Deux chasseuses, une proie et une grotte. "pv Irys Flyvia"

- Punaise de bord....

C'était là la troisième série d'une floppée d'insulte qu'elle ne pouvait s'empêcher de proférée depuis qu'elle était tombée dans cette galère. Elle se rappelait encore des mots de celle qui lui avait donner ce contrat un peu plus tôt, une vieille insupportable qui commençait à avoir de la moustache, brr immonde. "Mademoiselle, l'homme que je souhaite que vous attrapiez au nom de toute la population tekhane s'appelle Svan Ionick, et il semble que son lieu de retrait sois dans les montagnes sud de nos frontières. Aussi pressez vous." La bonne blague, elle voyageait dans ces montagnes depuis maintenant plus de quatre jours, et pour l'instant pas un seul petit membre d'homme n'avait été aperçu, ni de loin, ni de près, et cela allait même jusqu'au constat que personne n'avait pu mettre les pieds en ce lieu depuis longtemps, car tout les chemins praticables était vierge de traces de pas. Du coup Belphégor avait juste l'impression de lutter dans ces lieux hostiles pour rien, et tout ce dont elle avait envie de faire c'est de retourner sur ses pas pour retrouver son chez soi. Pour tout avouer, c'est de savoir qu'elle avait un grand besoin d'argent qui la fit rester.

- ... Infoutue salop***** de ....

Et elle continuait de jurer. Il faut dire qu'elle était particulièrement de mauvaise humeur et qu'en plus elle était actuellement dans une situation un tant sois peu délicate, ce qui faisait qu'elle avait le plus grand mal à ne pas laisser sortir sa frustration par un comportement porter sur les injures et le langages des moins appréciables. Pour tout avouer encore une fois, et à sa plus grande honte, elle avait bivouaquer hier, et de nuit, si bien qu'elle n'avait pas pu voir où elle s'était installée. Le lendemain matin elle n'y pensait déjà plus, et allant se désaltérer, puis manger un morceau, elle fit un mauvais pas et se rattrapa de justesse, en bord de falaise, alors que le soleil bien haut se mit à lui cuire les épaules. Cet enchaînement de soucis, très désagréable lui suffisant pour qu'elle fasse la tronche, et qu'elle ai envie de tout jeter par dessus l'épaule pour oublier ce contrat infernal qui pour elle a de moins en moins de sens. Franchement, même pas le temps de se réveiller qu'il lui arrivait un problème. Se hissant, elle rejoint le plancher des vaches et regarde le lieu où elle s'était placée. Et bien sur elle était donc tombée dans le seul coin creux de la plateforme. Un soupir lui échappa.

Un peu plus tard, ayant empaquetée ses affaires et repris sa marche le long des sentiers montagnards, elle observe une longue descente vers une infime vallée, entourée de monts à pics. Quel surprise, et c'était bien là un lieu que pouvait occuper une proie en cavale sans être souciée, les façades paraissant bien assez dissuasive pour que personne n'ose mettre les pieds le long de celle-ci pour se tenter à un peu de varape en amateur. Mais voilà, Belphégor avait remarquée ce mince chemin coincée contre une paroi à l'ombre, et normal après tout, ayant déboulée juste à côté dans la reprise de sa marche. De plus en s'en approchant, elle avait enfin trouvée ce qu'elle cherchait : De nombreuses traces de pas, d'une pointure relativement grande pour une femme. Oh oui ! Jackpot, elle l'avait trouvée, sa cachette du hors-la-loi qui sévissait sur les terres Tekhanes. Poursuivi là-bas pour viol, et sûrement autres part pour des méfaits variés et inacceptable, elle avait pour ordre de le ramener ou de le tuer. Bien sur elle préférait garder ses victimes en vie, et ainsi piéger, cela allait être un jeu d'enfant pour la professionnelle de la chasse. Sauf qu'on ne ce doute jamais des dangers d'une grotte sauf quand on se trouve à l'intérieur...

Enfin elle n'avait pas trop le temps pour réfléchir, et elle commença à descendre discrètement par le passage camouflé. Hmm oui, tout ce qui allait lui manquer dans le fond ... C'est un peu de compagnie.

Svan Ionick.
Criminel notoire, coupable de : viols, meurtres, trafics. Recherché mort ou vif.
Récompense : 8 500 pièces d'or.

Irys relisait encore une fois cet avis de recherche, bien qu'elle le connaisse déjà par coeur, jusqu'aux moindres taches d'encre. Pour une fois, la mercenaire faisait quelque-chose d'inhabituel : elle avait changé d'activité, étant actuellement chasseuse de prime. Ce changement temporaire de carrière avait été dicté par un étrange concours de circonstance, qu'Irys s'autorisa à se remémorer, pour se détendre un peu.

