L'hospitalité des nymphes [Weldenela]

Ivy ne se contrôlait plus, ne se retenait plus. Ce n’était plus la professeur de biologie et super-vilaine qui agissait, mais une autre femme... Une sorte de dévote sexuelle en adoration devant le corps de sa Déesse, car c’était bien ainsi qu’elle percevait Weldenela. Une nymphe, une créature des bois, une créature créée pour protéger et diriger la Nature. L’exemple parfait de ce qu’Ivy avait, pendant des années, infructueusement cherché à créer. Weldenela était la perfection-même, et lui faire l’amour procurait à Pamela un bonheur indescriptible, une joie immense et profonde. Elle lui labourait les fesses avec envie, sentant son sexe la dominer, la pulser. Elle sentait tout autour d’elle : les tentacules qui la pénétraient, qui astiquaient ses seins, les soupirs et les gémissements de Wel’, son corps fin et beau, doux et chaud... Et elle ne se lassait jamais. C’était incroyable. Tout ça défiait la logique, et se heurtait à l’esprit scientifique et bien carré de Pamela. Ivy lui défonçait les fesses, et ne changea jamais de trou, restant toujours dans le même, l’enfonçant, le défonçant, le déchirant. Elle donnait des coups de butoir, jouissant par son sexe, que ce soit sa verge ou son intimité. Les tentacules de Weldenela les prenaient toutes les deux, et leurs soupirs et leurs hurlements résonnaient dans la forêt, attisant l’excitation des spectateurs silencieux, qui se tortillaient contre les arbres, jouissant eux aussi plus rapidement. Pamela ne cherchait même plus à compter. Elle avait oublié la notion du temps, et se laissait aller à son plaisir, comme si elle n’était plus qu’un atome de plaisir. Son sexe lui faisait mal, son bassin souffrait, mais elle continuait, encore et encore, maltraitant le fessier de sa divine partenaire.

Le temps se déroula sans relâche, les heures s’écoulant. Le geste devenait répétitif, toujours le même, et les jambes de Wel’ ruisselaient de sperme. Cependant, même Ivy n’était pas infatigable, et, malgré les spores aphrodisiaques de Wel’, et cette adoration fondamentale que Pamela ressentait à l’égard de la nymphe, elle s’épuisait progressivement. Ses mouvements devenaient de plus en plus forcés, de plus en plus lents, et elle haletait.. Pour ainsi dire, Weldenela avait comblé son désir sexuel. Pamela était comblée, et, quand elle se retira du corps de la femme, l’Empoisonneuse tituba à moitié. Les tentacules se retirèrent de son corps, et son dos heurta un arbre, glissant sur les jambes d’une elfe qui gémissait silencieusement. Pamela soupirait lentement. Weldenela se tortillait également sur l’herbe, et le soleil était au zénith.

*Ceci veut dire que j’ai du lui faire l’amour pendant au moins presque toute une journée...*

Dément... C’était tout simplement dément. La verge masculine d’Ivy pendouillait misérablement entre ses jambes. Elle oyait Weldenela se rapprocher d’elle, lentement, à quatre pattes, avant de se blottir contre son corps. IOvy releva mollement ses bras pour la caresser, et se laissa glisser sur le sol, le corps de la nymphe sur le sien.

« C'était sensationnel ma belle Ivy... Et ça va encore l'être durant les jours à venir... Là, repose toi... Il te... Il nous faut reprendre des forces, avant de poursuivre nos ébats...
 -  O-Oui... » gémit-elle faiblement.

Ce fut presque un soupir, avant que ses yeux ne se ferment. Le sommeil vint tout seul.


Nyria était une elfe érudite, qui, aux yeux de son peuple, était encore jeune, puisqu’elle n’avait qu’un siècle. Elle venait des rares cités elfiques encore indépendantes, dans les profondeurs des plus grandes forêts terranes. Elle appartenait au peuple des Haut-Elfes, par opposition aux elfes sylvains. Les Haut-Elfes venaient initialement, selon la légende, d’une île lointaine, et étaient une espèce sur le déclin. Nyria venait de la cité elfique d’Uluthur, une magnifique cité mélangée dans la forêt avec d’immenses arbres. Uluthur était l’une des plus belles villes du monde, à l’image du savoir-faire immense des Hauts-Elfes, des elfes millénaires. Ils étaient extrêmement fermés au reste du monde, ne commerçant qu’avec quelques rares races. Nyria était une étudiante d’Uluthur quand elle s’était rendue dans la forêt magique.

