenait son temps pour exécuter son baise-main. Elle, paniquant légèrement intérieurement lançait ses yeux sur lui, sur la table, puis revenait sur lui, se sentant tour à tour ridicule d'éviter ainsi son regard, puis intimidée, écrasée par son air inébranlable. Il déposa ses lèvres sur ses doigts, et elle fut parcourue d'un frisson ; son cœur battait dans sa poitrine comme une gitane demandant asile sur les portes de Notre-Dame. Elle se sentait quelque peu acculée... elle n'aurait certainement pas eu la même réaction si elle n'avait pas craint d'être séduite. Si elle avait rencontré cet homme sur Terre, là où elle se sentait en sécurité, ça aurait été différent. Mais là, elle ne pouvait pas se faire confiance à elle même, elle avait peur de céder face à un individu peu recommandable, d'être incapable de remplir ses devoirs le lendemain... elle retira sa main, un peu brutalement, avant qu'il ne se décide lui-même à la lâcher.

"Qu'est-ce qui vous a amené ici ? L'ennui ? Vous faites quoi dans la vie ?
- Euh... ahem... en fait c'est une longue histoire, mais... je n'ai pas de position stable ici, et je ne peux pas retourner chez moi. Je... transporte des messages pour mon employeur."


L'homme rappela le propriétaire d'un signe de la main ;

"Il nous faudrait deux coupes de vin, pour fêter notre rencontre. Ou non, amenez plutôt la bouteille, nous nous servirons directement."


Maelie hésite un instant ; elle a quelques difficultés à le contredire, comme s'il avait imposé tacitement son autorité à son arrivée. Pourtant il faut qu'elle empêche la situation d'évoluer dans ce sens...

"Non... enfin merci, c'est très gentil, mais je... je ne bois pas d'alcool."

Elle jetq un regard à l'aubergiste, qu'elle commençait à connaitre un peu et qui l'appréciait ( du moins elle en avait l'impression ). Elle espérait qu'il aurait la présence d'esprit de ne pas faire remarquer qu'elle en avait déjà consommé plusieurs fois à cet endroit même. Le tavernier répondit à son regard en souriant ;

"Ah, ces femmes, elles savent pas ce qui est bon ! Je vous en amène quand même, à vous ?"


Et il s'en retourna, sans attendre la réponse. Maelie, quelque peu soulagée, retourna à son verre. Elle commençait à se sentir vraiment mal à l'aise. Elle se racla la gorge, espérant parler d'une voix à peu près assurée alors qu'elle cherchait à briser le silence qui commençait à s'installer.

"Et ... et vous ? Qu'est-ce que vous faites ? Enfin je veux dire, pour gagner votre vie ?"

L'aubergiste revint bien vite, une bouteille dans une main, deux verres dans l'autre. DEUX ?!

"J'vous ai quand même pris deux verres, au cas où, hein ?"

Il adressa un clin d’œil à la roussette et déposa son chargement sur la table, avant de disparaitre à nouveau dans son auberge. Le traitre.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 5 mardi 01 octobre 2013, 23:34:01

Elle ne buvait pas, vraiment ? Il ne dit rien à cette évocation, ni à la façon assez abrupte qu'elle avait eu de retirer sa main de la sienne. Il l'écouta bredouiller ce qu'elle faisait, ce qu'elle était, mais ce n'était pas très clair. Elle avait peur de lui ? On aurait dit. Il ne pensait pas être si terrifiant que cela. Qu'à cela ne tienne, il allait se montrer d'autant plus courtois. Tout sourire, il croisa les jambes, alors que le'aubergiste avait amener les verres et la bouteille.

Je suis un marchand, j'exporte des denrées exotiques d'un peu partout.

Le but était de ne pas effaroucher un peu plus la jeune femme. Lui dire qu'il était esclavagiste l'aurait probablement faite fuir à toutes jambes. Il prit la bouteille de vin, et remplit les deux verres après la remarque de l'aubergiste. Dans le même temps, il guettait la réaction de la donzelle. Allait-elle se défiler ?

Vous n'allez pas me laisser boire seul, si ? Trinquez donc avec moi.