La semi-démone était occupée à se désaltérer dans une taverne, quand un gamin avait fait irruption, pour harceler un des consommateurs. En se renseignant auprès du tenancier, Irys avait apprit qu'il s'agissait du fils d'un homme récemment tué par un bandit recherché. Ce garçon n'avait depuis d'autre désir que la vengeance, et demandait au forgeron du village, le consommateur, de lui apprendre à se sevir d'une épée.

" Silence, Ralim ! Tu auras beau me le demander cent fois, la réponse est non ! Fiche le camp, maintenant ! "

Le garçon se tut, mais avant qu'il ne quitte la pièce, Irys eu le temps de capter une lueur dans son oeil, une lueur qui ne lui dit rien de bon...

" Tu as tord de t'énerver, Tarak, tu sais qu'il reviendra...
- Je sais, mais je n'arrive pas à lui faire comprendre. Il est trop obsédé par son désir de revanche...

Irys écouta la conversation, paya sa consommation, puis sortit à son tour. En cherchant un peu dans le village, elle finit par trouver le jeune garçon. Sans surprise, c'était dans le cimetière qu'il était, devant ce qui devait être la tombe de son père.

" Tu t'appelles Ralim, c'est bien ça ? dit la mercenaire en otant la ceinture de son épée, qu'elle jeta devant elle. Je me nomme Irys, je suis mercenaire. J'ai entendu ton histoire, et je te propose de t'apprendre à te servir d'une épée.
- Quoi ? Vous feriez ça ?
- Bien sur. Prends cette épée et attaque-moi, si tu veux apprendre. "

Comme attendu, le garçon ne se fit pas prier. Dégainant Etherilian, il fonça droit sur Irys, qui l'attendait. Sans pitié, la semi-démone le cueillit d'un crochet à la machoire, stoppant son assaut. Déterminé, le garçon se releva et reprit sa charge, pour être séché par un autre coup de poing. Ce passage à tabac dura encore quelques temps, jusqu'à ce que le garçon s'éffondre.

" C'est n'importe quoi ! Vous ne m'apprenez rien, vous ne faites que me frapper !
- Si je veux te former, je dois déjà connaitre ton niveau. Et là, avec le niveau que tu as, il faudrait au moins... Deux ans de cours intensifs pour parvenir à un résultat acceptable.
- Quoi ?! Mais c'est ridicule ! Et mon père, dans cette histoire ?
- Si tu veux aller te venger maintenant, tu ne feras qu'aller le rejoindre. Armé d'une épée, tu as été complétement incapable de me toucher, alors que j'étais sans arme. Tu pense vraiment pouvoir survivre plus d'une minute dans un vrai combat ? "

Le garçon semblat réaliser ce que signifait les mots d'Irys. Il passa à genoux, et posa son front au sol.

" S'il vous plait... Vengez mon père pour moi...
- Ne t'en fais pas Ralim, dit Irys avec un sourire. C'était  mon intention depuis le début. "

**************

Une intention qui avait conduit la semi-démone dans une traque insensée, jusque dans ces montagnes situées sur les bords des territoires tekhans. Irys espérait ne pas voir de problèmes avec les autorités tekhanes, même si elle ne pensait pas risquer grand-chose.
En attendant, elle avait réussi à traquer l'homme jusqu'à son repaire, et devait rendre hommage à sa ruse. Il avait trouvé une vallée aux abords pratiquement impraticables, ce qui la rendait inaccessible pour une forcce organisée, même peu importante. Seul un groupe restreint pouvait emprunter le chemin d'accès, dont il serait facile de s'occuper. Bon, pas de chance, Irys valait presque un bataillon entier de soldats, en terme de puissance...

Alors que la semi-démone prenait un peu de repos non loin de ce qu'elle supposait être la cache du bandit, un bruit lui fit tourner la tête : quelqu'un approchait par le chemin qu'elle venait d'emprunter. Elle dégaina son épée et se mit en garde, se demandant s'il s'agissait d'un autre bandit, un chasseur de prime, ou autre chose...