Elle était attachée à cet arbre depuis maintenant plusieurs mois, et avait offert sa virginité à cette forêt. Sans relâche, les tentacules la prenaient, la faisant jouir, alors qu’elle pouvait observer à loisir le corps d’une femme qu’elle considérait comme sa Déesse, Weldenela. Elle avait vu de très près les ébats entre Weldenela et l’autre femme, sa favorite, et elle n’avait jamais été aussi excitée. Elle estimait être au Paradis, et, pendant toute la période où Ivy et la Déesse avaient dormi, elle n’avait fait que jouir.

Nyria n’avait plus son armure. Un tentacule était enfoncé entre ses jambes, un autre dans sa bouche, un autre explorait son fondement, et deux autres jouaient avec ses seins. Nyria avait toujours cru que le sexe était un plaisir bas, réservé aux humains, mais elle découvrait avec Weldenela que ce plaisir était aussi très bon pour les elfes.

Elle se faisait donc prendre lorsqu’elle vit, alors que le soleil se couchait, des tentacules se rapprocher de la femme de Weldenela. La Déesse dormait sur elle, et le membre de la femme était à nouveau en érection, ce qui expliqua l’intervention des tentacules. En gémissant et en soupirant, Nyria, qui sentait un tentacule énorme s’activer entre ses cuisses, vit plusieurs tentacules s’attaquer au corps de la femme sélectionnée par Weldenela. Un tentacule se rapprocha du sexe d’Ivy, et l’avala. L’intérieur comprenait une sorte de multitude de petites langues qui vinrent se frotter contre le sexe de la femme, excitant ce dernier en glissant dessus. Deux autres se posèrent sur ses seins, léchant ses tétons, les gobant, et la femme se mit à gémir et à se tortiller, avant que d’autres tentacules ne se rapprochent.

En voyant un tentacule filer depuis son arbre pour pénétrer les fesses de la femme, et un autre s’enfoncer dans son vagin, Nyria se sentit proche de l’orgasme... Orgasme qu’elle atteignit dans un soupir quand un tentacule en forme de verge pénétra la bouche d’Ivy.


Cet ultime tentacule réveilla Ivy, qui faisait des rêves érotiques, tellement érotiques qu’ils réveillèrent son érection. Elle fut réveillée par une multitude de tentacules et par un orgasme, jouissant dans un tentacule qui lui comprimait le sexe.

C’était une manière de la réveiller.

La folle nuit qu'Ivy et Weldenela vécurent, elles y eurent droit tout au long de la semaine, nuit à jour, entre elles ou avec des humaines et des elfes, qui avaient choisirent de rester vivre dans la forêt, et de jouir encore et encore. Bien entendu, toutes bonnes choses finissent toujours par avoir une fin, et le membre viril que son amie avait obtenue grâce à son fruit, avait fini par se rétracter. Wel' lui offrit alors plusieurs choses. D'une part, l'Alraune lui offrit quelques échantillon de ses fruits, afin qu'elle puisse elle aussi les cultiver dans son antre, ainsi que ses recettes de nectar aux effets si intéressants. La seconde fut plus difficile à mettre en place. Wel' dû en effet puiser dans son énergie et dans sa magie divine, qui descendait de sa grand-mère Lust et de sa grande tante Aphrodite, pour créer et ouvrir un Portail dimensionnel, entre sa forêt et l'antre végétale d'Ivy. L'effort fut intense, mais le résultat en valait la peine. Ainsi, elle relia leur habitat respectif, ce qui permettra à l'avenir à la rousse de venir la voir bien plus souvent et régulièrement.

