Hors-série : Camelia fait un tour sur Terre [Slade]

Le Blanc, le ciel et le sol était d'une blancheur telle qu'on ne pouvait croire qu'à un paradis glacial et chaleureux à la fois. En observant la neige sur le sol on pouvait voir des trace de pas, une chose était certaine, il ne s'agissait pas de basket ou autres chaussures de marque, non les traces démontrait que la personne portait des bottes qui datait du temps médiéval, le genre d'article que l'on préfère généralement garder sous une verrière et le montrer à ses convives.

On pouvait voir que quatre hommes se mettaient à suivre ses trace, leurs visages luisaient d'un karma mauvais, ils étaient clairement partit chasser la frêle créature qui n'avait pas prit soin d'effacer ses traces. L'un d'entre eux avait un bien joli fouet, nul  doute que la proie allait souffrir si ce n'est pire. Nous les suivons discrètement pour savoir de quoi il allait en retourner.

Pendant près de cinq minutes, les hommes vinrent à suivre une silhouette au loin, qui semblait habillée d'une petite cape blanche, avec des jarretelles noires accompagné d'une paire de botte dans les même teinte.

C'est alors que deux hommes du groupe vinrent à se séparer, laissant les deux autres continuer d'avancer et allèrent même jusqu'à accélérer le pas. La proie se rendit à ce moment compte qu'elle était prit en chasse, se mettant à arrêter sa marche, à la grande surprise des hommes qui croyaient qu'elle allait plutôt chercher à fuir. La jeune femme se mit à faire face aux deux hommes avec un grand sourire.

- Vous comptez sans doute me violer, mais puis-je au moins savoir où je suis.

L'un des deux hommes vint à tendre son fouet, ayant un sourire carnassier.

- Laisse toi faire et on te le dira.

Camelia se mit à faire quelque pas en arrière et sentit alors deux puissante main se poser sur ses poignet. Aussitôt l'esclave voulut user de quelque notion de magie, mais rien ne parvint à venir, elle prit alors le choix d'écraser l'orteil de l'homme entravant ses gestes. S'en suivit un cris et des jurons, permettant à la femme de s'enfuir en courant, jusqu'à ce que le cuir du fouet s'enroule autour de sa gorge et qu'un geste la tire en arrière, le cul sur la neige. L'homme maniant le fouet posa son pied sur l'épaule droite de l'ESP.er, tirant encore un peu plus fort sur son fouet pour que la jeune femme comprenne qui était le chef.

- Alors petite garce, on veut montrer ses épines ? T'inquiète on va te les couper et s'occuper de ton corps.

Son pied quitta l'épaule pour appuyer sur le sein droit.

- Une jolie fleur hivernale comme toi saura nous satisfaire, ainsi que les autres compagnons qui attende au chaud.

Camelia ne pouvait rien faire, elle c'était presque résigné à devoir se faire salir par des hommes, alors que sa maîtresse devait l'attendre quelque part hors de ce lieu bizarre qu'était la Terre.

Le quartier de la toussaint... ce lieu a toujours eu un côté malsain, peu de gens biens y vivaient, et ça lui plaisait. Il se régalait à se vautrer dans la misère du monde. Ou du moins, la misère de la ville, ii, il n'y avait que de la racaille, de la mauvaise graine, et des criminels. Mais c'était un bon sujet d'article, ses photos seraient sans doute vendues à prix d'or ! Mais pour ça, il devait surprendre un acte de violence...

Il errait en silence, d'une ruelle sombre à une autre, cherchant de quoi faire de belles photos. Grand sourire. Il avait entendu un bruit, peut être un cri, peut être un couinement, il n'aurait pas sur dire avec précision ce qu'il en était. Honte à lui ! Toutefois, l'immortel avait eu de quoi aiguiser sa curiosité. Il s'approcha en douce, avec sa perruque de jais qui recouvrait ses cheveux nacrés et ses lunettes noires.

Pur le reste il était vêtu très simplement, jean noir, tee-shirt blanc, tout simple en somme. Mais avec un superbe appareil photo pour aller par dessus. Tout en monochrome, comme souvent, telle était sa tenue. Il avançait, lentement mais surement, à pas de loups, pour voir, prendre des photos, et aller jouer dans la foulée. Oui  parce qu'il trouvait que ce n'était pas juste que lui, il ne s'amuse pas alors que les autres, si. Non, ce ne serait pas juste !