- C'est l'histoire, d'un homme et d'un benêt. L'un sot, l'autre malin, il faisait la fête. Mais quand l'un dut payer, il s'envola sans s'expliquer, laissant son camarade dépenser. Bien en colère le bon ami dut le ramener, et contre pièces trébuchantes il fut récompenser... C'est comme ça, que la chasse au prime fut inventer ... da .. da ... dada

Elle chantonnait pendant qu'elle descendait vers la place de sa propre proie, qui elle avait commis des crimes bien plus graves que celui d'être partit sans payer ses frais de restauration. Faut dire, pour elle qui avait souvent faim, elle comprenait bien ce sot qui avait du se baffrer durant toute la nuit et qui s'était réveillé à moitié saoûl encore, pour contempler la note que le restaurateur lui aurait tendue. Peut-être elle aussi aurait fui ? Par contre jamais on n'aurait pu l'attraper, ah ça non. Encore quand elle était fillette elle faisait des erreurs, mais maintenant elle travaillait dans la crème de ceux que l'on appelait chasseurs de primes. Et ça, sans rire, c'est une grande preuve de qualité. C'est aussi pour cela qu'elle se permettait de chanter en descendant le long de la paroi abrupte, la fin du chemin consistant en moins de 20 centimètres de large depuis la paroi, et des prises traître pour se maintenir à la façade. Ouaip, tant mieux qu'elle se déplaçait seul, même un animal aurait du mal à descendre. En tout cas la voilà qui termine sa descente, arrivant dans cette cuvette naturelle au beau milieu des montagnes Tehkane et ... Attendez !

Voilà qu'elle apercevait d'autres traces de pas sur le sol. Ce coup-ci des pointures bien plus petite, ue femme donc, ou un grand enfant, mais jamais un enfant ne passerais par ici pour sur, ce serais un coup pour qu'il se brise la nuque, et puis elle était actuellement loin dans les montagnes, et le manque de traces de pas sur les chemins supérieurs prouvait que peu de personne devait passer par ici. Alors une progéniture, vous pensez bien ! Tient du coup elle avait arrêtée de chanter et regardait autour d'elle pour observer si il y avait un quelconque mouvement suspect autour d'elle. Apparemment pas le moins du monde, aussi se contenta t-elle de sortir ses armes, et observa la direction qu'avait pris la personne l'ayant précédée. Elle allait droit vers le fond de la cuvette. Très bien, en ce cas il s'agissait soit d'une complice ou d'une personne importante liée à sa proie, peut-être même sa femme après tout ? Brrr cette idée lui donnait frois dans le dos. Ou bien dernier cas et tout à fait plausible, ce serait ... Une autre chasseur de prime qui se serait mise en chasse avant elle et qui l'avait peut-être même déjà appréhendé. AAaaah non ! Il lui appartenait.

-K'leir ? Ter'er ? Je fonce ou je reste prudente ?

-D'où que tu parles à des armes toi ? Je t'assure Belphy, tu as vraiment un grain ma belle !

-Tu devrais écouter K'leir, c'est vrai, c'est parce que tu es toujours dans cet imaginaire d'enfant que ta poitrine ne s'est toujours pas mise à gonfler, regarde moi cette misère !

-Merci vous m'êtes d'un grand secours tout les deux.

-Mais de rien très chère, nous sommes toujours là pour te servir en cas de besoin, maintenant arrêtes un peu de jacasser, reprends toi, et mets toi en marche. Je te rappelle que pour l'instant tu es dévancée, alors ne perds pas plus de temps.

Là voilà alors qui démarre en trombe, courant en suivant la trace de celle qui est passée avant elle, arme en main, déjà prête à mettre en avant son droit d'obtenir la prime de celui qu'elle pourchasse depuis des jours maintenant, et dont la prime sera surement synonyme de quelques mois tranquille pour la demoiselle et sa mère adoptive. Elle fait quelques mètres, passe un premier rocher, puis un second et sous la surprise, se prend une branche dans le visage avant de s'écrouler au sol. Là, à moins de 10 mètres d'elles, en position de garde, il y avait une charmante jeune femme, à l'air droit et sérieux. Une chasseuse de prime donc, et belle avec ça ! Rougissant de ridicule, Belphy se relève soudainement et pointe son arme sur celle qui se tient en garde, prête à attaquée, tandis qu'elle se frotte le front avec le dos de son autre main, la douleur n'étant certe pas forte, mais elle ne semblait pas vouloir se faire oublier. L'autre personne en présence devait bien rire intérieurement devant un tel spectacle, et Belphy ne s'en sentait que plus honteuse. Décidément elle n'en loupait pas une, et elle savait soigner ses entrées, c'était certain.

-Bah bravo, la reine des gourdes !

-Et devant un canon de beauté en plus. Dis moi Belphy, t'as l'attention de chercher un conjoint ou une conjointe un jour ? Parce que vue comment tu entames tes entrées, j'ai l'impression que ce n'est pas gagné !