Au début, elles ne se voyaient en moyenne une fois par mois, ce qui leur permirent de passer de folles et intenses nuits d'amours et de tendresses. Puis, au fil du temps, elles se virent de plus en plus fréquemment, jusqu’à finir par se voir une fois par semaine au minimum, pendant ce qu'appelait sa favorite, le "weekend", deux jours pendant lesquels les humains de la Terre ne travaillaient pas. Et puis un jour, environs deux semaines avant ce jour-ci, Wel' fini par lui parler d'un projet qui lui tenait à cœur: parachever l'évolution de l’empoisonneuse. Comme elle le lui avait dit, son corps avait muté via la science humaine pour devenir en partie végétal. Le but était donc de compléter l'ADN de la mutante, pour en faire une Alraune à part entière. Pour la rassurer, Wel' lui avait affirmée qu'il ne fallait pas nécessairement naître Alraune pour le devenir, tout comme elle même était née Dryade et sa mère, mandragore, et que la rousse pourra le devenir grâce aux gènes végétaux déjà présents en elle.

Et Wel' lui avait également déclarée la petite flamme qu'elle entretenait pour elle, qu'elle serait à jamais sa favorite et son amour. Bien entendu, elle n'entretenait aucune jalousie du fait qu'Ivy ait déjà une fille Alraune, mais qu'elle serait heureuse de porter sa seconde fille, si elle le voulait bien. D'un coté, Ivy serra mère de deux Alraunes et, de l'autre, celle-ci poursuivra la lignée des dirigeantes de la forêt...

Aujourd'hui, tout était prêt... Le jour où Ivy perdra ce qui fait d'elle une humaine et où elle renaîtra Alraune... Une créature totalement végétale... Ne manquait plus que la principale intéressée...

Plusieurs mois venaient de s’écouler depuis leur première véritable rencontre, et le début de ce qu’on pouvait véritablement appeler une romance florale. Après cette première fois, Pamela avait étudié les plantes de Weldenela, et s’en était servie pour perfectionner ses toxines et ses produits, dans le but de s’améliorer, et de perfectionner son contrôle sur la Nature. Ceci avait eu pour effet d’étendre encore plus ses végétaux dans l’ancienne station d’épuration, et de raffermir son emprise sur toute la flore de Seikusu. Les semaines s’étaient écoulées, et Pamela avait fait la rencontre d’autres Alraunes, Lily et Raune, ainsi que, très récemment, du Gardien de la Sève, Morgan Clayton. Des rencontres formidables, mais la plus réussie était celle avec les deux sœurs Alraunes, qui lui avaient offert un magnifique cadeau, que Pamela était venue récupérer il y a quelques jours... Une fille, Kyli. Une belle et merveilleuse jeune fille. Weldenela était au courant, bien sûr, car elle et Pamela s’étaient énormément rapprochées. De ce qu’Ivy avait compris, Weldenela avait perdu sa mère, Alraunya, l’Alraune de la forêt, dans d’étranges circonstances. Du fait de cette disparition, Weldenela avait dû la remplacer et prendre le contrôle de la forêt. Un contrôle maintenant abouti, grâce aux conseils d’Ivy, notamment.

Weldenela la faisait à chaque fois jouir à outrance, et elle était l’une des rares femmes au monde à pouvoir soumettre sans aucun problème Ivy, même si cette dernière lui rendait parfois la pareille. Chacune de leurs rencontres était merveilleuse, et toujours pleine d’inventivité et d’ingéniosité, rivalisant à chaque fois de talent, et laissant Ivy épuisée, le corps parfois au bord de la rupture, tant les tentacules végétaux de Weldenela la malmenaient.

