Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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A la claire fontaine [Archangel]

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Viviane

Humain(e)

A la claire fontaine [Archangel]

jeudi 18 juillet 2013, 08:06:00

Au fond, voilà pourquoi Viviane a toujours voyagé à pied : par simple amour du vent et de la terre. Pour être seule aussi – c’est si bon d’être seul – toute seule, sur un plateau, dans une gorge, au bord d’une rivière ; et par horreur des véhicules ; enfin pour aller justement où personne ne va jamais et qui est quelquefois un lieu caché plein de merveilles…Les plus humbles lui sont les plus chères. Elle y tient, et cela depuis son enfance, par un goût qu'elle a, inné, obsédant, de la vie secrète des hommes et des choses. La mélancolie de la terre ne l'attriste jamais : elle est une espèce d'instrument à sensations que font résonner les aurores, les midis, les crépuscules, les nuits et autre chose encore. Elle vit seule sans aucun besoin d'affection ou presque. Mais elle aime la compagnie des oiseaux, du même amour qu'elle aime l'herbe, la mer, les rivières. Et les rivières les plus profondes sont les plus silencieuses.
Que de poésie. Mais Vivane avait l'âme en paix et après plusieurs jours de marches fatigantes, elle avait décidé qu'il était temps pour elle de réellement se détendre. Et quoi de plus délicieux que de plonger son corps nu dans les bras doux et accueillants de Nésaea, déesse des rivières. L'endroit était calme et charmant, magnifié par le soleil couchant que l'on devinait qu'à travers les branches. La rivière se tenait, gracieuse et mystérieuse au milieu d'une forêt verdoyante et éclatante. Le paradis, un endroit qu'elle affectionnait particulièrement. (http://fc03.deviantart.net/fs31/f/2008/215/0/2/A_River_In_The_Forest_by_MCfrog.jpg)
Quelques arbres penchaient au dessus de l'eau, comme pour se prosterner devant l'eau pure et claire qu'elle contenait, comme pour s’abreuver de son liquide frais. Ils tendaient une branche ou une liane, comme pour inviter les naïades à s'y accrocher pour se reposer sur leur écorce chaude. La mousse était partout, recouvrant le sol comme un lit confortable et rafraîchissant, et enfin les rocher. Force brute de la nature qui ne demandaient qu'à passer l'éternité à dormir ici, entre terre et eau.

Viviane se débarrassa d’abord de son armure légère et de ses bottes, appréciant tout particulièrement la sensation de la mousse sous ses pieds. Elle ferma les yeux et inspira une grande bouffée d'air. Puis elle se dévêtit entièrement, lentement, déposant tour à tour ses habits au pied d'un arbre. Elle emmena cependant ses armes jusqu'au bord de la rivière, juste au cas ou. En temps normal, elle aurait quand même gardé un poignard sur elle. Mais pas aujourd'hui. Elle désirait être entièrement nue et offerte à la beauté de cette nature et de ses eaux. Un pied après l'autre, lentement, elle pénétra dans la rivière. Elle était fraîche mais superbement rafraîchissante. La belle blonde avança alors jusqu'à ce que l'eau atteigne sa poitrine, et elle se laissa alors submergée, se laissant plonger entièrement sous la surface. Elle y resta quelques longues secondes, nageant un peu avant de revenir sur ses pas de la même manière. Que c'était bon !
Elle revint un instant près de la berge, tirant de son sac un carré de savon. Retournant dans les eaux plus profonde, elle commença alors à se laver tout en chantonnant. Viviane ne se montrait ainsi qu'en totale intimité. Ce n'était pas réellement son genre en fait de chanter et de se montrer ainsi, sans aucune arme. Mais elle en avait besoin aujourd'hui. Elle effectua le même rituel pour ses cheveux, puis les rinça longuement, se délectant de l'instant encore et encore...

Archangel

Humain(e)

Re : A la claire fontaine [Archangel]