Il monta le long d'une gouttière pour prendre photos de la ruelle ; Il y avait une jeune femme et plusieurs autres personnes avec lui... et apparemment ils allaient bientôt bien s'amuser. Uil soupira et renifla de dégout. Pauvres types... incapable de la moindre imaginations, ils allaient la violer, faire une tournante et basta... Ils avaient réussis à l'agacer. Il sauta à bas du toit directement dans la ruelle, sa perruque volant dans les airs.

Les gens semblaient hébétés en fait de voir cette situation... ils se demandaient sans doute d'où sortait cet homme aux cheveux étranges et comment il avait pu tomber ainsi sans se faire mal... et bordel, il avait quoi sur son appareil. Ils étaient en train de se demander s'il avait vu toute la scèhe et avait mitraillé depuis en haut.

« Cheese ! »

Il utilisa le flash et prit leur portait... puis, il regarda les photo prises avant de se lancer dans un petit commentaire désobligeant. Apparemment non seulement la photo n'était pas belle, mais apparemment,n les embellir n'étaient pas possible, même avec des retouches... alors, vexé, l'un d'eux tenta de lui mettre une bonne mandale.

Erreur fatale. Slade se contenta d'esquiver et de lui saisir le poignet pour le lui briser net, d'une simple pression. Il hurla et ça dissuada les autres. Qui s'enfuirent. Frapper le chef et les autres se barrent aussi sec, ça, c'était de la stratégie. Il se pencha sur la jeune femme au sol, elle avait encore le fouet autour de la gorge. Il sourit et le lui retira, avant de l'enrouler de le garder dans la main.

« C'est rare dans ce coin un manieur de fouet, même aussi incompétent que lui. Vas-y, montre moi ta gorge pour voir si tu n'es pas blessée. Tu sais, les femmes seules ont toujours des emerdes ici. C'est jamais une bonne idée d'être seule dans le quartier de la toussaint... »

L'esclave fut la première personne à voir Slade sauter du toit, en effet les autres gorilles étaient occupé à mâter les forme de Camelia plutôt que de faire attention à un possible intrus, même si dans la quartier de la Toussaint ce genre d'évènement est rare. Chose que l'esclave ne pouvait pas savoir.  Le regard de cette dernière intrigua cependant le manieur de fouet qui vit Slade débarquer comme ça et flasher le groupe.  LA règle était clair contre les journaliste, leurs défoncer la gueule et péter toute preuve contre eux. Le leader voulait montrer l'exemple et partie pour donner un bon uppercut, mais sa tentative échoua et les autres hommes prirent peur, étant moins doué pour la baston de rue.

Au final le leader dû prendre ses jambes à son coup, balançant quelque ultime menace qu'il ne pourrait pas accomplir devant la démonstration de force qu'il venait de ce recevoir. L'esclave était toujours au sol, un peu comme une cruche qui essayait de comprendre la situation. Elle n'eut pas de réelle réaction en voyant le visage de Slade, laissant son "sauveur" retirer ce qui entravait sa gorge, pouvant mieux respirer, même si elle savait qu'elle allait avoir une grosse marque.

Camelia se mit à se relever, laissant Slade vérifier l'état de son cou et donner l'information que l'esclave cherchait. Camelia se mit à observer Slade.

- Le quartier de la Toussaint ... c'est loin de Nexus ? Si c'est très loin vous pourriez m'héberger le temps de pouvoir rejoindre ma maîtresse.

Apparemment elle n'était pas assez choquée pour ne plus être en mesure de parler. Non, elle put pro,noncer quelques mots et sans doute que ses paroles l'auraient conduite directement à l'hôpital le plus proche pour envisager un traumatisme crânien ou un truc du même genre... on l'aurait cru plongée dans un délire bien sévère, aussi, rien d'étonnant avec l'idée qu'elle avait manqué de se se faire violer... Il soupira un peu, en se disant que c'était le choc qui lui faisait dire des trucs comme ça... bon, il allait devoir lui expliquer, mais d'abord le peu de civisme dont il disposait se mit en branle.

« Chut, on ne parle pas de ça ici. Si tu es assez en forme pour parler de ça alors tu l'es assez pour marcher. »

Oui, pas de vouvoiement. A quoi bon ? De ce que Slade avait compris, elle ne méritait pas plus de respect qu'une chose... puisqu'elle avait parlé de ''Nexus'' et de ''maitresse'', elle était sans doute esclave. Une politesse qui dépassait le strict minimum serait non seulement inconvenant mais en plus une profonde insulte à la propriétaire de cette chose...

