Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => L'auberge du Coucher de Lune => Discussion démarrée par: Maelie le mardi 01 octobre 2013, 15:56:12

Titre: Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 01 octobre 2013, 15:56:12
Maelie pousse un soupir de lassitude ; elle est assise, seule, à une table de la terrasse de l'auberge du coucher de lune. Le jour commence à décliner, et elle regarde, sans vraiment penser à rien, le ciel changer de teinte au dessus des toits des maisons de Nexus. Le soleil se couche tôt, mois de novembre oblige. Aussi, même si la nuit est presque là, les ivrognes, eux, n'ont pas encore débarqué. Elle peut rester ici encore un peu. Pas trop longtemps. Car si elle se sent un peu seule, elle n'est pas tellement d'humeur à se faire draguer par une troupe de poivrots. Les hommes qui fréquentent le coin, en général, ne sentent pas très bon, n'ont pas une apparence très soignée... et surtout sont affreusement patauds. Tous pensent à la même chose en la voyant, mais seuls les plus ivres ( et donc les moins agréables à fréquenter ) osent lui parler. C'est peut être tant mieux, au moins elle n'a pas à faire l'effort de leur résister.

Elle a envie de sexe. Précisons : ça fait six jours qu'elle n'a pas goûté au délicieux tremblement que lui procure l'orgasme. Elle n'a qu'une envie : monter dans la chambre qu'elle réserve depuis un mois à cette auberge, se débarrasser de ses vêtements et... non. Nous sommes vendredi, et demain elle travaille. Et elle a besoin que son pouvoir soit opérationnel pour porter les messages de son maitre. Elle attendra un jour de plus.

Une brise froide et agaçante se lève, serpentant dans les rues et à travers l'ouverture du manteau de la jeune femme ; celle-ci frissonne et referme les flancs de son vêtement en toile beige. Celui-ci est quelque peu grossier et descend jusqu'aux genoux ( en tout cas lorsqu'elle se tient debout ). Ca n'est pas un apparat très féminin, mais elle ne tient pas à faire remarquer ses attributs en ce moment, pour les raisons citées précédemment. Elle porte des bottes de cuir marron montant aux genoux, recouvertes par un pantalon de velour bas de gamme marron foncé, ceint à la taille par une ceinture de cuir marron, cachée par le bas d'un pull en laine marron clair. Sous ces produit Terrariens, elle s'autorise à porter des vêtements en coton de fabrication terrienne ; grandes chaussettes noires montant aussi haut que ses bottes, culotte noire, haut noir à manches longues ( la laine la gratte horriblement autrement ), soutien-gorge noir. Tout ça devrait lui tenir, chaud, et pourtant...

Elle frissonne à nouveau et secoue machinalement la tête en inspirant entre ses dents ; elle ne va pas tarder. Encore cinq minutes et elle va se mettre au chaud.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 01 octobre 2013, 16:22:59
La journée avait été calme et peu fructueuse pour l'esclavagiste. Entre le marché où il n'avait rien vendu, et d'autres affaires à traiter qui l'avait empêché d'aller chasser, il rentrait bredouille. Pas d'argent, pas d'esclave, il avait fait une journée blanche. Il ne désespérait pas, car il avait encore du choix, et avec l'hiver, de nombreux nobles allaient vouloir des chauffeuses, comprendre une demoiselle pour tenir au chaud leur lit.

Marchant d'un pas rapide dans la rue passante, il rentrait chez lui, avec cette simple idée de se poser. Son regard accrocha un instant la pancarte indicant l'auberge, à quelques mètres de là. Rien ne l'attendait chez lui, et il pouvait bien s'octroyer une bière pour tromper l'ennui de cette journée morne. Bifurquant de sa route, il dépassa plusieurs badauds afin de se diriger vers l'auberge. En grimpant sur la terrasse, il avisa les rares clients, dont une demoiselle, visiblement perdue dans ses pensées. Elle avait du charme, il n'y avait qu'à voir son visage. Une pensée perverse lui traversa l'esprit, puis il secoua la tête : son métier le changeait de plus en plus, il ne pouvait pas penser à toutes les femmes comme à des marchandises.

Lorsqu'il passa près de la table où elle était installée, il l'a vit lever les yeux et le sonder un instant. Bien bâti, ses vêtements laissaient deviner une musculature développée : une simple cape noire posée sur les épaules retombait dans son dos, son torse moulé par un maillot de corps gris. Un pantalon noir complétait la tenue, ainsi que des bottes en cuir souple. A sa ceinture on devinait le fourreau d'un poignard, et il portait d'une main une besace, contenant son nécessaire d'esclavagiste, entre autres menottes et liens.

Il nota mentalement qu'elle l'avait regardé, puis la dépassa pour entrer dans l'auberge. Là, il se dirigea vers le comptoir et demanda à l'aubergiste une bière, ainsi que la même commande qu'avait pu demander l'inconnue en terrasse. Sur ce, il fit demi tour, décidé à retourner dehors. Un peu de compagnie ne pouvait pas lui faire de mal, et avec un peu de chance, elle pouvait s'averer charmante et agréable.

La porte se rouvrit, et il vint prendre place à la table de l'inconnue, le sourire aux lèvres.

Vous permettez ?

Déposant sa besace à ses pieds, il ne fallut pas plus de dix secondes pour que le tavernier déboule et dépose les deux consommations sur la table, et que Cyscek lui donne son dû. Puis il reporta son regard sur l'inconnue en se saisissant de sa choppe.

Vous sembliez vous ennuyer toute seule, j'espère qu'un peu de compagnie ne vous dérange pas.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 01 octobre 2013, 17:06:47
( Le message précédent était écrit au présent, mais il n'y avait aucune raison à ça. Tout rentre dans l'ordre à passé... euh à présent )

Maelie suivit distraitement des yeux un homme à l'allure solide qui entrait dans l'auberge. Leurs regards se croisèrent un instant, et elle se détourna un peu gênée, pour retourner à l'observation du crépuscule. "Plutôt séduisant", lui disait une partie d'elle même. Une partie d'elle-même qui était toujours en éveil mais qu'elle choisissait d'ignorer, en général. Bon... il était temps de partir, maintenant.

"Vous permettez ?
- Nhh ?"


Elle tourna la tête vers l'importun : c'était l'homme de tout à l'heure. Elle leva les sourcils de surprise : elle ne s'attendait pas à le voir revenir vers elle. Ou du moins, pas avant qu'il ait bu plus d'un litre de bière... D'autant qu'il ne s'était pas tellement attardé sur elle au moment d'entrer. Il souriait, assuré. Elle lui rendit son sourire, un peu timidement. C'était la séduire qu'il voulait ? Ou autre chose ?

L'aubergiste arriva, une chope de bière et un gobelet de lait à la main ; l'inconnu lui avait donc payé un deuxième gobelet... c'était pour le moins attentionné. La plupart des hommes lui auraient certainement proposé une boisson alcoolisée, pour augmenter leurs chances.

"Vous sembliez vous ennuyer toute seule, j'espère qu'un peu de compagnie ne vous dérange pas."


Ah. Séduction, donc. L'inconnu planta son derrière sur une chaise, sans attendre un autorisation quelconque. Elle aurait du couper court à la conversation, bien sûr, mais ç'aurait été malpoli, même si son interlocuteur ne s'embarrassait lui même que peu des convenances. Et Anastasia avait de grandes difficultés à se montrer sèche avec les gens... et puis ç'aurait été gâcher du lait. Et Maelie, elle aimait ça, le lait. Elle sourit donc poliment à l'homme, attrapant son gobelet pour le porter à ses lèvres.

"Eh bien... merci j'imagine... je comptais rentrer en fait... enfin je peux bien rester un peu. Mais pas trop longtemps."

Non, pas trop longtemps, parce qu'après, qui sait comment ça pourrait tourner. L'idéal aurait été qu'il se contente de faire la conversation, sagement. Ça faisait un moment qu'elle n'avait pas papoté avec une personne fréquentable, sans arrière pensée. Mais quelque chose disait à la petite succube que cet homme n'était pas du genre à hésiter par timidité ou par savoir-vivre. Après tout, son arrivée était déjà un peu cavalière.

"C'est la première fois que je vous croise ici... vous vous appelez ? Moi c'est Anastasia."

Elle trempa les lèvres dans son jus de vache et baissa les yeux alors qu'elle en prenait quelques gorgées ; elle se sentait quelque peu intimidée et peinait à regarder l'inconnu en face trop longtemps.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 01 octobre 2013, 18:17:55
Au moins, elle ne l'avait pas remballé, c'était déjà un premier bon point. Quand il vit le tenancier amener un second verre de lait, il se maudit intérieurement : il aurait dû regarder avant, pour lui faire amener un verre d'alcool ! Il était trop tard pour changer, il le fera à la prochaine tournée, ce n'est pas bien grave. Toisant la demoiselle de son regard, il était amusé de la voir baisser les yeux et paraître intimidée face à lui. Il faisait souvent cette impression, et ça le mettait généralement en position de force.

Sa choppe en main, il but une longue gorgée, avant de la reposer. Décidement, elle était tout à fait charmante, encore plus en la voyant de près.

Je ne compte pas vous retenir contre votre gré, je pensait simplement que vous vous ennuyiez.

Le coude léger, il but à nouveau dans sa choppe plusieurs fois pendant qu'elle se présentait. Il aurait juré la voir le reluquer pendant qu'elle lui parlait.  Pourtant, à chaque fois qu'il tentait de la fixer plus de deux secondes, elle baissait les yeux.

Je viens assez souvent pourtant, mais effectivement, je n'ai jamais eu la chance de vous croiser, je m'en souviendrez sinon. Je m'appelle Cyscek. Enchanté Anastasia.

Il avança sa main sur la table afin de venir saisir celle de la jeune femme, et de la soulever à peine pour effectuer un baise-main. Les yeux de l'homme n'avait pas quitté la jeune femme durant tout l'acte, et il finit par relâcher sa main poliment. Ce fut suffisant pour lui pour reprendre sa bière, et la finir d'une traite.

Qu'est-ce qui vous a amené ici ? L'ennui ? Vous faites quoi dans la vie ?

Il fit un geste de main à l'intention de l'aubergiste par la fenêtre. Ce dernier captant le mouvement revint dehors, se plantant devant les deux jeunes gens afin de les écouter.

Il nous faudrait deux coupes de vin, pour fêter notre rencontre. Ou non, amenez plutôt la bouteille, nous nous servirons directement.

Il orna ses paroles d'un sourire pour la demoiselle. Elle pouvait toujours s'en aller, mais quelque chose lui disait qu'au contraire, elle allait rester, intriguée ou au moins intéressée par sa présence. Le tenancier ne tarda pas à revenir avec deux coupes et une bouteille, pour repartir à l'intérieur une fois payé.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 01 octobre 2013, 22:09:51
La jeune fille le regarda se saisir de sa main, d'abord sans comprendre, puis tout simplement sans oser se dérober. Il avait planté son regard sur elle et prenait son temps pour exécuter son baise-main. Elle, paniquant légèrement intérieurement lançait ses yeux sur lui, sur la table, puis revenait sur lui, se sentant tour à tour ridicule d'éviter ainsi son regard, puis intimidée, écrasée par son air inébranlable. Il déposa ses lèvres sur ses doigts, et elle fut parcourue d'un frisson ; son cœur battait dans sa poitrine comme une gitane demandant asile sur les portes de Notre-Dame. Elle se sentait quelque peu acculée... elle n'aurait certainement pas eu la même réaction si elle n'avait pas craint d'être séduite. Si elle avait rencontré cet homme sur Terre, là où elle se sentait en sécurité, ça aurait été différent. Mais là, elle ne pouvait pas se faire confiance à elle même, elle avait peur de céder face à un individu peu recommandable, d'être incapable de remplir ses devoirs le lendemain... elle retira sa main, un peu brutalement, avant qu'il ne se décide lui-même à la lâcher.

"Qu'est-ce qui vous a amené ici ? L'ennui ? Vous faites quoi dans la vie ?
- Euh... ahem... en fait c'est une longue histoire, mais... je n'ai pas de position stable ici, et je ne peux pas retourner chez moi. Je... transporte des messages pour mon employeur."


L'homme rappela le propriétaire d'un signe de la main ;

"Il nous faudrait deux coupes de vin, pour fêter notre rencontre. Ou non, amenez plutôt la bouteille, nous nous servirons directement."


Maelie hésite un instant ; elle a quelques difficultés à le contredire, comme s'il avait imposé tacitement son autorité à son arrivée. Pourtant il faut qu'elle empêche la situation d'évoluer dans ce sens...

"Non... enfin merci, c'est très gentil, mais je... je ne bois pas d'alcool."

Elle jetq un regard à l'aubergiste, qu'elle commençait à connaitre un peu et qui l'appréciait ( du moins elle en avait l'impression ). Elle espérait qu'il aurait la présence d'esprit de ne pas faire remarquer qu'elle en avait déjà consommé plusieurs fois à cet endroit même. Le tavernier répondit à son regard en souriant ;

"Ah, ces femmes, elles savent pas ce qui est bon ! Je vous en amène quand même, à vous ?"


Et il s'en retourna, sans attendre la réponse. Maelie, quelque peu soulagée, retourna à son verre. Elle commençait à se sentir vraiment mal à l'aise. Elle se racla la gorge, espérant parler d'une voix à peu près assurée alors qu'elle cherchait à briser le silence qui commençait à s'installer.

"Et ... et vous ? Qu'est-ce que vous faites ? Enfin je veux dire, pour gagner votre vie ?"

L'aubergiste revint bien vite, une bouteille dans une main, deux verres dans l'autre. DEUX ?!

"J'vous ai quand même pris deux verres, au cas où, hein ?"

Il adressa un clin d’œil à la roussette et déposa son chargement sur la table, avant de disparaitre à nouveau dans son auberge. Le traitre.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 01 octobre 2013, 23:34:01
Elle ne buvait pas, vraiment ? Il ne dit rien à cette évocation, ni à la façon assez abrupte qu'elle avait eu de retirer sa main de la sienne. Il l'écouta bredouiller ce qu'elle faisait, ce qu'elle était, mais ce n'était pas très clair. Elle avait peur de lui ? On aurait dit. Il ne pensait pas être si terrifiant que cela. Qu'à cela ne tienne, il allait se montrer d'autant plus courtois. Tout sourire, il croisa les jambes, alors que le'aubergiste avait amener les verres et la bouteille.

Je suis un marchand, j'exporte des denrées exotiques d'un peu partout.

Le but était de ne pas effaroucher un peu plus la jeune femme. Lui dire qu'il était esclavagiste l'aurait probablement faite fuir à toutes jambes. Il prit la bouteille de vin, et remplit les deux verres après la remarque de l'aubergiste. Dans le même temps, il guettait la réaction de la donzelle. Allait-elle se défiler ?

Vous n'allez pas me laisser boire seul, si ? Trinquez donc avec moi.

Il ajoutait à cela un sourire assuré, le verre levé comme pour trinquer. Mais il avait le sentiment que ça ne suffirait pas à la convaincre, ainsi il reposa le verre afin deprendre la parole à nouveau.

J'ai bien vu comment vous me regardez depuis le début. Je vous plait. Alors détendez vous, je ne compte pas vous faire de mal, bavarder un peu, et qui sait vous raccompagner chez vous si besoin est.

Mais le ton de l'homme laissait entendre tout autre chose. Oui, il espérait aller plus loin avec elle, mais il était suffisamment malin et habile pour ne pas lui faire de rentre dedans.  Peut-être aimait elle ça, mais il n'allait pas le risquer. Finissant de lever son verre, il but une gorgée. Le vin était corsé, probablement aux épices, de quoi réchauffer la gorge et embrumer un peu l'esprit.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mercredi 02 octobre 2013, 11:04:26
Hm, un marchand ? Ça expliquait surement pourquoi elle ne l'avait pas vu avant ; il était de passage. Et il n'était pas un paysan venu terminer sa journée par une cuite, c'était déjà rassurant.

"Vous n'allez pas me laisser boire seul, si ? Trinquez donc avec moi."

Elle tapota nerveusement le bois de la table du bout des ongles : il fallait qu'elle se calme, elle n'allait pas se mettre dans tous ses états parce qu'un homme charmant était venu lui adresser la parole, qu'il ait ou non des arrières-pensées. C'était à elle de maitriser ses instincts, et de poser des limites si jamais l'inconnu devenait trop entreprenant, tout simplement. Finalement elle saisit son propre verre avec un sourire un peu crispé ; bon, d'accord....

"Pas trop alors, j'ai du travail demain, je ne tiens pas à me réveiller avec... " elle allait dire "la gueule de bois", mais le langage châtié de son interlocuteur la fit se raviser, "...avec un mal de crâne."

Elle ponctua sa phrase d'un petit rire gêné, faisant un geste évasif de la main et levant les yeux au ciel. La chaleur qui avait inondé son visage au début de la conversation n'avait toujours pas disparue, signe qu'elle devait toujours être écarlate. Elle esquiva une nouvelle fois le regard du marchand en buvant à son verre ; le vin était fort et n'était qu'à moitié à son goût, mais boire lui donnait une contenance. Aller, reprend toi Anastasia... tu n'as pas de raison d'avoir peur. Elle tendit son bras gauche pour l'étirer, comme pour se convaincre elle même qu'elle était à l'aise, et regarda à nouveau son interlocuteur dans les yeux.

"J'ai bien vu comment vous me regardez depuis le début. Je vous plait. Alors détendez vous, je ne compte pas vous faire de mal, bavarder un peu, et qui sait vous raccompagner chez vous si besoin est."


Uh. Son cœur fit un nouveau bond dans sa poitrine, elle et se mit à se tortiller sur sa chaise.

"Non ! Enfin je... je suis désolée !"

Désolée de quoi ? Elle avait répondu d'une voix précipitée, sans vraiment réfléchir. Elle se racla la gorge ; ça n'était pas à elle de présenter ses excuses. Non mais...

"Désolée..."

...elle allait lui expliquer, qu'elle n'était pas intéressée, une bonne fois pour toute. Ce soir, c'était non. Pas possible. Et que s'il espérait...

"... mais je... enfin si vous espérez..."

...me prendre, là, ce soir, dans cette auberge...

"...enfin qu'il se passe quelque chose... euh... entre nous..."

...je résisterais. Au moins au début, au moins pour avoir bonne conscience.

"...ça ne sera pas possible." Elle tendit soudain la paume vers lui, comme pour se défendre d'une accusation ; "Je veux dire, ça n'est pas que vous ne soyez pas... enfin je ne peux pas. Par rapport à mon travail. C'est compliqué."

Elle pris une bonne gorgée de son vin. Elle espérait finir son verre assez vite pour s'éclipser poliment, en supposant qu'il y eut encore un sens à se montrer courtoise, à ce stade de la conversation.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 02 octobre 2013, 18:57:56
Il était sur le point de rire. Pas qu'il se moque d'elle, mais la gêne qu'elle laissait transparaître le rendait d'autant plus joueur. Jusqu'où pourrait-il la pousser dans cette voie ? Il ne le savait pas, mais il comptait bien le découvrir. Visiblement, ses mots avaient fait mouche car elle bredouillait et s'excusait, sans qu'il sache de quoi elle aurait pu vouloir se faire pardonner. Elle semblait visiblement se forcer à aller dans l'autre sens, à ne pas succomber aux appels discrets qu'il avait pu faire. Quand elle conclut que c'est pour le travail, il eut un instant d'hésitation. Il ne voyait pas ce que le travail venait faire là dedans. En attendant, il prit la bouteille, afin de remplir à nouveau la coupe de la demoiselle, sans même lui demander son avis.

Compliqué ? Vous pouvez m'expliquer, je peux peut-être trouver une solution. Quel genre de travail vous empêche de passer une bonne soirée ? Quand à avoir mal à la tête, ne vous en faites pas, ce vin n'est pas très fort.

Il ponctua ses dires d'un léger sourire. Elle rougissait sans arrêt, et un instant il eut peur qu'elle ne se braque et parte là, le laissant en plan. Mais non, on lisait dans son regard l'hésitation et l'envie. Seulement Cyscek n'arrivait pas à deviner ce qui pouvait bloquer la jeune femme. S'il trouvait, peut-être pourrait-il la convaincre de rester un peu plus, voir de continuer la soirée ensemble.

Il hésitait quand à sa manière de faire, quand soudain lui vint une idée. Il se pencha à peine sur la table, afin de se rapprocher d'elle, sans pour autant être trop près.

Soyez sûre que je m'en voudrais de vous mettre dans l'embarras vis à vis de votre employeur. Allons, finissons ce verre, et vous serez libre de faire ce que vous voulez.

Ce qu'elle veut, vraiment ? C'était en partie un piège, il ne parlait pas de la laisser tranquille, mais bien de la laisser faire ce qu'elle veut. Ainsi, il allait pouvoir mener à bien la fin de son idée. Prenant son verre, il le leva, faisant signe à la demoiselle de faire comme lui quand il le vida cul sec. Il sentit l'alcool réchauffer son oesophage puis son estomac, portant même un peu de rouge à ses joues.

Voilà. Souhaitez vous que je vous escorte jusqu'à chez vous ?

Il ne savait pas qu'elle avait une chambre dans l'auberge, pensant qu'elle vivait quelques part en ville. Mais alors qu'il lui parlait sur un ton malicieux, elle sentira quelque chose contre sa jambe. De sa bottes, Cyscek caressait délicatement le mollet de la jeune femme, lui faisant du pied en toute discrétion sous la table. La pointe de la botte remontait un peu vers le genou et la cuisse, de quoi donner des sueurs à Anastasia.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mercredi 02 octobre 2013, 23:59:03
"Compliqué ? Vous pouvez m'expliquer, je peux peut-être trouver une solution. Quel genre de travail vous empêche de passer une bonne soirée ? Quand à avoir mal à la tête, ne vous en faites pas, ce vin n'est pas très fort."

Maelie se força à sourire poliment. Elle ne se sentait pas assez à l'aise pour parler des ses problème post-orgasmiques à cet inconnu. Et puis, d'une manière générale, elle évitait de parler à tout va de son pouvoir. Paranoïa ? Peut être... Elle sourit et secoua la tête, un peu comme si elle voulait s'éclaircir les idées. Ce bonhomme lui parlait clairement de rapport sexuel, mais tout en gardant un air détendu et un vocabulaire courtois... c'était une attitude terriblement séduisante, quelque part.

"Comme je vous ai dit... c'est compliqué. Je ne peux pas... enfin, si vous voulez bien... peut être..."

Elle s'interrompit au milieu de sa phrase ; c'était étrange, et quelque peu indécent, ce qu'elle était sur le point de dire. Négocier la remise au lendemain d'une partie de jambe en l'air, ça ne lui ressemblait pas tellement...

"Est-ce que vous ?... Vous allez rester un moment dans les environs ?..."

Voilà. Ça, c'était une question acceptable.

"Soyez sûre que je m'en voudrais de vous mettre dans l'embarras vis à vis de votre employeur. Allons, finissons ce verre, et vous serez libre de faire ce que vous voulez. Voilà. Souhaitez vous que je vous escorte jusqu'à chez vous ?"

Il avait un certain culot, pour sûr ! Encore heureux qu'elle était libre de faire ce qu'elle voulait ! En outre, son verre était déjà presque fini... Anastasia n'avait jamais vraiment su déguster un vin.

"Oh vous savez, je n'ai pas vraiment besoin d'escorte pour me rendre à ma... à ma ch... ambre ?..."

Soudain elle butait sur les mots ; le pied de l'homme caressait son mollet, dans un mouvement qui se voulait sensuel. En réalité, il ne l'était pas vraiment : le toucher d'une botte en cuir à travers un pantalon de velours. Pourtant, la simple invitation transportée par ce geste mettait la jeune femme dans tous ses états. Elle connaissait ce marchand depuis quoi ?... Trois minutes ? Qu'est-ce qu'elle faisait là, à se faire tripoter par dessous la table ? Elle jeta un regard paniqué autour d'elle ; ils étaient seuls. Heureusement.

Elle n'osait pas se dérober. Ou plutôt elle n'arrivait pas à rassembler la volonté nécessaire. Elle sentait qu'elle avait besoin d'air, et son pouls ne cessait de s'emballer ; Cyscek la fixait toujours, sans afficher la moindre gêne. Elle détourna les yeux, comme si son regard avait été attiré par autre chose, en portant le verre à ses lèvres. Il fallait qu'elle réfléchisse ! Oui mais réfléchir à quoi ? Il était plus que simple de se dérober, si elle le voulait. Oui, mais elle préférait le laisser continuer un peu. Même si c'était dingue et, théoriquement, moralement inadmissible... L'attention calme qu'il lui portait, son attitude de prédateur civilisé, son physique harmonieux et masculin... tout ça déchainait les instincts de la succube, et la poussait à rester docile toujours un peu plus longtemps, seconde après seconde. Le pied du mâle frottait maintenant sa cuisse ; elle fixait toujours un point à l'horizon, la main sur la bouche comme si elle était plongée dans la résolution d'un problème complexe. L'intégralité de son visage avait tourné au rouge. Finalement, elle jeta un regard en coin au séducteur ; un regard un peu furtif, dans lequel un habitué des conquêtes ne pouvait faire autrement que déceler un désir dévorant. Sans dire un mot, elle approcha sa chaise de la table, d'une vingtaine de centimètre.

Son verre était vide : elle le remplit à nouveau ( au point où elle en était, au diable les convenances ! ) et y but directement.

"Vous... vous ne préférez pas discuter... encore un peu ?"
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le jeudi 03 octobre 2013, 08:28:56
Plus la conversation avançait et plus le jeune homme souriait. Ce devait être l'alcool et les réactions de la demoiselle. Car il fallait le dire tout net : son regard puait le sexe, mais elle semblait se retenir, pour il ne savait quelle raison. Elle était peut-être bonne - sa raison - mais lui s'en fichait, il en avait fait craquer des plus coriaces. Car il en était sûr à présent, il allait se la faire. Oh, il n'allait pas lui falloir beaucoup de temps pour la faire craquer, mais il ne fallait pas la rendre craintive, et la garder dans cet état entre excitation et gêne.

Dans les environs ? Je vis dans cette ville ...

Les paroles de la jeune femme sont assez décousues. Pourquoi ne peut-elle pas, mais voudrait le revoir ? Il y a anguille sous roche, c'est certains. Il tique légèrement quand elle parle de sa chambre. Ainsi elle est à l'auberge, c'est ce qu'il en déduit immédiatement. Sinon elle aurait parlé de sa maison. Réfléchissant à toute allure, il choisissait déjà les mots qui allaient franchir sa bouche pour la décontenancer et la pousser un peu plus vers la "bonne" décision.

Vous ne pouvez pas, mais vous voulez me revoir ... Attendez vous quelqu'un ? Ou bien quelqu'un vous attend-il déjà dans votre chambre ?

C'étaient les deux raisons les plus plausibles. Il ne manque pas d'imagination, mais généralement les explications les plus simples sont les meilleures. En tout cas, nulle réponse de la part d'Anastasia ne le fera dévier de son envie. Si elle ne l'avait pas gifflé ou même viré quand il avait commencé à lui faire du pied, il doutait qu'elle change d'avis maintenant. Se levant, il vint prendre place sur la chaise à côté d'elle, et plus en face.

Elle venait de boire, et pourtant il la resservit directement, remplissant le verre d'une bonne dose de vin. Se penchant sur elle, il lui murmura à l'oreille.