Petit à petit, Ivy avait pu se plonger dans cette forêt, l’impactant de son empreinte, laissant volontiers l’ancienne pousse verte prélever sur elle ce qu’elle voulait. Weldenela voulait l’améliorer, doter Ivy d’une nouvelle forme, en l’amenant à ne plus être l’être hybride qu’elle était, mais une véritable Alraune. La tâche était difficile et longue, et, pour l’aider, Pamela lui avait remis les anciennes notes de recherche du Professeur Warren, tout en travaillant avec elle... Et, parallèlement, elle continuait à explorer en détail la forêt de l’Alraune, se perdant au milieu des multiples « prisonniers », violant ceux qui avaient attaqué la forêt, couchant sauvagement avec les elfes qui honoraient Weldenela par leurs corps et leurs fluides sexuels. Elle découvrait ainsi les joies de se synchroniser avec la forêt, et d’avoir le sentiment d’être un corps qui se faisait régulièrement prendre par une centaine d’elfes.

Maintenant, un grand moment s’annonçait, et Ivy avait laissé Kyli jouer dans leur maison végétal, tout en empruntant le Portail dimensionnel pour rejoindre la forêt de Weldenela.

« Wel’ ? demanda-t-elle en arrivant. Je suis là, ma chérie... »

Comme seul décor, il y avait des soupirs, des couinements, et des bulbes végétaux qui prenaient et pénétraient des lycéennes, qu’Ivy avait envoyé ici pour se détendre pendant quelques jours. Coincées dans les tentacules floraux, elles se faisaient pénétrer dans tous les sens, portant toujours leurs uniformes scolaires, offrant de singulières figures aux personnes les observant. Pamela marcha un peu, et s’approcha de l’une de ses femmes, puis caressa l’une de ses jambes, glissant ses doigts sur son long collant noir. Toute nue, dans sa peau verte, elle continua à marcher un peu, laissant à Weldenela le moyen de choisir comment elle voulait se signaler à Pamela.

- Wel’ ? Je suis là, ma chérie...

Bien entendu, l'Alraune était déjà au courant de son arrivé. Impatiente de satisfaire le désir le plus profond de sa belle, elle avait guettée son arrivée par le Portail. Quelque jours auparavant, elle était venue avec un cadeau inattendu: des élèves. Des filles qui étudiaient dans sa classe et qui étaient habituée à nourrir ses plantes grâce à leur fluides. Des filles qui adoraient ce genre de traitement, et qui avait été heureuse de se retrouver dans une aussi grande forêt. Weldenela leur avait promis qu'elle ferait de leur Maîtresse un être comme elle, et elles en avaient jouis sur le coup. Cela faisait donc plusieurs jours qu'elle enchaînaient orgasme sur orgasme, les tentacules les pénétrant sensuellement et tendrement, pendant qu'un autre tentacule déversait dans leur bouche un nectar ambré, à la fois aphrodisiaque et nutritif. Elles la nourrissaient, et Wel' en faisait de même en retour.

Pendant qu'Ivy caressait une de ses protégées, celle-ci soupirant délicieusement en sentant le contact de sa Maîtresse, enfermée dans un bulbe transparent, l'Alraune arriva par derrière en enlaça la belle rousse, ses mains caressant sa poitrine et son bas ventre se frottant agréablement contre ses doux fessier. Wel' avait beaucoup changée depuis les derniers mois, abandonnant son apparence d'adolescente pour prendre celle de jeune adulte, achevant ainsi sa croissance.

- Bienvenue ma belle... Prête à atteindre le dernier stade de ton évolution ?

Pour Wel', il s’agissait bien d'évolution finale, et non pas de transformation. Ivy était amenée à devenir une Alraune, à devenir une Maîtresse naturelle, afin de pouvoir fusionner corps et âme avec les forêt et les diriger. Un peu plus loin, un autre bulbe émergea de terre, mais celui-ci était différent des autres, ressemblant d’avantage à un gros bourgeon ouvert, dépourvu du moindre pétale, au contraire de ceux qui prenaient les lycéenne. Un bulbe qui sera amené à fusionner avec Ivy, à ne faire qu'un avec elle, et à faire de la rousse se qu'elle a toujours voulue être.

Wel' la guida jusqu'au bulbe et l'aida à entrer dans celui-ci. Tandis que des tentacules pénétrèrent ses deux orifices sexuels, afin de débuter les modifications génétiques, l'Alraune l'embrassa une dernière fois, d'un baisé profond et langoureux, intense, et ne furent séparées que par les feuilles, qui refermèrent le bulbe, celui-ci commençant à se remplir d'un nectar ambré.