Il la tira sur ses pas par le bras, sans réel ménagement, pas de quoi blesser,n mais au moins pour la forcer à suivre le pas  rapide qu'il avait adopté. Si elle devait trttiner, tant pis pour elle. De son autre main, il tenait toujours le fouet ; Il était fait main, aussi, il pensait que ces mecs devaient travailler pour un esclavagiste qui venait se procurer sur terre... ils avaient raison, sur terre il y avait beaucoup plus de choix que sur terra, notamment pour les humaines...

Il tourna à l'angle d'un entrepôt et entra dans une cave , l'entrainant toujours derrière lui. Iol avait aménagé cette cave en appartement classique qui lui permettait d'avoir asile dans cette fange qu'était le quartier de la toussaint.

« Bon, vas-y, ; je t'écoute, tu disais qui ? Nexus, maitresse, tout le toutim, et comment t'appelle-t-on ? »

Camelia pencha sa tête sur le côté, trouvant Slade bien mystérieux, se trouvaaient-ils dans un endroit tellement dangereux qu'il fallait être discret ? Il était vrai que l'esclave n'avait pas réussi à utiliser la magie, ne comprenant que la magie sur Terre était différente de celle sur Terra, seul des personnes habituées à maîtriser la magie pouvait faire exception à cette règle.

L'ESP.er eut le droit de se faire tirer le bras, essayant de prendre le rythme de l'homme qui venait de le sauver, mais la jeune femme devait se mettre à trottiner, se rappelant des souvenirs d'un maître qui faisait souvent un sport nommé footing, drôle de nom que l'esclave ne comprenait pas trop si ce n'est pouvoir marcher et trottiner sur une longue distance. Aussi Camelia put suivre la cadence, découvrant beaucoup  de chose qui n'existait pas sur Terra, même s'ils n'avaient pas le temps de pouvoir mieux observer le paysage ou les objets.

Elle descendit dans la cave aménagée et ce fut le temps des questions. Elle s'inclina légèrement, étant toujours une preuve de respect et un geste fort apprécier par els hommes, qui avaient une vision plongeante sur la poitrine de l'esclave.

- Excusez mon manque de politesse. On me nomme Camelia. Je faisais des courses pour ma maîtresse dans Nexus pour préparer son repas préféré, seulement je me suis perdue dans les ruelle et j'ai atterrit ici. Je vous remercie de m'avoir sauvé, même si je n'ai pas de quoi payer vos services, ni des information sur où je suis et encore moins pour un possible hébergement.

L'esclave s'incline de nouveau.

- Si vous m'aidez à retourner à Nexus je paierais ma dette envers vous d'une manière ou d'une autre.

Autant avoir une preuve de respect lui importait, autant il n’avait rien à faire de sa poitrine qu’elle montrait par une vue plongeante de cette manière. Il soupira en l’entendant parler, toujours la même chose ces esclaves. On les achetait pour se les taper au point qu’elles en oubliaient qu’elles n’étzient sue de vulgaires objets. Rien de plus que des meubles ou des bibelots,mais on leur donnait le droit de parler et de s’exprimer comme des humains…. C’était bien inutile.

Le dernier esclave qu’il avait eu avait commencé par avoir la langue coupée pour avoir trop parlé, chose logique, il s’était retenu de pratiquer une vivisection pour lui arracher les cordes vocales, mais cela avait été juste, très juste, un mot de plus et il l’aurait fait. Ensuite, ce même esclave avait eu les yeux crevés pour avoir dévisagé son maitre. Il l’avait énuclé et ensuite, il avait forcé celui-ci à avaler ses propres globes oculaires, à les mâcher et les avaler, un à un.

Il eut un petit geste de la main alors qu’il était avachi dans un fauteuil moelleux, un geste  qui voulait clairement dire qu’il en avait assez entendu. Il avait compris l’essentiel, et il avait compris le reste aussi, en bref, emlle lui disait qu’une personne la chercherait sans doute, sa maitresse. Mais que se passait-il si elle ne revenait pas ou revenait dans longtemps ? C’était là la bonne question.