Il ajoutait à cela un sourire assuré, le verre levé comme pour trinquer. Mais il avait le sentiment que ça ne suffirait pas à la convaincre, ainsi il reposa le verre afin deprendre la parole à nouveau.

J'ai bien vu comment vous me regardez depuis le début. Je vous plait. Alors détendez vous, je ne compte pas vous faire de mal, bavarder un peu, et qui sait vous raccompagner chez vous si besoin est.

Mais le ton de l'homme laissait entendre tout autre chose. Oui, il espérait aller plus loin avec elle, mais il était suffisamment malin et habile pour ne pas lui faire de rentre dedans.  Peut-être aimait elle ça, mais il n'allait pas le risquer. Finissant de lever son verre, il but une gorgée. Le vin était corsé, probablement aux épices, de quoi réchauffer la gorge et embrumer un peu l'esprit.

Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 6 mercredi 02 octobre 2013, 11:04:26

Hm, un marchand ? Ça expliquait surement pourquoi elle ne l'avait pas vu avant ; il était de passage. Et il n'était pas un paysan venu terminer sa journée par une cuite, c'était déjà rassurant.

"Vous n'allez pas me laisser boire seul, si ? Trinquez donc avec moi."

Elle tapota nerveusement le bois de la table du bout des ongles : il fallait qu'elle se calme, elle n'allait pas se mettre dans tous ses états parce qu'un homme charmant était venu lui adresser la parole, qu'il ait ou non des arrières-pensées. C'était à elle de maitriser ses instincts, et de poser des limites si jamais l'inconnu devenait trop entreprenant, tout simplement. Finalement elle saisit son propre verre avec un sourire un peu crispé ; bon, d'accord....

"Pas trop alors, j'ai du travail demain, je ne tiens pas à me réveiller avec... " elle allait dire "la gueule de bois", mais le langage châtié de son interlocuteur la fit se raviser, "...avec un mal de crâne."

Elle ponctua sa phrase d'un petit rire gêné, faisant un geste évasif de la main et levant les yeux au ciel. La chaleur qui avait inondé son visage au début de la conversation n'avait toujours pas disparue, signe qu'elle devait toujours être écarlate. Elle esquiva une nouvelle fois le regard du marchand en buvant à son verre ; le vin était fort et n'était qu'à moitié à son goût, mais boire lui donnait une contenance. Aller, reprend toi Anastasia... tu n'as pas de raison d'avoir peur. Elle tendit son bras gauche pour l'étirer, comme pour se convaincre elle même qu'elle était à l'aise, et regarda à nouveau son interlocuteur dans les yeux.

"J'ai bien vu comment vous me regardez depuis le début. Je vous plait. Alors détendez vous, je ne compte pas vous faire de mal, bavarder un peu, et qui sait vous raccompagner chez vous si besoin est."


Uh. Son cœur fit un nouveau bond dans sa poitrine, elle et se mit à se tortiller sur sa chaise.

"Non ! Enfin je... je suis désolée !"

Désolée de quoi ? Elle avait répondu d'une voix précipitée, sans vraiment réfléchir. Elle se racla la gorge ; ça n'était pas à elle de présenter ses excuses. Non mais...

"Désolée..."

...elle allait lui expliquer, qu'elle n'était pas intéressée, une bonne fois pour toute. Ce soir, c'était non. Pas possible. Et que s'il espérait...

"... mais je... enfin si vous espérez..."

...me prendre, là, ce soir, dans cette auberge...

"...enfin qu'il se passe quelque chose... euh... entre nous..."

...je résisterais. Au moins au début, au moins pour avoir bonne conscience.

"...ça ne sera pas possible." Elle tendit soudain la paume vers lui, comme pour se défendre d'une accusation ; "Je veux dire, ça n'est pas que vous ne soyez pas... enfin je ne peux pas. Par rapport à mon travail. C'est compliqué."