- A bientôt ma belle... J'ai hâte de voir ta nouvelle forme...

Pamela observait l’une de ses heureuses lycéennes quand Weldenela arriva, se glissant dans son dos. Un frisson la traversa, un frisson de bonheur. Le regard que Poison Ivy avait sur Weldenela avait progressivement évolué, lui aussi. Initialement, elle la vénérait, la voyant comme une Déesse intouchable... Puis, avec le temps, elle la voyait davantage comme une sorte d’amante. Est-ce qu’elle l’aimait ? Pamela le pensait... Ce qui était assez perturbant pour elle, car elle était aussi amoureuse d’Harley Quinn. Pour autant, à chaque fois qu’elle voyait Weldenela, qu’elle entrait dans la forêt, elle ressentait de sincères pincements de plaisir à hauteur de son cœur, le genre de choses qui ne mentaient pas. Elle se retourna donc vers elle, se délaissant du spectacle magnifique de cette lycéenne pénétrée sans arrêt depuis jours par les tentacules de Weldenela, et qui flottait dans un autre monde, et sourit à Wel’.

Le cadeau de Weldenela était enfin prêt, et Pamela l’embrassa tendrement, résistant à l’envie de lui faire l’amour, comme à chaque fois. Il se passait généralement moins de quinze secondes avant qu’elles ne commencent à coucher ensemble. Ce que Pamela ressentait envers Weldenela n’avait pas vraiment changé, c’était toujours cette même passion fanatique... C’est juste que, avec le temps, elle avait fini par se rapprocher de l’Alraune, et par comprendre que Weldenela souffrait de la disparition de sa mère, et que c’était en partie pour ça que les deux femmes s’étaient tellement rapprochées. Avec la disparition d’Alraunya, sa forêt avait commencé à péricliter, perdant de son influence, et Pamela comptait bien aider Weldenela à devenir une Alraune encore plus puissante que ce qu’elle était actuellement.

« Je suis prête, ma chérie... »

Toute nue, Pamela suivit donc Weldenela, le long de cette tendre forêt. Elle suintait la luxure, avec des racines tentaculaires qui venaient les caresser, ou d’autres femmes ou hommes coincés dans les arbres. Elle voyait ainsi un homme, qui se faisait pomper son dard, des tentacules plantant des seringues dans son corps pour réveiller leur libido, et ainsi s’assurer qu’ils puissent continuer à juter. Cette forêt était une véritable merveille, mais Pamela évita de s’y égarer, rejoignant ainsi le bulbe qui l’attendait.

Elle regarda Wel’ une ultime fois. Pamela était évidemment consciente des risques, car, même si l’Alraune lui avait assuré que tout se passerait bien... On ne pouvait jamais en être totalement sûres des résultats d’une mutation. Les tentacules commencèrent à la prendre, mais, au dernier moment, alors que Pamela sentait un liquide à hauteur de ses pieds, et que deux tentacules phalliques s’enfoncèrent en elle, Weldenela l’embrassa une ultime fois. Ce fut un baiser ultime, long et intense, où leurs langues se mélangèrent volontiers. Pamela ne pouvait déjà plus tenir dans ses bras Weldenela, car des tentacules vinrent immobilier ses bras, la condamnant donc à soupirer.

« À bientôt ma belle... J'ai hâte de voir ta nouvelle forme...
 -  Oui... Merci, Wel’... »

Les fleurs la recouvrirent ensuite, le bulbe se fermant, puis le liquide qui se trouvait à hauteur de ses genoux monta, jusqu’à la recouvrir intégralement. Un tentacule s’enfonça alors dans sa bouche, et deux autres vinrent s’enrouler autour de ses seins, de multiples petites langues rosâtres jaillissant à l’extrémité de ces deux tentacules pour s’entortiller autour des tétons, et tirer dessus. Le plaisir afflua, un moyen nécessaire pour la transformation, car il fallait que la mouille d’Ivy se mélange au liquide, afin de modifier son code génétique... Ou alors, c’était juste une excuse pour la baiser pendant des heures.