- Euh ... Toi ... Enfin vous ... Qui êtes vous ?

Le but premier était de ne pas se laisser destabiliser par ses armes moqueuses. C'est vrai, à part lui offrir les pires des vannes et la chambrée à longueur de journée, ces deux là ne faisait pas grand chose, et parfois cela énervait la jeune femme. Enfin, oubliant les deux qui continuait à parler sur son dos, elle détailla celle qui se trouvait en face, dans cette position qui laissait entendre que l'art de l'épée avait peu de secret pour elle, contrairement à Belphy qui faisait tout au petit bonheur la chance, son talent à l'épée se justifiant dans sa vie qu'elle avait oubliée. Hésitante, et ne sachant si son adversaire comprendrait le geste, Belphégor plia le poignet vers le bas pour faire descendre la tête de K'leir, signifiant par là que si le combat était évitable, elle le souhaitait, et baisserait l'arme. Le tout étais de savoir si elle répondrait au geste de la même façon, auquel cas K'leir reviendra battre le rythme de la marche sur la cuisse de celle qui le maîtrise, et Ter'er qu'elle avait aussi en main retrouvera le fourreau. Par contre cela n'empêchait pas que Belphégor avait déjà prévue le fait qu'elle l'attaque, et même si c'était infimement visible, les lames des armes s'étaient mises en marches, lentement. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait qu'elle ne devait pas prendre cette belle demoiselle à la légère.

- Et vous, vos gueules, chuchota t-elle le plus discrètement possible à ses armes.

Irys attendait que celui ou celle qui approchait se montre, tout en se demandant qui était-ce, et comment elle réagirait. S'il sagissait d'un bandit, la réponse était toute trouvée. S'il s'agissait d'un autre chasseur de prime, c'était plus délicat. La somme en jeu pour la tête du criminel est d'importance, et certains chasseurs n'aiment pas la concurrence. Il pouvait parfaitement attaquer Irys pour se débarrasser d'elle, et être le seul à toucher la récompense. Ou au contraire, proposer une alliance pour augmenter les chances de réussite. Irys doutait que ce soit autre-chose : le terrain est trop reculé et impraticable pour qu'il s'agisse d'un voyageur égaré, et les bruits de déplacement ne correspondaient pas à ceux d'un animal.

Finalement la mercenaire eu la surprise de voir débouler une fille, qui réalisa une entrée pour le moins originale. Bondissant par dessus un rocher, s'aurait été impressionnant si elle ne s'était pas cogné le front dans une branche basse, pour finir les quatres fers en l'air dans un nuage de poussière. Interdite, Irys la laissa se relever sans rien dire ni bouger, trop surprise pour réagir.
La fille se mit en garde, pointant Irys de son arme, tout en se massant son front endolori. a semi-démone voyait une certaine rougeur sur ses joues, qui ne semblait pas due à un effort physique... En dehors de ça, elle était légèrement vêtue, surement pour un meilleur confort de mouvement, sans pour autant dénigrer sa protection. Elle était un peu plus haute qu'Irys, essentiellement parce qu'elle portait des talons, mais en dehors de ça, les deux femmes avaient la même corpulence. La mercenaire s'intéressa à son arme. On aurait dit un genre de masse hérrissée de pointes, jusqu'à ce qu'elle remarque que les-dites pointes bougeaient doucement. Irys songea qu'en cas de combat, ces pointes devaient bouger beaucoup plus vite, ce qui devait rendre cette arme effroyable, chaque coup déchirant profondément la chair.

Un étrange malaise parcoura la semi-démone. Pour autant qu'elle puisse en juger, si on excluait l'arme, cette fille ne représentait pas de danger imminent. Sa garde comportait quelques failles, mais de toutes façons, elle ne montrait pas d'intentions belliqueuses. Alors d'où cela pouvait-il venir ?
Irys baissa sa garde.