« Qui est ta maitresse, et que se passe-t-il si tu ne reviens pas, et que compte tu faires, je n’zi besoin de riene t tu n’as pas d’argent. Tu n’as rien. Absolument rien. »

L'esclave s'arrêta de parler quand Slade se mit à pointer le paume de sa main, un geste qui était universel et que Camelia comprenait aisément. Elle assimila ce geste à autre chose, comprenant que Slade ne semblait pas porter sur des discussions ennuyeuse et longue, aussi allait-elle opter pour faire des phrases moins longues et plus direct en terme de contenu.  Elle eut le droit à une série de question, qu'elle répondit avec sincérité, car il ne faut jamais mentir, et sa maîtresse n'avait pas donné d'ordre concernant le fait de cacher qui était sa maîtresse.

- Ma maîtresse est une mercenaire du nom d'Irys. Si je ne reviens pas elle pourrait me chercher partout, hors je ne souhaite pas qu'Irys vienne à disparaitre en me cherchant.   Si vous ne l'aider pas je chercherais un moyen de rentrer à Nexus moi-même. Pour ce qui est du paiement je possède mon corps et la capacité de pouvoir copier vos souvenir et vos pouvoir, si vous n'êtes pas humain. Je pourrais vous donner une arme unique ou encore user des capacités copiées à votre convenance. Bien sûr m'ordonner de me tuer vous sera impossible vu que vous  n'êtes pas mon maître.

L'esclave ne comptait pas trop s'attarder avec Slade, s'il pouvais l'aider, elle paiera le service, sinon, elle partira à la recherche d'une personne plus compétente pour la faire revenir à Nexus.

Il ne connaissait pas cette mercenaire, pire encore, il s’en foutait royalement. Elle aurait pu être la reine de Sabbat qu’il aurait sans doute eu autant d’intérêt. La monarque qu’il servait avait tout ce qu’elle voulait quand elle le voulait. C’était cela le pouvoir. Le reste n’étit qu’illusion, une douce illusion à laquelle l’argent appartenait de manière indissociable. Par contre  cette mercenairz était une bien mauvaise maitresse, il l’aurait pariée rien qu’à la manière que l’esclave avait de parler d’elle. Il se retint de la frapper pour la simple et bonne raison qu’il n’était pas là pour ça, qu’elle n’éprouve nul respect pour sa maitresse, il s’en fichait, !mais une esclave mal dressée, c’était une autre histoire. Elle tenait peut être à une maitresse, mais de là à l’appeler par son prénom, non, ce n’était pas quelque chose de correct. Et sa maitresse ne la chercherait pas. Un meuble cassé était remplacé, et ce n’était que cela, un meuble qui avait été détruit, elle la remplacerait sans doute dans la moindre vergogne. Elle n’était qu’un objet, un bibelot après tout, rien de plus…

Il fallait reconnaitre que ses capacités étaient intéressantes, seul un fou prétendrait le contraire, mais bon, dans l’immédiat il ne voyait pas d’exploitation directe. Il y réfléchissait, mais d’un autre côté, si elle souhaitait rentrer chez elle le plus vite possible, il risquait de se heurter à un autre problème : s’il l’évoutaitelle rentrerait chez elle en moins de dix minutes, et où serait le paiement ? Comment serait-il récompensé par la jeune femme pour son acte ? Les feys lui avait appris quelque chose de simple :  on a rien sans rien. C’ est la règle d’or en la matière. Toute chose a un prix, là est tout l’intérêt d’un contrat : fixer les devoirs de chacune des parties, fixer le prix et veiller à son exécution…

Mais un point le gênait, ce mimétisme des pouvoirs, il ne voulait pas qu’elle le copie. Non, qu’elle ne le copie pas, ou sinon, elle en payerait le prix, et ce prix serait élevé, très, très, très élevé… il eut un sourie en coin, et il mui lança, sur un ton plus amusé qu’autre chose, car oui, la situation commençait à être particulièrement amusante à son gout :

« Donc si je comprends bien ton propre sort ne te dérange pas plus que cela tant que ta maitresse, aussi incapable soit elle de dresser une esclave comme il faut, n’a pas d’ennuis à cause de toi ? Soit, ça me convient, je vais t’aider à rentrer chez toi, mais avant, nous allons passer un marcher avec des conditions. Des conditions que même ta maîtresse ne pourra te faire enfreindre sans te tuer au préalable. C’est honnête, non ? De plus, cela sear assorti du prix que tu devras payer pour mon aide. C’est ainsi que nous fonctionnons chez les feys, tout a un prix à payer. Sommes-nous d’accord là-dessus ? »

Son regard  exprimait une certaine malice – comprendre en cela inspirée du Malin.