Dehors, le bulbe émettait une vive chaleur, tout en remuant parfois. À l’intérieur, Pamela avait fini par plonger dans un état second, et les heures passèrent sur la forêt de Weldenela. Les lycéennes de Pamela continuaient à se faire prendre, à couiner, avec cette impression merveilleuse d’être au Paradis.

Le temps, lentement, défilait, et ce fut sous une nuit étoilée que du liquide jaillit alors des pores du bulbe, et que ce dernier commença à flétrir. La chrysalide se brisait, les feuilles tombant lentement, poussées par le vent... Un monstre allait-il sortir d’ici ?La réponse arriva par de délicieuses odeurs de rose, puis les pétales s’écartèrent lentement, l’une après l’autre...

Et Poison Ivy apparut, flottant au milieu du bulbe qui tombait lentement dans le sol. Une nouvelle Poison Ivy... Si elle se sentait puissante auparavant... Ce n’était rien par rapport à maintenant.

Elle respira, puis contracta ses muscles, et poussa un hurlement de joie, ce qui fit fleurir autour d’elle un bataillon de fleurs multicolores.

« OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!! » s’époumona-t-elle joyeusement.

Enfin !

Achever l'évolution d'Ivy dura relativement longtemps, du fait qu'il n'était en effet pas évident de compléter la mutation de la femme. Heureusement pour elle qu'elle était déjà en partie végétale. Wel' de son coté ne se tourna pas les pouces bien entendu, mais ne fit pas l'amour en attendant non plus. Au contraire, elle veilla sur la future Alraune durant tout le processus de transformation, veillant à ce que les fluides sexuels de ses élèves soient directement redirigés vers elle, afin de la nourrir. Élèves qui de fait était bien heureuses, inconsciemment, de jouer un rôle dans l'évolution de leur Maîtresse. Ivy mit donc plusieurs heures, avant de s'éveiller sous sa nouvelle forme, et émergée de son bulbe, son cris de bonheur engendrant une multitude de floraison autour d'elle.

Weldenela en avait fait une puissante Alraune, une véritable Maîtresse et Gardienne de mère Nature. Néanmoins, elle n'avait aucun contrôle sur sa foret, tout simplement parce que c'était la sienne, la place étant déjà prise. Wel' laissera toutefois un certain contrôle à Ivy, un accès, tout simplement parce qu'elle tenait à elle et lui faisait pleinement confiance. La belle Alraune nouvellement née fut bientôt rejointe par Wel' et celle-ci, arrivant à son niveau, la rejoignit dans sa fleur remplis de nectar et l’embrassa langoureusement, se laissant pénétrer par les tentacules de sa belle, palpant doucement ses jolies fesses tandis que leurs poitrines se compressaient l'une contre l'autre.

- Tu es devenue une véritable beautés Ivi ♥ Maintenant, il ne tient qu'à toi de déterminer où planter tes racines...

En devenant une Alraune, un monde de possibilités s'ouvrait à Ivy. Mais avant cela, il lui faudra planter sa fleur, qui faisait désormais partie d'elle, dans un environnement végétal. Ce dernier était désormais le seul moyen pour elle de se nourrir efficacement. Sans sa fleur, une Alraune finissait par dépérir. Certes, elle n'avait pas besoin d'y rester en permanence, mais d'une certaine manière, ce serait son nouveau cocon de sommeil. En gagnant en puissance et en augmentant la taille de son territoire, une Alraune pouvait avoir plusieurs de ces fleures à disposition, afin de ne pas se cantonner au même endroit, et pouvait aussi partager une fleure avec une congénère, comme en ce moment.