Elle pris une bonne gorgée de son vin. Elle espérait finir son verre assez vite pour s'éclipser poliment, en supposant qu'il y eut encore un sens à se montrer courtoise, à ce stade de la conversation.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 7 mercredi 02 octobre 2013, 18:57:56

Il était sur le point de rire. Pas qu'il se moque d'elle, mais la gêne qu'elle laissait transparaître le rendait d'autant plus joueur. Jusqu'où pourrait-il la pousser dans cette voie ? Il ne le savait pas, mais il comptait bien le découvrir. Visiblement, ses mots avaient fait mouche car elle bredouillait et s'excusait, sans qu'il sache de quoi elle aurait pu vouloir se faire pardonner. Elle semblait visiblement se forcer à aller dans l'autre sens, à ne pas succomber aux appels discrets qu'il avait pu faire. Quand elle conclut que c'est pour le travail, il eut un instant d'hésitation. Il ne voyait pas ce que le travail venait faire là dedans. En attendant, il prit la bouteille, afin de remplir à nouveau la coupe de la demoiselle, sans même lui demander son avis.

Compliqué ? Vous pouvez m'expliquer, je peux peut-être trouver une solution. Quel genre de travail vous empêche de passer une bonne soirée ? Quand à avoir mal à la tête, ne vous en faites pas, ce vin n'est pas très fort.

Il ponctua ses dires d'un léger sourire. Elle rougissait sans arrêt, et un instant il eut peur qu'elle ne se braque et parte là, le laissant en plan. Mais non, on lisait dans son regard l'hésitation et l'envie. Seulement Cyscek n'arrivait pas à deviner ce qui pouvait bloquer la jeune femme. S'il trouvait, peut-être pourrait-il la convaincre de rester un peu plus, voir de continuer la soirée ensemble.

Il hésitait quand à sa manière de faire, quand soudain lui vint une idée. Il se pencha à peine sur la table, afin de se rapprocher d'elle, sans pour autant être trop près.

Soyez sûre que je m'en voudrais de vous mettre dans l'embarras vis à vis de votre employeur. Allons, finissons ce verre, et vous serez libre de faire ce que vous voulez.

Ce qu'elle veut, vraiment ? C'était en partie un piège, il ne parlait pas de la laisser tranquille, mais bien de la laisser faire ce qu'elle veut. Ainsi, il allait pouvoir mener à bien la fin de son idée. Prenant son verre, il le leva, faisant signe à la demoiselle de faire comme lui quand il le vida cul sec. Il sentit l'alcool réchauffer son oesophage puis son estomac, portant même un peu de rouge à ses joues.

Voilà. Souhaitez vous que je vous escorte jusqu'à chez vous ?

Il ne savait pas qu'elle avait une chambre dans l'auberge, pensant qu'elle vivait quelques part en ville. Mais alors qu'il lui parlait sur un ton malicieux, elle sentira quelque chose contre sa jambe. De sa bottes, Cyscek caressait délicatement le mollet de la jeune femme, lui faisant du pied en toute discrétion sous la table. La pointe de la botte remontait un peu vers le genou et la cuisse, de quoi donner des sueurs à Anastasia.

Maelie

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 8 mercredi 02 octobre 2013, 23:59:03

"Compliqué ? Vous pouvez m'expliquer, je peux peut-être trouver une solution. Quel genre de travail vous empêche de passer une bonne soirée ? Quand à avoir mal à la tête, ne vous en faites pas, ce vin n'est pas très fort."

Maelie se força à sourire poliment. Elle ne se sentait pas assez à l'aise pour parler des ses problème post-orgasmiques à cet inconnu. Et puis, d'une manière générale, elle évitait de parler à tout va de son pouvoir. Paranoïa ? Peut être... Elle sourit et secoua la tête, un peu comme si elle voulait s'éclaircir les idées. Ce bonhomme lui parlait clairement de rapport sexuel, mais tout en gardant un air détendu et un vocabulaire courtois... c'était une attitude terriblement séduisante, quelque part.

"Comme je vous ai dit... c'est compliqué. Je ne peux pas... enfin, si vous voulez bien... peut être..."

Elle s'interrompit au milieu de sa phrase ; c'était étrange, et quelque peu indécent, ce qu'elle était sur le point de dire. Négocier la remise au lendemain d'une partie de jambe en l'air, ça ne lui ressemblait pas tellement...

"Est-ce que vous ?... Vous allez rester un moment dans les environs ?..."

Voilà. Ça, c'était une question acceptable.