" D'ordinaire, on est sensé se présenter avant de demander l'identité de quelqu'un... Mais je n'ai rien à cacher. Je me nomme Irys, je suis mercenaire. Mais toi, qui es-tu ? "

De toutes évidences, elle n'était pas la seule à être intriguée quand à la personne qui s'était présentée face à elle. La guerrière la détaillait bien autant qu'elle même l'avait détaillée, et ce sans se gêner, ce qu'elle faisait aussi en commun avec Belphégor. Elle semblait d'ailleurs s'arrêter plus particulièrement sur sa position, et son armement, ce qui laissait ici entendre qu'elle en avait plus après ses performances physiques que son apparences, ce qui se comprenait. Étrangement, et même si elle ne l'avait pour l'instant jamais fait, Belphégor regardait toujours avant tout les formes de ceux et celle qu'elle rencontrait, y voyait toujours cette pointe d'envie qui lui faisait rosir les joues. Bien sur ce coup-ci, le rouge de la honte cachait les pensées qui sommeillaient au fond de sa tête, et tant mieux d'ailleurs, cela lui permettait de se sauver d'une autre honte qui serait bien plus grande si son adversaire s'en rendait compte. En tout cas, et par bonheur, la personne en face fit ce que Belphégor espérait, à savoir répondre à son geste en abaissant sa garde. Parfait, cela entendait qu'il y avait peu de chance qu'elle sois lié à celui qu'elle pourchassait.

" D'ordinaire, on est sensé se présenter avant de demander l'identité de quelqu'un... Mais je n'ai rien à cacher. Je me nomme Irys, je suis mercenaire. Mais toi, qui es-tu ? "

- Désolé mais je ne donne pas mon nom en premier, jamais. Je m'appelle Belphégor, et si c'est un peu trop long à ton goût, j'accepte qu'on raccourcissent à Belphy, Irys. Moi je suis d'un travail sensible au tien. On te paye pour agir, moi j'agis pour qu'on me paye ! La faucheuse de prime te salue et est ravie de te rencontrer.

Rabaissant ses deux armes, elle les range toute deux dans leurs fourreaux respectives, chacune protestant avec vigueur, comme quoi elle faisait bien trop vite confiance à une inconnue. K'leir alla jusqu'à lui hurler qu'une femme qui avait plus de poitrine que Belphy était forcement un piège dans cet endroit, ce qui laissa le loisir à la demoiselle de frapper d'un bon coup de poing la garde de son arme, qui cliqueta alors comme une réaction à une douleur inconnue. Faisant les gros yeux à K'leir sans se rendre compte de ce qu'elle faisait, elle se retourne alors vers Irys, les mains croisées devant elle, et le dos droit, un léger sourire sur les lèvres. Encore une fois elle l'observe, charmante demoiselle en cette journée. Elle s'était dites mercenaire, mais elle connaissait peu de mercenaire qui n'agissent pas en troupes, sinon en garde du corps. Alors pourquoi donc était-elle ici, devant cette grotte où les traces de pas de sa cible entraient sans ressortir ? Deux possibilités, soit elle était engagée pour le défendre, auquel cas il était difficilement concevable qu'elle ait baissée sa garde plus tôt... Soit elle avait été mandaté pour faire un boulot de chasseur de prime... SON JOB !

- Dis moi Irys, pour quelle raison es-tu là ? Ce ne serait pas pour t'occuper de ma proie par hasard hmmm ? Svan Ionick, tu dois voir de qui il s'agit, il est plutôt connu. Parce que je suis désolé maiiiiiiis... Mais il m'appartient, la prime m'est primordiale pour manger ! Donc euh je n'ai rien contre toi mais... Ma proie, c'est ma proie, y'a une propriété privé. Après je ne suis pas contre que tu vienne, mais ce travail c'est à moi de m'en charger, et la prime, à moi de la touchée.

- Super, bravo, ultra convaincant, la reine de la barre, l'apogée du dialecte !

-Oh toi tu la boucle !

La deuxième parole, chuchotée à l'adresse de Ter'er, valut à l'arme la même punition qu'a subit sa jumelle un peu plus tôt, puis Belphy reprit sa figure de constance devant Irys. Elle lui offrit d'ailleurs un doux sourire avant de se diriger vers l'entrée de la caverne, observant sa taille et sa formation, puis le sol, sur lequel elle vérifia ses doutes premiers. Oui, il était entrer, mais pas sortie. Il allait donc falloir qu'elle entre là-dedans, et le lieu devait être plus que fortement piégé étant donner la cible qu'elle poursuivait. Se redressant, elle se retourne devant Irys et s'approche d'elle, tranquille, avant de s'arrêtée juste devant sa zone d'attaque, afin qu'elle ne puisse pas la touchée si l'envie lui venait soudainement de porter un assaut. Postée devant elle, elle laisse son regard se placer dans le sien, et s'y planter, cherchant toute preuve de franchise ou de mensonge dans ce qui allait suivre de la discussion. La manière dont elle agissait pouvait paraître bien étrange, mais elle s'en moquait éperdument en un sens, tout ce qui comptait pour elle c'est que les choses soient parfaitement claire dés le départ.