Quoique vous ayez à faire ou qui vous ayez à voir, pensez vous que ce sera plus agréable que les heures à venir ?

En prononçant ces mots, Cyscek attrapa le poignet de la jeune femme, tout en délicatesse. Bougeant sa main comme s'il tenait une marionnette, il la porta à sa propre entrejambe, déposant la main d'Anastasia dessus. Elle pouvait sentir un membre dur, long et probablement prometteur palpiter sous sa main. Toujours penché contre elle, il se mit à murmurer à nouveau.

Vous pouvez débuter ici si vous voulez, ou je peux vous raccompagner jusqu'à votre chambre ...

A l'évidence, il ne semblait pas préferer discuter un peu plus.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le jeudi 03 octobre 2013, 18:29:00
"Vous ne pouvez pas, mais vous voulez me revoir ... Attendez vous quelqu'un ? Ou bien quelqu'un vous attend-il déjà dans votre chambre ?"

Quoi ? Il a la prenait pour une fille facile ? Voir même pour une pute ? Après tout c'était sûrement l'image qu'elle donnait, à cet instant... Cette idée lui fit comme un électrochoc : elle ouvrit la bouche d'un air outré, et dans un sursaut d'amour propre, recula sur sa chaise pour échapper au pied de l'énergumène. Mais à peine avait elle réalisé son esquive que l'homme c'était déjà levé pour s'approcher d'elle. Il avait rempli son verre et se penchait sur elle pour murmurer ;

"Quoique vous ayez à faire ou qui vous ayez à voir, pensez vous que ce sera plus agréable que les heures à venir ?"

Elle sentit son souffle sur son oreille, qui la chatouilla délicieusement ; elle frissonna de plaisir. Sa présence, si proche, l'attirait comme un aimant ; elle aurait voulu fermer les yeux et le laisser étendre son emprise sur elle, tant chacun de ses gestes dégageait une autorité bienveillante. Il n'hésita pas d'ailleurs, à se saisir du poignet de la jeune femme, qui se laissa guider, comme une marionnette ( une marionnette tremblant d'angoisse et d'excitation ), jusqu'à l'entre-jambe du mâle. Elle pouvait sentir, sous ses doigts, la toile de son pantalon déformée par un sexe imposant. La jeune femme le pressa légèrement, du bout des doigts comme si elle cherchait à en évaluer la vigueur.

Qu'est-ce qu'elle faisait? Elle perdait complètement la tête ? Mais pourquoi s'arrêter ? Pourquoi résister ?

Elle s'était, sans s'en rendre compte, penchée vers lui, la tête au niveau de l'épaule de son conquérant, et devait lever les yeux pour le regarder. La main toujours posée son son sexe, qu'elle caressait maintenant au travers du tissu, elle le fixait, pleine d'envie, la bouche entrouverte qu'elle si elle ne parvenait à croire ce qui arrivait.

"Vous pouvez débuter ici si vous voulez, ou je peux vous raccompagner jusqu'à votre chambre ..."

Débuter ici ? N'importe qui pouvait passer par ici, à tout instant, on pouvait les apercevoir par les fenêtres... elle retira vivement sa main et se redressa. Non non non non... elle n'allait pas se faire attraper ainsi, comme la dernière des trainées. Elle attrapa à nouveau son verre et y bu, silencieusement, pendant quelques secondes.

"Vous savez je... j'ai un don que je ne peux utiliser que... qu'en période d’abstinence." tenta-t-elle de résumer d'une voix tremblante.

Elle lui lança un sourire timide, et posa une main sur son bras ; elle ne voulait surtout pas qu'il se sente repoussé et se détourne d'elle. Elle reprit une longue gorgée de son verre, le vidant une seconde fois. Combien cela faisait-il ? Deux ? Deux et demi ? Elle le re-re-remplit immédiatement et le porta à ses lèvres dans la seconde : elle avait besoin de se donner du courage... bien qu'elle n'ait pas d'idée précise de la manière dont elle l'utiliserait. Peut être arriverait-t-elle a s'exprimer sans gêne devant cet inconnu une fois que l'alcool l'aurait rendue plus hardie, ou peut être qu'elle serait enfin capable d'ignorer les conséquences de ses actes... son sens logique s'était quelque peu déréglé de puis quelque minutes, de toute manière. Elle avala son vin d'une traite et posa le verre, avant de s'approcher à nouveau du marchand, décalant sa chaise, jusqu'à ce que leurs genoux et leurs épaules se touchent

"Vous êtes... vous me plaisez... mais j'ai vraiment besoin de mon don."

Tout en parlant, elle semblait vouloir le dévorer des yeux, et le ton de sa voix faisait sonner cette phrase comme une supplication. Si cet homme insistait pour la prendre le soir même, elle savait qu'elle ne lui résisterait pas, mais elle espérait qu'il se montre compréhensif...
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le jeudi 03 octobre 2013, 18:51:56
Cyscek, compréhensif ? C'était ne pas connaître l'esclavagiste. Mais en même temps oui, il était un inconnu aux yeux de la jeune femme. Il ne comprennait rien à l'histoire du don de la jeune femme, et à sa période d'abstinence. Ca paraissait improbable, mais il espérait toujours en savoir plus.

C'est un drôle de don que voilà ... Expliquez moi un peu plus, que je sache ce qui peut vous retenir ...

Resté tout près d'elle, il la couvait du regard. Bien sûr, on pouvait les surprendre sur cette terrasse à n'importe quelle moment. Lui, ça ne le gênait pas du tout, mais il respectait ça de la part de la jeune femme. La forcer à quoique ce soit en public pourrait la braquer totalement. Il ne devait pas aller dans ce sens, mais se montrer plus malin sur ce plan.

Si vous êtes vierge et que vous craignez pour cela, il y a tout un tas d'autres choses que l'on peut faire pour s'amuser ...

En y réfléchissant bien, c'était tout à fait plausible, et ça expliquerait la gêne de la demoiselle. Mais en même temps, son regard et sa façon d'être laissait penser qu'elle ne l'était plus. Non, la manière dont elle avait tripoter sa queue au travers du pantalon était sans équivoque, elle n'était pas novice. Il se pencha à nouveau contre elle, son haleine sentant légèrement le vin pendant qu'il lui murmurait à l'oreille.

Je vous ai suffisamment mener en bateau, et je m'en voudrais de vous coûter votre travail.

Vraiment, un revirement pareil ? Il se reculait, souriant, et se leva de sa chaise afin de proposer sa main à la jeune femme. Il abandonnait déjà ? En fait non, mais il voulait la pousser au point de non retour, à tel point qu'elle ne pourrait plus refuser.

Permettez tout de même que je vous aide, avec ce que vous avez bu, je ne serai pas tranquille que vous montiez seule des marches.

Il avait déjà l'humeur joyeuse, alors avec les verres qu'elle s'était enfilée, elle risquait de ne pas marcher droit. Il attendit qu'elle lui donne la main pour aller lui ouvrir la porte de l'auberge, et la guider vers l'étage. Allait-elle le congédier avant ? Si elle voulait préserver son abstinence, elle devrait. Mais pas sûr qu'elle y parvienne ...
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le jeudi 03 octobre 2013, 20:05:59
"C'est un drôle de don que voilà ... Expliquez moi un peu plus, que je sache ce qui peut vous retenir ...
- En fait... ne le répétez pas mais," elle lui lança un regard quelque peu inquiet, puis fut vite rassurée par son expression bienveillante et franche, "je peux me téléporter où je le désire, peu import la distance... mais selon quelques conditions. Et il me faut respecter une période d'abstinence... vingt-quatre heures en fait, hihi..."


Pourquoi avait-elle ri ? Le vin surement... elle sentait l'alcool lui monter à la tête. Elle devait avoir bu beaucoup, et trop vite, sans se laisser le temps de jauger son état... les choses n'allaient pas s'arranger dans les prochaines minutes, elle le savait d'expérience... mais quelque part elle s'en fichait, elle se sentait mieux ainsi. La boisson gommait peu à peu sa gêne et ses barrières en se diffusant dans son sang. Ne resteraient plus bientôt que le bonheur d'être en compagnie d'un homme charmant, et un désir brulant, délicieux, irrésistible.

"Si vous êtes vierge et que vous craignez pour cela, il y a tout un tas d'autres choses que l'on peut faire pour s'amuser ..."

Son soufflé était à nouveau sur son oreille... oh pitié, pas cet endroit... Elle poussa un petit grognement aiguë, à peine perceptible. Si seulement il avait pu continuer... alors qu'il reculait son visage, elle tourna le sien dans sa direction et s'approcha à son tour, jusqu'à ce que leurs nez entrent presque en contact.

"Non je... je ne le suis plus... et si vous voulez tout savoir ..." son cœur se mit à battre plus fort alors qu'elle parlait, étonnée de sa propre témérité, soudain, "ce n'est pas la pénétration elle même qui me prive de mes pouvoirs..."

Elle laissa son explication en suspend... après tout, révéler toute la vérité en une fois n'aurait pas été très amusant.

Je vous ai suffisamment mener en bateau, et je m'en voudrais de vous coûter votre travail. Permettez tout de même que je vous aide, avec ce que vous avez bu, je ne serai pas tranquille que vous montiez seule des marches.

Il s'était levé et lui tendait la main, comme un gentleman. Elle l'accepta sans hésiter, lui souriant de toutes ses dents. Son visage devait toujours être aussi écarlate, mais elle s'en fichait royalement. Elle se fichait de sa réputation, de son travail. Tant pis. Elle prenait plus de plaisir à simplement se faire entrainer par la main, sous la direction de cet homme, qu'elle n'en avait pris depuis des jours. Elle savait bien ce qui allait se passer, un fois en haut. Elle l'attendait avec impatience.

En effet, le monde commençait à tanguer légèrement autour d'elle - pas au point qu'elle tombe dans les escaliers, mais tout de même. Elle suivit Cyscerk à travers la salle principale, évitant le regard des quelques clients et du barman, un peu gênée ( il ne devait pas y avoir besoin d'un grand sens de l'observation pour deviner ce qu'elle était sur le point de subir ) et monta les escaliers avec lui. Ils se retrouvèrent tout deux dans un couloir, où des portes, distribuées de chaque côté, menaient chacune à une chambre. Elle s'apprêtait à sortir les clefs de sa poche, quand lui vint une idée stupide;

"J'ai envie de jouer aux devinettes !"
chuchota-t-elle en contournant son homme pour se placer en face de lui. "Le prix est... la clef de ma chambre... pour cette nuit..."

Elle posa ses avant bras sur les épaules du mâle et lui massa la nuque du bout des ongles et se rapprocha, jusqu'à devoir lever le menton pour lui parler les yeux dans les yeux.

"Si vous plongez votre sexe en moi... je ne perd pas automatiquement mon don... que pensez vous devoir faire pour me l'ôter ?"

Le couloir était vide. Heureusement.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le vendredi 04 octobre 2013, 08:26:46
Grimpant les marches au côté de la jeune femme, il n'avait pas porté attention aux regards dans la salle commune. Evidemment qu'ils se doutaient de ce qui allait se passer, vu comment les deux jeunes gens se tenaient proches l'un de l'autre. Non, il n'avait pas fait attention car elle venait de lui avouer son don pour la téléportation.

Etrange et intriguant, son esprit se mit d'emblée à la recherche d'une utilisation de ce don. Coursier était le plus probable. Du coup, il devait d'autant plus faire attention car s'il la contrariait, elle risquait de se téléporter, et il ne pourrait rien y faire. Il avait chez lui des menottes spécifiques, censés couper le porteur de la magie. S'il les lui passait, elle ne pourrait plus se téléporter. Ou sinon ... Sinon, il fallait lui faire rompre sa période d'abstinence.

Elle s'enhardissait, à lui parler de pénétration et à se rapprocher de plus en plus de lui. Elle était clairement tiraillée entre son désir et son travail.

Voilà un bien précieux que la téléportation... Mais je ne vois pas ce que vous craignez si la pénétration ne vous fait rien ?

Parvenu au couloir, il s'arrêta quand elle proposa de jouer aux devinettes. Un léger sourire orna ses lèvres en entendant ça. Il lui fallait gagner à cette devinette, et l'écouta pendant qu'elle lui posait la colle. C'était assez compliqué à trouver, du moins de son point de vue, sans y avoir réfléchi.

Hm ... Si vous recevez du sperme sur vous ou en vous ?

Il regardait la jeune femme rosir à ces mots. Mais une autre idée lui vint immédiatement en tête après ça.

Non, je sais ! Si vous avez un orgasme !

Il en mettrait sa main au feu, c'était surement ça. Lui avait déjà choisi la devinette qu'il lui poserait en retour, et il attendait de savoir s'il avait vu juste ou non. Se rapprochant d'elle, il murmura près de son visage alors qu'il la coinçait presque contre le mur.

Si vous ne trouvez pas ce que je vend, vous m'appartenez pour cette nuit, sans restriction ... Je vous laisse trois chances.

Se reculant à peine, il lassait la place à la jeune femme d'ouvrir la porte de sa chambre si elle le souhaitait, ou de finir la conversation dans le couloir.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le samedi 05 octobre 2013, 10:06:50
"Hm ... Si vous recevez du sperme sur vous ou en vous ?"

Non ! Non, idiot... rah !... La petite succube tordit la bouche de déception avant que la seconde réponse n'arrive ;

"Non, je sais ! Si vous avez un orgasme !
- Gagné ! Hihihi..."


Le mâle se rapprocha d'elle, la forçant à reculer, l'acculant contre le mur : elle gloussait bêtement, aux anges. Ses deux mains se posèrent sur son ventre, comme pour l'empêcher d'approcher trop près : elle caressa légèrement ses abdominaux à travers le tissu, devinant une surface plane et ferme... elle déglutit. Son ventre à elle était chamboulé par un agréable désordre. Elle se demandait s'il allait l'embrasser ? ... Visiblement ça n'était pas encore au programme.

"Si vous ne trouvez pas ce que je vend, vous m'appartenez pour cette nuit, sans restriction ... Je vous laisse trois chances."


Elle émit un nouveau rire joueur et, se mordant la lèvre inférieur de manière aguicheuse, remonta lentement les mains sur la poitrine de Cyscek, jusqu'à se pendre à sa nuque. Elle le regarda d'en bas, de ses yeux pétillants d'envie.

"C'est pas très juste... c'est encore vous qui allez gagner quelque chose..."

La protestation était purement rhétorique : déjà, elle avait détourné le regard pour réfléchir.

"Hu, c'est quelque chose de commun ? Du vin ! Euuuuh des étoffes ? Ou bien... des armes ?"

Elle le fixa à nouveau, d'un air interrogatif : elle espérait que ça ne soit pas des armes, tout de même... en tout cas, elle l'attirait vers sa chambre, se de dirigeant à reculons vers le porte numéro sept. Une de ses mains descendit à sa poche pour en tirer la clef ; la porte s'ouvrit sur la chambre : celle si était plutôt ordonnée, malgré une veste jetée nonchalamment sur la chaise qui faisait face à une petite table de bois. Tous ses vêtements étaient rangés dans l'armoire, et seul les draps du lits, laissés retournés sur eux même depuis qu'elle s'était levée ce matin, donnaient une impression de négligence. Sur la table de nuit se trouvait un livre terrien, le quatrième tome de l'Assassin royal. Elle n'y pensait même plus, elle n'avait plus la tête à ça.

"Alors ? Est-ce que je vais être obligée de me plier à vos désirs ?... Je n'ai qu'une seule condition : que vous promettiez de rester avec moi jusqu'au matin..."

Toujours sur le pas de la porte, elle glissa sa petite main sous le haut du marchand, caressant lascivement ses abdominaux.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 07 octobre 2013, 08:19:52
Quand elle jouissait, donc. Il réfléchit un instant à cet état de fait. Parviendrait-il à la faire craquer ? Peut-être, il espérait en tout cas. Elle n'avait pas l'air frigide, loin de là, alors ça devait être possible. Pendant qu'elle posait ses mains sur son torse, il savait déjà qu'il avait "gagné". Il allait pouvoir profiter d'elle ce soir, mais dorénavant il y avait autre chose qui l'intéressait : le pouvoir qu'elle avait ainsi que son corps pouvait valoir cher, mais pour ça, il fallait la capturer.

Vous serez gagnante aussi ...

Il lui répondit avec un sourire malicieux. Pinçant les lèvres, il écouta les réponses proposées par la jeune femme, tout en faisant non de la tête. Tout ceci était plausible, mais elle était loin du compte. Tant pis pour elle !

Non, non et non. Vous vous êtes trompée ...

Elle était en train d'ouvrir la porte de la chambre, et il avisa les lieux d'un simple coup d'oeil. Les chambres de ces auberges se ressemblaient toutes, à quelques variantes près. Son regard redescendit sur Anastasia alors qu'elle lui parlait et caressait son torse. Elle avait donné l'impression d'une fille timide et peu encline à la bagatelle, mais maintenant c'était tout le contraire.

Oh oui, tu vas tous les réaliser, et tu en auras jusqu'au matin pour ça.

Les mains puissantes de l'homme s'emparèrent de la jeune femme pour l'enlacer, et il l'embrassa avec fougue. En se collant ainsi à elle, elle pouvait sentir le chibre dur de l'esclavagiste contre son pubis et son ventre. Le baiser dura quelques secondes, puis il le rompit, repoussant la demoiselle vers le lit.

Fais toi un peu plus sexy !

La tenue de la jeune femme était pour le moins austère, c'est de ça qu'il parlait. Après avoir donné cet ordre, il se détournait pour revenir à la porte et la fermer, à clé. Simple précaution pour ne pas être dérangé, car il ne la voyait pas fuir d'ici. Il déposa sa besace au pied du lit tout en jetant des coups d'oeil appuyés à la demoiselle pendant qu'il ôtait lui meme sa cape pour la jeter sur la chaise.

Tu es donc prête à obéir au moindre de mes désirs ? Allonge toi ici, et met ta tête là.

De la main, il désigna le lit, pour qu'elle se retrouve avec la tête sur le bord, pendante dans le vide. Durant ce temps là, il défaisait la boucle de sa ceinture, ne laissant pas trop de doute quand à ce qui attendait Anastasia. Sous le pantalon, il portait un caleçon dont le tissu épousait la forme du membre qu'il cachait. Vu sa grosseur, elle allait le sentir passer. Avait-elle eu tort de s'offrir totalement à lui ?
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le lundi 07 octobre 2013, 10:54:34
Il posa ses grandes mains sur elle et attira son corps avec force avant de l'embrasser avec passion. Elle se laissa totalement aller, le menton levé vers sont conquérant, les lèvres offertes à ses assauts. Il la collait contre lui avec force, et le contact de leurs hanches laissait percevoir à Anastasia la traduction physiologique du désir qui habitait Cyscek : il bandait, largement, puissamment. La jeune femme quand à elle, laissait de temps à autre échapper un petit couinement de plaisir, à peine audible, du fond de sa gorge. Sa propre excitation la submergeait, et elle s'y abandonnait, suffocant de désir dans l'étreinte où elle était piégée. Ses mains, sous le vêtements, caressaient le dos du mâle, le provocant de temps à autre de leurs ongles, tandis que de sa cuisse légèrement remontée, la succube se frottait impudiquement à son homme.

Soudain, il rompit leur embrassade et la repoussa vers le lit :

"Fais toi un peu plus sexy !"

Elle faillit tomber, et rétablit son équilibre à grand peine ; elle était fin bourrée. Elle avait cru que la phase de jeu était terminée et s'attendait à être prise sauvagement... visiblement pas tout à fait. Le contact de son futur amant lui manquait déjà, et son corps l'appelait comme un affamé appelle la nourriture. Il lui lançait des regards en coin tandis qu'il se déshabillait, quelque peu intimant... ; c'était donc un strip tease qu'il voulait ? Il était vrai qu'elle ne ressemblait pas à grand chose à ce moment précis. Elle s'en voulu un peu : son armoire regorgeait de vêtements qui savaient la mettre en valeur...

Elle lui lança une moue joueuse et lui tira la langue, comme une enfant dans la cour de récrée. Pourquoi ? Euuuh... qu'importe. Elle laissa tomber son manteau sur le sol, puis d'un geste ample fit passer son pull au dessus de sa tête : son haut noir à manche longue épousait la forme de son corps et laissait apparaitre des formes scandaleusement féminine. Écrasant son talon gauche du bout du pied droit, elle se débarrassa d'une botte, puis fit de même avec la seconde, sans quitter son spectateur des yeux. Elle tentait de capter son attention, parce ses sourires aguicheurs et ses poses indécentes... elle se mit à rouler des hanches comme une allumeuse de bas étage, se présentant sous toutes les coutures, tandis qu'elle débouclait sa ceinture et faisait lentement glisser son pantalon, découvrant ses hanches arrondies, qui accentuaient la finesse de sa taille, puis ses cuisses à la peau douce et claire, qui semblaient réclamer d'être touchées, et enfin... ses longues chaussettes noires.

Elle se laissa tomber à genoux au sol et se pencha en arrière de manière obscène, les cuisses légèrement écartées avant de remonter son haut avec une lenteur calculée, offrant à la vue son ventre lisse à l'aspect tendre, puis ses deux seins rebondis aux extrémités gonflées, avant enfin de libérer ses bras et de se retrouver en sous-vêtement, le corps cambré en arrière, comme donné en offrande. Elle éprouvait un étrange bien-être à se donner ainsi en spectacle devant lui. Elle savait qu'il la voulait, mais elle aimait jouer ainsi avec le feu, lui montrer jusqu'où elle pouvait aller pour lui montrer qu'elle lui appartenait...

D'un geste "furtif" de la main droite dans son dos, elle ôta ses grandes et disgracieuses chaussettes.

"Tu es donc prête à obéir au moindre de mes désirs ? Allonge toi ici, et met ta tête là."

Elle le regarda se débarrasser de son pantalon, sans quitter sa position, hésitante. Lui défaisait sa ceinture, et lorsque son pantalon tomba au sol, elle put deviner un membre imposant... qui s'accordait bien avec le reste de son anatomie qui irradiait la masculinité. Elle en avait déjà eu un avant-goût à l'extérieur, et l'envie d'y reposer ses doigts la prit un instant. Mais ce qu'elle désirait le plus à vrai dire, c'était de sentir ces deux mains d'homme caresser son corps.

"Vous ne préférez pas... enlever ça vous même ?"

Elle désigna du regard les deux dernières pièces de tissu qui couvraient encore son corps. Son visage, sa gorge et le haut de sa poitrine étaient rouges d'excitation, et elle le fixait, presque suppliante, la bouche entrouverte. Elle ne riait plus à présent : son envie se changeait peu à peu en besoin pressant et son sens de l'humour venait de périr, noyé sous le flot de ses hormones.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 07 octobre 2013, 12:36:39
Sans un mot, Cyscek observait le strip tease que lui offrait la jeune femme. Il ne lui avait rien imposé, mais ce choix lui paraissait le bon. Elle savait y faire, et voir ses courbes se dénuder petit à petit attisait son excitation. Il bandait d'ailleurs d'autant plus fort à chaque poses qu'elle prenait pour lui plaire. A la simple lueur du feu dans la cheminée, elle était magnifique.

Il se rapprocha un peu plus du lit alors qu'elle lui parlait. Lui ôter ses vêtements ? Il ne disait pas non, mais ... Il devait affirmer sa position, et lui montrer que lorsqu'il voulait quelque chose, il était prêt à tout pour ça. Saisissant le poignet de la jeune femme, il l'attira vers lui pour la déséquilibrer. Ses mains fortes manipulèrent la femme comme un pantin, la retournant sur le lit pour la mettre dans la position qu'il lui avait explicitement demandé.

Tu sais ce que je fais à celles qui désobéissent ?

En fait, il n'attendait pas vraiment de réponse de sa part. Son pouce se glissa sous son caleçon et il l'abaissa. De part sa position, Anastasia avait du coup une vision imprenable sur le membre dur de l'homme, tendu au dessus de son visage. Il portait alors ses mains aux joues de la demoiselle, l'obligeant à renverser la tête. Le gland venait contre les lèvres, pour la forcer à ouvrir la bouche. A peine eut-elle ouvert, il donna un coup de bassin brutal, sa queue fouillant la bouche et l'entrée de la gorge de la jeune femme. A la fin de son mouvement, ses couilles vinrent frapper le visage d'Anastasia, et il relâcha un soupir de plaisir.

Tu es à moi, et je fais ce que je veux quand bon me semble.

Ses mains remontaient sur le corps de sa captive, pour se refermer sur son soutien gorge. D'un geste rapide, il tira sur le tissu, déchirant le vêtement en son milieu pour libérer la poitrine de la jeune femme. Durant tout ce temps, son bassin bougeait d'avant en arrière. Il baisait littéralement la bouche d'Anastasia, et lui malaxait les seins à présent.

Pendant de longues secondes il continua à la prendre de la sorte, ne se gênant pas pour enfoncer son membre au plus profond de sa gorge. Puis, aussi vite qu'il était entré, il ressortit de là, la queue luisante de salive se reposant contre le visage tout sauf innocent de la jeune femme.

Vas tu obéir maintenant ?
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le lundi 07 octobre 2013, 17:01:22
Il la saisit au poignet et la déséquilibra : il n'avait pas eu à déployer tant de force que ça, docile et ivre comme elle l'était. Et puis, qu'il la touche, c'était tout ce qu'elle voulait. Se faire manipuler par ses bras puissants, être mise sur le dos de force... tout ça la comblait, elle s'y pliait volontiers. Elle émit un petit gloussement alors qu'il la plaquait sur le matelas, la tête hors du lit... elle avait une petite idée de ce à quoi tout ça allait mener...

"Tu sais ce que je fais à celles qui désobéissent ?"

Elle eut soudain une légère appréhension ; est-ce qu'elle l'avait offensé ? Elle pensait pourtant bien faire, elle avait surtout cherché à lui plaire...

"D...Désolée..."

Le mâle venait de libérer son sexe, qui lui n'avait pas l'air contrarié et se dressait fièrement. D'en dessous, il paraissait énorme... le marchand colla son gland contre le lèvres de Maelie, qui ne se fit pas prier : elle ouvrit la bouche et tira légèrement la langue pour caresser ce bout de chair sensible, pressée de se faire pardonner son écart de conduite... quand la verge s'introduisit entièrement en elle, tapant le fond de sa gorge, lui arrachant un spasme nauséeux... elle essaya de se détendre, ajusta sa position, pour garder l'imposante verge dans sa bouche...

"Tu es à moi, et je fais ce que je veux quand bon me semble."


Et il se mit à ramoner brutalement sa cavité, s'enfonçant sans pitié dans sa gorge, lui tirant les larmes ; entre deux insertions brouillonnes, lorsqu'il se retirait pour replonger, elle toussait parfois, bavait abondamment, mais malgré tout s'appliquait comme elle pouvait pour ne pas le décevoir... Cyscek arracha littéralement son soutien gorge et se mit à presser délicieusement ses seins. Des qu'elle avait un peu d'air, elle gémissait de plaisir pour l'encourager dans ses palpations et lui signifier qu'elle était en son pouvoir : elle acceptait l'autorité du marchand, et la punition qu'il lui infligeait.