"Soyez sûre que je m'en voudrais de vous mettre dans l'embarras vis à vis de votre employeur. Allons, finissons ce verre, et vous serez libre de faire ce que vous voulez. Voilà. Souhaitez vous que je vous escorte jusqu'à chez vous ?"

Il avait un certain culot, pour sûr ! Encore heureux qu'elle était libre de faire ce qu'elle voulait ! En outre, son verre était déjà presque fini... Anastasia n'avait jamais vraiment su déguster un vin.

"Oh vous savez, je n'ai pas vraiment besoin d'escorte pour me rendre à ma... à ma ch... ambre ?..."

Soudain elle butait sur les mots ; le pied de l'homme caressait son mollet, dans un mouvement qui se voulait sensuel. En réalité, il ne l'était pas vraiment : le toucher d'une botte en cuir à travers un pantalon de velours. Pourtant, la simple invitation transportée par ce geste mettait la jeune femme dans tous ses états. Elle connaissait ce marchand depuis quoi ?... Trois minutes ? Qu'est-ce qu'elle faisait là, à se faire tripoter par dessous la table ? Elle jeta un regard paniqué autour d'elle ; ils étaient seuls. Heureusement.

Elle n'osait pas se dérober. Ou plutôt elle n'arrivait pas à rassembler la volonté nécessaire. Elle sentait qu'elle avait besoin d'air, et son pouls ne cessait de s'emballer ; Cyscek la fixait toujours, sans afficher la moindre gêne. Elle détourna les yeux, comme si son regard avait été attiré par autre chose, en portant le verre à ses lèvres. Il fallait qu'elle réfléchisse ! Oui mais réfléchir à quoi ? Il était plus que simple de se dérober, si elle le voulait. Oui, mais elle préférait le laisser continuer un peu. Même si c'était dingue et, théoriquement, moralement inadmissible... L'attention calme qu'il lui portait, son attitude de prédateur civilisé, son physique harmonieux et masculin... tout ça déchainait les instincts de la succube, et la poussait à rester docile toujours un peu plus longtemps, seconde après seconde. Le pied du mâle frottait maintenant sa cuisse ; elle fixait toujours un point à l'horizon, la main sur la bouche comme si elle était plongée dans la résolution d'un problème complexe. L'intégralité de son visage avait tourné au rouge. Finalement, elle jeta un regard en coin au séducteur ; un regard un peu furtif, dans lequel un habitué des conquêtes ne pouvait faire autrement que déceler un désir dévorant. Sans dire un mot, elle approcha sa chaise de la table, d'une vingtaine de centimètre.

Son verre était vide : elle le remplit à nouveau ( au point où elle en était, au diable les convenances ! ) et y but directement.

"Vous... vous ne préférez pas discuter... encore un peu ?"

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 9 jeudi 03 octobre 2013, 08:28:56

Plus la conversation avançait et plus le jeune homme souriait. Ce devait être l'alcool et les réactions de la demoiselle. Car il fallait le dire tout net : son regard puait le sexe, mais elle semblait se retenir, pour il ne savait quelle raison. Elle était peut-être bonne - sa raison - mais lui s'en fichait, il en avait fait craquer des plus coriaces. Car il en était sûr à présent, il allait se la faire. Oh, il n'allait pas lui falloir beaucoup de temps pour la faire craquer, mais il ne fallait pas la rendre craintive, et la garder dans cet état entre excitation et gêne.

Dans les environs ? Je vis dans cette ville ...

Les paroles de la jeune femme sont assez décousues. Pourquoi ne peut-elle pas, mais voudrait le revoir ? Il y a anguille sous roche, c'est certains. Il tique légèrement quand elle parle de sa chambre. Ainsi elle est à l'auberge, c'est ce qu'il en déduit immédiatement. Sinon elle aurait parlé de sa maison. Réfléchissant à toute allure, il choisissait déjà les mots qui allaient franchir sa bouche pour la décontenancer et la pousser un peu plus vers la "bonne" décision.

Vous ne pouvez pas, mais vous voulez me revoir ... Attendez vous quelqu'un ? Ou bien quelqu'un vous attend-il déjà dans votre chambre ?