Camelia ne pouvait pas savoir qui était en face d'elle et il faut dire que son dressage fut de telle sorte qu'elle devait croire aux autres et que si elle tombait sur une personne sadique, il fallait quand même la servir avec le sourire et dévotion. L'esclave se mit à écouter avec intérêt le discours de Slade, son visage se mit à changer quand l'homme se mit à décréter Irys comme une incapable, mais se retint de couper la parole du maître des lieux. Ce ne fut qu'une fois finit qu'elle prit la parole. Si elle gardait son sourire, un espèce d'aura sombre se dégageait de l'esclave, un sentiment proche de ceux pouvant donner la mort sans hésiter.

- En effet mon sort m'importe peu, cependant sachez qu'il pourrait être dangereux pour vous d'une nouvelle fois salir par vos propos ma maîtresse actuelle, ce n'est pas elle qui m'a dressée et je ne fais qu'obéir à ses préférences en terme de sociabilité avec les esclaves. 

L'aura disparut d'un coup.

- Tant que les conditions ne visent pas à faire du mal à ma maîtresse, je paierais ce que vous voudrez pour retourner à Nexus.

Oh, on avait soudainement l’(impression qu’elle était prête à tuer,  comme c’était mignon. Elle voulait tuer un immortel, grand bien lui en fasse ! Il la regarda dans le blanc de l’œil avec  un regard à la fois franc et dur. Elle ne serait pas déçue de la dérouillée qui suivrait, ça c’était une promesse qu’il faisait sans s’avancer, bien au contraire, elle regretterait amèrement la moindre parole en trop qui serait prononcée ! C’était aussi simple que cela ! Il ne tolèrerait aucun débordement de sa part, et ce comportement serait réprimé avec la plus grande sévérité.

Il ne bougea pas la moindre fibre de son corps, mais l’air se refroidit de manière drastique autour de lui, et conséquemment, autour d’elle. Il ne tolérait pas la moindre menace. Surtout venant d’une esclave ! Surtout que la jeune femme en face de lui – quoique ce soit « chose » le bon terme -  ne pourrait rien faire ! Il regarda celle-ci droit dans les yeux, s’apprêtant à parler, mais il s’interrompit. Pourquoi parler quand les faits parlaient d’eux même ?

« Je ne cherche pas à dire du mal de ta maîtresse, mais le fait est que si elle s’inquiétait vraiment, elle se serait déjà chargée de te retrouver. Elle ne t’a pas dressée ? C’est la voie de la facilité. Je dresse moi-même mes propres esclaves. Penses-tu qu’elle tienne à toi ? Moi je vais te proposer un marché. Tu veux rentrer chez toi et moi je suis sur que ta maitresse se fiche comme d’une guigne de toi, car tu n’es qu’une chose et qu’elle te replacera aussi vite que faire se peut ! »

Il sourit et se leva pour s’approcher d’elle.

« Tu restes ici jusqu’à ce qu’elle te retrouve. Tu seras en sécurité ici, sous ma garde. Et j’aime bien les esclaves, je ne sais pourquoi, avec moi ils ne vivent pas longtemps….. mais comme ça tu verras ce que vaut ta maitresse…. Ça te va ? »

L'esclave ne montra pas un seul signe de frisson, même si de la vapeur d'eau sortait de sa bouche, Camelia se douta à ce moment que Slade devait être un ESP.er contrôlant la température, il pouvait tout aussi bien absorber la chaleur et être un pyromancien, comme Slade pouvait être un cryomancien et maîtriser la glace. Elle resta concentrée sur les dires de cet homme qui n'avait pas encore étalé ses cartes.

Camelia ne fit aucun commentaire. Slade put donner à l'esclave des indices sur le véritable caractère de cet chevalier immortel. Camelia avait eut le droit à plusieurs maîtres et maîtresses qui voulaient perfectionner son dressage, elle savait donc que Slade était du genre peu compatissant, totalement l'inverse d'Irys, mais Camelia ne pouvait pas se permettre de laisser Slade entacher davantage la mercenaire.