Au fur et à mesures que l'organe turgescent remuait en elle, elle s'habituait à son passage et parvenait à le garder fiché profondément dans sa bouche, sans ressentir l'envie de renvoyer son déjeuner. Elle éprouvait même un certain plaisir à être ainsi châtiée... elle se laissa bientôt totalement emporter par le plaisir qu'elle ressentait à satisfaire son nouveau maitre, tandis qu'il la récompensait en lui pétrissant la poitrine.

Lorsqu'il se retira, elle était heureuse. Heureuse d'avoir su accepter son sexe en elle tout le temps qu'il l'avait souhaité, et qu'il y ait pris autant de plaisir ( du moins si on en croyait sa respiration rauque ). Elle comprenait maintenant à qui elle avait à faire : un homme face auquel on obéit. Et une partie d'elle même rêvait de se soumettre entièrement à lui. Elle passa une main au dessus de sa tête et attrapa le pénis de son amant, qu'elle abaissa à la hauteur de son visage pour en lécher la verge par dessous avec une expression de dévotion, oubliant tout amour propre, comme pour le remercier de l'avoir traitée en objet.

"Vas tu obéir maintenant ?
- Oui... je ferais tout ce que vous voudrez... faites moi tout ce que vous voudrez..."
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 08 octobre 2013, 08:27:39
Le jeune homme souriait et appréciait la façon dont il la traitait. Ce qui le rendait encore plus excité, c'est qu'elle semblait adorer cela elle aussi. Lorsqu'il la laissa respirer, pour lui poser la question, il fut agréablement surpris de la voir prendre son membre afin de le lécher. Le sexe réagit par des afflux de sang, se tendant à son maximum sous ces coups de langue.

Il la laissa continuer un instant, lui palpant toujours les seins de la belle, avant de les délaisser. Son bras tendu désigna le mur à côté du lit.

Installe toi là ...

Cyscek lui offrit un sourire complice alors qu'il l'observait pendant qu'elle allait se mettre en position, face au mur et le bassin légèrement penchée. Cela faisait ressortir sa croupe, elle avait visiblement bien deviné ce qu'il voulait. Il vint se coller à elle, son membre dur et luisant de salive se plaçant le long de sa raie. Repassant ses mains au devant du corps d'Anastasia, il se saisit de ses seins à nouveau avant de lui murmurer à l'oreille.

Dis moi tes fantasmes ...

Alors qu'il prononçait ces mots, il frottait son bassin contre celui de la jeune femme, son sexe turgescent mimant une pénétration contre ses fesses encore cachées. Lentement il s'accroupit, les mains suivirent le mouvement pour rejoindre les hanches de la demoiselle et attraper les bords du sous vêtement, pour l'entrainer vers le bas et la dénuder totalement. Remontant sa tête, il la fourra sans gêne entre les cuisses de la belle, sa langue venant goûter la vulve offerte : il léchait les lèvres sensibles, cherchant le clitoris afin de le titiller lui aussi. Dans le même temps, ses mains s'étaient mises à caresser les fesses rebondies. Il léchait de plus en plus vite, puis se redressa d'un coup, venant glisser sa queue entre les jambes à peine écartées pour caler son gland contre la fente de la jeune femme. Collé à elle, il ne manquait pas grand chose pour qu'il la pénètre.

Vas y, empale toi.

Il murmura ces mots à l'oreille d'Anastasia, sans douter l'ombre d'une seconde qu'elle puisse désobéir. Non, elle attendait probablement ça depuis le début.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 08 octobre 2013, 16:15:41
Elle se positionna comme il lui avait ordonné, vibrant d'impatience. Par desus son épaule elle lui lançait des regards plein d'amour et de dévotion, jusqu'à ce qu'il vienne se coller à elle, son bassin et son sexe frottant contre son arrière-train à elle.

"Dis moi tes fantasmes ..."

Elle pouvait à nouveau sentir son souffle sur elle, derrière son oreille, sur sa nuque... elle laissa échapper un grognement extatique en se tortillant de plaisir. Elle aurait voulu qu'il reste là, tout près, doux comme l'était à l'instant... mais il s'éloigna à nouveau pour abaisser sa culotte. Elle fut presque honteuse lorsqu'elle sentit, alors qu'il quittait son entre-jambe, à quel point le tissu était moite. Tout comme elle restait à la fois un peu gênée et excitée d'exposer son intimité de manière aussi crue... Ces sentiment furent bien vite chassés.

La bouche de Cyscek vint dévorer son entrée, lui arrachant un cri de surprise : puis elle soupira sous ses coups de langue qui s'approchaient de plus en plus de sa zone sensible, finissant par en prendre possession, la faisant haleter de bonheur.

Entre temps, elle avait vaguement passé en revue ses fantasmes : elle en avait à la pelle, surtout depuis qu'elle avait débarqué sur Terra. Elle baignait dans un monde fantastique où elle devait sans cesse retenir ses pulsions et où tout stimulait l'imagination... elle écarta d'emblée les fantasmes qui ressemblaient à des rêves de jeune fille : "être sauvée d'un dragon par un chevalier ( qui lui faisait ensuite l'amour alors qu'elle était encore enchainée à son rocher comme offrande pour la bête )", ça n'était certainement pas le genre de récit qu'attendait le marchand, à cet instant. D'autant que, comparé à la situation actuelle, cette fantaisie semblait presque chaste. A vrai dire, une idée qui l'obsédait depuis plusieurs semaines s'était tout de suite imposée à elle, mais elle ignorait si elle oserait lui en faire la confidence...

C'était une énième réécriture de la même rêverie, qui l'obsédait depuis le début de sa puberté. Être mise, contre sa volonté, au service d'un homme puissant, qui se distrairait en lui faisant subir les pires sévices et la récompenserait lorsqu'elle se comporterait bien. Cet homme avait récemment pris le visage du Seigneur Kraftenpurmf, à l'allure et aux manières bien plus élégantes que son patronyme. Elle ne l'avait rencontré qu'une fois, à vrai dire, en lui portant un message pour le compte de son employeur, mais elle s'était tout de suite sentie subjuguée par son charisme.

"J'imagine, parfois..."

souvent, en réalité...

"Le seigneur Kraftenpurmf... me mettre à son service... je commet une énorme maladresse dans sa demeure, et pour me punir... il fait de moi sa propriété..."

Sa voix, hésitante, se faisait de plus en plus haut perchée et précipitée, alors que les coups de langues s'intensifiaient sur son sexe. Elle écarta de plus belle ses cuisses et se cambra un maximum, pour faciliter l'accès à ses chairs sensibles.

"Je dois le servir comme bon lui semble... il me passe un collier, me force à... à le sucer... il me récompense quand je suis obéissante... il me force à le supplier quand il me donne tu plaisir avec ses doigts..."

A mesure que son récit avançait, elle en éprouvait une sorte de plaisir coupable, semblable à celui qu'elle avait ressenti en se déshabillant devant lui. Sa respiration se fit de plus en plus saccadée, tout comme ses paroles qui semblaient quitter ses lèvres dans une urgence désespérée.

"Il me force à le regarder faire l'amour à son épouse, alors... alors je me caresse en regardant... ou bien... ou bien il me montre à ses amis... il me fait marcher à quatre pattes devant eux... nue... je dois leur tendre mes fesses, et leur montrer... tout ce qu'ils veulent voir... ils peuvent me toucher car je leur appartiens... je peux sucer ceux que je préfère... je... je ne veux que les contenter, je reçois leur sperme... sur le visage et je les remercie... et ils me caressent la tête pour me féliciter...  il me baise devant eux... ou il m'offre... et je dois tous... les satisfaire... ils me prennent à tout de rôle... ou par deux... je les supplie de continuer... oui mes seigneurs je suis à vous, je suis votre chose, j'aime vous sentir en moi soulagez vous dans ma chatte, je veux vous servir !"

Sa voix avait gagné en intensité, et elle finit son monologue en criant presque, submergée par l'excitation et l'ivresse. Cyscek continua à cajoler son intimité, faisant lentement enfler son plaisir, puis se retira pour se mettre en position de la pénétrer : elle laissait échapper un petit gémissement d'impatience, sentant le gland de son maitre glisser entre ses lèvre et s'arrêter juste avant d'être vraiment en elle.

"Vas y, empale toi.
- Oui..."


Encore et toujours ce murmure à son oreille qui la faisait frissonner... elle porta ses hanches en arrière, s'asseyant sur l'imposante verge qui glissa sans difficulté dans son antre, jusqu'à la combler totalement. La succube poussa un doux râle de satisfaction en remuant lentement du bassin en se contorsionnant pour chercher le regard de son amant. Elle lui saisit doucement le poignet et lui amena la main jusqu'à l'un de ses seins, le fixant d'un air presque timide, comme si elle demandait son autorisation pour effectuer ce geste. Elle continuait de bouger, à un rythme de plus en plus rapide, quitter son homme des yeux : la position était inconfortable, et elle ne pourrait pas la tenir éternellement, mais elle voulait un baiser... sensuel, fougueux, brutal, qu'importe, elle voulait sentir leurs bouches fusionner à nouveau, avoir le sentiment qu'il lui vouait une quelconque tendresse.

"Embrassez moi..."

Non, ça n'était pas suffisant. Il n'accepterait pas qu'elle lui donne des ordre.

"S'il vous plait... maitre !"
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 14 octobre 2013, 11:14:21
Alors qu'il léchait la jeune femme, et il l'écoutait en même temps raconter ce qui la faisait fantasmer. Et cela lui donnait le sourire, car elle allait peut-être se retrouver dans cette situation sans même le savoir. A la merci de plusieurs hommes, baffouée et utilisée comme un objet sexuel. Cela, il l'avait déjà plus ou moins senti à sa façon d'accepter qu'il la domine de la sorte. Se redressant et lui intimant de s'empaler, elle obéit directement, pour sa plus grande satisfaction. Elle était docile et avide, exactement le genre de femme qu'il appréciait. A ce rythme, il n'allait pas vouloir la vendre mais la garder pour lui.

Portant ses mains à la poitrine de la succube, il la malaxait avec envie alors qu'elle se déhanchait pour se baiser d'elle même sur son pieu de chair. Il fut même surpris qu'elle ajoute un "maître" lorsqu'elle lui demanda de l'embrasser alors qu'il n'avait rien dit vis à vis de sa servitude. Elle aimait être dominée, et pas qu'un peu. Il tendit le cou pour accéder à sa requête, et sa langue se mêla à celle d'Anastasia. Il fourrait sa langue dans la bouche de la jeune femme, jouant de celle-ci contre les lèvres charnues de la belle tout en donnant à présent des coups de rein afin de l'emplir un peu plus. Chaque coups obligeait la jeune femme à se rapprocher du mur tant il tapait fort pour diminuer la cambrure de ses reins. Il finit par rompre le baiser, et la pousser complètement contre le mur, la bloquant en restant derrière elle. Il la limait de plus en plus vite et de plus en plus violemment, les mains comprimées entre elle et le mur, il tenait toujours son opulente poitrine au sein de ses paumes.

Je suis sûr que tu ferais une parfaite petite servante ... Non, une parfaite petite esclave ...

Dans un coup un peu plus fort, il tendit les jambes, et elle se retrouva empalée, les pieds dans le vide, les orteils frolant à peine le sol. Le torse de l'homme épousait la forme de son dos, et elle pouvait sentir le membre palpiter en elle d'un désir malsain.

Je veux que tu jouisses, c'est un ordre !

A peine reculé, elle retrouva le plancher sous ses pieds. Mais déjà il revenait à la charge et la prenait avec un appétit insatiable : il limait sa vulve sans discontinuer et sans penser une seule seconde à l'économiser. Il sentait son propre plaisir monter, et à ce rythme, il ne pourrait le contenir longtemps. Ôtant ses mains de leur place, il vint saisir les poignets de la jeune femme afin de lui tenir de force les mains contre le mur, au dessus d'elle. Elle était à lui, et la position ne lui donnait pas à penser autre chose.

Je peux réaliser ton fantasme ... Te donner à ces hommes en bas, dans la salle commune ... Ils se feraient un plaisir de te baiser jusqu'à ce que tu demandes grâce !

Il se crispait un peu en lui murmurant ces mots, et ne put se retenir plus. Dans un grognement, il éclata en elle, le foutre brûlant se répandant en longues saccades dans son vagin. Il avait cessé de bouger et jouissait abondamment, la quantité importante de sperme la remplissait et coulait déjà hors de sa vulve, le long de ses cuisses. Dans un dernier soubresaut, il finit de se vider en elle puis se retira subitement, entrainant la chute du sperme qu'il venait de relâcher. La semence s'écoula contre les jambes de la jeune femme sous le regard ravis et pervers de l'esclavagiste.

Nettoie moi, je n'en ai pas fini avec toi.

En prononçant ces mots il se dirigeait vers le lit, mais s'arrêta devant ce dernier. Trois mètres les séparaient, et il se retourna vers elle en désignant le parquet juste devant ses pieds. Il était clair qu'il voulait la voir à genoux là. Il attendait, la fixant d'un regard décidé, alors que sa verge n'avait rien perdu de sa vigueur et luisait à la lueur de la cheminée du fait de la semence et de la cyprine qui l'enveloppait.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mercredi 16 octobre 2013, 01:43:07
La jeune fille ouvrit les lèvres sous le baiser de son amant, dont elle laissa la langue entrer sans résistance, les paupières closes pour mieux savourer l'instant.

Cyscek avait lui même commencé à bouger, assénant de furieux coups de bassin, la forçant à se rapprocher du mur et à se redresser. Leurs bouches se séparèrent, et Maelie se retrouva entièrement plaquée contre le mur, son fessier amortissant la violence des assauts du marchand, pénétrée en rythme par son énorme sexe. Les paumes et la joue plaquées contre la paroi, elle gémissait son plaisir sans retenue, subjuguée par la force et la bestialité de son homme.

"Je suis sûr que tu ferais une parfaite petite servante ... Non, une parfaite petite esclave ...
- Oui, une petite esclave obéissante, prête à tout pour vous servir, pour être votre favorite !"


Soudain il la pénétra avec tant d'ardeur qu'elle se retrouva soulevée, littéralement assise sur la queue du mâle dont les hanches la maintenaient en l'air en écrasant la rondeur de ses fesses. Elle était prise en sandwich entre la cloison de la chambre et le torse musclé de Cyscek, pourfendue par son organe : celui-ci forçait douloureusement le fond de son intimité, mais la succube n'en avait cure. Elle était prise dans un étau merveilleux où elle jouissait de sa propre impuissance ; elle poussa un long râle, entre la souffrance et l'extase, laissant retomber sa tête en arrière, sur l'épaule de Cyscek et, profitant de la position, tourna son visage et mordilla tendrement la joue de son tortionnaire. Puis celui-ci la libéra enfin de son étreinte, reculant pour mieux la sauter à nouveau.

"Je veux que tu jouisses, c'est un ordre !"


Un ordre étrange s'il en était... Maelie n'avait pas l'intention de se faire prier ; s'il persévérait dans cette voie, elle n'allait pas tarder à sombrer. Il lui saisit les poignets et les releva de force au dessus de sa tête, prenant le contrôle de ses mouvement dans sa poigne viril. Elle se sentit soudain tellement vulnérable... un sentiment qui ne fit que renforcer sa volonté de se soumettre sans réserve.

"Je peux réaliser ton fantasme ... Te donner à ces hommes en bas, dans la salle commune ... Ils se feraient un plaisir de te baiser jusqu'à ce que tu demandes grâce !
- Oui ! Oui ! traitez moi comme bon vous semble, faites de moi votre chose ! Exhibez moi ! Donnez moi ! Salissez moi !"


Elle n'avait jamais ressenti une telle excitation, une telle communion, avec aucun homme ! Son maitre avait compris ses fantaisies, il les appréciait, il en jouait... elle, perdait la tête et se déhanchait comme si sa vie en dépendait, accueillant le sexe de son souverain en elle en se tordant de plaisir. Il était tellement fort, tellement beau... l'humidité de son antre à elle se répandait le long de son sexe à lui, jusqu'à goutter sur le sol. Il savait exactement comment la prendre, comme s'il avait anticipé tous ses désirs, comme s'il savait à quel moment il devait imposer sa volonté, à quel moment il devait se montrer généreux... il la guidait et la dominait par chacun de ses gestes, et elle succombait sans opposer la moindre résistance. Elle perdait pied peu à peu, incapable de percevoir autre chose que leurs deux corps qui s'entrechoquaient dans un bruit moite, incapable de cesser ses propres va-et-vient. Elle se jetait sur lui chaque fois qu'il fondait sur elle, ouvrant grand son armure pour qu'il lui porte le coup fatal... jusqu'à ce qu'enfin un orgasme délirant s'empare d'elle, secouant tout son corps, comme si ce dernier n'était fait que d'un seul muscle traversé d'un courant électrique ; elle avait crié : un bref cri éraillé, avant que sa respiration ne soit verrouillée par les spasmes qui l'agitaient toute entière. Alors qu'elle se tordait d'extase : il se relâcha lui aussi en elle, remplissant son intimité de sa semence, avant de se retirer et de répandre le liquide visqueux sous eux.

Les soubresauts de la belle commencèrent à se calmer tandis qu'elle reprenait bruyamment de longues bouffées d'oxygènes, et son amant s'éloigna pour exhiber son pénis qui pointait encore fièrement vers le ciel ( enfin, le plafond ). Mais déjà elle sentait ses forces l'abandonner, comme à chaque fois. Ses muscles se vidèrent peu à peu de toute énergie, et elle se laissa tomber, lentement et mollement, dans une vague position fœtale, face à Cyscek qui se tenait encore debout.

"Nettoie moi, je n'en ai pas fini avec toi."

Elle le regardait encore, entre ses paupières mis closes, mais elle ne put effectuer le moindre mouvement pour s'exécuter. Ses côtes se soulevaient lentement au rythme de sa respiration profonde et une douce torpeur s'emparait d'elle. Elle voulu faire un effort pour parler, utilisant les derniers débris d’énergie encore présents en elle, mais ne put absolument rien articuler, la mâchoire lourde comme du plomb.

"Uuh..."

Elle avait déjà été abandonnée sur place dans des situations similaires, mais elle ne craignait pas vraiment que cela arrive cette fois. Lui n'allait pas partir comme un voleur, elle le sentait. Il l'avait promis, et puis ils avaient fait l'amour avec une telle passion... elle ne pouvait croire qu'il l'abandonnerait là. Elle osait même espérer qu'il la couverait jusqu'à son "réveil".
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 16 octobre 2013, 16:56:40
Le jeune homme sentait une légère lassitude envahir son corps, ce qui était tout à fait normal avec le contrecoup de l'orgasme. Elle lui plaisait terriblement, et il ne s'était pas retenu. Chaque geste d'Anastasia semblait être une invitation à la dominer et à faire d'elle une chose, un pantin, ce à quoi Cyscek avait cédé avec plaisir. Elle ne se doutait de rien, et n'avait aucune raison de le faire, mais il souhaitait toujours autant la capturer. Pour son plaisir personnel ou pour la revendre, il n'avait pas décidé, cela viendrait.

Debout, le membre saillant toujours à la vue de la jeune femme dardait à mesure que le plaisir revenait en lui. Il allait s'amuser d'elle, abuser d'elle, et cela durant toute la nuit, comme elle le lui avait demandé. Puis au moment propice, il la capturerait. C'était ainsi qu'il voyait les choses, et ce programme lui allait parfaitement, d'autant qu'elle se soumettait d'elle même et augmentait son désir à mesure qu'elle se livrait à lui comme étant son seul et unique maître. Elle voulait devenir son esclave ? Elle n'allait pas tarder à savoir ce que ça faisait. Si pour l'heure elle voyait cela comme un jeu, la situation allait changer, et peut-être le sentiment de la jeune femme pour lui avec.

Elle venait de s'effondrer au pied du mur, et il attendait - presque patiemment - qu'elle vienne vers lui. Il avait senti à la façon dont son vagin s'était contracté qu'elle avait joui, et si elle n'avait pas menti, son don de téléportation n'était plus disponible avant le lendemain. Pendant quelques secondes il la fixa, mais elle ne semblait pas décider à bouger. Elle avait le regard vitreux, et il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait.

Dois-je te punir pour que tu obéisses ?

Sauf que la demoiselle ne répondit rien, et s'affala un peu plus au sol. Il allait s'énerver, pensant qu'elle se jouait de lui, mais il réalisa qu'il en allait tout autrement : elle tombait de fatigue, et s'endormait sous ses yeux. L'effet de l'orgasme était bien plus conséquent que prévu ! En trois pas il eut franchi la distance qui les séparais. Il se saisit des bras de la jeune femme et tenta de la relever, mais il était déjà trop tard, elle dormait et ne tenait pas sur ses jambes. Il poussa un léger grommellement. Il avait encore envie d'elle, et elle venait de sombrer comme si de rien n'était. En un sens, cela l'arrangeait pour l'attacher, mais un tel défaut allait faire d'elle une esclave peu facile à vendre. Si elle devait s'endormir au milieu d'un coït, elle n'allait pas intéresser grand monde.

Tenant toujours l'endormie par les bras, il finit de la soulever afin d'aller la déposer sur le lit. La délaissant par la suite, il fouilla son sac, afin d'en sortir une paire de menottes, à l'aide de laquelle il n'eut aucun mal à attacher les mains d'Anastasia à la tête de lit. L'idée lui était passée par la tête de la transporter chez lui dès ce soir, mais il aurait été bien en peine d'expliquer pourquoi il partait avec une femme endormie sur l'épaule. Il avait le temps de réfléchir à un plan, alors autant ne pas se précipiter. Il profita du sommeil de la jeune femme afin de mieux la passer en revue, vérifiant ses formes et son corps. Elle avait des courbes à damner un saint, mais toujours ce problème d'orgasme. Mais comment l'empêcher d'en avoir ? Elle avait eu l'air d'être une sacrée perverse pour ce qu'il avait pu voir, et elle devait pouvoir jouir assez facilement.

Cyscek s'éloigna à peine du lit afin de tirer la chaise du bureau, et s'assis dessus après avoir remis son caleçon. Tourné vers elle, il la veillait : il n'avait plus que ça à faire, en espérant qu'elle n'allait pas dormir toute la nuit.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mercredi 16 octobre 2013, 18:14:30
Il revenait vers elle : quel bonheur ! Certes il ne semblait pas avoir compris, pour le moment, et il lui secouait le bras comme s'il cherchait à la réveiller, ce qui était bien inutile... mais finalement il la souleva pour la déposer sur le lit... puis se détourna. Quelle frustration... elle ne pouvait même pas remuer les lèvres pour l'appeler, et ses propres yeux refusaient de se poser exactement où elle voulait. Elle ne voyait le monde qu'à travers la fente fixe de ses paupières, et celles-ci étaient braquées sur le plafond, lequel ne lui fournissait aucune information intéressante... Peu à peu elles retombèrent, couvrant le monde d'un voile noir. Elle pouvait encore l'entendre marcher, sentir l'air qu'il déplaçait glisser sur sa peau de jeune fille. Elle était comme devenue mille fois plus tactile, et le moindre courant d'air la chatouillait. Pourvu qu'il revienne... Elle voulait sentir son corps chaud contre elle, se sentir protégée par ses bras d'homme... Elle l'entendait fouiller dans son sac, et des cliquetis métalliques lui parvenaient... le plancher grinça légèrement lorsqu'il revint et elle sentit soudain ses deux mains sur ses poignets à elle. Il entraina les deux bras de la petite au dessus de la tête de leur propriétaire.

*CHKLICK*

Est-ce qu'elle venait d'être menottée ? Attachée au lit ?

Étant donné l'état second dans lequel elle se trouvait, elle ne paniqua pas le moins du monde. Mais c'était un peu étrange tout de même... elle ne s'attendait pas à ce qu'il poursuive leur jeu aussi loin... mais bon sang allait-il se décider à l'enlacer ?! Il venait de s'éloigner, à nouveau. Elle en aurait geint de frustration, si elle avait pu. Un léger bruissement de tissu, suivi du grincement d'une chaise : il s'était assis. Il la regardait, certainement. Elle l'espérait. C'était toujours mieux que rien. C'était même une idée réconfortante, même si cela ne remplaçait aucunement son besoin de chaleur. Il veillait sur elle. Elle laissa son esprit dériver.

Généralement, dans l'impuissance physique qui suivait chacun de ses orgasmes, lorsque rien ne venait la troubler, elle finissait par s'endormir pour de bon. Détendue comme elle l'était à chaque fois, si elle souhaitait résister, cela lui était très difficile. L'heure aidant, elle chavira au bout d'une dizaine de minutes, sereine. Mais pourquoi ce marchand pouvait-il bien transporter des menottes dans ses affaires ?...

...

Elle fit un rêve étrange ; elle se promenait dans une pleine recouvertes d'herbes folles portant un sac sur son épaule. Un homme immense en cosplay de batman surgissait de nulle part et lui touchait les seins, sans qu'elle réussisse à se dégager. Elle avait beau se tortiller dans tous les sens pour leur échapper, les gros doigts du géants trouvaient toujours sa poitrine et lui pinçaient douloureusement les mamelons à travers sa robe. Finalement il sortait une paire de pelles, et tous deux se mettaient à creuser un trou dans le sol. La terre était instable sur le bord du puis immense qu'ils avaient percé au milieu de la pleine et le gouffre menaçait maintenant de l'avaler tandis que le sol sous ses pieds s’effritait et qu'elle luttait pour rejoindre un endroit plus ferme, entrainée malgré elle par une avalanche de terre, lâchée dans le vide sans aucune prise, sans rien à quoi se raccrocher...

Elle se réveilla en sursaut sur son lit. Elle voulut ramener les bras le long du corps : impossible. Les menottes. L'auberge. Terra. Cyscek.

Elle tourna la tête vers son kidnappeur, ne sachant réellement quoi penser de cette situation. Elle le regarda, clignant des yeux pour éclaircir sa vision, et tira sur ses entraves de métal avec un petit gémissement interrogatif. Elle avait froid. Surtout aux pieds... elle remonta ces derniers jusque sous ses fesses et les frotta vigoureusement à la couverture pour les réchauffer. Elle avait joint les cuisses et se tenait quelque peu repliée sur elle même ; sa folie libidineuse apaisée, elle trouvait quelque peu intimidant d'être ainsi exposée à cet homme qu'elle ne connaissait pour ainsi dire pas du tout. Combien de temps avait-elle dormi ? Il faisait encore nuit noire, mais son repos avait duré plus d'une heure, c'était certain, sinon elle n'aurait pas pu bouger comme elle le faisait. Encore engourdie par sa sieste, elle roula su le flanc et, utilisant la tête du lit comme appui pour ses mains, réussit à se mettre gauchement à genoux, les fesses reposant sur les talons et le dos vouté. Elle le fixa à nouveau, la mine interrogative, un peu inquiète même.

"Cyscek... c'est pas drôle..."
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 16 octobre 2013, 18:48:37
Il sursauta. Un bruit l'avait révéillé. Réveillé ? Oui, il s'était assoupi sur la chaise, et la position n'était pas très agréable. Ses muscles s'étaient engourdis, et le réveil fit crier au supplice ses bras et ses jambes quand il les étendit. Il aurait mieux fait de se mettre sur le lit probablement, mais il ne pensait pas non plus s'abandonner de la sorte sur cette chaise. Le regard se reporta immédiatement sur la jeune femme, alors qu'il finissait de s'étirer pour se redresser. Elle se ratatinait sur elle même, visiblement peu rassurée. La jeune femme insouciante de leurs ébats semblait avoir disparue au profit d'une fille craintive. Pourtant, à part les menottes, presque rien n'avait changé, et il avait même pris soin d'elle.