Réponse 1 samedi 20 juillet 2013, 06:32:00

Entre combats et voyages, la marche de l'Archange, au gré des siècles, n'a guère connu de répit. Il a désormais à son actif plus de morts que son illustre aïeul, mais il est parfois bon de se reposer. Reposer le corps meurtri malgré les victoires, reposer l'âme qui a connu bien des vicissitudes entre le bien et le mal. Et, accessoirement, reprendre quelque visage humain par un bain rafraîchissant, voire redonner aux habits quotidien quelque lustre tout en ôtant les relents de sang et de sueur. L'Archange de son surnom, Gabriel de son prénom, est un solitaire, si ce ne sont les femmes que, comme par mimétisme avec son sinistre aïeul, il met dans son lit le temps d'une nuit, les laissant soit sauves soit trucidées après qu'il en ait tiré son bon plaisir.
Mais ces crimes ont leur contrecoup ! C'est d'avoir toutes les maréchaussées aux trousses, et de vivre plus encore sa solitude. C'est ainsi que Gabriel a appris à apprivoiser la nature, à s'en faire une alliée, à s'y bâtir un abri sécurisé. Avec les années, il maîtrise les lieux et les chemins. Il ne saurait dire combien d'hères il a ainsi croisés au fil de ses pas, mais il y a toute une faune humaine qui vit hors du temps et de la civilisation, ce qui facilite d'autant plus sa vie secrète, tant les uns et les autres se gardent bien de se trahir.
Cette fois, il a laissé derrière lui trois cadavres, deux hommes qui s'étaient mis en travers de son chemin, et précisément la femme qu'ils convoitaient. Les deux malandrins avaient fini l'un la carotide sectionnée d'un coup du tranchant de sa dague, l'autre le cœur perforé de la pointe de sa dague. Cette alliée fidèle qui avait, avec lui, traversé les siècles, gardant à chaque fois quelque trace sanguinolente. Quant à la femme, effrayée d'avoir vu ses amis trucidés, elle avait très vite compris où était sa survie, et Archangel en avait abusé, avant de la réduire au silence elle aussi. Mais il conserve encore quelques traces de sang sur ses habits, et il vaut mieux les faire disparaître, ne serait-ce que par élégance.
Le calme de la forêt est un apaisement, par rapport aux cris qu'elle poussait, quand il la violait. L'eau qui coule est si paisible, par rapport aux braillements que faisaient les deux hommes. Il va pouvoir se déshabiller entièrement, faire même une sieste nu près de la rivière. Il a trouvé un endroit ; comme s'il n'attendait que lui. Juste une trouée du soleil au creux des arbres pour lui apporter quelque lumière, juste une anse de la rivière pour lui apporter quelque fraîcheur, juste un agrandissement de la berge où il pourra déposer ses affaires tout en gardant sa dague à proximité.
Sac jeté à terre, il ôte avec rapidité sa chemise blanche, offrant son torse nu au souffle très léger qui court en ce havre de paix. La balafre qui traverse de part en part ne partira donc jamais, et rougit toujours au moindre changement de température ! Souvenir d'un duel passé, elle impressionne toujours autant les femmes ; certaines en ont peur, d'autres sont fascinées. Et, de ça, il sait jouer ! Sa chemise de lin promptement lavée dans l'eau si pure, il remonte sur la berge pour l'accrocher, et manque trébucher sur ce qu'il identifie très vite comme étant deux bottes. Nul ne se sépare de cet habit essentiel, le propriétaire n'est pas loin... Et le reflet d'un rai de soleil achève de le convaincre. Instinctivement, Archangel porte la main à sa dague. Une armure ! Il y a quelqu'un dans les parages, quelqu'un de trop discret pour être rassurant ; il sort sa lame de l'étui, se tapit pour observer. Sous sa main, il devine alors des habits, des tissus d'une douceur anormale, pas grossiers comme son propre slip en toile de jute. Un homme a posé son armure et ses bottes, une femme a posé ses habits ; inutile de se demander ce qu'ils font...
Et, alors qu'il est plongé dans ses réflexions, c'est comme si une apparition passait presque au dessus d lui. Oui, une apparition, comme venue de nulle part, aérienne et diaphane. Une sirène aux longs cheveux blonds comme sortie de l'eau en s'envolant, à moins que ce ne soit une fée comme celles des légendes arthuriennes. Une vision presque irréelle, qui retourne à l'onde avec la même grâce. Voilà qui le change des paysannes qu'il trousse et égorge ; celle-là prend soin d'elle, a une silhouette de rêve, mérite qu'on en prenne soin même si elle doit finir égorgée comme les autres. Etrange toutefois qu'aucune arme ne soit visible, ni que ne se soit montré le propriétaire de l'armure.