C'étaient les deux raisons les plus plausibles. Il ne manque pas d'imagination, mais généralement les explications les plus simples sont les meilleures. En tout cas, nulle réponse de la part d'Anastasia ne le fera dévier de son envie. Si elle ne l'avait pas gifflé ou même viré quand il avait commencé à lui faire du pied, il doutait qu'elle change d'avis maintenant. Se levant, il vint prendre place sur la chaise à côté d'elle, et plus en face.

Elle venait de boire, et pourtant il la resservit directement, remplissant le verre d'une bonne dose de vin. Se penchant sur elle, il lui murmura à l'oreille.

Quoique vous ayez à faire ou qui vous ayez à voir, pensez vous que ce sera plus agréable que les heures à venir ?

En prononçant ces mots, Cyscek attrapa le poignet de la jeune femme, tout en délicatesse. Bougeant sa main comme s'il tenait une marionnette, il la porta à sa propre entrejambe, déposant la main d'Anastasia dessus. Elle pouvait sentir un membre dur, long et probablement prometteur palpiter sous sa main. Toujours penché contre elle, il se mit à murmurer à nouveau.

Vous pouvez débuter ici si vous voulez, ou je peux vous raccompagner jusqu'à votre chambre ...

A l'évidence, il ne semblait pas préferer discuter un peu plus.

Maelie

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    Un corps de rêve,
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    des fautes de participe-passé.
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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 10 jeudi 03 octobre 2013, 18:29:00

"Vous ne pouvez pas, mais vous voulez me revoir ... Attendez vous quelqu'un ? Ou bien quelqu'un vous attend-il déjà dans votre chambre ?"

Quoi ? Il a la prenait pour une fille facile ? Voir même pour une pute ? Après tout c'était sûrement l'image qu'elle donnait, à cet instant... Cette idée lui fit comme un électrochoc : elle ouvrit la bouche d'un air outré, et dans un sursaut d'amour propre, recula sur sa chaise pour échapper au pied de l'énergumène. Mais à peine avait elle réalisé son esquive que l'homme c'était déjà levé pour s'approcher d'elle. Il avait rempli son verre et se penchait sur elle pour murmurer ;

"Quoique vous ayez à faire ou qui vous ayez à voir, pensez vous que ce sera plus agréable que les heures à venir ?"

Elle sentit son souffle sur son oreille, qui la chatouilla délicieusement ; elle frissonna de plaisir. Sa présence, si proche, l'attirait comme un aimant ; elle aurait voulu fermer les yeux et le laisser étendre son emprise sur elle, tant chacun de ses gestes dégageait une autorité bienveillante. Il n'hésita pas d'ailleurs, à se saisir du poignet de la jeune femme, qui se laissa guider, comme une marionnette ( une marionnette tremblant d'angoisse et d'excitation ), jusqu'à l'entre-jambe du mâle. Elle pouvait sentir, sous ses doigts, la toile de son pantalon déformée par un sexe imposant. La jeune femme le pressa légèrement, du bout des doigts comme si elle cherchait à en évaluer la vigueur.

Qu'est-ce qu'elle faisait? Elle perdait complètement la tête ? Mais pourquoi s'arrêter ? Pourquoi résister ?

Elle s'était, sans s'en rendre compte, penchée vers lui, la tête au niveau de l'épaule de son conquérant, et devait lever les yeux pour le regarder. La main toujours posée son son sexe, qu'elle caressait maintenant au travers du tissu, elle le fixait, pleine d'envie, la bouche entrouverte qu'elle si elle ne parvenait à croire ce qui arrivait.

"Vous pouvez débuter ici si vous voulez, ou je peux vous raccompagner jusqu'à votre chambre ..."

Débuter ici ? N'importe qui pouvait passer par ici, à tout instant, on pouvait les apercevoir par les fenêtres... elle retira vivement sa main et se redressa. Non non non non... elle n'allait pas se faire attraper ainsi, comme la dernière des trainées. Elle attrapa à nouveau son verre et y bu, silencieusement, pendant quelques secondes.

"Vous savez je... j'ai un don que je ne peux utiliser que... qu'en période d’abstinence." tenta-t-elle de résumer d'une voix tremblante.