Il n'y a rien d'amusant, effectivement.

S'avançant vers le lit, il se tint à côté de ce dernier, face à elle. Elle pouvait tenter de se cacher, mais il voyait forcément une partie de sa nudité. Par exemple sa paire de seins, qu'elle ne risquait pas de voiler avec les bras attachés ainsi. Elle devait se sentir vulnérable, il le savait, et en jouait.

J'utilise ces menottes pour capturer mes proies. Car même si tu t'es trompée tout à l'heure, je tiens à te donner la bonne réponse. Je vend des esclaves.

Laissant le silence s'installer, il lui donnait le temps de digérer l'information. Contournant le coin du lit, il s'approcha, jusqu'à s'asseoir sur le bord, à côté d'elle. Elle pouvait bien tenter de lui mettre un coup de pied, ça ne la mènerait pas bien loin. Sans gêne, il posa sa main sur l'une des cuisses de la demoiselle, la sentant frémir sous ses doigts.

Maintenant que je sais que tu ne vas pas t'enfuir en te téléportant, je te laisse le choix. Tu peux te rebeller, crier, tenter de me frapper. Pour chaque marque de rebellion, je te baillonnerai, et tu gouteras de ma ceinture, ou pire. Ou alors tu peux te plier à ta nouvelle condition. Et n'imagine pas me fausser compagnie, je me débrouillerai pour te faire jouir chaque jour pour t'empêcher de fuir.

Une nouvelle fois, il lui laissait le temps d'appréhender les informations. Qu'allait-elle faire ? Tenter de s'en sortir ? Ou se résigner ? Il se rapprocha encore un peu d'elle. Son caleçon était tendu, trahissant l'excitation et l'érection qu'il avait. Oui, elle lui plaisait.

Je vais même te faire une confidence, il est rare que je tombe sur une femme qui me plaise autant. Si tu te montres docile, je consentirai peut-être à te garder pour moi... Sauf si tu préfères finir dans la couche d'un ivrogne, ou d'un amateur de sévices corporelles.

Dans un geste souple, il passa une jambe sur le lit, afin d'y grimper à genoux, puis sur ses pieds. Dominant la jeune femme de toute sa hauteur, il passa ses pouces à son caleçon, afin de le baisser et de libérer son membre devant elle. Le membre dur palpitait d'une envie malsaine, pointant vers le plafond de la pièce, et elle pouvait en voir chaque veine courir le long de la hampe.

Allez, ne te fais pas prier, je t'ai donné un ordre avant que tu ne t'endormes.


Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le vendredi 18 octobre 2013, 18:00:04
Elle sa tassa sur elle même tandis qu'il s'approchait : il commençait à lui faire vraiment peur. Il était devenu si froid soudain... elle se décomposait à mesure qu'il lui lui donnait des indices sur ce qui l'attendait. A vrai dire, si elle avait voulu, elle aurait compris plus vite. Mais elle ne voulait pas, elle rejetait l'idée. Vendeur d'esclave ? Ça voulait dire qu'il avait l'intention de la vendre, elle ? Qu'est-ce que c'était que ce délire ? Elle tremblait de tous ses membres en l'écoutant : elle essaya de se forcer à rire, formant sur son visage un rictus ressemblant vaguement à un sourire. Il devait se moquer d'elle ? Ça n'était pas drôle du tout, c'était affreusement effrayant et gênant... mais ça ne pouvait pas être sérieux ! Le marchand passa la main sur la cuisse de sa prisonnière, dans un geste d'une douceur qui contrastait avec la dureté de ses mots, achevant de semer le trouble dans l'esprit de la demi-succube qui tressaillit et se recroquevilla de plus belle. Elle se mit à crier d'une voix aiguë et vacillante :

"Cyscek !... Arrête ! Tu me fais peur !"

Elle tirait sur ses entraves de métal et les tripotait maladroitement, essayant de s'en libérer : ça n'était pas des jouets et elles étaient bel et bien verrouillées. Ses bras étaient captifs deux deux bracelets à la mine beaucoup très sérieuse, lourds, froid, usés.

"A...allez vous en ... je... vous n'avez pas le droit ! Laissez moi tranquille !"

Sa voix chevrotait comme si elle était sur le point de pleurer, ce qui était le cas. Elle se replia contre la tête du lit, cherchant vainement à s'éloigner de cet individu menaçant qui lui expliquait, sur un ton calme et inflexible le sort qu'il lui réservait. A travers le plancher, elle entendant le brouhaha d'une chanson paillarde entonnée par les clients de la taverne. Cyscek monta debout sur le lit, et s'approcha, brandissant son sexe à nouveau dressé. Elle agita la tête de droite à gauche en signe de refus, une expression de détresse sur le visage.

"Non ! Non !..."

Il fallait qu'elle lui échappe. Elle jeta un regard paniqué autour d'elle, comme si les cloisons de la chambre portaient la réponse en elles. Puis elle se décida à faire la seule chose qu'elle pouvait faire pour s'en sortir : crier. Elle l'aurait fait bien plus tôt s'il n'avait pas été si impressionnant... il allait la frapper, elle en était presque sûre, et elle ne pourrait rien faire pour se protéger, à part rentrer la tête dans les épaules ( ce qu'elle fit, avant même de commencer à s'époumoner ).

"A L'AIIIIIDE !!"

Avec un peu de chance, quelqu'un l'entendrait et viendrait. Quelqu'un allait forcement venir !
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le vendredi 18 octobre 2013, 18:49:46
En un sens, il s'attendait à ce genre de réaction. La crainte, la peur, et finalement, le cri. Elle refusait catégoriquement, pourtant, qu'est-ce qui avait changé ? Tout à l'heure, elle voulait être son pantin, sa chose, et maintenant qu'elle l'était, elle avait changé d'avis. Ce n'est pas ce qui allait arrêter notre homme, habitué qu'il était à traiter avec des récalcitrantes de son espèce. Le cri venait de traverser la gorge de la jeune femme, et la main de l'homme se plaqua violemment sur sa bouche, pour l'empêcher de réitérer cet acte de rebellion. On pouvait lire dans son regard la désapprobation et un peu de déception. Elle se voulait docile, et déjà elle ruait ? Il ne lui laissa pas le temps de tenter de lui mordre la main, car il prit son maillot de corps, et le passa sans ménagement autour de la tête de la jeune femme, lui baillonnant la bouche. Une fois cela fait, il se redressa pour descendre du lit.

Tu me déçois, je croyais que tu voulais m'appartenir, tu aurais changé d'avis ? J'ai tous les droits sur toi.

Il venait de ramasser au sol sa ceinture, et remontait déjà sur le lit, pour revenir face à elle. Il fit claquer le cuir contre sa main une seule fois, en la regardant dans les yeux. En bas, on entendait encore la chanson, et quelques rires.

Tu entends ? Personne ne te viendra en aide. Mais tu as été une vilaine fille, et je dois te punir pour ça.

Elle avait beau crier ou parler, le baillon empêchait les sons de sortir. D'un bras  puissant, il vint entourer ses jambes pour les capturer entre son flanc et son bras, afin de la soulever du lit. Cela révéla les fesses d'Anastasia, qui avait beau gigoter, il la tenait bien trop fermement pour la lâcher. Dépliant la ceinture, il fit un mouvement de bras, et schlac, la lanière s'abattit sur les fesses douces, y laissant une marque rouge. Deux secondes après, même sentence, et une troisième fois. Trois stries courraient le long des fesses là où la ceinture avait touché. Il relâcha alors la jeune femme qui rebondit mollement sur le lit.

Première leçon. Tu te rebelles, je punis. A chaque fois plus fort. Et si tu vas trop loin, je peux couper ta gorge fine quand bon me semble. Réfléchis bien car tu n'y échapperas pas. Es-tu prête à obéir ?

Il se remit comme auparavant, debout sur le lit, face à elle. En se penchant, il attrapa les bords du baillon afin de le remonter. Cela libéra la bouche de la captive pour qu'elle donne sa réponse, mais dans le même temps, il laissa le baillon sur ses yeux, la rendant aveugle pour un moment. Une seconde après, elle aura l'occasion de sentir le membre de l'homme frôler sa joue. Oui, il la tenait, et il ne semblait pas prêt de la relâcher.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le vendredi 18 octobre 2013, 23:58:37
Son nouveau maitre la fit taire en lui obstruant la bouche de la main : elle lutta comme une diablesse, secouant la tête, essayant d'échapper à la paume qui étouffait ses cris, mais il la maintenait avec trop de force. Elle se débattit avec tant d'énergie qu'il fut obliger de lui plaquer le crâne en arrière contre la tête du lit, pour enfin lui passer le bâillon. Il lui avait douloureusement tordu le cou : lorsqu'il la lâcha, elle laissa son visage retomber en avant, reprenant à grand peine sa respiration, les yeux rivés vers le drap.

"Tu me déçois, je croyais que tu voulais m'appartenir, tu aurais changé d'avis ? J'ai tous les droits sur toi."

Elle leva sur son kidnappeur un regard triste ; bien sûr qu'elle ne voulait pas ça... dire qu'elle s'était senti tellement communion avec lui, quelques heures auparavant... Cyscek se défit de sa ceinture : elle compris immédiatement ce qu'il avait l'intention de faire. Elle écarquilla les paupière en secouant la tête, gémissant à travers son bâillon.

"Tu entends ? Personne ne te viendra en aide. Mais tu as été une vilaine fille, et je dois te punir pour ça."

Inflexible, il la ceintura d'un bras et la mit en position, malgré tous les efforts de la belle pour lui échapper. Ses gémissement se muaient en sanglots : elle aurait voulu le supplier, le raisonner, lui parler ! Le morceau de tissu dans sa bouche l'entravait, et elle ne parvenait à sortir aucune phrase articulée convenablement...

Un premier coup s'abattit sur elle, faisant jaillir un cri étouffé au beau milieu de ses pleurs, suivi de deux autres, provoquant le même résultat. La lanière laissait des brulures qui la lançaient terriblement après chaque coup... mais c'était bien peu par rapport à ce qu'elle l'imaginait capable de faire. Il aurait pu la frapper mille fois plus fort, jusqu'à briser chaque os de son corps... maintenant qu'elle le savait capable d'une telle cruauté, tout lui paraissait envisageable. Comment pouvait-il ?... ne voyait-il pas à quel point il lui faisait mal ? Elle était morte de peur. L'homme dominateur et bienveillant de la soirée passée s'était transformé en bourreau insensible. Il la relâcha, et elle retomba sans douceur sur la matelas, des larmes coulant sur son visage de jeune fille en détresse, les épaules secoués de spasmes malheureux.

"Première leçon. Tu te rebelles, je punis. A chaque fois plus fort. Et si tu vas trop loin, je peux couper ta gorge fine quand bon me semble. Réfléchis bien car tu n'y échapperas pas. Es-tu prête à obéir ?"

Il libéra sa bouche, entravant ses yeux : elle avait bavé abondamment sur le vêtement et un filet de salive resta suspendu un instant au morceau de tissu, dont le contact sur les yeux clos de la jeune femme était des plus désagréable... elle commençait à peine à ravaler ses larmes, reniflant bruyamment, que l'organe turgescent de la brute vint se poser contre son visage. Elle avait bien compris... elle n'avait pas le choix. Elle ne pouvait rien faire maintenant : il était bien trop fort. Elle avait été bien trop naïve. Elle avait cédé à ses bas instincts, comme à chaque fois... mais cette fois elle le payait. Elle ouvrit les lèvres sans enthousiasme et chercha le l’extrémité de la verge à l'aveugle. Elle devait avoir l'air à la fois ridicule et indécente ainsi, la bouche béante, la langue à demi sortie, un bâillon baveux sur les yeux... elle posa finalement ses lèvres sur le gland et le fit glisser sur sa langue, engloutissant la première moitié du sexe en érection. Elle commença à effectuer des petits va et vient de la tête... l'opération se révélait des plus délicates, les yeux bandés et sans les mains. pourtant elle s'appliquait autant que possible ; elle ne tenait pas à recevoir de nouveaux coups de ceinture... Et puis il y avait autre chose. Elle n'aurait pas su l'expliquer, mais elle ressentait le besoin de faire de son mieux.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 21 octobre 2013, 11:34:28
Les secondes suivantes furent cruciales : si elle hurlait, il allait devoir de nouveau sévir. Il doutait que quinconque l'entende, et quand bien même cela arriverait, les clients de l'auberge entendraient un cri étouffé, et penserait qu'elle gémit de plaisir. Ils avaient surement en tête le passage des deux "tourtereaux", et les pensaient donc plutôt en train de copuler que de se disputer. Heureusement, il n'aurait pas à considérer ces options car elle ouvrait la bouche, proposant ses lèvres bien ouvertes en signe de capitulation. Son pouce et son index enserraient la base de son membre pour le tenir à l'horizontal et présentaient le gland à la bouche de la demoiselle. Il la laissa refermer ses lèvres dessus. Elle capiulait, pour son plus grand plaisir. Il avança à peine, sentant la langue jouer sous son gland, et lui donner une vague de plaisir.

Tu sais où se situe ton propre bien ...

Il posa ses mains sur la tête de la captive, guidant délicatement sa nouvelle esclave pour aller d'avant en arrière, lentement. Le membre avait le goût de la cyprine de la jeune femme ainsi que du sperme qu'il avait répandu auparavant en elle. Il gémit un instant, et enhardit par la docilité d'Anastasia, il bougea de lui même son bassin, la queue venant fouiller la bouche de la belle. Plusieurs fois il tapa au fond de sa bouche, menaçant de s'en prendre à sa gorge, mais il n'en fit rien. Après avoir limer sa bouche durant deux bonnes minutes, il ressortit, un filet de salive reliant son gland aux lèvres de la jeune femme. Il la fixait, mais elle devait être perdue, avec ce bandeau sur les yeux et sans savoir ce qui allait lui arriver.

Seconde leçon : si tu es bien obéissante, je te récompense. Que veux-tu ?

Il était prêt à parier qu'elle allait demander à être libérer, ce qu'il ne pouvait pas lui accorder, bien évidemment. Se mettant à genoux devant elle, il glissait déjà sa main entre les jambes de la belle, afin de la masturber. De quoi la déconcentrer pendant qu'elle réfléchissait, et une autre manière de lui montrer qu'elle lui appartenait : il faisait ce qu'il voulait d'elle, quand il voulait. Les doigts jouaient sur la vulve, s'enfonçant parfois dans l'orifice humide, pour ensuite ressortir et étaler sa mouille sur son bouton de plaisir en jouant avec.

Fais attention à ce que tu demandes, si ça ne me plait pas, je sévirai.

Il était important d'imposer les limites d'entrée à la jeune femme. Elle n'avait probablement jamais vécu ça, pourtant il sentait chez elle que ça ne lui déplaisait pas tant que ça. Une fois formée, elle ferait une parfaite petite esclave, avec juste ce qu'il fallait d'initiative pour plaire à son maître. En attendant il en profitait, décidé à profiter d'elle autant qu'il le pourrait. Il pouvait également choisir de la garder à son service. Elle avait l'air dégourdie, et son pouvoir de téléportation pouvait être utile, tant qu'il pouvait la tenir à l'oeil et l'empêcher de fuir n'importe où. Oui, cela méritait réflexion.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le lundi 21 octobre 2013, 18:53:39
Elle sentait le sexe de Cyscek palpiter dans sa bouche, et à mesure qu'elle lui donnait plus de plaisir, elle y gagnait un arrière-gout de satisfaction mal placée. Il s'était mis à bouger lui même, forçant doucement son gland jusqu'au fond de la bouche de sa captive, dirigé par son propre plaisir. Chacun des soupirs qui lui échappaient excitait un peu la pauvre succube qui en aurait presque oublié qu'il venait de lui fouetter l'arrière train. Il la voulait, c'était pour elle et elle seule qu'il bandait et qu'il se déhanchait à l'instant. C'était surement parce qu'il la voulait pour lui tout seul qu'il l'avait ainsi capturée...

Il se retira, et elle sentit un peu de sa propre salive quitter ses lèvres pour lui tomber sur le menton. Elle tourna la tête comme si elle tentait de regarder autour d'elle, anxieuse de ce qui allait lui arriver.

"Seconde leçon : si tu es bien obéissante, je te récompense. Que veux-tu ?"

Ce qu'elle voulait ? Être libérée bien sûr... si seulement ça avait été aussi simple. Jamais il ne lui accorderait ça. Aucune chance. Et puis c'était peut être bien une question-piège. Et dans ce cas, quoi répondre ?

Elle fut interrompue dans ses réflexions par les doigts de son ravisseur : ceux ci se glissèrent sur son intimité et commencèrent à la caresser... c'était bon, agréable, malgré tout ce qu'il avait pu lui faire subir. Elle se mit à serrer les dents lorsqu'il s'enfonça en elle pour en retirer de la cyprine. Elle avait mouillé, déjà, pendant qu'elle le suçait. Son visage s'empourpra ; elle ressentit le besoin de se justifier, étrangement.

"Je... ne le contrôle pas..."

Elle se crispa, serrant la tête du lit entre ses doigts et tenta de feindre l'indifférence, malgré son besoin d'oxygène croissant. Elle respirait par le nez, le plus silencieusement  qu'elle pouvait, mais sa poitrine se soulevait avec une intensité bien trop importante et la trahissait. Cyseck pouvait aisément constater qu'elle n'était pas insensible à ses attouchements. Tour à tour il la pénétrait puis la caressait, et bientôt elle s'oublia, ouvrant la bouche pour respirer plus aisément.

"Fais attention à ce que tu demandes, si ça ne me plait pas, je sévirai."

Bien sûr, il n'accepterait qu'une réponse allant dans son sens. Il la voulait soumise et il ne laisserait passer aucune réponse allant dans le sens contraire. Mais Maelie refusait de s'humilier ainsi. Ce qu'elle voulait, c'était rester libre et qu'on la respecte. Elle n'allait pas se mettre à désirer ce que cet homme espérait qu'elle désire. Encore une fois, elle avait peur de ce qu'elle allait faire, mais elle ne reculerait pas. Elle se mit à trembler légèrement et déglutit. Le bandeau sur ses yeux l'empêchait de voir son interlocuteur, mais elle l'entendait et put donc se tourner vers lui, comme si elle le regardait dans les yeux ;

"Si vous ne voulez pas entendre la réponse... ne me posez pas la question."

Sa voix tremblait. Elle serra les dents juste après avoir terminé sa phrase, s'attendant à être frappée à nouveau.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 21 octobre 2013, 19:17:18
Elle commençait à se laisser faire. Pas encore totalement docile, mais il savait qu'il parviendrait à quelque chose avec elle. Il lui suffisait d'être patient, et elle craquerait. Il n'y avait qu'à voir comment elle mouillait sur ses doigts, elle appréciait ce traitement, mais si elle n'osait le dire. Elle essayait même de se persuader du contraire, en se cherchant des excuses. Elle ne le contrôlait pas ? Elle aimait ça, point !

Tu ne pourras pas refouler ta véritable nature tout le temps ...

Car oui, il était persuadé qu'elle adorait, et qu'elle cherchait simplement à lutter pour se donner bonne conscience. Ses doigts s'activaient toujours en elle, mais s'arrêtèrent lorsqu'elle le défia. Ainsi donc, cette petite insolente ne s'avouait pas encore vaincue. Il ôta sa main de l'entrejambe, et recula à peine. Pendant de longues secondes, il la regarda, sans dire un mot, simplement pour faire monter l'appréhension chez elle. A voir comment elle rentrait la tête dans les épaules, elle se doutait qu'elle allait être punie. Elle voulait chercher la limite, mais l'ironie et la défiance ne passait pas avec lui.

Alors il se redressa un peu, et déposa ses mains sur les hanches de la captive. D'un geste précis et puissant, il la retourna. Les liens des menottes se croisèrent près de la tête du lit, et elle se retrouva sur le ventre, dos à lui. Un peu plus à sa merci, si c'était encore possible. Une main puissante se plaqua sur l'arrière du crâne d'Anastasia, lui enfonçant la tête dans le coussin, alors qu'il levait son autre main. Cette dernière s'abattit sur une fesse, laissant une belle marque à cinq branches. Il l'entendit gémir contre le coussin, mais réitéra le processus, cinq fessées sur chaque fesse. Lorsqu'il eut fini, il relâcha sa tête, tout en contemplant les fesses rougies de la belle.

Tu as déjà oublié la première leçon on dirait. Maintenant, répond.

Toujours derrière lui, il l'obligea à redresser son bassin en la mettant à genoux. Elle se retrouvait plus ou moins à quatre pattes, les mains toujours entravées, et surtout toujours à sa merci. La main de l'esclavagiste se reposa sur les fesses douloureuses, mais délicatement cette fois. Alignée contre sa raie, il glissa son majeur jusqu'à en presser le bout contre l'oeillet d'Anastasia. D'une légère pression, il fit disparaître la première phalange, tâtant l'élasticité de l'orifice de son doigt, en vue d'y faire passer autre chose.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 22 octobre 2013, 14:34:04
Il cessa de la toucher et elle resta quelques secondes perdue dans l'obscurité et le silence, frémissant de peur. Elle redoutait de sentir les jointures d'un poing lui heurter le visage ou l'estomac... ce qui n'arriva pas : finalement il l'attrapa par les hanches et la retourna brutalement sur le lit. Allongée sur le ventre, elle voulu tourner la tête pour regarder derrière elle, mais la main du marchand se plaqua à l'arrière de son crâne, enfouissant son visage dans l'oreiller. Elle tenta de se dégager, en vain, ne parvenant qu'à infliger des douleurs supplémentaires à sa nuque déjà malmenée. Elle avait expiré juste avant que sa tête ne soit immobilisée, elle avait besoin d'air ! Elle voulu crier, mais tous les sons qui quittaient sa gorge étaient étouffés, à peine audibles même pour elle. Elle étouffait, putain !

Une claque s'abattit sur son postérieur, mais elle la sentit à peine, tant elle était obnubilée par l'idée de reprendre une bouffée d'oxygène. Elle tortillait désespérément le bas de son corps pour échapper à son tortionnaire, mais il était bien trop fort pour elle. Bon sang, elle était totalement à sa merci, il allait la tuer...

Elle détendit ses membres : il fallait qu'elle se calme, il allait la lâcher, lui permettre de survivre... les coups commencèrent à s'abattre sur sa deuxième fesse. Elle encaissa la douleur, gémissant à peine, par réflexe. Son arrière-train commençait à chauffer sous les gifles qu'il recevait. Ça faisait mal... mais elle sentait de moins en moins la morsure sur sa peau, et chaque coup, au lieu d'infliger de la douleur, provoquait une vague tiède et... bienfaisante. Sans trop savoir pourquoi, la victime en venait à ressentir des sensation étranges et jouissives tandis qu'il la battait. Elle était tellement impuissante... il n'y avait plus rien à faire que s'abandonner.

La pression sur sa crinière rouge disparut, et elle put relever la tête pour respirer à plein poumons. Elle aspirait l'air par grandes bouffées en soupirant de soulagement ; il lui semblait revenir d'un monde étrange et irréel. Ses fesses brulaient en surface, mais une douce chaleur s'y répandait petit à petit, et il lui semblait que ses jambes refuseraient de bouger si elle leur en donnait l'ordre. Mais elle n'avait aucun ordre à leur donner. Elle n'avait plus l'envie de lutter, plus le courage de bouger. L'humidité de son sexe avait commencé à couler le long de sa fente jusqu'à former une petite tâche sur le drap.

"Tu as déjà oublié la première leçon on dirait. Maintenant, répond."

Un doigt s'introduisit dans son anus ; impression étrange, entre le plaisir et le dégoût, le sentiment que quelque chose n'était pas là où il le devrait... et l'envie d'en connaitre plus. Elle repassa la question dans sa tête ; qu'est-ce qu'elle voulait ? Être libre, oui, c'était certain. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait demander qu'il lui accorderait ? Le cœur de la succube battait plus fort que jamais. Elle voulait ressentir encore ce qu'elle avait ressentit une minute auparavant... elle parla alors d'une voix timide et tremblante, à peine audible.

"Encore... s'il vous plait."
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 22 octobre 2013, 16:14:48
Les gémissements de la donzelle n'étaient pas le fruit de la douleur : il savait reconnaître ce genre de cri. Non, la captive appréciait le traitement qu'elle recevait et ne pouvait complètement le cacher. Elle donnait également l'impression d'être honteuse vis à vis de ce qu'elle laissait transparaître, ne s'assumant pas. Son doigt remuait à peine en elle alors qu'il attendait la réponse de la jeune femme : sur les fesses rougies, on devinait ça et là la marque d'un doigt, d'une main, mais déjà tout cela s'estompait à mesure que le temps passait. D'ici quelques minutes il n'y paraitrait plus, et personne n'aurait su qu'il l'avait fessée.

Enfin elle se pliait à son bon vouloir. Non, pas tout à fait : elle se pliait à son propre désir. Cyscek le sentait, elle luttait pour ne pas lui obéir, et elle passai t par un subterfuge afin de soulager sa conscience. Elle s'abandonnait à son propre  plaisir, pas aux ordres de l'esclavagiste. Néanmoins il allait s'en contenter pour l'instant, il ne pouvait pas lui demander d'être directement soumise et dévouée à son maître, il était normal qu'il faille un peu plus de ... Dressage. Son doigt s'enfonça un peu plus, la seconde phalange disparaissant dans l'orifice serré. Elle ne devait pas pratiquer ce genre d'actes, ou alors très rarement.

Tu parlais de ça ? Ou bien de ça ?

La main libre de Cyscek tomba rudement sur l'une des fesses d'Anastasia dans un claquement sonore. Immédiatement la trace de la main se dessina sur la peau tendre de la jeune femme. Il ne lui laissa pas le temps de répliquer.

De toute façon, tu auras les deux. On dirait que ça ne te laisse pas indifférente.

Il parlait bien sûr de la cyprine qui avait coulé sur le drap. Elle mouillait sacrément, et ne pouvait nier ce plaisir visible. Le doigt quitta sa place, laissant l'orifice tranquille pour l'instant. Juste après, les mains se posèrent sur les fesses de la belle, les lui écartant bien. Elle ne pouvait qu'entendre, mais le bruit était caractéristique, comme la sensation : il venait de cracher sur son oeillet, et juste après, il étala sa salive du bout de son index. Il estima que l'orifice était suffisamment bien préparé et se rapprocha d'elle, collant son gland contre la rondelle de la captive. En forçant un peu, il enfonça le gland en elle, sentant l'orifice lutter contre l'intrusion et tenter de se fermer. Mais il forçait et s'enfonçait malgré tout.

Je ne veux pas que tu cries, ou alors, mords le coussin.

Sa main s'abattit à nouveau sur les fesses de la demoiselle. Dans le même temps, son bassin poussa un peu plus le membre. Il y allait lentement et cracha même une nouvelle fois sur son dard avec de rajouter un peu de lubrifiant naturel. Petit à petit, le membre avançait et luttait contre la pression de l'orifice pour se faire une place. Il prenait possession d'elle de cette manière, et abattait par moment sa main pour une nouvelle fessée. Il ne cherchait pas à la brusquer, et prenait son temps, sourd aux gémissements de la belle. Une fois enfoncé à moitié en elle, il leva sa main une nouvelle fois, afin de claquer l'une de ses fesses plusieurs fois, plus violemment qu'auparavant.