- Écoutes, si tu as envie de taper sur cette saloperie pour je ne sais quels raisons qui ne me regardent pas, vas-y, accompagne moi ! Mais je te préviens, sa prime m'appartient, point final. Et n'essayes pas de me charmer pour que je te file une partie de mon travail, c'est peine perdue je suis incorruptible. Alors ?

Elle lui tendit la main, prête à la retirée au moindre soucis. Après tout, peut-être cette femme était-elle là pour un but louable, et que leur rencontre avait une raison précise.

Le jeune fille se présenta sous le nom de Belphégor, qu'Irys pouvait raccourcir en Blelphy si elle souhaitait. Bien que la mercenaire ne soit pas du genre à écorcher le nom d'une personne, même avec son accord, elle ferait une exception ici. Le nom de Belphégor sonnait trop démoniaque à ses oreilles, et elle n'aimait pas trop tout ce qui avait trait à son coté démoniaque. Les semi-démons n'étaient jamais bien vus, tant d'un coté que de l'autre. En tout cas, Belphy rengaina ses armes, et eu un geste surprenant : elle frappa l'une des armes, comme s'il s'agissait d'un être vivant. Etrange... Et Irys avait toujours cette étrange impression.

- Dis moi Irys, pour quelle raison es-tu là ? Ce ne serait pas pour t'occuper de ma proie par hasard hmmm ? Svan Ionick, tu dois voir de qui il s'agit, il est plutôt connu. Parce que je suis désolé maiiiiiiis... Mais il m'appartient, la prime m'est primordiale pour manger ! Donc euh je n'ai rien contre toi mais... Ma proie, c'est ma proie, y'a une propriété privé. Après je ne suis pas contre que tu vienne, mais ce travail c'est à moi de m'en charger, et la prime, à moi de la touchée.

Oh toi tu la boucle !

Cette dernière remarque, adressée en chuchotement et assortie d'un coup de poing sur l'autre arme, fit comprendre certaines choses à Irys. En tout premier lieu, ce malaise qu'elle avait étit dû à la présence d'énergie démoniaque, à laquelle son organisme réagissait. Pour autant, et en dépit de son nom, ce n'était pas Belphégor qui renfermait cette énergie, mais ses armes. Et associé au fait qu'elle leur parlait  et agissait avec, il devenait clair que ces armes devient avoir une personnalité. Voila qui était intéressant... Et potentiellement dangereux....

- Écoutes, si tu as envie de taper sur cette saloperie pour je ne sais quels raisons qui ne me regardent pas, vas-y, accompagne moi ! Mais je te préviens, sa prime m'appartient, point final. Et n'essayes pas de me charmer pour que je te file une partie de mon travail, c'est peine perdue je suis incorruptible. Alors ?

Charmer ?! Là pour le coup, Irys se demandait si cette fille ne s'était pas cognée plus fort qu'il n'y paraissait. Pour quel motif irait-elle la charmer ? Pour autant qu'elle sache, la mercenaire avait plus de chances d'échouer que de réussir, les femmes étant pour la plupart peu récéptives aux tentatives de séduction d'autres femmes. Si Belphy avait été un homme, pourquoi pas, mais là...
Irys réfléchit. Il aurait été plus logique de dire "n'essaye pas de me menacer", non ? Alors pourquoi le terme "charmer" était-il sorti ? D'après la semi-démone, il arrivait que, dans le feu de l'action, certaines personnes utilisent des termes hors-contexte, en fonction de ce qu'ils pensaient ou voyaient. À quoi pouvait penser Belphy pour sortir "charmer" ? Irys préféra ne pas poursuivre dans ce raisonnement.

" Hum, nous voilà dans une situation problèmatique, alors... Tu as vu juste, je suis là pour la prime sur la tête de Svan Ionick. Bon, initialement, ce n'est pas par besoin d'argent que j'ai prit ce contrat... Seulement, d'une part je n'aime pas faire quelque-chose pour rien ; d'autre part, après l'avoir traqué jusqu'ici, hors de question que je m'en aille sans compensation.
Je ne sais pas d'où t'est venue l'idée que je pourrais te séduire, et il est peu probable que je m'amuse à ça. En revanche, n'espère pas me voir abandonner aussi facilement. "