Viviane

Humain(e)

Re : A la claire fontaine [Archangel]

Réponse 2 dimanche 21 juillet 2013, 18:05:20

Qui aurait pu penser, en effet, en voyant cette armure, qu'elle pouvait appartenir à une femme telle que Viviane ? Les guerriers étaient plutôt réputés pour être des hommes forts et entraînés. On imaginait rarement une belle, grande et jolie blonde parée de ce genre d'atouts. Et pourtant, c'était bel et bien le cas. Sauf que notre jeune femme avait laissé ses effets près dans arbre sur la rive tandis qu'elle prenait son bain dans une rivière à l'eau claire et pure. A travers le mince miroir de l'eau les esprits de l'air et de l'eau se confondent. Il n'y a rien de plus immortel que l'eau, elle se renouvelle sans cesse mais jamais ne meurt. Elle semble calme, douce et inoffensive, mais elle peut se montrer cruelle et dévastatrice, emportant tout sur son passage. Viviane se retrouvait en elle. Un air paisible et tendre, mais au fond sanguinaire et sans pitié pour ceux qui se mettent en travers de son chemin.
L'eau et son corps se confondaient alors, détendant petit à petit la guerrière qui ne se méfiait pas de ce qui pouvait rôder aux alentours. Elle aurait sans doute du se montrer bien plus méfiante. Un intrus était en effet présent non loin, juste à coté de ses affaires qu'il observait comme pour mieux déterminer la nature de son ennemi. Inattentive, Viviane continua de nager un peu pour se délasser davantage, pour finalement décider de revenir sur la terre ferme. Le moment avait été plus qu'agréable, mais elle ne devait pas s'éterniser. Une longue route l'attendait.
Son corps s'extirpa alors lentement de la rivière, laissant l'eau couler le long de sa peau pour s'écraser en fines gouttelettes à ses pieds. Une fois ceux-ci à terre, elle essora ses longs cheveux blonds qu'elle rejeta ensuite en arrière pour aller reprendre ses vêtements.
Subitement, elle s'immobilisa, persuadée d'avoir entendu un bruit. Elle fronça les sourcils, regardant attentivement autour d'elle. Pas de doute, elle était épiée. Elle jeta un coup d’œil à son épée pour se rendre compte qu'elle était un peu loin à son goût. Si l'intrus était dangereux, il aurait le temps de se jeter sur elle avant qu'elle n'ait pu faire un geste. Elle décida d'en avoir le cœur net.

- Je sais que vous êtes là... montrez-vous !

Pas de réponse. Le fait d'être entièrement nu était bien le dernier de ses soucis ! Mieux valait se retrouver dans ce genre de situation plutôt que de s'inquiéter de ses complexes et de sa faire tuer par manque inattention. Qu'attendait donc ce rôdeur pour se montrer ?

Archangel

Humain(e)

Re : A la claire fontaine [Archangel]

Réponse 3 mercredi 24 juillet 2013, 20:06:54

Une naïade. Une sirène. Les mots lui manquent pour désigner cette apparition. Belle, si belle, comme portée par l’onde. Nue, d’une fraîcheur à peine croyable, d’une silhouette si élancée, d’une féminité si unique. Il ne se souvient pas d’avoir déjà vu une telle beauté. Mais l’homme, où est-il ? Aurait-il laissé sa belle séduire le regard du voyeur, qu’il se prépare désormais à trucider de quelque lame ? Archangel est sur la défensive ; revenant vers les habits, il décide de les déplacer, de les dissimuler sous des branchages. Quel que soit le piège, la personne qui les a posés ne pourra s’enfuir facilement.
Du poste où il est, il aperçoit la beauté sortir de l’eau, telle Vénus émergeant des flots. Plus belle même dans sa nudité naturelle, avec ces cheveux encore mouillés, cette poitrine fièrement dressée, ces hanches qui roulent fières et étroites, ces fesses au glbe parfaitement dessiné. Seule ombre à cette silhouette altière, il n’en vit pas le sexe tout juste sorti de l’eau fraîche.

« - Je sais que vous êtes là... montrez-vous ! »


Maudite soit-elle ! Elle l’a repéré, il n’a mêem pas su être discret. Mais il a caché des habits, dont les siens forcément. Si elle veut les récupérer, il y mettra les conditions !

« Je suis là, gente dame. » lance-t-il en se relevant de son poste à distance respectable, impatient qu’elle se tourne vers lui, nue et offerte à son regard, tout en gardant la main sur sa dague, car nul ennemi n’est à exclure.

« J’ai pris en otage vos habits, mais vous savez fort bien vous en passer. » continue-t-il, narquois et sûr de son avantage. « J’avoue que, sans eux, votre silhouette est un vrai bonheur. »

Il a toutes les cartes en mains, les habits et l’armure, et sa fidèle dague qui porte encore les traces sanguinolentes de ses précédentes victimes. Alors, autant jouer avec cette inconsciente…

« Mais vous pourriez peut-être les récupérer… »


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