Allez, finis le travail, recule !
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 22 octobre 2013, 17:22:02
"Tu parlais de ça ? Ou bien de ça ? De toute façon, tu auras les deux. On dirait que ça ne te laisse pas indifférente."

Une nouvelle claque venait de tomber, lui faisant pousser un petit cri de douleur et de plaisir mêlés. Elle n'était pas vraiment sûre qu'il ait bien compris ; elle se risqua à la réclamer plus clairement, oubliant pour de bon son amour-propre, qui n'en était plus à ça près de tout façon...

"Les claques... et l'oreiller... s'il vous plait écrasez moi !"

Elle colla son front au coussin, espérant qu'il accède à sa requête, alors que les deux grandes mains du mâle jouaient avec ses fesses et les écartaient. Elle commençait à se sentir gênée, malgré tout, d'exposer cette partie aussi directement. "Pourvu que ça soit parfaitement propre..." ne pouvait-elle s'empêcher de penser.

Son maitre en tout cas ne semblait pas rebuté, car il cracha directement sur l'entrée de la succube, ou plutôt sa sortie en temps normal. Elle savait parfaitement à quoi s'attendre... et elle avait un peu peur, vu la taille du membre de Cyscek, d'avoir vraiment mal. D'autant qu'elle n'avait jamais été prise ainsi. Elle ne tarda pas à avoir la réponse à ses angoisses : l'énorme sexe força le passage et s'introduisit lentement en elle.

"Je ne veux pas que tu cries, ou alors, mords le coussin."


Elle ne cria pas, se contentant de serrer les dents. La salive réduisait un peu la douleur, certainement, et elle se demanda, un instant, si une humaine aurait plus souffert qu'elle de cette pénétration. Celle-ci restait toutefois franchement désagréable, et Maelie devait faire tout son possible pour ne pas lutter contre. Elle savait devoir rester détendue... plus facile à dire qu'à faire lorsqu'un objet de cette taille vous pénètre d'une traite.

"Allez, finis le travail, recule !"

Elle obéit : fermant les yeux, le visage crispé, elle s'empala lentement, malgré les frictions douloureuses que cela provoquait, jusqu'à ce  que son derrière touche les hanches de son violeur. Celui-ci n'avait toujours pas accédé à la requête de la jeune femme, qui restait obsédée par son envie un peu folle, même alors qu'elle subissait cette sodomie forcée. Elle demanda à nouveau, d'un ton suppliant, la voix haut perchée pour tenter d'attendrir son maitre.

"S'il vous plait... étouffez moi encore..."
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 28 octobre 2013, 15:50:08
Les dernières barrières tombaient sous le tempérament possessif de l'esclavagiste. Il avait plus l'habitude des filles appeurées, pleurant ou se débattant pour sauver leur liberté. Mais là, elle entrait dans la caste plus rare des esclaves naturelles. Elle semblait née pour l'être, il était même surprenant qu'elle ne fut pas encore tomber entre les mains indélicates d'un autre esclavagiste. Peut-être appartenait-elle déjà à un homme, qui la traitait comme sa chose ? Son employeur ? Cyscek n'en avait cure, la possession d'une femme comme elle ne se ratait pas. Dès demain, elle disparaitra de la circulation le temps de sa formation, et si quelqu'un la cherchait, il ne risquait pas de la retrouver.
Elle ne devait même pas s'aventurer à songer à ces considérations, tant elle semblait prise dans l'instant et l'acte en lui même. Petit à petit, inéluctablement, il la possédait physiquement par cette pénétration et psychologiquement par ce qu'elle représentait. Elle ne feintait pas, il le sentait. Point de manigances pour trouver la faille et filer en douce, ni de faux semblants qui auraient pu lui mettre la puce à l'oreille. Elle appréciait tout simplement d'être traitée de la sorte.

La demande de la captive aurait pu rester lettre morte : il n'aimait pas recevoir des ordres, encore moins d'une esclave. Mais il y avait dans la demande suppliante une volonté de la part de cette femme d'être un peu plus rabaissée, possédée. La main puissante de Cyscek vint se positionner à l'arrière du crâne d'Anastasia, et il lui enfonça le visage dans le moelleux du coussin. Plus d'air, plus de vision, et le bassin de l'homme qui forca brutalement le peu de résistance qui lui restait. Le membre venait de faire tomber les dernières barrières de la captive, totalement en elle. Le bassin de son tortionnaire touchait ses fesses, et il savoura un instant cette sensation, ce plaisir souillé de vice de la sodomiser de la sorte. Sans relâcher son emprise sur la chevelure de la belle, il recula le bassin pour revenir avec autant de verve en elle. La pénétration était brutale dans chacun de ses mouvements à présent, et ce n'étaient pas les cris étouffés d'Anastasia qui allait le faire stopper.

Tu ne vas pas être bien dure à former je crois. Une vraie poupée docile ...

Les secondes s'égrainaient lentement et sous sa main Cyscek sentait la tête de l'esclave s'affoler par le manque d'air. Elle allait étouffer, sombrer dans l'inconscience. Mais au dernier moment, la main tira les cheveux en arrière. Le visage se retrouva à l'air libre, lui permettant de reprendre son souffle. Elle ne devait même pas se rendre compte de la douleur qu'il occasionnait à tirer ainsi sa chevelure, tant l'air avait un goût suave et salvateur. Il ne cessa par pour autant de tirer. Le mouvement était clair, il voulait qu'elle se redresse jusqu'à se retrouver droite, contre son torse. Sa main libre rejoignit la poitrine de la captive, et de ses doigts il pinça un des têtons. Dans la position, ses mouvements de hanches se retrouvaient réduits principalement par l'étroitesse de la jeune femme.

Il la palpait, malaxait ses monts de Venus un par un avec une envie non dissimulée. Elle restait bloquée entre la poigne de l'homme sur sa chevelure et les menottes qui la gardait prisonnière de la tête de lit. La langue de l'esclavagiste vint jouer dans le cou de la belle, il léchait la peau doucement avec un contraste troublant vu la manière dont il la prenait actuellement.

Je veux que tu jouisses maintenant.

Quelques mots murmurés à l'oreille d'Anastasia, qui auraient pu passer pour la demande d'un amant pressé. Mais la voix et le ton de Cyscek ne laissaient pas de place à l'interprétation, il s'agissait bien d'un ordre. Son but était clair : en l'état, il ne pourrait pas la sortir de l'auberge sans se faire remarquer, sauf ... Sauf en pleine nuit, avec la demoiselle assoupie. S'il la faisait jouir, il aurait rempli la moitié de sa tâche, et il pourra la sortir facilement d'ici une heure ou deux. Sa main rabaissa subitement la tête de sa proie. Insensible et sourd au cri poussé par la donzelle, il l'étouffait à nouveau tout en reprenant sa sodomie rude. Le plaisir était trop fort,la situation le rendait bien trop désireux et sensible au plaisir. Pourtant, durant de longues secondes il tenta de se retenir afin de faire durer les ébats et les sensations. Mais il ne luttait pas à armes égales, et la jouissance l'envahit, telle un torrent inarrêtable.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 05 novembre 2013, 11:37:14
Une main puissante écrasa à nouveau son visage sur l'oreiller, la privant d'air. Elle avait pris une inspiration cette fois ci, de sorte que la position était moins effrayante, bien que toujours aussi sensuelle. Un coup, une brulure ; Cyscek c'était enfoncé en elle jusqu'à la garde. Elle poussa un cri étouffé à travers l'oreiller ; cela ne découragea pas l'esclavagiste, qui se mit à effectuer des va-et-vient impitoyables à l'intérieur de sa soumise. Celle -ci souffrait le martyr, et ses petits doigts s'aggripaient avec une rage impuissante à la tête du lit. La pauvre voulait crier son trop-plein, sa souffrance, sa vénération pour son tortionnaire... mais toutes ces émotions restaient cloitrées dans sa gorge, stoppées par le moelleux bâillon. Maelie suffoquait à nouveau se sentant plus que jamais à la merci de son amant ; et il lui faisait mal putain ! Tellement mal qu'elle en aurait presque redemandé. Elle commençait à paniquer malgré elle, en manque d'oxygène : oh non il n'allait pas la tuer, elle le savait, il l'aurait déjà fait s'il l'avait voulue morte... oui il allait la relâcher... pourquoi mettait-il autant de temps ?... elle commençait à se débattre affolée : il ne la relâchait pas. Puis la sensation délicieuse d'abandon qu'elle avait ressentie précédemment l'emplit à nouveau. Son corps luttait toujours, alors qu'elle n'avait jamais ressenti un tel bien-être. Son maitre avait tout pouvoir sur elle. Tout pouvoir.

Elle se sentit tirée en arrière par les cheveux ; redressée contre le torse du dominateur, un filet de bave sur le menton, elle respirait à grandes bouffées en poussant des râles insensés, son état de conscience plus proche de l'animal que de la femme. Une deuxième main vint jusqu'à sa poitrine boursoufflées par l'excitation : le jeu sur ses tétons lui arracha des gémissements instantanés. Elle ne les retenait aucunement, offrant sans retenu la démonstration de son plaisir à son violeur. Elle ne prêtait presque plus d'attention aux douleurs provoquées par le sexe qui écartelait son sphincter, envoutée par la délicieuse sensation d'être possédée par la bête qui lui servait de partenaire. Elle pencha la tête de côté pour que Cyscek accède aisément à sa gorge ; il se montrait tellement doux, soudain. Elle perdait la tête, elle le désirait plus que jamais, lui et seulement lui. Tout ce qu'elle souhaitait en cet instant, c'était de devenir -de rester- sa chose.

"M...maitre !..."


Elle l'avait gueulé, d'une voix cassée et suppliante. Elle n'ajouta rien, car il n'y avait rien à ajouter. Elle l'acceptait, elle se pliait passionnément à son autorité. Il avait justement un ordre auquel la soumettre, et il le murmura à sa oreille :

"Je veux que tu jouisses maintenant."

Maintenant, comme ça ? Cela ne semblait guère possible à la captive ; celle-ci était pourtant tellement excitée que tout son corps en vibrait. Il lui semblait que le moindre effleurement sur son sexe la ferait exploser.

Elle se retrouva à nouveau le nez dans l'oreiller : il devenait de plus en plus bestial, ses mouvements se faisaient de plus en plus compulsifs, elle le sentait... oui, il allait jouir en elle, encore. Elle même remuait des hanches, non pas pour son propre plaisir, mais pour celui de son homme, pour qu'il perde totalement la maitrise de sa propre jouissance. Elle le contrôlait un peu à cet instant, à sa manière.

Il finit par se déverser en elle : elle pouvait sentir son sexe pulser à l'intérieur, tandis qu'il se déchargeait en râlant. Cet orgasme sembla durer une éternité, et la succube se délectait de le sentir s'abandonner en elle pendant ces longue secondes... Puis le calme revint du côté du mâle, et la jeune femme sentit la pression se relâcher sur son crâne. Elle releva le visage : son corps, à elle, en réclamait encore. Elle était pleine d'un plaisir qui ne demandait qu'à être libéré. Son sexe, les lèvres gorgées de sang et imbibées de cyprine, hurlait le besoin d'être comblé à sa conscience.

"S'il vous plait... vos doigts ! Je vous promet de jouir vite !"

Toute sa chair tremblait d'excitation, la poussant à quémander sans pudeur, la timidité et la peur effacées par l'impatience. Elle ne mentait pas, bien sûr : quelques caresses habiles, et elle se convulserait en hurlant d'extase.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 05 novembre 2013, 17:18:40
L'esclavagiste grognait, emporté par le plaisir que sa soumise provoquait en lui. Il avait déjà joui auparavant, pourtant cet orgasme là semblait aussi fort que le premier. La semence brûlante remplissait l'orifice de la jeune femme, et les jets se succédaient avec une abondance inquiétante. Ennivré par le plaisir, il notait tout de même qu'elle n'avait pas joui. Son bassin se faisait moins remuant, et comme le désir chutait, la vigueur également. Pourtant, le dard semblait plus dur que jamais dans l'anus endolori qu'il venait de prendre comme un dû. Après un dernier mouvement, lent et presque doux, il se recula complètement, libérant la belle de sa présence. Il fixait d'un oeil pervers l'orifice béant qui tarda à retrouver son réflexe et à se rétracter, libérant par le même mouvement un peu de sperme. Il allait la sermoner, sur le fait qu'elle n'avait pas obéi, mais il n'en eut pas le temps.

La voix suppliante de la néo esclave n'était pas feinte : elle voulait lui plaire, accéder à sa demande, mais avec ce qu'il lui avait fait subir, ça n'avait pas été suffisant. Peut-être ne goûtait-elle pas ce genre de plaisir, mais il se promettait de l'aguérir à ce genre de pratique. Muré dans son silence, il observait toujours Anastasia, offerte et désireuse de jouir. Plusieurs minutes auparavant, elle le haïssait, elle voulait se libérer et s'enfuir, et pourtant son jugement avait profondément changé. Comme un déclic en elle qui lui confirmait qu'elle était faite pour ça, elle découvrait qu'elle adorait être traitée comme un objet. Etre la chose de Cyscek, une esclave à part entière, ne lui faisait plus peur. L'esclavagiste rencontrait rarement ce type de comportement, mais il décelait en elle de la véracité. Il ne ferait pas l'essai, mais quelque chose le laissait penser que s'il la libérait de ses entraves, elle ne fuirait pas, et chercherait au contraire à contenter son maître.

Il ne comptait pas vérifier de suite, de toute façon. Il se décala à peine, afin de se trouver sur le côté de la captive. Sa main retrouvait sans problème la courbe des fesses de la succube, et s'abattit dessus dans une claque sonore.

Je vais te faire cette faveur car tu as été docile.

Magnanime, l'esclavagiste ? Cela l'arrangeait surtout. La main descendit, épousant la raie des fesses d'Anastasia. Son majeur et son index frottèrent contre la vulve chaude, avant de s'y enfoncer avec plaisir. Immédiatement après, son autre main vint remettre une fessée à la soumise. Il réitéra le mouvement pendant que ses doigts fouillaient l'intimité et s'amusaient à torturer le clitoris de la jeune femme, décidé à la mener à la jouissance. Il la tortura de la sorte une poignée de secondes, avant de la sentir se tendre. Elle n'avait pas menti sur son état de plaisir. Ôtant ses doigts, il laissait le corps de la succube s'affaisser lentement sur le lit alors que la jouissance parcourait ce corps parfait, et que la fatigue l'emportait à nouveau. Elle ne risquait pas d'aller bien loin, mais il devait s'activer. Descendant du lit, il se rhabilla prestement, puis attrapa les vêtements de la jeune femme. Cela s'annonçait trop compliqué de la rhabiller totalement, ainsi il la drappa seulement dans sa large cape, pour ensuite la détacher. Ceci fait, il souleva la belle au bois dormant comme l'on soulèverait une mariée, afin de la sortir de la pièce. Ainsi, on aurait pu croire à une jeune femme innocente, que l'on transportait tel un bébé. Et de toute façon, aucun des regards avinés des occupants de l'auberge ne remarquèrent le manège, ou ne firent de remarques.


~x-------------------------------x~

Une cave, sombre et humide. Non, rectification, ce n'est pas une cave, mais simplement une geôle, dans une cave. Le sol et les murs en pierre sont froids, tout autant que les lourds fers passés aux poignets de la jeune femme. Entravée, elle avait les bras légèrement écartés, mais la position lui permettait d'être assise dos au mur. Pas de fenêtre, pas de lumière. Impossible de définir l'heure qu'il était sans pouvoir se fier à l'astre du jour. Une lourde porte de bois barre ce qui est probablement l'unique sortie de la geôle. De là on entend quelques gémissements provenant probablement d'une autre geôle. Une autre captive ? Vu comment le son est étouffé, c'est assez difficile à dire.

Au dessus, dans la demeure de l'esclavagiste, le soleil brille déjà de mille feux, et ce depuis longtemps. Cyscek émergeait d'une nuit de sommeil agitée et assez courte. Il n'avait pas chômé, transportant la captive jusqu'ici au plus sombre de la nuit, pour ensuite l'enchainer au mur, et finalement prendre un repos mérité. Après s'être étiré, il s'habilla et descendit au rez de chaussée. Ouvrant la porte fermée à clé menant à la cave, il se munît d'une lanterne allumée alors qu'il entendait distinctement des gémissements. Les captifs savaient clairement lorsqu'il arrivait, et cherchaient à attirer son attention. Après avoir descendu la volée de marche, il s'immobilisa devant la porte de la geôle d'Anastasia. Etait-elle éveillée ? Il le saurait vite. La clé provoqua un grincement dans le jeu de la serrure, et la porte s'ouvrit sur la geôle, éclairée par la faible lueur de la lanterne.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mercredi 06 novembre 2013, 14:10:09
Son orgasme l'avait littéralement assommée. Pendant plusieurs minutes, elle ne pensa plus rien de "tout ça"... elle se vit se faire emporter hors de sa chambre par un marchand d'esclave, sans que cela n'ait vraiment de sens pour elle. Les bras de l'homme étaient forts, sa chaleur agréable. Elle se sentait en sécurité contre lui. Elle aurait aimé lui dire qu'elle avaient les pieds qui dépassaient de la cape, et qu'ils avaient froid, alors qu'ils avançaient dans la nuit. Puis ses paupières entrouvertes tombèrent pour de bon, et elle s'endormit, sereine.

~x-------------------------------x~

Anastasia reprit connaissance dans le froid et l'obscurité, réveillée par une atroce douleur à son fondement. Elle était affalée le dos contre un mur aux pierres glacées. Elle avait mal, en bas, et elle ne sentait plus son dos, comme si les nerfs de sa peau avaient disparu. Tout son corps était engourdi par le froid et la fatigue, chacun de ses muscles scié par les courbatures. Elle poussa un gémissement, plus proche du coassement que de sa voix habituelle. Pourquoi ?... Sa tentative pour trouver une position plus confortable fut brutalement entravée par ses chaines trop courtes ; *chlic*. Elle se mit à geindre de frustration et tira avec obstination sur ses fers.

Elle n'avait jamais supporté la contrariété, au réveil. Au point qu'enfant elle ait déjà fondu en larme devant une tasse de lait chaud en s’apercevant que la boite de cacao était vide. Cette fois, elle commençait la journée d'une manière relativement plus désagréable... et elle fondit à nouveau en larme, bien sûr. Ce sanglot là dura plus longtemps, évidemment. Il s'accroissait même à mesure que les souvenirs de la veille lui revenaient en mémoire. Ceux-ci étaient tellement surréalistes, tout était arrivé tellement vite, qu'il aurait du s'agir d'un rêve ! Elle aurait du se réveiller sagement dans son lit, soulagée ! Mais non. Et malheureusement, pour vous assurer que vous n'êtes pas au milieu d'un cauchemar, il suffit de vous poser la question : "attend je rêve là ?". Voilà, vous ne rêvez pas.

La pauvre sanglotait donc en tirant sur ses menottes, refusant d'admettre la dure réalité. Tandis qu'elle se débattait, elle sentit à son côté, sur le sol, la cape dans laquelle Cyscek l'avait transportée. Celle-ci avait du glisser pendant qu'elle dormait... ce fils de putain, comment avait-il osé ?! La traiter ainsi après qu'elle lui ait ouvert sa porte... Il n'avait pas le droit !! Elle lui ferait payer, tôt ou tard. Elle ne resterait pas dans ce cachot toute sa vie ! C'était ... c'était impossible. Elle avait trop à faire, dehors.

Ses sanglots se calmèrent un peu , et elle se contorsionna pour s’assoir de travers, appuyée sur sa hanche, pour épargner son derrière sur lequel elle avait passé toute la nuit, et dans lequel une brute avait passé la soirée. Elle reniflait doucement. Elle peinait à réfléchir, l'esprit encore endormi, chaque petite partie de son corps tremblotant dans la fraicheur de sa prison. Elle tendit la main pour attraper la cape gisant au sol, oubliant un instant les menottes qui lui étreignaient les poignets. *chlic*. Celles-ci la stoppèrent encore une fois dans son mouvement. Un nouveau sanglot de désespoir et de rage s'empara de sa gorge, alors qu'elle se mettait à frapper les bracelets de fer sur le mur derrière elle, s'entamant du même coup les poignets et la tranches des mains. Saloperies... foutez moi la paix !!

Elle entendit soudain le loquet de la porte glisser, et elle se retourna vers l'entrée, pleine d’espoirs. Pourvu qu'on la sorte d'ici, bon sang ! Elle voulait bien aller n'importe où ! Elle reconnut à la lumière de la lanterne, la silhouette de l'homme qui l'avait trahie. Cachant son intimité en levant sa cuisse devant elle, elle risqua, d'une voix faible et craintive :

"C...cy...scek ?..."


Ses sanglots c'étaient à nouveau calmés, mais sa mâchoire tremblait toujours, comme si la moindre secousse pouvait lui faire verser à nouveau des torrents de larme. Son nez coulait abondamment, souillant ses lèvres : à défaut de mouchoir, elle allait s’essuyer la morve du revers de l'index...

*chlic*

Une grimace de désespoir marqua à nouveau son visage, et elle s'effondra sur elle-même en pleurant bruyamment.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 06 novembre 2013, 18:22:51
Un pantalon noir élimé, un maillot de corps gris, voilà tout ce que portait l'esclavagiste en plus de ses bottes de cuir souple. Nul besoin d'être trop vêtu, même s'il était vrai qu'il pouvait faire frisquet dans la cave. Avançant dans la geôle, son regard se posa sur la captive alors que les ombres dansaient sur les murs au rythme des mouvements de la lanterne dans sa main. Le regard de Cyscek n'était pas dur, mais plutôt sans état d'âme. Elle était une esclave, rien de plus, et ce n'étaient pas les sanglots de cette dernière qui allait l'émouvoir.

Il accrocha délicatement la lanterne à une paterre prévue à cet effet sur le mur. Cela fait, en deux pas il était déjà devant elle, et s'accroupit afin de prendre le menton de la jeune femme dans sa main et la forcer à redresser la tête. Les larmes lui avaient striées les joues, et elle avait effectivement de la morve sous le nez. De sa main libre il attrapa donc un mouchoir et l'essuya d'un geste rapide. Cela fait il relâcha l'étreinte sur sa machoire et se releva.

Arrête ça. Pleurer n'aide en rien, et surement pas ici.

Le colosse fit demi tour afin de ressortir de la pièce. Allait-il repartir comme ça, en l'abandonnant avec juste cette lanterne ? Non, il réapparut quelques secondes après, détenant dans ses mains un objet. De sa place, elle n'avait probablement pas idée de ce que c'était, si ce n'est qu'il semblait y avoir une lanière. Cyscek revint se camper devant elle et lâcha une partie de l'objet qui pendit alors devant le visage d'Anastasia. Un collier. Non, une laisse plus exactement.

Je vais te passer ça puis nous irons discuter à l'étage. Mais pour ça, je veux que tu te calmes et que tu me promettes d'être sage, sinon je te remettrai directement ici.

L'homme leva sa main devant lui, et plaça l'autre extrémité de la laisse à son poignet. Un bracelet assez serré, qui devait probablement servir à dissuader les esclaves de tenter de fuir. Il prit ensuite le collier de la laisse, et le passa au cou de la captive. Il était composé d'un métal finement ciselé, avec un fermoir plus sombre, qui émit un cliquetis lorsqu'il l'enclencha. Une fois le collier en place, il défit les liens des poignets en produisant une clé d'une de ses poches de pantalon. Mais à peine libérée, il la forçait déjà à avancer en tirant sur la laisse.

Dans le couloir sombre, les gémissements continuaient, et la lanterne permettait seulement d'entrevoir des portes de bois, identique à celle de sa cellule. Lorsqu'il eut grimper l'escalier menant au rez de chaussée, il s'arrêta le temps qu'elle passe, et referma la porte à clé derrière eux. La dite porte donnait sur un salon assez vaste. Le mobilier n'était pas très fourni, mais de bonne facture : une bibliothèque partiellement remplie, une table basse en bois autour de laquelle trônaient plusieurs sièges et canapés. Un tapis ornait le sol, représentant un dragon aux prises avec des piquiers. D'une secousse dans la laisse, il lui intima l'ordre d'avancer vers les fauteuils. Sur la table basse une assiette attendait, contenant des haricots et un morceau de viande. A côté, un verre d'eau et une pomme, mais nul couvert.

Tiens, nourris toi, nous parlerons ensuite.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le jeudi 07 novembre 2013, 23:16:35
Les sanglots de la jeune fille ne cessèrent pas immédiatement, malgré l'ordre lancé par le marchand. Car les faibles choisissent rarement... d'être faibles. Elle le regarda sortir, sans trop comprendre : au moins il ne risquait pas de s'en aller définitivement, la porte étant restée ouverte. Il revint avec un collier : pas besoin d'être très maligne pour deviner qui des deux le porterait à son cou...Elle se le laissa enfiler, fixant le sol de ses yeux larmoyants, après avoir hoché la tête en signe d'approbation. Ses sanglots n'étaient pas encore tout à fait taris, mais elle était calme. On eût même pu la dire éteinte.

Elle bascula en avant lorsqu'il tira sur la lanière, et elle dut se précipiter derrière lui à quatre pattes sur quelques mètres avant de réussir à se redresser sur ses jambes : elle marcha alors à sa suite en cachant sa poitrine et son sexe comme elle pouvait, le dos légèrement vouté : elle ne disait rien : elle tremblait encore de froid et de peur, et son cœur s'était mis à battre à toute vitesse dans sa poitrine. Elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait ; elle craignait que cette laisse n'ait une signification d'ordre sexuel, mais préférait ne pas trop y penser. Faire ce qu'on lui dirait, sans broncher, c'est tout ce qu'elle avait en tête pour l'instant. Pour rien au monde elle ne voulait se réveiller encore dans cette cellule obscure. Elle espérait de tout cœur que si elle se montrait coopérative, elle serait déplacée ailleurs...

Ils montèrent un escalier, et Cyscek la fit pénétrer dans une pièce à l'air moyennement luxueux. Ses yeux parcoururent l'endroit, comme si elle cherchait une quelconque information pouvant lui être utile ; mais à vrai dire elle ne voyait pas quel genre d'information aurait pu la sauver.

"Tiens, nourris toi, nous parlerons ensuite."

Elle se laissa tomber à genoux devant l’assiette, qu'elle regarda un instant, comme sans comprendre.

"Il... il n'y a... les..."


Elle craignait de prononcer le moindre mot ressemblant de près ou de loin à une objection, aussi ses faibles murmures restèrent sans suite. Elle jeta un œil dépité sur ses doigts sales. Une impulsion, qu'elle retint, lui ordonna de les essuyer sur le tapis. Elle devait se rendre à l'évidence : elle n'avait rien pour se nettoyer et devrait bien utiliser ses mains à l'hygiène douteuse... Elle prit un haricot, entre son index et son pouce, et commença à vider l’assiette, lentement. Elle n'avait pas vraiment faim, mais elle n'avait pas mangé depuis un certain temps, aussi les légumes s'accumulèrent sans problème dans son estomac... elle but son verre d'eau, mangea la pomme. Elle répugnait à manger le morceau de viande avec les doigts, de peur de ressembler à un chien lorsqu'elle tenterait de déchirer la pièce entre ses dents... est-ce que son kidnappeur le prendrait comme un affront, si elle abandonnait une partie de son repas ? Elle n'osait le regarder pour chercher la réponse sur son visage. Elle se décida donc à prendre la chair cuite entre ses doigts et y mordit pour en détacher une partie. Elle mastiqua avec peine la bouchée trop grosse pour sa petite bouche, et recommença... elle batailla ainsi pendant deux bonne minutes avec sa nourriture avant d'en venir à bout, de la sauce coulant sur le menton : elle l'essuya d'un revers de main.