Comme elle était mignonne, Belphy semblait l'avoir troublée avec ses dernière paroles. Peut-être qu'elle avait en effet prévue de lui faire un coup par derrière, sûrement de manière bien innocente, la jeune fille en était certaine, mais dommage pour elle, elle n'était pas idiote. Enfin beaucoup de monde lui disait qu'elle n'était pas non plus la plus prudente et sérieuse des jeune fille, ce qui la rendait vite très idiote pour les personne qui la rencontrait en premier lieu. Mais derrière ces airs se cachait une génie des plus réfléchies. Bien pour ça que pendant longtemps elle avait réfuté ses sensation d'appel par ses armes et qu'elle avait essayée de partir dans la recherche, comme sa mère, mais au final l'appel fut plus fort que tout et elle récupéra ses deux parents pour finir en tant que chasseuse de prime de rang S, parmi les meilleurs du monde. Enfin, prise dans ces idées, elle passait son temps à détailler sa camarade. Les cheveux courts, vraiment attrayant, un petit côté garçon manqué aussi, peut-être lui ressemblait-elle plus qu'elle n'avait pu y penser aux premiers abords ? Oh tient elle s'apprête à répondre.

" Hum, nous voilà dans une situation problématique, alors... Tu as vu juste, je suis là pour la prime sur la tête de Svan Ionick. Bon, initialement, ce n'est pas par besoin d'argent que j'ai prit ce contrat... Seulement, d'une part je n'aime pas faire quelque-chose pour rien ; d'autre part, après l'avoir traqué jusqu'ici, hors de question que je m'en aille sans compensation.
Je ne sais pas d'où t'est venue l'idée que je pourrais te séduire, et il est peu probable que je m'amuse à ça. En revanche, n'espère pas me voir abandonner aussi facilement. "

Ah euh … pas charmer ? Oups. Le fait qu'elle se soit à ce point trompée lui mit le feu au joue, surtout après ce qu'elle venait d'imaginer. Mince était-elle si nouille que ça pour n'avoir penser qu'à cela un peu plus tôt ? Et puis c'est vrai qu'elle avait en face d'elle une soldate, une personne qui avait su se mettre dans une garde très belle quand elle était arrivée de manière ...”maladroite”. Bien sur qu'elle n'avait pas besoin de la charmer pour pouvoir obtenir sa part du travail, étant donner qu'elle devait largement avoir de quoi se battre et survivre. Enfin, Belphégor ne connaissait pas non plus la valeur de l'adversaire, mais à ce niveau là elle doutait que sa camarade en présence ait pu avoir le moindre souci dans un affrontement direct. Enfin elle cacha vite son visage en faisant semblant d'observer la grotte, très sérieuse et reprit les paroles de la demoiselle dans sa tête pour pouvoir lui offrir une proposition convenable, étant donner qu'un affrontement avant même d'entrer dans la grotte pour obtenir la prime était malvenu.

Elle n'était donc pas originellement ici pour obtenir la prime, mais comme elle le disait, elle supposait que la difficulté du voyage et les actions dans la grotte lui permettait malgré tout d'obtenir une partie de la récompense. Ça s'entendait, Belphy aurait fait le même commentaire si elle avait eut l'occasion d'être dans son cas de figure. Donc il fallait qu'un arrangement puisse se faire dans le contexte de la prime. La personne en face d'elle semblait forte, vétéran sûrement, aussi il fallait au moins donner une proposition à l'aune de ses capacités guerrières. Par contre, Belphy était mandaté officiellement par le pouvoir Tehkans, elle était donc en droit de prévaloir sur l'argent à obtenir en fin de contrat. Et en tout et pour tout, la somme se tenait à 8500 pièces d'or, ce qui lui permettrait de vivre une bonne vie durant de longs mois avant de se déplacer à nouveau pour récolter une nouvelle tête. Tout cela accumulé, et un rapide calcul en tête de la part de Belphégor, celle-ci se retourna soudainement vers Irys et se plaça juste en face d'elle, encore un peu plus près, d'un air aimable et presque enjolante. Commençons les négoces :

- Eh bien si tu le souhaite, je te propose de faire un marché. Vois-tu je suis prête à accepter à ce que l'on tombe sur un accord pour la prime, car il est vrai que l'ayant moi-même subit, la traversée des montagnes et le domaine qui nous entoure est loin d'être facile à pratiquer. Donc dis moi si ça te convient ou non, mais je te propose qu'une fois l'histoire finit, nous partagions la prime à un taux de 70/30, à mon avantage. Cela te laisse une belle somme, et quand à moi ça rémunère assez fidèlement mon travail en ce domaine. Enfin, nous coopérons pour arrêter cette crapule, par contre je suis en seul droit de le tuer, pour la bonne raison que les primes “mort” ne sont vérifiable que si la blessure mortelle est infligée par le chasseur de prime dépositaire. Alors cela te plait ?