L'esclave ne bougea pas d'un cils quand l'homme s'approcha d'elle. Elle avait une pleine confiance envers Irys et dit avec une assurance sans faille.

- Cela me convient, cependant si Irys vient à demander votre tête pour vos propos, je me ferais une joie de vous l'arracher de votre corps.

Une petite lueur sadique apparut à ses mots.  Camelia montrait qu'elle n'avait pas peur de Slade, chose que peu d'esclave peuvent se permettre d'avoir.

Oh, elle n’avait pas peur, vraiment ? Bon et bien tant mieux, ça rendrait les choses plus amusantes. Toutes les menaces du monde ne faisaient pas le poids face à lui. Apporter la tête de Slade sur un plateau, et bien qu’elle essaye, ce serait amusant à voir tiens ! Il était sur que ce serait particulièrement amusant de la voir essayer de le tuer. Il était immortel et sans doute aussi invulnérable. Il n’avait jamais vu quelqu’un ou quelque chose lui infliger des dégâts permanents ! Alors qu’elle essaye, sa frustration serait d’autant plus amusante à constater qu’elle ne trouverait aucun moyen d’obéir…

« Si elle demande ma tête alors tu devra expliquer à ta maîtresse que tu n’as ni le courage ni les moyens de lui obéir… donc il y a tout intérêt à ce qu’elle ne demande pas ta tête, n’est-ce pas ? »

Il eut un sourire, alors qu’il se demandait ou était Tut… martyriser la petite fée et en faire un délicieux outil de tourment. Il se rassit et fit signe à la chose d’approcher. Oui, encore une fois, jamais un esclave n’avait un rang humain, ce n’était qu’un bibelot. Un bibelot sans valeur à l’heure actuelle.

« Allez, viens aux pieds de ton maitre, car après tout, comme je doute que ta maitresse – si on peut appeler ça une maitresse -  je suis ton maitre, pour le moment. »

Il souriait, une lueur mauvaise dans le regard.

« Je vais te montrer ce que c’est qu’être vraiment une esclave, ce n’est pas agir comme si ta vie t’appartenait, elle ne t’appartient pas, aussi, tu n’&s pas à chercher à la préserver. »

L'esclave eut une légère moue signifiant qu'elle n'acceptait pas vraiment le fait de devoir contester le droit absolue de sa maîtresse, mais quelque chose la disait que cet homme était suffisamment puissant pour blesser gravement sa maîtresse, elle se mit à soupirer pour évacuer cette légère frustration. Comme unique réponse elle se mit à hocher de la tête.

Camelia vit Slade s'assoir et l'ordonner, par le geste, de s'approcher, la jeune femme n'ayant crainte de cet homme, se mit à venir près de lui, c'est alors qu'elle reçu un ordre. L'esclave pouvait contester, si elle était un peu rebelle, mais l'explication du chevalier d'hiver tenait la route, elle devait payer que cela soit en nature ou toute autre forme la protection de Slade ainsi que le logis et la nourriture qu'elle allait consommer en attendant sa maîtresse.

Avec un petite lenteur, mais une grande sensualité, elle s'assit au pied de son maître temporaire, ayant opté pour une position seiza, qu'elle a apprise d'une maîtresse ayant lu de livre venant d'une monde étrange.

Camelia changea du tout au tout, plus aucune aura ne semblait sortir de son corps, comme si elle était un simple outils sans sentiments comme bien d'autre. Elle se mit à incliner son buste, frôlant les pieds de Slade en disant d'une voix qui se voulait compréhensible, mais à peine audible pour ne pas occuper vocalement l'espace de son maître.

- Bien maître.

Il avait été clair, elle avait un nouveau maitre qu’elle croyait temporaire, mais pourtant, il était sur d’une chose, jamais elle ne reverrait sa maitresse. Non pas qu’il tente quoique ce soit, mais il doutait que sa maitresse soit le genre assez faible pour la rechercher de partout, ce n’était qu’un objet, un objet qui pouvait être foutrement puissant bie utilisé, mais il ne voulait pas l’utiliser de manière correcte e fait, il voulait juste lui faire comprendre qu’elle n’avait jamais vraiment été esclave avant aujourd’hui, elle allait comprendre que l’esclavage était tout sauf une partie de plaisir ! elle ne semblait pas avoir été traitée en esclave, et bien ça allait changer.