Elle avait fini... il faudrait bien qu'elle lève les yeux sur son maitre, un jour ou l'autre. Elle s'y décida finalement, cachant à nouveau ses seins avec ses bras. Elle attendait, l'air craintif, qu'il prenne la parole.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 12 novembre 2013, 15:10:08
L'absence de couverts était bien évidemment voulue. Elle devait se sentir inférieure à lui, car elle l'était. Pas plus qu'une esclave, elle devait comprendre sa place et l'accepter. Ce n'était pas facile et il la laisserait probablement manger convenablement dans le futur, mais pour le moment c'était un mal nécessaire. Et puis, l'esprit sauvage reprennait vite le dessus. Si au départ elle se montrait propre et sur la retenue, il voyait qu'au fur et à mesure elle se laissait aller. Il n'y avait qu'à voir la façon dont elle prenait la viande et la mangeait. Elle devait avoir faim, et avait laissé son amour propre de côté pour se rassasier. Il en ferait quelque chose, c'est sûr.

Durant tout ce temps, l'esclavagiste était resté assis les bras croisés, à la regarder se nourrir. Elle était moins craintive que la veille, c'est du moins l'impression qu'elle lui donnait. Lorsqu'elle eut fini, il réprima un sourire en la voyant s'essuyer du revers de la main. Un vrai retour à la nature, elle se comportait comme un animal. Il ne la considérait pas beaucoup mieux que cela en même temps. Il prit une longue inspiration, décidé à lui réexpliquer son rôle et le pourquoi de sa présence ici. Elle pouvait être contre, elle allait bien devoir se rendre à l'évidence : elle ne sortirait pas libre d'ici.

Je veux que les choses soient claires Anastasia. Tu es une esclave, et tu m'appartiens. Dire le contraire, te débattre, t'enfuir ou t'en prendre à moi ne feront que t'attirer des coups de badine ou de fouet. Tu as du potentiel et tu feras une très bonne esclave sexuelle. Une fois ta formation terminée, je te mettrai en vente pour te trouver un maître à contenter. Tu comprends ?

L'homme se redressa, la laisse toujours nouée autour de son poignet. Il donna une petite impulsion, pour lui intimer de se redresser. Cette fois, il attendit qu'elle soit debout pour se remettre en marche. La ramenait-il déjà à sa geôle ? Non, il allait vers un escalier menant à l'étage cette fois. Les marches en bois grincèrent à leur passage, débouchant sur un couloir bien éclairé. Plusieurs portes ornaient les deux côtés du couloir. Il se dirigea vers la première à droite et poussa la porte. Au delà, une chambre tout ce qu'il y avait de plus normale : un lit, une armoire, même un bureau et une chaise. Pas de décoration, mais la literie semblait de bonne facture. Cela aurait même pu être une chambre haut de gamme dans une auberge. Par contre, la fenêtre était barrée par de lourdes barres de fer. Une sorte de herse qui laissait passer la lumière, mais annihilait toute envie d'évasion. Il la fit entrer dans la chambre, restant dans l'embrasement de cette dernière.

Si tu es sage et docile, tu dormiras ici. Je suis sûr que tu préfèreras au sous sol, non ? Par contre, si bien évidemment tu désobéis, tu retourneras au cachot. Regarde dans l'armoire, il y a des vêtements pour toi. Prépare toi et attends ici, je reviens.

Après ces quelques mots, Cyscek défit la laisse du cou de la jeune esclave. Puis il ressortit de la pièce, refermant derrière lui la lourde porte de bois. Pourtant, nul cliquetis ne vint ponctuer ce mouvement de la porte. L'avait-il refermée à clé ? Non en vérité. Il s'était à peine éloigné de quelques pas, et scrutait la porte. Il voulait voir si elle suivrait l'ordre et resterait dans la pièce, ou si elle allait tenter de s'enfuir. L'équation était simple, il lui avait donné toutes les clés pour choisir son destin : risquerait-elle de retourner dans une geôle ? 

Si cela ne tenait qu'à lui, il aurait parié sur le fait qu'elle ne bougerait pas de là. Les avantages étaient bien plus grands que les inconvénients. Elle avait pu en juger par elle même et de plus elle avait montré une certaine envie lorsqu'il la prenait. Non, il ne la voyait pas fuir. Elle allait bientôt s'apercevoir que la liberté qu'elle pleurait dans son cachot ne valait pas tant que ça, et qu'elle aurait tout ce qu'elle voulait en restant dans cette condition.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mercredi 13 novembre 2013, 00:02:06
Maelie resta figée alors qu'elle écoutait son maitre. Pas la moindre protestation, pas le moindre hochement de tête pour indiquer son accord. À vrai dire la seule chose qui lui traversait l'esprit était un refus désespéré qu'elle ne  pouvait exprimer, de peur d'être rejetée au cachot. Ses lèvres remuaient comme si elle allait se remettre à pleurer ; mais non. Elle baissa les yeux, mais resta stoïque. Au fond d'elle, elle ne l'acceptait pas... elle ne pouvait l'accepter. Comme les cancéreux ne peuvent accepter le diagnostique de leur fin prochaine. Elle n'avait pourtant pas d'autre choix que de répondre par l'affirmative à l'interrogation du marchand.

"Je comprend."

Même nue, traitée comme un animal, elle avait sa fierté, en quelque sorte. Peut être se figurait-elle que se montrer mature, ne pas réagir sans cesse comme une enfant et faire face à la réalité allait la faire monter dans l'estime de son bourreau. et peut être que c'était quelque chose qui lui tenait à cœur, étrangement. En tout cas, si sa voix était faible, le ton qu'elle employa était volontairement posé.

Un nouveau coup de laisse la fit mettre debout : elle se remit à marcher, masquant toujours ses parties intimes du mieux qu'elle pouvait, mais la tête un peu plus haute. Certainement ses muscles commençaient-ils à se réveiller. Le repas qu'elle venait de prendre et la température ambiante y étaient sûrement pour quelque chose aussi. Ou alors elle était simplement plus sûre de ce qui l'attendait, et tout devenait plus clair. Elle commençait à comprendre où elle était, et qui était cet homme. Elle se sentait plus en état d'affronter tout ce qui allait arriver, maintenant qu'elle avait pleinement réalisé que Cyscek n'était pas un ami, et qu'il ne le serait jamais. Il était à l'évidence dénué de l'empathie la plus élémentaire... il ne pouvait être qu'un ennemi. Tout au plus un ennemi avec lequel on a intérêt à négocier.

Un ennemi, un homme qui ne méritait ni sympathie, ni pitié, ni pardon. Contre qui elle se retournerait, bien sûr, dès qu'elle en aurait l'occasion. Et pourtant le seul souvenir de la veille nouait sa gorge et la mettait à nouveau au bord des larmes. Elle l'avait désiré tellement fort, elle lui avait ouvert sa porte tellement vite... Elle avait été sûre, pendant un instant, que tout ça était exceptionnel et magique. Elle déglutit amèrement et essuya ses paupière, juste avant que Cyscek ne se tourne à nouveau vers elle en ouvrant la porte de la chambre. Elle s'était résolue à se montrer le moins faible possible. Elle balaya la pièce du regard, anxieuse d'elle ne savait trop quoi. Si, elle savait, en réalité. Elle craignait qu'il ne commence sa "formation" ici même. Pourtant...

"Si tu es sage et docile, tu dormiras ici. Je suis sûr que tu préfèreras au sous sol, non ? Par contre, si bien évidemment tu désobéis, tu retourneras au cachot. Regarde dans l'armoire, il y a des vêtements pour toi. Prépare toi et attends ici, je reviens."

Elle frémit malgré elle en sentant les doigts de son ancien amant sur son cou, lorsqu'il lui retira son collier. Cette seule caresse réveilla quelque chose en elle, et elle le dévisagea de ses grands yeux sombres, pendant une courte seconde, comme si elle attendait quelque chose... et puis elle baissa à nouveau le regard. Elle entra docilement et attendit que la porte se referme derrière elle.

Enfin !

Elle poussa un soupir de soulagement et s'autorisa à respirer à son aise, réalisant seulement l'ampleur de la tension permanente qui l'avait habitée depuis sa sortie de cellule. La seule présence de cet homme et de son regard dur l'angoissait au plus au point. Maintenant, libérée de la menace constante qu'il faisait planer sur elle, elle se détendait un peu. Bien sûr elle était toujours dans une situation désastreuse, mais au moins on lui offrait un répit... et elle allait avoir des vêtements. Elle appuya son front contre l'arrête de l'armoire et ferma les yeux. Elle se devait de récapituler la situation, pour mettre les choses au clair dans son esprit. Elle murmurait pour elle-même, à peine audible pour quiconque ne serait pas à moins de vingt centimètres de ses lèvres ;

"Mon pouvoir a trois faiblesses... il n'en connait qu'une... celle de l'orgasme..." pourtant, il pense pouvoir me retenir prisonnière... "non, quand même pas... comment..." compte-il  s'y prendre ?... Est-ce qu'il a l'intention de me faire jouir chaque jour ? "Voir même... trois fois tous les deux jours..." s'il veut être sûr que mon pouvoir ne revienne pas.

La succube ne parvenait pas à définir ce qu'elle ressentait à cette idée. En tout cas, ce concept avait quelque chose d'un peu absurde, presque comique. Elle se sourit à elle même et secoua la tête.

"On verra bien..." je n'y peux pas grand chose de toute manière. Sûrement je finirais par avoir une occasion. Un oubli, une situation exceptionnelle, ou si j'arrive, simplement, à simuler... "et je serais libre."

Tenter de s'enfuir par la porte ne lui avait même pas traversé l'esprit : si celle-ci n'était pas fermée à clef, c'était certainement qu'elle ne pourrait pas sortir par cette voie sans être repérée. Elle ouvrit l'armoire pour examiner son contenu, remplie d'une artificielle assurance quand à sa futur évasion. Il était temps maintenant de se couvrir un peu. Elle n'aurait plus à subir le malaise de se promener toute nue, au moins.

"Bon bon bon..."

Son regard expert jaugea le contenu du meuble... et elle déchanta quelque peu. Uniquement des robes. Et pas de sous vêtements.

"Nan mais c'est pas vrai..."

Elle décrocha une robe de son cintre et l'examina : il s'agissait d'une robe de soubrette rouge, avec corset, dont la jupe était si courte que s'en était ridicule. Elle fit la grimace et en saisit une autre, blanche cette fois ci. Non et non... ce décolleté était vraiment d'une obscénité rare. Elle examina la dizaine de modèles présents dans l'armoire avant d'en trouver un qui puisse convenir. Le vêtement était, comme tous ses collègues de placard, un uniforme de domestique outrageusement féminin, mais il avait le mérite de descendre jusqu'au milieu des cuisses et d'être pourvu d'un décolleté... presque décent. Les bras et les épaules, quand à eux, étaient laissés nus. Le corps de la robe était noir, surmonté d'un tablier blanc qui, vu sa taille, devait surtout avoir un rôle symbolique.

Maelie songea qu'elle aurait bien voulu, en plus de la possibilité de s'habiller, être autorisée à prendre un bain ; elle se sentait un peu crasseuse à l'instant, même si elle avait parfaitement conscience d'être une maniaque, d'après les standards Nexusiens. Elle plissa le nez, agacée, en enfilant sa robe. Elle n'aimait pas cette sensation de mettre un habit propre tout en étant sale... mais ça n'était pas vraiment le moment de faire la fine bouche. Enfin prête, elle remarqua que l'armoire ne contenait rien pour se chausser. Elle haussa les épaules et alla, d'un pas lent, s'affaler sur le lit. Allongée sur le dos, elle recouvrit son visage de ses mains en soupirant. De toute évidence elle n'avait pas dormi très longtemps, car elle se serait volontiers assoupie. Elle n'avait pas le courage de réfléchir plus à ce qui allait arriver ensuite, aussi elle laissa son esprit dériver... elle pensait à sa vie d'avant, à Moscou. L'époque où ramener des bonnes notes était l'un de ses soucis principaux. Ses cours, ses rares amies, ses pulsions et ses fantasmes honteux... et puis son enfance, avant la puberté, quand elle n'était pas l'esclave de ses désirs. Elle revoyait sa première fois à la piscine, sa mère qui l'encourageait à venir dans l'eau et l'attendait en pataugeant. Elle lui tendait la main en souriant ;

"Allez Ania, saute !"

Maelie émergea en sursautant. L'ouverture de la porte l'avait tirée de sa somnolence : elle bondit sur ses pieds en réajustant sa robe, un peu nerveuse. Elle ignorait combien de temps elle avait divagué... dans tout les cas, le retour de l'esclavagiste l'avait surprise.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 18 novembre 2013, 16:21:06
Une heure ? Non, un peu moins. Cyscek voulait qu'elle ait le temps de s'habituer, mais également la jauger. Force est de constaté qu'elle en comptait pas s'enfuir pour l'instant. Il avait attendu au dehors, mais jamais elle n'avait poussé la porte. Il l'imaginait fouillant dans l'armoire, à la recherche d'une tenue. Chaque robe était affriolante. Après tout, c'était le but de ce genre d'esclave, elle devait s'habituer à ça. Il aurait pu parier qu'elle prendrait la robe noire et blanche. C'était la plus "sobre" qu'elle pouvait trouver la dedans, mais celle qui rappelait le plus le costume traditionnel des soubrettes. Encore gênée et appeurée, elle allait vouloir se couvrir pour ne pas qu'il se rince l'oeil gratuitement. Pourtant, elle finirait à nouveau par se montrer, elle devait le savoir au fond d'elle.

Lorsque le temps lui parut suffisamment avancé, il ouvrit une porte du palier fermée à clé : il s'agissait en fait de son bureau personnel, interdit aux esclaves. Il avait toujours un oeil sur le couloir, au cas ou elle s'essaierait à la fugue. Mais non, elle ne sortit pas. Refermant le bureau à clé, il y avait pris un collier : l'objet semblait fait d'une seule traite, sans ouverture pour pouvoir le passer, et quelque peu rigide. D'un gris clair et brillant, le bijou était également orné d'écritures anciennes, qui lui donnait un certains charme. Oui, ce collier était beau, sans être exceptionnel. Mais surtout, il coupait la possibilité de se servir de la magie, ce qu'elle ne soupçonnait probablement pas.

Poussant la porte de la chambre, il la trouva allongée sur le lit. La nuit dans le cachot n'avait pas dû être très bonne, cela se comprennait. Elle se réveillait alors qu'il entrait et refermait la porte derrière lui. Des gestes calmes et précis, comme à son habitude. En quelques pas, il vint près du lit et s'assit sur le bord, tout proche d'elle, si proche qu'il pourrait la toucher en tendant une main.

J'espère que tu as bien dormi. J'ai un présent pour toi, tiens, met le.

Il lui montra le collier et l'ouvrit, d'un mécanisme probablement caché dans le métal. Puis il déposa le collier sur le lit, lui laissant tout loisir de le prendre et de le mettre. Le système avait été fait par un homme, à coup sûr : l'ouverture ne pouvait être déclenchée que par un homme, et le collier revêtu que par une femme. Dommage qu'il n'en ait pas eu plus de ce genre, sans quoi il aurait pu avoir des esclaves très intéressantes. Quelques jours plus tôt il avait vendu celle qui portait ce collier jusqu'alors : une jeune femme aux courbes exquises mais dôtées de facilité à manipuler le feu, et un caractère rude. Mais après presque un an chez lui, il en avait fait un agneau. Obéissante comme tout, mais loin d'être pure : elle avait appris à aimer son travail, et il lui avait trouvé un maître qu'il savait être une bonne personne.

Attend, laisse moi faire.

Forcément, elle n'arrivait pas à fermer le collier, et pour cause : elle n'aurait jamais pu le faire d'elle même de part la nature du bijou. Il se leva, pour venir s'asseoir derrière elle. Ses doigts frolèrent ceux de la jeune femme alors qu'il lui prenait le collier et le fermait contre la nuque fine : ca y est, elle était coupée de ses pouvoirs, en espérant que le collier soit suffisamment puissant pour ça. Suite à ça, les mains de l'homme se déposèrent sur les épaules de la belle. Tout proche, il avançait sa bouche afin de murmurer à hauteur d'oreille.

Je te désire toujours autant qu'hier et je ne te veux pas de mal. Je veux juste que tu te laisses aller et que tu apprécies ce pour quoi tu es faite.

Les mains de l'esclavagiste quittaient les épaules pour caresser les bras d'Anastasia. Puis, il les passa sous ses bras, et l'une des mains s'empara d'un sein, afin de le presser au creu de sa paume. Dans le même temps, la bouche de Cyscek embrassait le cou de la jeune femme avec une envie non feinte. Sa deuxième main descendait le long du ventre de la belle captive pour se perdre entre ses jambes, avant de disparaître sous la robe. Les doigts cherchaient, fouillaient. Ils effleurèrent sa toison, sa vulve, jouant contre ses lèvres sensibles et son clitoris.

Je vais prendre soin de toi ... Et toi, prendras tu soin de moi ? Seras tu une esclave dévouée ?

Il murmurait ces mots tout en continuant ses manigances : les doigts la masturbaient, le majeur et l'index s'enfonçant en elle pour remuer lentement dans sa fente chaude. Son autre main passait d'un sein à l'autre, malmenant le décolleté et pressant chaque seins avec envie. Il était bien moins froid qu'auparavant, bien moins dur aussi. Oui, si elle était docile, c'est ce à quoi elle aurait droit. Elle connaissait les deux extrèmes, l'attention de son maître ou la geôle froide et humide. Le choix n'était pas bien dur, mais parfois certains esclaves s'entêtaient. La main accentua ses caresses : Il voulait lui donner du plaisir, tout en l'empechant de jouir. Il n'avait pas envie qu'elle retombe dans cet état semi comateux comme les autres fois.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 19 novembre 2013, 22:03:45
Les prunelles de la succube le suivirent alors qu'il s'approchait de sa démarche assurée. Il s'assit sur le lit, près d'elle, alors qu'elle n'avait pas encore osé esquissé un mouvement, et un léger tressaillement de peur la parcourut. Il n'avait aucune raison de se montrer brutal à ce moment, bien sûr, mais il dégageait constamment quelque chose d'effrayant. Comme si sa violence pouvait éclater à tout moment.

Elle se saisit du collier qu'il lui tendait et le regarda un instant.

"Merci..."

Un simple réflexe de politesse l'avait poussée, sans vraiment qu'elle y pense, à répondre ainsi. Qualifier cette laisse de "présent" était un peu hypocrite... elle l'enfila cependant, n'ayant de toute façon pas d'autre alternative. Elle se débattit avec le fermoir qui résistait à ses tentatives ; elle n'y comprenait rien, comment cette chose était-elle censée être bouclée ?... Heureusement, son maitre lui vint très vite en aide, passant derrière elle : elle se tendit, comme si elle craignait d'être frappée, baissa les yeux, pinça les lèvres.

Elle n'osait se retourner, mais le savoir si proche, invisible, lui donnait des frissons dans l'échines. Les doigts de l’esclavagiste effleurèrent les siens, puis sa nuque... elle serra les dents, dégoutée par les réactions de son propre corps. Elle appréciait chaque caresse de cet homme, bien plus qu'elle n'aurait du... Elle ne pouvait s'en empêcher : elle avait beau le haïr, elle n'espérait rien d'autre que ces contacts continuent. Les mains descendirent sur ses épaules nues : elle peinait déjà à garder une respiration légère. Le souffle du mâle rencontra son oreille, de la même façon qu'il l'avait fait dans la chambre d'auberge. Là encore, elle ne put rester stoïque. Ses lèvres se desserrèrent et elle

"Je te désire toujours autant qu'hier et je ne te veux pas de mal. Je veux juste que tu te laisses aller et que tu apprécies ce pour quoi tu es faite."

Aucun mal...il l'avait laissée dormir dans un cachot, menottes au poignets ! Il avait menacé de la tuer ! Elle ne l'oublierait pas si facilement, quoi qu'il lui fasse. Même si ses caresses la troublaient, elle n'en restait pas moins consciente de ce qu'il était. Il pressa son sein, embrassa sa gorge, et elle ne put retenir un minuscule gémissement. A peine audible, il la trahissait mieux que n'importe quel autre signe. Ca n'était plus son corps qui lui désobéissait, c'était elle qui admettait timidement son désir. Devait-elle vraiment lutter, de toute façon ? Non, bien sûr... il était dans son intérêt de passer pour une esclave docile et aimante. Seul son amour propre lui ordonnait de jouer les insensibles. Son ventre, lui, ne demandait rien d'autre que ce qui se préparait en ce moment même. Il lisait en elle, de toute façon, elle le sentait. C'était comme s'il avait deviné ce dont elle avait besoin dès qu'il l'avait vue à la terrasse de l'auberge. Non, il ne servait à rien de lutter, il avait déjà vu qu'elle le désirait elle aussi. Et puis, il était tellement plus simple de s'abandonner... son cœur cognait de toutes ses forces, électrisé par l'envie et la peur.

La main de Cyscek descendit sur son ventre et elle la suivit des yeux, comme fascinée, la voyant passer sous sa jupe... les doigts du marchand allèrent bien vite à la rencontre de son sexe, commençant leurs attouchements : Maelie laissa ses cuisses s'ouvrir sans résistance. Des bouffés de chaleur envahissaient son épiderme de manière imprévisible, et ses poumons réclament de plus en plus d'oxygène. Lorsque les phalanges de son maitre s'aventurèrent dans son antre, un début de sécrétion les humidifia, et la rouquine pivota légèrement sur place, montant une de ses jambes nues sur le matelas, pour que ses cuisses soient grandes ouvertes.

"Je vais prendre soin de toi ... Et toi, prendras tu soin de moi ? Seras tu une esclave dévouée ?"

Elle aurait préféré ne rien dire... sa fierté était déjà suffisamment malmenée. Il était déjà difficile d'accepter qu'un homme pareil puisse l'attirer aussi puissamment... en temps normal elle aurit pris ses jambes à son cou, elle ne se serait pas laissée aller avec un être aussi dénué de moral. Mais aujourd'hui elle ne pouvait pas fuir, elle était piégée, confrontée à sa passion dévorante. Et y résister, c'était se condamner elle même.

"Je... je ferais... ce que vous demanderez."

Et dire qu'elle venait à peine de s'habiller...
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 20 novembre 2013, 17:31:14
Le mouvement de la néo-esclave n'avait pas échappé à Cyscek. Elle avait ouvert ses jambes naturellement, désireuse d'en recevoir plus encore. Elle pouvait afficher du refus, semblait effrayée ou abattue, elle n'avait pas tarder à quémander des caresses en plus de sa part. C'est donc tout à fait normalement qu'il la caressait, satisfait qu'elle réagisse de la sorte. Il la sentait même sincère quand elle disait qu'elle ferait tout ce qu'il lui demanderait. Bien sûr, il y avait toujours la possibilité que ce soit le plaisir qui la fasse parler ainsi, mais il osait espérer qu'elle changeait également petit à petit. Oui, bientôt elle serait une bonne petite esclave, il n'y avait pas de raison que ça ne se déroule pas ainsi.

A le sentir caresser et masturber la demoiselle, elle devait croire qu'il cherchait à la faire jouir. Pour la transporter à nouveau ? Non, il avait son idée. Il guettait la respiration et les réactions de la jeune femme, et s'arrêta avant qu'elle ne trouve l'orgasme. Elle ne devait pas se transformer en loque, en tout cas pas pour l'instant. Presque à regret il retira sa main de l'entrejambe humide d'Anastasia. Le corps de l'esclave réclamait plus, mais il n'était pas prêt à le lui donner. Peut-être plus tard, si elle se montrait sage. Il se décala pour reposer ses pieds sur le sol et se lever, en lui tendant une main pour l'inviter à se lever elle aussi.

Viens, suis moi.

La main d'Anastasia paraissait si frêle dans la sienne. Il la serrait à peine, comme un amoureux aurait tenu celle de sa dulcinée lors d'une promenade. La porte fut rapidement franchie et il avança dans le couloir. Il y avait de multiples portes, sans aucune indication sur aucune d'elle. Ce qui se cachait derrière ? Impossible à dire sans y jeter un oeil. En tout cas il semblait savoir où il voulait aller, car il finit par s'arrêter devant l'une d'elles. Pas besoin de clé, il poussa directement la porte qui donnait sur une chambre - oui bon, une cellule aménagée - du même genre que celle d'Anastasia. Une jeune femme brune aux cheveux longs étaient en train de brosser ses cheveux devant un miroir posé sur le petit bureau. On remarquait quelques changements par rapport à l'endroit ou la nouvelle esclave s'était changée : ici, la décoration était plus fournie. Un cadre, des produits de beauté, ce miroir ... Le lit était également plus grand, et il y avait également la tenue de l'occupante de la pièce. Une robe prune taillait parfaitement ses formes. On aurait pu la trouver simple, mais en la regardant en détail on voyait de la dentelle au niveau des manches. Le vêtement ne couvrait pas les épaules et laissait place à un décolleté plongeant, mis en valeur ici aussi par de la dentelle. A l'entrée des deux protagonistes, la jeune femme émis un petit "oh" d'étonnement et se leva prestement.

Elle avait abandonnée sa brosse et vint immédiatement s'agenouiller devant Cyscek, en murmurant un "maître". On ne lisait ni peur ni crainte dans le regard de la jeune femme. S'il la battait ou la maltraitait, elle n'en montrait rien. D'ailleurs, il déposa sa main sur la tête de la jeune femme, lui lissant un peu plus les cheveux si c'était possible.

Anastasia, je te présente Cora. Elle est ici depuis maintenant six mois.

Les présentations faites, Cyscek referma la porte. Cora ne s'était pas redressée, et elle n'avait pas esquissée un seul mouvement depuis qu'elle s'était mise ainsi. Pourtant un geste de la part de l'esclavagiste sembla la déverrouiller. Elle se releva, toujours avec le sourire. Le regard de l'inconnue passait de l'homme à la femme, sans aucune animosité.

Si je t'ai mené ici, c'est pour que tu puisses converser. Cora répondra aux questions que tu peux te poser, et elle t'expliquera également comment être ici. Elle m'aide à former les nouvelles recrues de ses mains douces. Pour les récalcitrantes, elles ont droit à Manfred, l'un de mes sous fifres.

Inutile de préciser que la formation devait être bien moins plaisante entre les mains de cet homme, c'était sous entendu. Il poussa légèrement Maelie pour qu'elle s'avance dans la pièce. Cora la jaugeait tout en restant désespérement immobile. Elle ne fit que prendre la parole, d'une voix cristaline.

Bienvenue ici Anastasia. Il ne faut pas avoir peur, notre maître peu se montrer un peu rustre parfois mais il a bon fond.