Elle lui lança un sourire timide, et posa une main sur son bras ; elle ne voulait surtout pas qu'il se sente repoussé et se détourne d'elle. Elle reprit une longue gorgée de son verre, le vidant une seconde fois. Combien cela faisait-il ? Deux ? Deux et demi ? Elle le re-re-remplit immédiatement et le porta à ses lèvres dans la seconde : elle avait besoin de se donner du courage... bien qu'elle n'ait pas d'idée précise de la manière dont elle l'utiliserait. Peut être arriverait-t-elle a s'exprimer sans gêne devant cet inconnu une fois que l'alcool l'aurait rendue plus hardie, ou peut être qu'elle serait enfin capable d'ignorer les conséquences de ses actes... son sens logique s'était quelque peu déréglé de puis quelque minutes, de toute manière. Elle avala son vin d'une traite et posa le verre, avant de s'approcher à nouveau du marchand, décalant sa chaise, jusqu'à ce que leurs genoux et leurs épaules se touchent

"Vous êtes... vous me plaisez... mais j'ai vraiment besoin de mon don."

Tout en parlant, elle semblait vouloir le dévorer des yeux, et le ton de sa voix faisait sonner cette phrase comme une supplication. Si cet homme insistait pour la prendre le soir même, elle savait qu'elle ne lui résisterait pas, mais elle espérait qu'il se montre compréhensif...

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 11 jeudi 03 octobre 2013, 18:51:56

Cyscek, compréhensif ? C'était ne pas connaître l'esclavagiste. Mais en même temps oui, il était un inconnu aux yeux de la jeune femme. Il ne comprennait rien à l'histoire du don de la jeune femme, et à sa période d'abstinence. Ca paraissait improbable, mais il espérait toujours en savoir plus.

C'est un drôle de don que voilà ... Expliquez moi un peu plus, que je sache ce qui peut vous retenir ...

Resté tout près d'elle, il la couvait du regard. Bien sûr, on pouvait les surprendre sur cette terrasse à n'importe quelle moment. Lui, ça ne le gênait pas du tout, mais il respectait ça de la part de la jeune femme. La forcer à quoique ce soit en public pourrait la braquer totalement. Il ne devait pas aller dans ce sens, mais se montrer plus malin sur ce plan.

Si vous êtes vierge et que vous craignez pour cela, il y a tout un tas d'autres choses que l'on peut faire pour s'amuser ...

En y réfléchissant bien, c'était tout à fait plausible, et ça expliquerait la gêne de la demoiselle. Mais en même temps, son regard et sa façon d'être laissait penser qu'elle ne l'était plus. Non, la manière dont elle avait tripoter sa queue au travers du pantalon était sans équivoque, elle n'était pas novice. Il se pencha à nouveau contre elle, son haleine sentant légèrement le vin pendant qu'il lui murmurait à l'oreille.

Je vous ai suffisamment mener en bateau, et je m'en voudrais de vous coûter votre travail.

Vraiment, un revirement pareil ? Il se reculait, souriant, et se leva de sa chaise afin de proposer sa main à la jeune femme. Il abandonnait déjà ? En fait non, mais il voulait la pousser au point de non retour, à tel point qu'elle ne pourrait plus refuser.

Permettez tout de même que je vous aide, avec ce que vous avez bu, je ne serai pas tranquille que vous montiez seule des marches.

Il avait déjà l'humeur joyeuse, alors avec les verres qu'elle s'était enfilée, elle risquait de ne pas marcher droit. Il attendit qu'elle lui donne la main pour aller lui ouvrir la porte de l'auberge, et la guider vers l'étage. Allait-elle le congédier avant ? Si elle voulait préserver son abstinence, elle devrait. Mais pas sûr qu'elle y parvienne ...

Maelie

Humain(e)

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 12 jeudi 03 octobre 2013, 20:05:59

"C'est un drôle de don que voilà ... Expliquez moi un peu plus, que je sache ce qui peut vous retenir ...
- En fait... ne le répétez pas mais," elle lui lança un regard quelque peu inquiet, puis fut vite rassurée par son expression bienveillante et franche, "je peux me téléporter où je le désire, peu import la distance... mais selon quelques conditions. Et il me faut respecter une période d'abstinence... vingt-quatre heures en fait, hihi..."