« Bon, très bien, mais parle plus fort, j’ai beau ne pas être sourd, j’aime bien que quand on me répond ce soit intelligible. »

Et pour faire bonne mesure, il lui envoya un coup de pied dans les côtes, certes, comme il était assis, il n’avait pas mis de puissance dans le coup, mais c’était plus symbolique que prévu pour faire mal. Bien évidemment, la douleur viendrait en temps et en heure. Puis, pour l’empêcher de se relever ou même de redresser le buste, il plaça ses pieds sur le dos de cette chose qui était désormais à lui, donnant, histoire de, un ou deux coups de talon dans les reins, avant de finalement se lever et se diriger vers une autre pièce se contentant d’indiquer sa jambe droite d’un claquement de doigt, l’enjjoignant sans un mot à le suivre et à rester au pied. Oui, comme un clébard (ou plutôt une clébarde) bien dressé(e).

Il ouvrit un placard et en sortit une longue boite qu’il déposa sur un guéridon à proximité. Il contenait des fers à marquer, magnifique ouvrages. Le plus gros portait comme marque un ‘’S’’ stylisé. Puis venait un jeu dont les manques étaient plus petit qui comprenait toutes sortes de formes , des objets de torture à n’en pas douter. Il les regarda, hésita et finalement se contenta du fer à marquer en S.

« Fais chauffer un feu et mets le à chauffer. »

Puis, il rangea la boite et prit sur une autre étagère un jeu d’anneaux et un poinçon à l’ancienne, relativement vieux et un peu rouillé. Il sourit et caressa les cheveux de l’esclave.

« Ensuite tu viendras me rejoindre dans le salon, complètement nue. Tu es esclave, ton corps va le montrer et le prouver. »

Il quitta les lieux, la laissant s’occuper du reste. Il n’avait pas montré le poinçon ni les anneaux, histoire de lui faire une jolie surprise.

Camelia ne broncha pas en recevant le coups, comprenant très rapidement que son nouveau maître était du genre à dominer ses esclaves en attendant de ses derniers une résistance quasi-nulle. L'esclave comprit le geste et ne fit aucun signe pour se relever, jugeant que ce type de maître était très à cheval sur son autorité, elle fut utilisée l'espace d'une minute comme repose-pied. Les coups aux reins confirmèrent à l'esclave de rester incliner, non sans que les coups fassent quelque peu mal et que Camelia expire son air pour éviter de gémir.

Quand Slade donna son ordre gestuel, l'esclave se mit à rejoindre son maître à quatre patte, de façon assez naturelle, comme si se déplacer ainsi avait toujours été son moyen de bouger. Pour Camelia se déplacer ainsi n'était pas grand chose, au contraire, elle était plus stable et économisait un peu plus de force en ayant quatre support au lieu de deux. Dans un bruit assez silencieux, elle suivit son maître, découvrant ses projets en voyant le fer à marquer. Camelia se dit alors qu'il devait être un ancien esclavagiste, ou était-il encore actif et avait joué la comédie pour son simple plaisir.

Camelia fut rapide à réagir aux ordres de ce maître temporaire. Elle profita de l'absence de Slade pour se mettre debout, pouvant ainsi plus facilement allumer le feux, elle n'usa pas de pyromancie, sachant que dans ce monde sa magie était absente, comme si ses pouvoirs étaient scellé, ce qu'elle ne savait pas c'est que sa capacité d'ESP.er était toujours active.

Elle prit le temps de faire bon bon feu, de quoi bien faire rougir le fer, se faire marquer n'était pas joyeux en soit, mais elle avait plus d'un tour dans son sac une fois que sa maîtresse la retrouvera. Se couper un morceau de peau et user d'une petite magie de soin n'était pas quelque chose de difficile en soi. Camelia savait d'avance la douleur que ce fer allait lui faire subir et y était prête mentalement.

Une fois ceci fait, elle retira ses affaire, le déposant sur une commode où il n'y avait rien, l'esclave savait que si Slade était le genre de maître à tout contrôler, il irait jusqu'à bruler ses vêtements, mais pour Camelia un tissu reste un tissu et puis l'humanité ne n'ait-il pas nu à la base ?

En tenue d'Eve, elle se mit à sortir de la pièce. L'esclave dévoila donc ses formes à Slade.

- Voilà maître le fer est en train de chauffer et sera près d'ici cinq minutes.