Elle accompagna ses paroles d'un sourire malicieux à l'intention de Cyscek. Pourtant ce dernier ne répliqua rien, si ce n'était un sourire. Elle était docile et bien dressée, joueuse avec cela, il lui passait bien quelques piques de ce genre.

Dès que tu as une question, tu peux venir me la poser. Je te formerai quand notre maître ne sera pas là.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le vendredi 22 novembre 2013, 17:47:56
La respiration de la succube se faisait de plus en plus lourde à mesure que les attouchements de Cyscek faisaient leur effet. Bon sang, elle l'abhorrait, mais elle se sentait tellement bien entre ses mains... pourquoi lui ? Pourquoi sa volonté pliait-elle si vite ?... Petit à petit, elle éluda ces questions pour ne plus penser qu'à l'instant présent. Son sexe s'était humidifié et le plaisir, de plus en plus intense, lui venait par décharges. Sa fierté rendait peu à peu les armes, et bientôt il n'en resta rien, sinon la tentative d'étouffer ses gémissements en se mordant la lèvre inférieur.

Elle frétillait comme un poisson hors de l'eau lorsque son maitre décida qu'elle en avait eu assez. Elle poussa un geignement et braqua un regard suppliant sur lui ; il s'était relevé devant elle et lui tendait la main. Allait-il falloir qu'elle le suce maintenant ? Voulait-il la prendre, simplement ? Elle n'aurait pas du espérer ce genre de choses, mais s'il l'avait poussée à quoi que ce soit elle aurait obéit immédiatement. Dans son état, se jeter à genou ou ôter sa robe auraient autant été de l'ordre du reflex que de celui de la décision consciente...

Elle attrapa la main du marchand et se leva.

"Viens, suis moi."

Elle s'exécuta avec empressement, son bas ventre affamé criant toujours sa frustration. Où l'emmenait-il ? Pourquoi l'avoir torturée ainsi ?... était-ce pour lui faire miroiter une futur "récompense" ? Était-ce pour la préparer à un nouveau jeu plus sordide ? Elle tenta de se calmer tout en marchant. Elle devait garder l'esprit clair... bien qu'elle n'eut pas la moindre idée de ce à quoi cela pourrait bien lui servir. Mais ne serait-ce que par principe, elle n'avait pas le droit de baisser les bras et d'arrêter de réfléchir. Si une sortie de secours se présentait à un quelque instant que se soit, elle devait être en état de la saisir.

Cyscek ouvrit enfin une porte donnant sur la chambre d'une femme - une très belle femme - et entraina la rouquine à l'intérieur. La femme était visiblement occupée à arranger ses cheveux, activité qu'elle abandonna pour aller se prosterner devant le mâle. Elle avait peu ou prou l'attitude d'un chevalier face à son seigneur, plus que celle d'une esclave face à son maitre, bien que la relation qui l'unissait à Cyscek fut de toute évidence bien moins chaste...

"Anastasia, je te présente Cora. Elle est ici depuis maintenant six mois.
-Bon-bonjour."


Ne sachant trop quelle posture adopter, Maelie effectua un salut raide du tronc en direction de l'inconnue. Son essoufflement transparaissait encore dans sa voix et, vu la sensation de chaleur qui irradiait encore de son visage, ses joues devaient avoir conservé une couleur proche de celle du poivron. Toujours était-il que la présence d'une tierce personne l'aidait à chasser ses mauvaises pensées, et que sa respiration reprenait peu à peu un rythme normal. Son cœur, lui, battait toujours aussi vite. La petite dévisagea la femme qui serait son enseignante ; une enseignante d'un type assez particulier. Celle-ci, au moins, ne provoquait aucune trouble chez la succube, que ce soit de la haine ou de l'attirance. En revanche, elle piquait quelque peu sa curiosité, car le lien qui semblait l'unir à Cyscek était des plus singuliers. Était-elle en train de singer l'obéissance et l'admiration, ou était-elle vraiment heureuse d'être ainsi enfermée ? Elle se permettait même se tourner la brute en dérision, ce qui attestait d'une certaine complicité.

Dans tous les cas, Anastasia ignorait ce qu'elle était censée dire, plus précisément ce que son ravisseur aurait aimé l'entendre dire. Son regard passait rapidement de l'un à l'autre des interlocuteurs, et finalement elle inclina à nouveau le buste ;

"Merci... je... je ferais de mon mieux."

Ses yeux ne cessaient de bondir entre l'homme et la femme, guettant leur réaction. Elle craignait que son comportement ne soit pas satisfaisant... et elle ne savait toujours pas si on allait la laisser se reposer dans sa nouvelle cage douillette, ou si les activités de la journées ne faisaient que commencer.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 26 novembre 2013, 22:41:47
C'était presque attendrissant de voir comment Anastasia paraissait timide face à cette femme. Avait-elle peur de finir comme elle ? Ou au contraire l'enviait-elle ? Cyscek ne parvenait pas à savoir, juste en regardant la jeune esclave. Elle écoutait, elle était sage, mais elle ne laissait rien voir sur son visage. Il pinça légèrement les lèvres alors que Cora tentait de l'amadouer un peu. La demoiselle était prête à se refermer comme une huitre si la situation ne lui plaisait pas. Pourtant il ne semblait pas manquer grand chose pour qu'elle se détende complètement. Les attouchements de l'esclavagiste y étaient probablement pour quelque chose.

Elle a du mal à s'assumer, ainsi que ses pulsions.

Cyscek s'était rapproché de Cora et murmura quelque chose à l'oreille de cette dernière. Elle se mit à sourire, toisant Maelie avant de prendre la parole.

Si tu veux mon avis, profite. On ne sait jamais de quoi demain sera fait.

La main de l'esclavagiste effleura la hanche de Cora. Comme un signal, cette dernière se colla à l'homme, se lovant carrément contre le torse de ce dernier. Elle descendit une main pour masser l'entrejambe de Cyscek, faisant bien évidemment exprès que la jeune esclave ne puisse rien louper du spectacle. On devinait clairement la forme du membre dur qui se cachait sous le pantalon. Elle continua ce petit manège pendant de longues secondes. Mais à l'instant ou Cyscek recula, elle cessa immédiatemment, ne cherchant pas à le retenir ou à aller plus loin. Sage, elle ramena son regard sur Maelie.

Tu dois savoir être sage. C'est comme ça que tu seras récompensée.

On lisait dans le regard de la femme de l'envie. Elle mourrait d'envie de prendre du plaisir, que l'homme lui en donne. Pourtant, elle se retenait. Cyscek ne lui offrait rien, et elle resterait probablement frustrée, pourtant Cora semblait prête à endurer cela. Peut-être parce qu'elle savait qu'elle aurait sa récompense tôt ou tard. L'homme se détourna de Cora, afin de reporter son attention sur Maelie. Il aurait pu parier qu'elle était toujours humide après la façon dont il l'avait tripoté auparavant. Etait-elle seulement prête à s'abandonner ?

Prenant son temps, il porta sa main à la hanche de Maelie. Il avait effectué exactement le même mouvement que sur Cora, mais exagérément plus lentement. La main trouva son chemin et s'immobilisa contre elle. Les deux regards étaient braqués sur Maelie. Si Cyscek ne laissait rien transparaître si ce n'était un léger sourire, Cora étirait ses paupières comme si ses yeux allaient sortir de sa tête. Elle enjoignait la néo esclave à ne pas rester stoïque et à agir.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mercredi 27 novembre 2013, 21:48:08
"Elle a du mal à s'assumer, ainsi que ses pulsions."

C'était vrai, quelque part. Elle n'avait jamais entièrement accepté d'obéir à ses désirs, et pourtant elle y cédait sans cesse, jusqu'à se mettre dans des situations... comme celle-ci. Ou bien comme celle qui l'avait poussée à fuguer et à quitter la Russie, un an plus tôt. Aussi la jeune fille ne contesta pas cette affirmation, chose qui était de toute façon dans son intérêt...

L'esclavagiste s'était rapproché de la brune jusqu'à murmurer à son oreille. Celle-ci se mit soudain à être provocante envers la rousse,la narguant d'un sourire... Le mâle posa sa main sur la hanche de sa servante et celle-ci vint se coller à lui, comme si elle n'attendait que ça, depuis le début. C'était certaienmetn le cas, Anastasia pouvait le comprendre aisément... son regard se porta sur la main qui caressait la protubérance du pantalon de Cyscek. Celui-ci bandait carrément, ostensiblement. Son membre était-il déjà durci par la simple présence de Cora, ou était-il resté rigide après s'être dressé pour la jeune succube ? Cette dernière ressentit soudain le besoin d'agir, de participer... elle voulait que l'homme reporte son attention sur elle. Finalement il se sépara de sa soumise et celle-ci resta docilement à sa place.

"Tu dois savoir être sage. C'est comme ça que tu seras récompensée."

Quelle drôle d'idée... n'était-il pas plus valorisant pour le maitre de voir son esclave tenter d'attirer son attention ? Elle n'eut pas le temps de pousser la réflexion plus loin car Cyscek vint à sa rencontre, posant la main sur elle de la même manière qu'il l'avait fait avec l'autre femme. Elle le fixa un instant, les joues rouges et la bouche entre-ouverte, figée dans une expression ahurie que donne parfois le désir sexuel. Elle était habituée à ce qu'il prenne les devants : il n'en fit rien. Bien sûr. Il attendait d'elle qu'elle imite les gestes de l'ancienne... Le cœur de la petite tambourinait dans sa poitrine et ses mains tremblaient lorsqu'elle les posa sur le torse du marchand. Celui-ci la préférait-il elle ou bien l'autre ? C'était sûrement être un question futile, et de toute façon Cora avait forcement une longueur d'avance...

Les seins de la demoiselle se comprimèrent contre le buste de Cyscek ; reproduisant le geste effectué par son enseignante, Maelie glissa une main jusqu'à la verge qu'elle caressa à travers le tissu. Mais peut-être n'était-ce pas assez ? Comment le dresseur d'esclaves pourrait-il être impressionné par un geste si commun, une simple obéissance mimétique ? Elle devait en faire plus pour lui plaire. Monter dans son estime, gagner sa confiance, pour mieux le trahir... c'était là la meilleur excuse que la belle s'était trouvée. Tout en cajolant le sexe de sa main gauche elle hésitait, toujours un peu craintive, à prendre une quelconque initiative que Cyscek aurait pu prendre pour de l'insubordination...

Finalement elle plia les jambes pour descendre lentement, les yeux timidement levés sur le visage de son maitre, cherchant des ses expressions le signe de son contentement ou de sa désapprobation. Elle respirait lourdement, à nouveau, et c'était avec fascination que ses doigts jaugeaient la raideur de cet appendice dans lequel le sang pulsait en partie pour elle.Quand elle fut à genoux devant lui elle frotta son visage sur son entrejambe, telle une chatte affectueuse. Étrangement, elle se sentait moins gênée maintenant que la minute qui avait précédée. Elle leva le menton et le posa sur la colline que formait l'organe de l'homme.

"Mon maitre... qu'attendez vous de votre esclave ?"
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 02 décembre 2013, 11:06:43
De l'obéissance aveugle, ou presque. Cyscek n'était pas dupe, tout comme Cora. On ne se résignait pas aussi vite, surtout après avoir lutter au départ. Il y avait surement une part de Maelie qui voulait se soumettre, mais Cyscek aurait toujours le doute. Elle pouvait feindre la soumission pour améliorer sa condition, tout en gardant le secret espoir de filer de là à la première occasion. En tout cas, si elle jouait la comédie, elle le faisait bien. Accroupie devant lui, elle donnait l'image d'une esclave sincère et dévouée. Le membre de l'esclavagiste avait gardé sa vigueur après les caresses des deux demoiselles. Maelie faisait ça avec un tel entrain ... Non, il n'y avait décidément pas que du calcul dans ses mouvements. Elle appréciait ce qu'elle faisait même si elle avait beau le nier.

Derrière la nouvelle esclave, Cora dardait un oeil impuissant sur son maître et Maelie. Cette petite pimbêche croyait-elle pouvoir tout se permettre ? Elle était la préférée et elle comptait le rester. Oui, elle partageait l'esclavagiste avec les autres esclaves, et il arrivait à Cyscek de montrer de l'intérêt pour l'une ou l'autre de ses recrues. Mais cette dernière avait toujours réussi à se faire préférer, et à avoir un statut particulier. Il était hors de question de perdre ça et même si elle ne l'avouerait jamais, cela s'apparentait clairement à de la jalousie mal placée. Bouillante, elle restait à sa place sans esquisser le moindre mouvement. La docilité et la retenue serait ses meilleures armes si elle souhaitait parvenir à ses fins.

La main de Cyscek descendait sur la tête de Maelie, la pressant un peu plus contre son entrejambe. Ses cheveux glissaient entre ses doigts, quoiqu'un peu rêches. Elle aurait mérité de les laver, de se laver même. Elle avait été suffisamment sage pour qu'il lui "offre" ce droit.

C'est le genre d'initiative que les maîtres aiment bien, tant que tu ne te montres pas trop entreprenante.

Si elle avait été plus loin, à savoir sortir sa queue et le sucer, il l'aurait réprimander. Entendons nous bien, ça aurait plu à l'esclavagiste, mais ce qui lui plaisait ne devait pas interférer avec ce que ses acheteurs voulaient. S'ils souhaitaient une femme docile et facile à dominer, ce n'était pas pour qu'elle prenne ce genre d'initiative. Heureusement elle s'était arrêtée avant, suggestive plutôt que d'imposer. Il ramena son autre main devant lui et saisit le lacet qui retenait son pantalon. Le noeud fut rapidement défait et il tira sur le lacet pour donner un peu de mou à son vêtement. Ce dernier en se desserrant descendit sur les cuisses de l'esclavagiste, suivi par le caleçon de ce dernier. La chute du sous vêtement eut pour effet de mettre à nu l'entrejambe entière de Cyscek : Son membre se dressait près du visage de la jeune esclave et il bougea à peine afin de coller la hampe chaude contre la joue de Maelie. Il ramenait sa main sur la tête de la demoiselle dans un geste doux, presque protecteur. Par de légères pressions des doigts il la faisait bouger et frôler son membre qui se rengorgeait un peu plus de désir à chaque frottements.

Je veux que tu te touches en même temps.

Toujours la même douceur, celle qui apparaissait dans ses mouvements. Avec lenteur il lui fit tourner la tête afin que la bouche de Maelie frôle la queue dure. Petit à petit la bouche se trouvait à monter et descendre le long de la hampe et il s'arrêtait à chaque fois qu'elle frôlait le gland. Il usa de ce manège deux fois avant de positionner le visage de Maelie face à lui et cette fois donc le gland contre les lèvres charnues. Poussant à peine, il pénétrait la bouche, imposant son gland en elle, et juste ça. C'était assez surprenant car jusqu'ici il s'était toujours montrer plutôt brusque et même parfois violent, preuve qu'il pouvait arborer des visages très différents selon la situation. Le gland épais emplissait la bouche de la jeune esclave mais il ne faisait aucun geste. Pas de vas et viens, et sa main tenait toujours légèrement la tête de Maelie pour lui faire comprendre qu'elle devait juste se tenir docile.
Il eut un léger mouvement de tête et elle put sentir que Cora s'agenouillait derrière elle. La poitrine de cette dernière frolait le dos de Maelie, puis sa tête apparut sur le côté, comme si elle jaugeait ce que la demoiselle était en train de faire. Le visage semblait impassible, pourtant une sourde colère montait en elle. C'était différent de savoir que son maître s'occuper des autres esclaves et de le voir directement. Ce n'était pas la première fois, mais ce n'était jamais agréable. Elle porta sa main à la chevelure de Maelie, glissant ses doigts sur ceux de Cyscek.

C'est bien, mais notre maître préfère ainsi.

Lorsque Cora eut fini sa phrase, elle poussa de toutes ses forces sur la tête de Maelie. Ou comment cacher sa colère sous l'alibi de l'apprentissage. Cyscek n'avait pas bougé d'un pouce et le seul élément mobile dans tout ceci, c'était bien la tête de l'esclave qui se retrouva projetée en avant. Le membre large se ficha subitement dans la gorge de Maelie dans un bruit humide de salive. Elle ne la relachait pas bien que la nouvelle esclave ait le nez contre le pubis de Cyscek, la queue au fond de la gorge palpitante de désir.

Profites en bien ...

Ces quelques mots murmurés à l'oreille de Maelie n'auguraient rien de bon. On sentait le ressentiment et la jalousie dans le ton employé par Cora. Faisait-elle ça à toutes les nouvelles arrivantes ? Elle entendait marquer son territoire et ne pas en laisser un seul pouce à cette nouvelle. Au dessus d'elles, Cyscek ne semblait pas avoir entendu le murmure et grognait de plaisir. Il relâchait lentement son étreinte sur la tête de Maelie, et Cora dut faire de même pour que cela ne s'apparente pas à de l'insubordination.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le vendredi 06 décembre 2013, 12:10:48
De toute évidence, son initiative avait fait mouche ; une prise de risque récompensée, en quelque sorte. La réflexion de son maitre lui avait bien fait comprendre qu'elle était arrivé à la limite de ce qui était acceptable pour une esclave, c'est pourquoi elle stoppa ses mouvements. Elle le regardait simplement, ou plutôt elle regardait son pénis qui se dévoilait sous ses yeux. Celui-ci mis à nu, Cyscek posa une main directrice sur le crane de la jeune fille et lui caressa la joue par des vas et vient de son sexe ; c'était chaud, c'était doux... ça avait une odeur de mâle et d'accouplement bestial. Elle ferma les yeux, concentrée sur ces perceptions. Il était bien plus agréable d'oublier le lieu où elle se trouvait et de laisser ses sens s'exprimer que de penser qu'elle était en train d'être "instruite" devant une autre esclave qui jugerait ses performances...

"Je veux que tu te touches en même temps."


La demoiselle rouvrit les yeux de surprise. Elle ne s'attendait pas à ça, à vrai dire... elle porta une main hésitante à son entrejambe, soulevant de ce fait sa jupe et découvrant ses cuisses, et commença à faire glisser ses doigts entre ses lèvres humide. Elle manquait de conviction, et le geste était réalisé de manière presque mécanique. Elle se sentait étrangement gênée. Pourquoi était-elle si réticente à l'idée de se caresser ? Elle brulait intérieurement, son sexe criait famine, et pourtant elle rechignait à se donner du plaisir elle-même. Quelque chose la retenait... l'amour propre ? Au point où elle en était... Dans tous les cas, il était bien plus facile de s'abandonner quand son amant la guidait et ne lui laissait pas le choix. Elle voulut se détendre, prendre un regard aguicheur, soupirer de plaisir, masser son clitoris sans retenue... c'est ainsi, elle en était sûre, qu'elle plairait le plus à cet homme. Elle restait toujours aussi raide, pourtant. C'était peut être la présence de l'autre qui l'empêchait d'aller jusqu'au bout. Avec elle à côté, même sans la regarder, elle avait l'impression constante d'être jugée. Le stress fit battre son cœur encore plus vite ; elle fronça légèrement les sourcils, tâchant de ne penser qu'à Cyscek, sa posture dominante, son sexe tendu par le désir. Elle allait donner du plaisir à cet homme, rien d'autre ne devait compter.

Elle ouvrit docilement les lèvres pour laisser glisser la verge entre elles, pointant parfois la langue hors de sa bouche pour déposer une petite trainée chaude et humide le long de la hampe. Puis elle accueillit sans résistance le gland que son maitre insérait lentement ; elle pouvait sentir sa légère palpitation... elle aventura le bout de la langue sous cette friandise de chair pour la caresser ; puisque c'est tout ce que le marchand avait choisi de lui donner, elle ferait du mieux qu'elle pourrait avec... elle y mettrait toute son application. Tantôt elle titillait en léchant, suçotait, aspirait, ou bien ouvrait la bouche pour laisser, l'espace de deux petites secondes, l'air caresser le bout de chair rose foncé qu'elle étreignait de nouveau dans la moiteur brulante de sa bouche.

Soudain elle put sentir Cora frôler son dos et passer sa tête par dessus son épaule ; sa langue se figea en pleine besogne et ses doigts se raidirent à l'entrée de son intimité. Elle l'avait presque oubliée, celle là...

"C'est bien, mais notre maître préfère ainsi."

La mégère écrasa soudain sa tête contre le bas-ventre du mâle, forçant sa gorge à accueillir l'imposante virilité toute entière. La rousse avait tenté de résister, adoucissant cette pénétration forcée et plus que désagréable. Heureusement elle l'avait déjà subie, de la part de Cyscek, et commençait à trouver ses marques. Elle suffoquait et sentait qu'au moindre faux mouvement elle renverrait son maigre repas... c'était bien la pire chose qu'elle aurait pu faire à cet instant... Ses petites mains s'étaient posées, comme par réflexe, sur les cuisses de l'esclavagiste et ses doigts se crispaient à chaque fois que son estomac menaçait de la trahir.

"Profites en bien ..."

Un frisson parcourut toute l'échine de la rousse. Cette esclave était-elle vraiment "amoureuse" de son tortionnaire ? Au point se s'en prendre à ses concurrente, par jalousie ?... Mais Anastasia n'avait pas vraiment le temps de se préoccuper des états d'âmes de son ainée, elle avait un objectif en tête... elle ramena la main, qui avait précédemment quitté son poste, jusqu'à son sexe et entreprit à nouveau de se donner du plaisir, malgré la présence envahissante de son adversaire. Lorsque la pression sur son crâne diminua, la jeune fille se retira lentement, prenant une longue bouffée d'air, profitant que sa gorge soit libre pendant plusieurs secondes. Ça n'était pas fini, bien sûr. Elle pourrait considérer avoir gagné lorsqu'elle aurait récolté la semence du marchand. "Ne t'inquiète pas Cora... tu peux faire tout ce que tu veux... Pour l'instant c'est moi qui le tiens.".

Elle posa à nouveau ses lèvres sur l'organe de son maitre et avança lentement, le laissant glisser avec lenteur vers le fond de sa bouche. Tout doucement, elle l'engloutissait à nouveau, le regard levé vers son instructeur, comme si elle demandait la permission d'aller plus loin à chaque centimètre. Lorsqu'elle guidait elle même le mouvement, elle avait bien plus de facilité à supporter la présence de l'épais barreau de chair dans sa gorge... Elle ferma les yeux et resta quelques secondes le visage empalé sur la lance du mâle, pour enfin se reculer calmement et se permettre de respirer à nouveau... et revenir encore à la verge qui lui était offerte. Elle recommença son manège... une fois, deux fois, trois fois... encore et encore. Elle elle répéterait l'opération jusqu'à ce que son maitre cède, ou bien qu'il lui ordonne d'arrêter.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 09 décembre 2013, 16:22:50
Le grondement qui sortit de la bouche de l'esclavagiste ne pouvait tromper personne : il avait apprécié la façon dont Cora avait poussé la tête de Maelie. D'ailleurs, la verge s'était tendue, luttant contre la courbure de la gorge qui la forçait à s'orienter vers le bas alors qu'elle s'évertuait à forcer pour pointer vers le haut. La réaction de l'esclave lui faisait penser qu'elle ne s'attendait pas à se faire violenter de la sorte. Pourtant elle reprit ses esprits pour seulement reprendre sa pipe, avec plus de profondeur qu'auparavant. Chaque passage au fond de la gorge de Maelie était un délice et Cyscek était aux anges. En fait, la seule qui ne trouvait pas son compte là dedans était l'autre esclave, fulminante de rage et de jalousie. Son souffle chaud courrait sur la nuque de Maelie, qu'elle couvait de son regard inquisiteur.

Au dessus de tout ça, l'esclavagiste semblait ne rien voir de ce qui se tramait à ses pieds. Pourtant un mouvement de part de Cora l'alerta. Elle glissa sur le côté afin de se retrouver à côté de Maelie. Alors que cette dernière continuait ses vas et viens, la bouche de Cora vint s'en mêler. Une main ferme s'était emparée de la base de la queue, et Cora amenait ainsi le membre dans sa bouche, l'enfournant d'un mouvement rapide et disons le, vulgaire. Elle jetait un regard suppliant à Cyscek comme pour qu'il lui fasse subir le même sort qu'à l'autre esclave. La réaction de l'esclavagiste fut tout autre : haussant un sourcil, il donna une tappe sur la main de Cora pour la faire lâcher et recula, le membre luisant de salive sortant de sa bouche.

On dirait que le dressage n'est pas fini comme je le pensais ...

Elle allait répondre, rétorquer que si, elle voulait simplement son plaisir mais un index inquisiteur se leva. Le geste de Cyscek était équivoque : si elle parlait, elle le regretterait. Abandonnant son pantalon là où il était, Cyscek prit la main de Maelie pour l'obliger à se relever. Le mouvement ajouté lui intimait de se diriger vers le lit, alors qu'il toisait Cora d'un regard dur. Mais c'est à sa nouvelle esclave qu'il s'adressa.

Tu vois il faut savoir attendre. Je suis toujours bon avec les femmes qui se montrent sages et dociles. Mais pas avec les autres.

Un nouveau poignet aggripé, celui de Cora cette fois. Il l'entrainait également sur le lit et l'y jeta. Elle étouffa un cri bien qu'il ne se soit pas montré violent. Il prenait son temps pour la faire s'allonger sous le regard interdit de Maelie. Lorsque Cora fut sur le dos, au milieu du lit, il s'adressa à nouveau à la néophyte.

Installe toi au dessus d'elle.

Il avait une idée très précise de ce qu'il voulait et la fit mettre tête bêche. Ainsi positionnées, on aurait cru que les deux femmes allaient s'adonner à un 69, mis à part leurs robes encore présente. Passant derrière Maelie, il releva sa robe, dévoilant la fente lisse et humide suspendue au dessus du visage de Cora. Cette dernière ne pouvait rien louper de ce qui se tramait au dessus : le gland qui venait frotter contre la vulve, puis s'y enfonça lentement. La longueur complète du membre qui fouillait l'orifice de Maelie et la frustration de ne pouvoir bouger, et de ne pas être à sa place. Cyscek accélérait le rythme, baisant Maelie avec une force et une vigueur retrouvée. Il voulait la faire crier, qu'elle prenne du plaisir et que son autre esclave se sente frustrée mais surtout déçue d'avoir été inconvenante.

Regarde Cora, bientôt ce sera elle qui te donnera la leçon !

La main de l'esclavagiste s'abattit sur la fesse de Maelie pendant que le pal de chair fouillait en profondeur sa chatte humide et ruisselante. Pendant plusieurs minutes il la "maltraita" de la sorte, s'amusant à ressortir entièrement pour donner l'impression de vouloir gouter à la bouche de Cora, mais c'était dans la fente d'Anastasia qu'il revenait inlassablement. Ses mains puissantes enserraient la taille de cette dernière et se resserrèrent un peu plus quand le plaisir fondit sur lui. Il tenait le bassin de la belle pour l'empêcher de se sortir lorsque le foutre brûlant emplit sa fente. Un long gémissement trahit le plaisir qu'il avait et presque immédiatement il s'extirpa du fourreau pour arroser le postérieur rougi de Maelie. Sa chatte dégoulinait de la semence qu'il y avait déversé et des gouttes échouaient sur le visage impassible de Cora. Elle était tiraillée par ses sentiments mais ne souhaitait rien montrer. Les jets finissaient de se répandre sur le cul de la jeune esclave et Cyscek lui souleva la jambe afin d'obliger Cora à sortir de là dessous. D'une main, il désignait Maelie, toujours à quatre pattes et la croupe offerte.

