L'homme qui serait son maître pour la soirée lui dit qu'elle était superbe, et il la releva avec douceur pour la serrer contre lui. Pipa resta un instant immobile à ce moment-là, sans bouger, surprise et un peu perdue... il était donc sérieux quand il disait qu'il ne voulait pas se montrer violent envers elle, qu'il ne voulait lui offrir que de la douceur, du plaisir, et que ses expériences ne lui feraient ressentir aucune douleur. Durant tout le moment de l'étreinte, Pipa avait croisée les mains au niveau de sa bouche, hésitante, ne sachant comme réagir... sous la maquillage rose qui couvrait ses joues, elle rougissait, mais ça, Theorem ne pouvait pas le voir. Puis, au bout d'un moment, elle finit par passer elle-aussi ses mains autour de son cou et le serra avec un simulacre d'affection contre-elle, mais avec des gestes lents, comme si elle craignait que ce ne soit pas ce qu'il voulait et qu'il la repousse. Il lui était arrivé de tomber sur des maîtres qui se montraient doux envers elle... mais jamais aussi affectueux. Et cela la rendait plutôt heureuse, pour une fois, ce qu'elle ressentait, c'était vraiment de l'amour, et non un intéré vulgaire pour son corps. Certes, ce ne devait être que son corps qui avait attiré le client, mais au moins, ce qu'il lui faisait ressemblait à de l'amour, et non à un viol.
Durant tout le moment où le maître la caressa, la câlina, et la couvrit de ses calmes coups de langues, Pipa resta silencieuse, calme, docile, le laissant faire avec elle tout ce qu'il désirait, comme si elle n'était pas plus qu'une simple poupée de chiffon entre ses mains. Elle se surprit cependant à fermer les yeux et à pousser de faibles gémissements... ça ne faisait que commencer, mais déjà, elle appréciait les douces caresses et la langue de Theorem, bien plus que ces porcs sans gênes qui la prenaient sur le lit jusqu'à la laisser complètement épuisée... lui, il ne recherchait pas que son plaisir personnel... il voulait aussi lui donner du plaisir à elle. Elle commença alors à ressentir la sensation de l'amour, l'amour qu'on lui portait, et l'amour qu'elle pourrait peut-être porté. Au milieu de ses gémissements, alors que le maître commençait à s'occuper de ses aisselles, elle se demanda si elle n'était pas tomber sur un homme qu'elle pourrait réellement aimer, et pour qui elle aurait du plaisir à obéir... car si elle obéissait à tout-le-monde, ce n'était pas toujours forcément pour son plaisir, seulement parce qu'elle y était contrainte par un dressage professionnel et la crainte d'une punition au moindre refus.
Theorem lui dit alors ce qu'elle voulait qu'elle fasse, tout en la couchant délicatement sur l'oreiller du lit... il cherchait à ce qu'elle soit à-l'aise, tout en continuant à lui peloter les seins et à la lécher. Tendis qu'il était ainsi, contre elle, elle jeta un regard timide à la pile de magasines... mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien aimer, elle ? Elle ne le savait pas... on ne lui avait jamais posé la question, on lui avait toujours tout imposé, et elle, elle ne s'était jamais posée la question, elle n'avait jamais cherchée à se faire du bien en dehors des séances avec les clients... même lorsqu'elle se retrouvait avec d'autres esclaves, elle préférait rester recroquevillée dans son coin, silencieuse, à attendre qu'on l'interpelle... certains esclaves profitaient d'elle pour ça, d'ailleurs, et elle n'osait jamais rien dire, elle se considérait comme plus bas que tout-le-monde. N'osant pas quitter du regard le visage de Theorem perdu dans ses seins, observant pour s'assurer qu'elle faisait bien ce qu'il voulait qu'elle fasse, elle tendit la main vers les magasine, tremblante et mal-assurée à cause de ce qu'il lui faisait, du plaisir qu'il lui procurait... elle attrapa alors le premier livre et l'ouvrit en le posant sur ses seins qui commençaient à pointer...
C'était un magasine hentai. Comme bien des esclaves sexuels, Pipa ne savait pas lire, ce n'était de son cerveau, qu'on avait besoin, généralement... alors elle se contenta de feuilleter en observant les images. Elle vit bien de choses, et en y réfléchissant bien, tout ce qu'elle vit, elle l'avait déjà pratiquée... la pénétration, la sodomie, le jeu avec des godes, le 69, le bondage... elle avait même fait bien plus que ce qui se trouvait dans ce magasine, des choses souvent douloureuses, humiliantes et répugnantes. Elle regarda tout-cela... mais rien de ce qu'elle voyait ne lui procurait autant de plaisir que les doux coups de langue de son maître. Elle n'avait connu presque que violence et soumission toute au long de sa vie d'esclave... et en réalité, entre Theorem et ce qu'elle voyait dans les livres, c'était lui, qu'elle préférait... elle préférait quand on la respectait et qu'on la prenait avec douceur, qu'on faisait en sorte qu'elle se sente bien...
Alors, finalement, elle ferma le magasine inutile et le reposa, et baissa le regard vers son maître... elle avait même un petit sourire en coin, comme pour montrer que ce qu'il faisait lui plaisait. Alors elle baissa la tête vers la sienne et commença elle-aussi à lécher ses seins, n'hésitant pas, elle, cependant, à faire monter le plaisir en mouillant le bout de ceux-ci. Leurs langues se croisaient, de temps en temps... mais ça ne lui déplaisait pas. Puis elle fit passer l'une de ses mains dans les habits qu'il lui avait fourni et, de sa griffe fraichement colorée, gratta doucement sa culotte, juste sur son vagin. Pas de pénétration, pas de douleur... seulement du plaisir, voilà ce qui plaisait à la harpie. Ses gémissements devenaient plus puissants tendis qu'elle continuait à gratter en enfonçant un peu sa griffe dans le tissu, et il ne fallut pas longtemps pour que son corps se recouvre de sueur, et qu'un liquide coule de son intimité...