- Sens la puissance de Mère Nature affluer en toi comme jamais... et fait moi l'amour en conséquence ♪

Incroyable ! Les sensations que Poison Ivy ressentait en ce moment étaient... Indescriptibles ! Tout simplement incroyable ! Elle se sentait... Comme investie d’une énergie nouvelle. Fermant les yeux, elle caressa du bout des doigts les rebords de la plante, et sentit un lien se former avec la forêt. Celle-ci appartenait certes déjà à Weldenela, mais, même avant, Ivy pouvait déjà avoir un accès. Et, vu que c’était dans la forêt de Weldenela qu’elle avait « éclos », Ivy sentait cette forêt. Elle était investie d’une force incroyable, et sourit ensuite quand Weldenela lui expliqua qu’elle allait devoir trouver sa propre forêt. Pamela ne put qu’acquiescer.

« Je sais déjà dans quelle forêt m’établir, Weldenela... »

La peau de Pamela vira naturellement au vert, tandis qu’elle observa sa guide, ayant le sentiment que le corps de Weldenela, pendant ces quelques heures, avait encore évolué. Ou peut-être se présentait-elle sous une meilleure forme ? Elle semblait un peu plus grande, avec une poitrine bien développée... Et rejoignit Ivy dans la fleur, ses jambes se glissant dans le jus intime d’où Ivy était ressortie, frottant ensuite tendrement son corps contre le sien.

Les deux femmes s’embrassèrent alors, tout naturellement, et des tentacules remontèrent, s’enfonçant dans les orifices de Weldenela, sans même que Pamela ne le réalise. De fait, la belle plante était dans un tel état secondaire qu’elle prit à peine conscience qu’elle contracta un orgasme pendant ce premier baiser, où leurs corps se serrèrent l’un contre l’autre. Weldenela rompit ensuite ce baiser très humide et sucré, venant proposer à Ivy de sentir « la puissance de Mère Nature »... Et d’agir en conséquence.

Ivy, qui était un peu en-dehors, sourit alors. Cette vitesse venait de la faire jouir, un orgasme libérateur, qui l’aida à reprendre le contrôle. Jadis, elle avait été reliée au Green, lors d’un voyage en Amazonie. Elle y avait rencontré l’incarnation du Green de la Terre, le Parlement des Arbres. Elle y avait appris qu’elle aurait pu être la Gardienne du Green, la Swamp Thing, et avait pu s’unir avec le Green... Et ce qu’elle avait ressenti à ce moment-là, elle le ressentait encore.

« Weldenela... Haaaa... »

Son corps se mit à remuer, et Pamela gémit alors, puis une énorme verge apparut alors entre ses cuisses. Un formidable organe trois pièces, mais aussi très particulier, car, autour de sa verge, plusieurs tentacules étaient sortis, l’entourant. Des pétales s’étaient également formés, se posant à droite et à gauche de son sexe végétal. Ivy soupira lentement, et les tentacules jaillirent, avec des picots verts, s’enroulant autour des cuisses de Weldenela. Ivy ne cherchait pas à la restreindre vraiment, et retourna l’embrasser, avant de la pénétrer. Sa queue s’apparentait en fait davantage à un tentacule qui remua sur place, ondulant tel un serpent, avant de se planter en elle.

« Haaaa... !! »

Et, tout en faisant ça, Pamela eut droit à une étonnante vision. Après tout, c’était Weldenela qui avait fait d’elle une Alraune, et, pendant quelques instants, Pamela se retrouva liée à la forêt de la femme. Elle vit chaque fleur, elle partagea l’existence de chaque arbre, chaque plante. Elle vit les hommes attachés aux arbres, leurs queues disparaissant dans des fleurs qui pompaient leurs dards, elle vit les femmes attachées, prises sans relâche par des tentacules, elle vit d’autres clones végétaux de Weldenela, elle vit les fruits aphrodisiaques tomber sur les esclaves de la forêt, les droguant, les enivrant de sexe... Une orgie perpétuelle, une joie continuelle, indescriptible...

Ivy revint alors à elle, en prenant Weldenela contre elle.

« Hooo, ma belle, c’est... Tellement... Haaaaa... »

Elle sentit d’un seul coup cinq orgasmes émanant des différents esclaves de la forêt, et ses yeux se révulsèrent sous cette puissante charge... Qui l’amena alors à jouir copieusement. Ivy en serra les dents, tout en se relâchant énergiquement dans le corps de son amante !