Pourquoi avait-elle ri ? Le vin surement... elle sentait l'alcool lui monter à la tête. Elle devait avoir bu beaucoup, et trop vite, sans se laisser le temps de jauger son état... les choses n'allaient pas s'arranger dans les prochaines minutes, elle le savait d'expérience... mais quelque part elle s'en fichait, elle se sentait mieux ainsi. La boisson gommait peu à peu sa gêne et ses barrières en se diffusant dans son sang. Ne resteraient plus bientôt que le bonheur d'être en compagnie d'un homme charmant, et un désir brulant, délicieux, irrésistible.

"Si vous êtes vierge et que vous craignez pour cela, il y a tout un tas d'autres choses que l'on peut faire pour s'amuser ..."

Son soufflé était à nouveau sur son oreille... oh pitié, pas cet endroit... Elle poussa un petit grognement aiguë, à peine perceptible. Si seulement il avait pu continuer... alors qu'il reculait son visage, elle tourna le sien dans sa direction et s'approcha à son tour, jusqu'à ce que leurs nez entrent presque en contact.

"Non je... je ne le suis plus... et si vous voulez tout savoir ..." son cœur se mit à battre plus fort alors qu'elle parlait, étonnée de sa propre témérité, soudain, "ce n'est pas la pénétration elle même qui me prive de mes pouvoirs..."

Elle laissa son explication en suspend... après tout, révéler toute la vérité en une fois n'aurait pas été très amusant.

Je vous ai suffisamment mener en bateau, et je m'en voudrais de vous coûter votre travail. Permettez tout de même que je vous aide, avec ce que vous avez bu, je ne serai pas tranquille que vous montiez seule des marches.

Il s'était levé et lui tendait la main, comme un gentleman. Elle l'accepta sans hésiter, lui souriant de toutes ses dents. Son visage devait toujours être aussi écarlate, mais elle s'en fichait royalement. Elle se fichait de sa réputation, de son travail. Tant pis. Elle prenait plus de plaisir à simplement se faire entrainer par la main, sous la direction de cet homme, qu'elle n'en avait pris depuis des jours. Elle savait bien ce qui allait se passer, un fois en haut. Elle l'attendait avec impatience.

En effet, le monde commençait à tanguer légèrement autour d'elle - pas au point qu'elle tombe dans les escaliers, mais tout de même. Elle suivit Cyscerk à travers la salle principale, évitant le regard des quelques clients et du barman, un peu gênée ( il ne devait pas y avoir besoin d'un grand sens de l'observation pour deviner ce qu'elle était sur le point de subir ) et monta les escaliers avec lui. Ils se retrouvèrent tout deux dans un couloir, où des portes, distribuées de chaque côté, menaient chacune à une chambre. Elle s'apprêtait à sortir les clefs de sa poche, quand lui vint une idée stupide;

"J'ai envie de jouer aux devinettes !"
chuchota-t-elle en contournant son homme pour se placer en face de lui. "Le prix est... la clef de ma chambre... pour cette nuit..."

Elle posa ses avant bras sur les épaules du mâle et lui massa la nuque du bout des ongles et se rapprocha, jusqu'à devoir lever le menton pour lui parler les yeux dans les yeux.

"Si vous plongez votre sexe en moi... je ne perd pas automatiquement mon don... que pensez vous devoir faire pour me l'ôter ?"

Le couloir était vide. Heureusement.

Cyscek

Humain(e)

Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 13 vendredi 04 octobre 2013, 08:26:46

Grimpant les marches au côté de la jeune femme, il n'avait pas porté attention aux regards dans la salle commune. Evidemment qu'ils se doutaient de ce qui allait se passer, vu comment les deux jeunes gens se tenaient proches l'un de l'autre. Non, il n'avait pas fait attention car elle venait de lui avouer son don pour la téléportation.

Etrange et intriguant, son esprit se mit d'emblée à la recherche d'une utilisation de ce don. Coursier était le plus probable. Du coup, il devait d'autant plus faire attention car s'il la contrariait, elle risquait de se téléporter, et il ne pourrait rien y faire. Il avait chez lui des menottes spécifiques, censés couper le porteur de la magie. S'il les lui passait, elle ne pourrait plus se téléporter. Ou sinon ... Sinon, il fallait lui faire rompre sa période d'abstinence.