Nettoie la maintenant.

Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le samedi 14 décembre 2013, 01:56:11
Anastasia ne s'attendait pas à ça ; elle pensait l'autre esclave bien plus calme et obéissante : or celle-ci sembla soudain perdre complètement son sang froid et arracha la verge aux attentions de sa jeune concurrente. Celle-ci lui jeta un regard interrogateur ; Cyscek, lui, ne semblait pas avoir apprécié l'initiative. Il indiqua sèchement à sa soumise de lâcher prise, ce qu'elle fit immédiatement. La jeune recrue ressentit un étrange malaise en se relevant. Elle ne regardait ni son maitre ni la brune, préférant fixer un pied du lit. Elle avait un peu honte, comme une enfant qui aurait tenté de faire du mal à sa camarade pour ensuite se sentir submergée par la honte lorsque, enfin, celle-ci aurait fondu en larmes. La jeune succube ne voulait blesser personne, au fond, elle voulait juste... Cyscek. Elle voulait qu'il la préfère entre toutes. Elle hocha la tête pour signifier à son maitre qu'elle avait bien compris la leçon qu'il entendait lui enseigner. Leçon qui, de toute manière, avait tendance à se répéter. Théoriquement parlant, il y avait bien peu à assimiler...

Cora fut jetée sur le lit et, pendant un instant, Anastasia crut que l'esclavagiste allait la battre. Son pouls s'emballa ; elle voulait s'interposer, mais elle n'osait rien dire, subjuguée par la violence et l'autorité de Cyscek. Non pas qu'elle eut simplement peur d'être frappée, mais toutes les paroles de désaccord qui pouvaint lui traverser l'esprit restaient naturellement bloquées au fond de sa gorge. Elle ne s'imaginait pas lui opposer le moindre refus, à quelque sujet que ce soit, aussi elle ne fit rien d'autre que lever un regard effrayé sur lui.

"Installe toi au dessus d'elle.
- Uh !"


Elle avait à nouveau hoché la tête, produisant une simple et discrète onomatopée d'approbation, comme une enfant empressée d'obéir à son professeur. Elle se mit à quatre pattes au dessus de sa compagne d'infortune, sur le buste de laquelle sa jupe noir et son tablier retombaient doucement. Le stress faisait battre son cœur, et elle regardait le marchand avec inquiétude tandis que celui-ci les contournait, les menaçant de son sexe dressé et nu. Et déglutit, et ses bras tremblaient un peu lorsque le mâle se plaça derrière elle, mais son bas ventre se délectait déjà, par anticipation, de ce qui allait suivre. Elle n'avait sûrement pas de raison d'avoir peur, après tout. Elle avait donné à l'esclavagiste ce qu'il attendait, et ce n'était certainement pas d'elle qu'il pourrait vouloir se venger...

L'épais membre écarta ses lèvres se fit un passage dans son intimité. La petite soupira de plaisir et cambra légèrement le dos pour ajuster sa position : c'était comme ça que le marchand voulait la voir, supposait-elle, mais elle n'avait pas vraiment à se forcer. Elle avait simplement à se laisser aller. Cela lui aurait presque paru naturel...  si seulement ses cuisses n'avaient pas été pas écartées au dessus du visage de sa rivale.

Cette dernière ne pouvait rien voir d'autre que les pénétrations sauvages que son maitre infligeait à la rousse... et comment détacher son regard d'un spectacle si désolant ? Le sexe de son maitre disparaissait et réapparaissait avec régularité dans les chairs d'Anastasia, et ses hanches se collaient et se décollaient du postérieur rebondi en claquant de manière obscène... ce claquement mis à part, Cora ne pouvait entendre que les halètement de la jeune fille et les grognements de son maitre. Ces deux là copulaient comme des animaux, sans la moindre retenue. La femelle surtout, était d'une indécence rare. Elle gémissait comme si elle n'aimait rien de mieux que sentir ses fesses frappées par les grandes mains du maitre. Ça n'était même plus des gémissement ; qu'était-ce ? Des râles agonisants ? Son entre-jambes ruisselait de son miel qui donnait à ses grosses lèvres un aspect luisant, comme pour démontrer la sincérité de ses vocalises.

L'humiliation et la jalousie étaient proches de tirer des larmes d'impuissance à Cora qui sentait pourtant sa respiration s'emballer... Le pénis de son maitre se retirait parfois pour approcher son visage, faisait briller d’espoir les yeux de la soumise... mais c'était toujours pour s'éloigner immédiatement, pour replonger dans la chatte béante de cette petite pute. Chaque bruit de claque était suivi d'un hurlement d'extase ; était-elle vraiment nouvelle ? Cora avait rarement vu des esclaves se soumettre avec autant d'enthousiasme à un tel traitement. Et son maitre semblait prendre tellement de plaisir, lui aussi... l'esclave délaissée se mordit la joue pour refouler ses émotions.

Cyscek respirait de plus en plus puissamment à mesure qu'il s'enfonçait à répétition dans les entrailles de la belle ; plus son excitation montait, plus il se montrait rustre, et plus sa victime semblait comblée... finalement, dans un râle, le mâle se déversa sur le pubis de son amante qui continuait à geindre de bonheur...

Mais la petite n'avait visiblement pas eu le temps de jouir : elle attendait en tremblant, cul tendu, poussant des demi-gémissements comme si elle suppliait qu'on l'achève. Cette petite salope avait complètement perdu son sang froid. Elle ne pensait plus qu'à une chose : l'extase qui guettait son corps. La brune connaissait elle même assez bien l'ivresse que pouvait ressentir son adversaire. Cyscek la lui avait faite sentir mainte et mainte fois... elle savait qu'il n'existait pas d'émotion plus étourdissante que celle qu'on pouvait ressentir en courbant l'échine devant un homme tel que leur maitre...

Sur l'ordre de celui-ci, Cora remonta son corps pour que son visage se trouve face au sexe souillé de la demoiselle. Elle posa les deux mains sur la croupe rendue rouge et brulante par les coups, son cœur frappant follement ses côtes. Elle pouvait sentir l'apprentie esclave vibrer entre ses doigts alors qu'elle approchait son visage pour superposer leurs lèvres. Anastasia eut comme un sursaut à ce contact, et Cora se sentit grisée par la sensation de pouvoir que lui donnait ce cunnilingus forcé. Elle passa plusieurs fois sa langue dans la fente de sa victime, récoltant avec soin ce que son maitre avait laissé ; ça n'était pas la première fois qu'elle goutait à sa semence, bien sûr, mais c'était la première fois que la saveur d'une femme s'y mêlait. La jeune femme frémissait sous ses coups de langue en couinant misérablement. Si elle le souhaitait, Cora aurait pu la faire jouir en quelques secondes... allait-elle s'y décider, d'ailleurs ? Son maitre n'avait rien précisé à ce sujet. Elle s'attarda sur les contours du sexe, s'assurant que ceux-ci soient impeccablement nettoyés... puis, n'y tenant plus, colla ses lèvres au clitoris turgescent et aspira ce dernier dans sa bouche. Anastasia réagit immédiatement : elle se tordait comme un vers en gémissant son plaisir. Cora résista à l'envie soudaine de planter les ongles dans sa chair et de la mordre jusqu'à l'excision... elle la faisait hurler, cette garce, mais ça n'était pas assez. Une partie d'elle voulait l'entendre pleurer, la rabaisser plus bas encore. Elle se retenait, à grand peine, car son maitre ne pardonnerait pas une nouvelle insubordination, et se contentait de sucer toujours plus fort le bout de chair par lequel elle dominait.

Elle quelques secondes, la succube explosa ; s'en était trop, elle en avait presque mal, cette succion était bien trop intense pour être supportable. Le plaisir lui venait par décharge et elle se convulsait, resserrant les doigts et les cuisses dans un sursaut incontrôlé ; il fallait que son plaisir se calme, qu'il retire son aiguille... Son orgasme l'avait jetée sur le flan, ses deux mains agrippant la robe de de Cora. Ses côtes se soulevaient à un rythme effréné mais décroissant tandis qu'elle retrouvait ses esprits.

Elle rouvrit les yeux et regarda autour d'elle. Quelque chose clochait... la douce torpeur qui la prenait de manière irrésistible après chaque orgasme ne venait pas ; au contraire, à mesure qu'elle se calmait, elle reprenait conscience d'elle même et de son environnement. Comme si elle venait de se réveiller dans un endroit inconnu, elle pivota la tête de droite à gauche pour regarder autour d'elle en battant des cils. Elle ne perdait pas conscience, vraiment.

"Qu'est-ce que... pourquoi ?..."

Bonne question. Et pendant qu'elle se la posait, une langue suave parcourait ses fesses, terminant de nettoyer les projections de sperme que Cyscek avait laissées.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 16 décembre 2013, 15:01:00
La sensation était toujours aussi plaisante. Forcément, on parle là d'un orgasme, et Cyscek l'avait vécu avec une intensité rare. Etait-ce la présence des deux femmes qui l'avait rendu si sensible ? En tout cas, il avait bien arrosé les formes de Maelie, comme un objet que l'on marque de sa possession. Cora, bien loin de pouvoir s'opposer à lui, opina du chef pour accomplir la tâche donnée par le maître. Elle s'y appliquait avec une verve qui ne trompait pas : elle souhaitait regagner les faveurs de l'homme et ne pas tomber de son piedestal. Elle était prête à tout pour ne pas en arriver là. La main de Cyscek vint caresser la tête de Cora alors qu'elle nettoyait les fesses de Maelie. Chaque coup de langue était agrémenté d'un regard salace à l'encontre du maître. Elle avait peut-être fauté, mais elle pouvait se racheter, voilà tout ce qu'elle laissait transparaître dans ses gestes.

La nouvelle esclave gémissait à mesure que la langue glissait sur elle, titillant avec un peu trop d'ardeur la fente d'où s'écoulait cyprine et sperme mêlés. Pendant un cours instant, Cyscek songea à stopper Cora dans son mouvement. Faire jouir Maelie allait la plonger dans la torpeur, et il voulait la garder éveiller pour l'instant. Seulement l'entrain de Cora était communicatif, et il restait muet alors que les lèvres pulpeuses de l'esclave suscotaient le clitoris si sensible. A ce rythme, elle ne tarderait pas à exploser.
Bien plus rapide qu'escompté, l'orgasme emporta Maelie. C'était peut-être un bien, il allait pouvoir châtier Cora pendant que Maelie se reposerait, et il reprendrait la formation de cette dernière une fois qu'elle se réveillerait. Pourtant elle ne voulait pas s'affaisser comme auparavant. Les soubresauts et les gémissements ne pouvaient pas être faux, elle avait bien joui, et elle était encore consciente. Il ne fallut pas plus de trois secondes à Cyscek pour comprendre d'où venait ce résultat : le collier. S'il avait des doutes sur l'efficacité de ce dernier, ils étaient à présents effacés.

Cora se redressait, son oeuvre terminée. Du sperme luisait sur ses lèvres, et elle arborait un sourire satisfait. Cette petite pimbêche pouvait bien plaire à Cyscek, elle n'en restait pas moins devant. Avec une expression soumise, elle lorgnait le membre de l'homme dans une requête silencieuse. Ce dernier y accéda d'un léger hochement de tête et Cora se pencha afin de nettoyer également le membre poisseux. Dans des bruits de suscion obscènes, elle suçait le dard avec une ferveur qui laissait penser qu'elle voulait le faire jouir à nouveau, pas simplement ôter la semence déjà éparpillée. Dans la bouche gourmande, la queue palpitait, désireuse de rester pleine de vigueur autant qu'il le pourrait.

Tu n'apprécies pas mon cadeau ?

Si Maelie n'avait pas saisi l'allusion, Cyscek l'y aida en avançant une main pour effleurer le collier qui ceignait son cou. Elle devait être loin de se douter des capacités de l'objet. On trouvait de tout, quand on savait où chercher et y mettre le prix. Des potions changeant les formes d'une femme, un bracelet la rendant plus sensible, ou bien encore totalement obnubilée par le plaisir et l'envie d'en donner ... Ces objets étaient rares et chers, et Cyscek en possédait très peu, mais ce collier rendait un fier service quand on voyait le résultat.
D'une main, il fit stopper Cora qui s'enhardissait le long de sa tige. La faisant reculer, il la redressa, la gratifiant d'un baiser langoureux avant de la délaisser à nouveau et de s'installer devant Maelie.

Ce collier a quelques vertus, comme celle de bloquer la magie émanant d'une femme. Je n'étais pas sûr de son fonctionnement, mais il semblerait qu'il soit valide.

Il laissait à la jeune femme le temps de digérer l'information et de se l'approprier. Cora était venue s'installer à côté de Maelie, dardant sur la nouvelle esclave un sourire satisfait. L'annonce de ce collier, c'était une aubaine ! Il n'avait aucune confiance envers la petite, et il ne risquait pas de l'avoir avant un petit moment, Cora s'en assurerait. Il serait assez simple de manipuler Maelie afin de la garder sous la méfiance de l'esclavagiste. Mais pour l'heure, Cyscek fit un signe de main à l'intention de Cora, afin de la congédier.

Va préparer un bain, ainsi qu'une tenue propre.

Il allait de soi que tout ceci était pour Maelie. De bonne grâce, Cora se redressa afin de sortir de la pièce, en profitant pour dandiner et ainsi donner envie à l'esclavagiste. Elle ne se retourna qu'une fois à la porte, pour répondre d'un ton suave.

Il en sera fait selon votre désir maître, je viendrai vous chercher lorsque tout sera prêt.

Dans l'intervalle, Maelie essuya un regard condescendant de la part de l'esclave avisée. Puis la porte se referma sur elle, laissant seuls l'esclave et son nouveau maître. Cela devait lui faire bizarre d'être encore alerte et éveillée malgré l'orgasme passé juste auparavant. Tapottant sa jambe, Cyscek l'invitait à approcher de lui, bien moins autoritaire qu'avant, et surtout avec moins de sexualité dans ses mouvements.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mercredi 18 décembre 2013, 22:31:28
"Tu n'apprécies pas mon cadeau ?"

Les doigts de l'esclavagiste vinrent caresser le collier en fer de la captive. Celle-ci resta bouche bée... elle avait un peu de mal à croire que ce collier ait pu influer sur la manière dont son corps fonctionnait depuis toujours. Ce qui arrivait n'était juste pas naturel. Aussi peu naturel que de s'enfoncer une aiguille sous l'ongle sans ressentir aucune douleur. Comment ce bout de métal aurait pu ? ... ça n'était pas possible...

"Ce collier a quelques vertus, comme celle de bloquer la magie émanant d'une femme. Je n'étais pas sûr de son fonctionnement, mais il semblerait qu'il soit valide."


Un frisson glacé parcourut la nuque de la jeune femme. Elle essaya de rester stoïque, comme si l'information était bénigne. Elle n'était pas censée avoir encore l'intention de fuir de toute manière. Elle devait faire semblant. Faire comme si cela ne changeait en rien ses plans.

"Ah..."


Le ton se voulait neutre et désinvolte, mais la gorge de la jeune fille était nouée par un désespoir grandissant, ce qui était clairement perceptible dans son timbre. Sa seul chance partie en fumée... elle ne pourrait jamais se téléporter au loin. Elle ne pourrait jamais s'enfuir... elle était soudain prise de vertige, si bien qu'elle entendait à peine ce qui se disait à propos du bain. Elle porta ses doigts au collier pour le tripoter, comme si elle cherchait à s'assurer de sa réalité. Bloquée ici... elle allait devenir une esclave. Elle entendit la porte s'ouvrir puis se fermer : elle était maintenant seule avec Cyscek. Celui-ci lui faisait signe d'approcher. Elle obéit avec lenteur, tête baissée. Elle sentait les larmes lui monter aux yeux, déjà. Mais elle ne devait pas pleurer, pas maintenant. Si il restait un quelconque espoir de berner le marchand, elle devait tenir... elle ne devait pas céder à ses larmes.

Elle s'assit à côté de l'esclavagiste, regardant ses pieds, une boule dans la gorge : elle s'était assise tout près de lui, comme il le lui avait indiqué... elle déglutit en battant des paupières pour chasser l'humidité de ses yeux. Son obstination à garder le silence et le nez vers le sol étaient de toute façon des aveux en eux même. Un idiot aurait pu s'apercevoir que l'annonce de la nature du collier l'avait heurtée. Et Cyscek n'était pas stupide... et comment aurait-il pu penser qu'elle avait déjà abandonné l'idée de lui échapper ? Personne ne pouvait se résigner aussi vite. Surtout avec une chance de s'éclipser aussi tangible qu'un pouvoir de téléportation. Il se doutait certainement de la supercherie depuis le début.

Résignée, elle renifla pour empêcher son nez de couler. Une larme venait de tracer un ruisseau sur sa joue gauche quand elle releva le visage vers son maitre pour lui parler d'un voix chevrotante ;

"Je suis désolée... je n'ai jamais voulu être votre exclave."

Elle laissa à nouveau tomber sa tête devant elle ; elle se serait volontiers reposée sur l'épaule de l'esclavagiste si elle avait osé. Après tout, ils étaient seuls et il semblait s'être adouci... et quelle autre source de réconfort aurait-elle bien pu trouver ici ? Elle n'avait plus assez de fierté pour le considérer comme son ennemi juré, et les aveux qu'elle venait de lui faire étaient dénués de toute arrière-pensée. Elle rendait les armes... il n'y avait plus rien à faire.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 08 janvier 2014, 15:24:13
Fidèle à elle même ... C'est ce que pensait l'esclavagiste alors que Maelie sanglotait. Ce n'était pas la première fois qu'elle pleurait et prenait un air implorante, et probablement pas la dernière non plus. Tentait-elle de le ramollir ? Si elle croyait qu'il allait s'apitoyer sur son sort, elle se fourvoyait lourdement. La main calleuse de Cyscek se saisit de la tête de la jeune esclave, pour la forcer à poser la joue contre sa cuisse. D'un geste simple, il effaca la larme et le sillon humide qu'elle avait laissé sur la joue à l'aide de son pouce. Puis il caressa la joue lentement, gardant sous sa main la tête de Maelie.

Tu peux penser ce que tu veux. Le destin t'a mené ici. Comptes-tu t'apitoyer sur toi même longtemps ? La seule que tu affectes c'est toi même. Acceptes ta condition et vis heureuse, tu te sentiras bien mieux.

Le pouce continuait à dessiner des arabesques au hasard sur la peau douce de Maelie. Il aurait pu passer un long moment ainsi à la caliner, si cela avait une quelconque chance de la faire céder. Seulement, les évènements n'allaient pas dans ce sens. En même temps, il en était la cause puisque ce fut Cora qui rompit ce moment en revenant après avoir toquer, pour annoncer que le bain était prêt. Se levant, Cyscek passa sa main sous le bras de Maelie afin de lui intimer de se relever elle aussi. Il la tenait, mélange de fermeté et de douceur, pour la faire avancer dans la chambre. A la porte, l'autre esclave attendait, l'air fière et sûre d'elle. Elle provoquait clairement Maelie pour montrer qu'elle était forte et de ce fait plus à même d'être appréciée. Pourtant à la porte, Cyscek fit un signe à l'intention de Cora.

Tu peux rester dans ta chambre, je viendrai te chercher lorsque j'aurai besoin de toi, merci.

Dégoulinante d'obéissance, Cora opina de la tête en lachant un "oui Maître" des plus soumis. Sur ces mots, Cyscek referma la porte pour laisser l'esclave dans sa chambre, entrainant Maelie dans le couloir. Il savait où il voulait aller, pas besoin d'avoir Cora dans les pattes tout le temps. Il n'était pas dupe et avait vu le petit jeu des deux esclaves. Même si Maelie ne l'avouerait jamais, elles se sentaient en concurrence. Il ne souhaitait pas les voir se crêper le chignon sans arrêt : cela formerait la nouvelle esclave certes, mais il n'avait pas besoin d'assister à ça. A trois portes de là, un peu de vapeur s'échappait de la porte entrouverte. En la poussant, Cyscek dévoilait une pièce assez sobre, où tronait en son centre un baquet assez grand rempli d'eau chaude fumante. Un savon sur le bord, des serviettes, et sur un petit plan de travail une tenue qui devait être surement courte vu le peu de tissu présent. Cora n'avait pas choisi au hasard, et avait dû capter la gêne de Maelie quand à sa tenue. Il lâcha l'esclave, refermant la porte derrière lui pour ne pas laisser s'échapper la vapeur. Il faisait chaud dans la pièce, et la buée envahissait partiellement l'air.

Délaissant pour le moment Maelie, il entreprit de se défaire de ses vêtements. Ce fut vite fait, les pièces de vêtement tombant une par une au sol jusqu'à ce que l'esclavagiste se retrouve nu à côté du baquet. Il ne se cachait pas. Après tout, ça aurait été un comble que d'être gêné par sa nudité après ce qu'ils avaient déjà partagé. Enjambant le bord de la baignoire, il y entrait avant de s'y allonger, épousant le fond du baquet. Un soupir de bien être transperça ses lippes, et il s'autorisa même à fermer les yeux pendant un instant. Enfin il tourna sa tête vers Maelie, avec un sourire avenant.

Déshabille toi et rejoins moi, tu dois te laver. Et puis tu vas me montrer que tu veux rester à mon service.

L'eau s'agitait un peu. Le bras de Cyscek bougeait, ne laissant que l'imaginaire pour deviner ce qu'il faisait sous l'eau. Pourtant après quelques secondes, le gland du membre imposant apparaissait à la surface de l'eau. Il bandait et pas qu'un peu, lorgnant toujours la demoiselle. Il était patiente, car il savait qu'elle viendrait. Dans la situation, elle pouvait toujours courir, tenter de fuir. Dans le bain, il mettrait surement de longues secondes à se lancer à sa poursuite. Mais pour aller où ? Elle n'avait probablement aucune idée d'où elle était dans la demeure. C'était quitte ou double, mais la menace d'une punition si elle se faisait attraper au lieu de s'enfuir devait lui donner de quoi réfléchir.
Titre: Re : Le bâton du plus fort est toujours le meilleur [Cyscek]
Posté par: Maelie le mardi 14 janvier 2014, 13:21:39
Comme vidée de toute volonté, Anastasia laissa son visage s'écraser sur la cuisse de Cyscek. La chaleur de la paume de se dernier recouvrait la tête de la petite ; elle se laissa un peu bercer par l'illusoire sentiment de sécurité qu'il lui prodiguait soudainement. C'était un peu grotesque, mais elle aurait voulu qu'il la prenne carrément dans ses bras. Elle avait envie de ... pleurer. Pleurer encore plus. Et à peine avait-il passé son pouce sur sa joue qu'elle se mettait à sangloter de plus belle, faisant ruisseler ses larmes en travers de son visage oblique, inondant ses paupière à demi closes, son nez, sa joue, sa tempe, et enfin la cuisse de son bienfaiteur. Elle pleurait, sans s'arrêter, même si elle n'était plus sûre de la raison pour laquelle elle ne pouvait s'en empêcher : il fallut une bonne minute pour que les spasmes qui agitaient ses épaules ne disparaissent, et qu'elle se calme.

A peine ses sanglots étaient-ils taris que Cora faisait à nouveau irruption, interrompant ce moment d'intimité plus qu'étrange. La poigne de l'esclavagiste fit se relever la geignarde - qui ne résista point - et l'entraina hors de la pièce, dont elle sortit la tête baissée, dans un vain espoir de cacher son visage larmoyant à sa rivale. Celle-ci devait être ravie de la voir dans cet état... mais tant pis. Une fois le seuil de la porte franchi, Anastasia ne s'en souciait déjà plus.

Entrant dans la salle d'eau, elle scruta les alentours sans grand enthousiasme. Son énergie s'était envolée, essorée avec ses larmes. Son nouveau vêtement serait plus court que le précédent ? Soit. Une chose l'agaça cependant : voir que Cyscek ne quittait pas l'endroit, et se déshabillait même pour se laver lui aussi. Elle avait espéré un moment de répit : pour elle un bain était synonyme de calme, d'isolement du monde extérieur... mais non, pas cette fois. Elle hésita à se déshabiller, du coup, jusqu'à ce qu'il lui en donne l'ordre... après quoi elle n'en eut plus vraiment le choix. De profil, à quelques mètres de Cyscek, elle se dévêtit sans empressement, puis s'approcha du bac, résistant à la tentation de cacher ses parties intimes avec les bras. Être ainsi observée à distance, dans un contexte dépouillé de la moindre mise en scène érotisante, était tout simplement... gênant.

Elle enjamba le rebord du bac dans lequel elle s'accroupit ; l'eau lui arrivait jusqu'au nombril, et réchauffait délicieusement le bas de son corps : ses pieds, surtout, qui étaient nus depuis qu'elle avait quitté sa chambre. Elle se serait bien prélassée, elle aussi, mais elle avait un maitre à servir. Et il attendait, la queue pointant telle un gyroscope de chair. Déjà ? releva-t-elle. Il a jouit il y a cinq minutes à peine.... Elle songea à s'attaquer directement aux sexe du marchand, puis se ravisa : il n'avait rien précisé explicitement sur ses envies, et elle répugnait à se jeter directement dans le vif du sujet. Et la sensualité, dans tout ça ? Ça n'était pas en se conduisant ainsi qu'elle deviendrait sa favorite... mais pourquoi devenir sa favorite, au fait ? Est-ce que cela avait encore une chance de servir ses intérêt ? Bah. Elle n'en savait rien. Elle n'arrivait plus  à calculer, à anticiper. Une sorte de brume avait enveloppé ses pensées... le monde extérieur, la passé, le futur... tout ça semblait bien flou. Elle ne distinguait plus grand chose d'autre que le moment présent, étrange et absurde.

Lui laver le torse. Oui, ça c'était une bonne idée : elle attrapa le savon et le fit mousser abondamment en entre ses mains, puis s'approcha du mâle en pleine saillie : seuls ses épaules dépassaient de l'eau, c'était donc là sa cible. A genoux, elle enjamba une cuisse de Cyscek, au dessus de laquelle elle finit à califourchon. La dureté de celle-ci entrait en contact avec la douceur des siennes. Elle sentait son cœur accélérer à mesure qu'elle se rapprochait, sans avoir si la peur ou l'envie en étaient la cause. Finalement elle posa ses doigts savonneux sur les trapèzes du mâle et commença à les faire glisser jusqu'au épaules, puis effectua des va et vient de plus en plus appuyés, massant toute la surface disponible avec application. Ses yeux, jusqu'à présent tournés vers l'objet de la tâche, remontèrent vers ceux de Cyscek, timidement. Quelle que soit l'expression qu'elle put y trouver, elle se détourna presque aussitôt, les paupière battantes, pour revenir, puis repartir encore. Son visage, qui avait repris une teinte normal, rougissait à nouveau ( certainement à cause de la température de l'eau ). Elle voulait lui sourire, elle se dégonfla. Elle tenta de rester neutre, elle ne pouvait pas. Elle pinça les lèvres, de toutes ses forces, et déglutit.

Elle persévérera dans son œuvre, s'occupant de tout ce que Cyscek décidera de faire émerger, reprenant du savon à foison si nécessaire, à moins qu'il ne l'arrête explicitement.