Elle s'enhardissait, à lui parler de pénétration et à se rapprocher de plus en plus de lui. Elle était clairement tiraillée entre son désir et son travail.

Voilà un bien précieux que la téléportation... Mais je ne vois pas ce que vous craignez si la pénétration ne vous fait rien ?

Parvenu au couloir, il s'arrêta quand elle proposa de jouer aux devinettes. Un léger sourire orna ses lèvres en entendant ça. Il lui fallait gagner à cette devinette, et l'écouta pendant qu'elle lui posait la colle. C'était assez compliqué à trouver, du moins de son point de vue, sans y avoir réfléchi.

Hm ... Si vous recevez du sperme sur vous ou en vous ?

Il regardait la jeune femme rosir à ces mots. Mais une autre idée lui vint immédiatement en tête après ça.

Non, je sais ! Si vous avez un orgasme !

Il en mettrait sa main au feu, c'était surement ça. Lui avait déjà choisi la devinette qu'il lui poserait en retour, et il attendait de savoir s'il avait vu juste ou non. Se rapprochant d'elle, il murmura près de son visage alors qu'il la coinçait presque contre le mur.

Si vous ne trouvez pas ce que je vend, vous m'appartenez pour cette nuit, sans restriction ... Je vous laisse trois chances.

Se reculant à peine, il lassait la place à la jeune femme d'ouvrir la porte de sa chambre si elle le souhaitait, ou de finir la conversation dans le couloir.

Maelie

Humain(e)

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Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]

Réponse 14 samedi 05 octobre 2013, 10:06:50

"Hm ... Si vous recevez du sperme sur vous ou en vous ?"

Non ! Non, idiot... rah !... La petite succube tordit la bouche de déception avant que la seconde réponse n'arrive ;

"Non, je sais ! Si vous avez un orgasme !
- Gagné ! Hihihi..."


Le mâle se rapprocha d'elle, la forçant à reculer, l'acculant contre le mur : elle gloussait bêtement, aux anges. Ses deux mains se posèrent sur son ventre, comme pour l'empêcher d'approcher trop près : elle caressa légèrement ses abdominaux à travers le tissu, devinant une surface plane et ferme... elle déglutit. Son ventre à elle était chamboulé par un agréable désordre. Elle se demandait s'il allait l'embrasser ? ... Visiblement ça n'était pas encore au programme.

"Si vous ne trouvez pas ce que je vend, vous m'appartenez pour cette nuit, sans restriction ... Je vous laisse trois chances."


Elle émit un nouveau rire joueur et, se mordant la lèvre inférieur de manière aguicheuse, remonta lentement les mains sur la poitrine de Cyscek, jusqu'à se pendre à sa nuque. Elle le regarda d'en bas, de ses yeux pétillants d'envie.

"C'est pas très juste... c'est encore vous qui allez gagner quelque chose..."

La protestation était purement rhétorique : déjà, elle avait détourné le regard pour réfléchir.

"Hu, c'est quelque chose de commun ? Du vin ! Euuuuh des étoffes ? Ou bien... des armes ?"

Elle le fixa à nouveau, d'un air interrogatif : elle espérait que ça ne soit pas des armes, tout de même... en tout cas, elle l'attirait vers sa chambre, se de dirigeant à reculons vers le porte numéro sept. Une de ses mains descendit à sa poche pour en tirer la clef ; la porte s'ouvrit sur la chambre : celle si était plutôt ordonnée, malgré une veste jetée nonchalamment sur la chaise qui faisait face à une petite table de bois. Tous ses vêtements étaient rangés dans l'armoire, et seul les draps du lits, laissés retournés sur eux même depuis qu'elle s'était levée ce matin, donnaient une impression de négligence. Sur la table de nuit se trouvait un livre terrien, le quatrième tome de l'Assassin royal. Elle n'y pensait même plus, elle n'avait plus la tête à ça.

"Alors ? Est-ce que je vais être obligée de me plier à vos désirs ?... Je n'ai qu'une seule condition : que vous promettiez de rester avec moi jusqu'au matin..."

Toujours sur le pas de la porte, elle glissa sa petite main sous le haut du marchand, caressant lascivement ses abdominaux.


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