- Moi je dis que tu es trop gentille Belphy, 90/10 était bien suffisant, je te rappelle que tu dois te racheter une licence dans un peu moins de deux semaines. Imagines donc que tu n'ai pas assez pour le faire après avoir dépenser ta prime de manière idiote, comme d'habitude.

- Il a raison, et pourquoi pas me donner à elle pendant que tu y es ?

Les armes eurent l'occasion de reprendre des coups de Belphégor qui revint alors vers sa camarade. Une belle femme, charmante même, on en trouve pas de telle à Tehkos ces derniers temps. Elle avait cette figure plus sauvage, plus ancienne que les scientifique et les dames de la haute-société de Tehkos n'avait pas, et qui bien malgré elle donnait terriblement de charme aux yeux de Belphégor. Elle ne savait pas d'ailleurs d'où pouvait provenir cette préférence, mais les dernière fois que Belphy était aller au delà des frontières Tekhanes, les hommes et les femmes qu'elle avait rencontré avait tout ce petit quelque chose tellement plus agréable à la vue que les personne froides et vide d'intérêts de la capitale technologique ! Belphégor, une nouvelle fois, tendit la main à la demoiselle pour que celle-ci la prenne en signe d'accord, ou qu'elle refuse et offre sa propre proposition afin que toutes deux puissent prendre un avantage à cela, et qu'elles aillent ensemble agir contre ce criminel affreux qui se terrait au loin, sous terre.

Dans son abri des plus dangereux et mortel.

À la réponse de la mercenaire, Belphy se mit à rougir. Ah, visiblement, cette histoire de séduction lui causait une gêne, maintenant qu'Irys en avait pointé l'incongruité. La tentative pathétique de camoufler le rouge de ses joues en faisant semblant d'inspecter les lieux ne marcha pas mieux, puisqu'il n'y avait que la branche avec laquelle Belphy avait connaissance en arrivant à voir.
Toujours était-il qu'elle resta silencieuse, sans doute calculant les différentes issues possibles. Irys en faisait de même. La mercenaire espérait ne pas avoir à en venir aux armes. Un tel combat n'avait pas vraiment de sens, pour commencer, et elle ne voulait pas trop se frotter aux étranges armes de Belphy. D'un coté, elle était confiante en son escrime et en ses capacités physiques, mais ces deux lames seraient extrêmement dures à gérer, car impossibles à parer et mortelles au moindre contact. La solution pacifique serait de convenir d'un accord, et Irys souhaitait que Belphy arrive à la même conclusion.

- Eh bien si tu le souhaite, je te propose de faire un marché. Vois-tu je suis prête à accepter à ce que l'on tombe sur un accord pour la prime, car il est vrai que l'ayant moi-même subit, la traversée des montagnes et le domaine qui nous entoure est loin d'être facile à pratiquer. Donc dis moi si ça te convient ou non, mais je te propose qu'une fois l'histoire finit, nous partagions la prime à un taux de 70/30, à mon avantage. Cela te laisse une belle somme, et quand à moi ça rémunère assez fidèlement mon travail en ce domaine. Enfin, nous coopérons pour arrêter cette crapule, par contre je suis en seul droit de le tuer, pour la bonne raison que les primes “mort” ne sont vérifiable que si la blessure mortelle est infligée par le chasseur de prime dépositaire. Alors cela te plait ?

Bon, au moins la solution pacifique semblait être choisie par les deux camps. Par contre, Irys se demandait de quel système Belphy parlait. Cela demandait quelques explications... La mercenaire prit la main de la jeune femme dans la sienne.

" Va pour un 70/30 en ta faveur pour la prime. En revanche, il y aura un 60/40 en ma faveur sur les objets de valeur qui seront trouvés dans ce repaire. Marché conclu ?
Et, au passage, de quel système de juridiction viens-tu ? Est-ce qu'à Tekhos, les chasseurs de prime sont mandés ? Car ce criminel, Svan Ionick, est également recherché à Nexus. Et là-bas, c'est celui qui ramène la tête qui touche la prime, pas d'histoire de nominations ou de qui a porté l'estocade. "

L'autre chasseuse de prime sembla plutôt satisfaite de la voie qu'avait engagée Belphy durant les négociations, et en cela la jeune fille se permit de sourire, ravie de remarquer que la personne avec qui elle allait travailler avait un minimum de bon sens et de réflexion. Par contre elle n'arrivait toujours pas à revenir de ce petit passage où elle avait essayer de deviner les pensées de son "adversaire", et où elle s'était lamentablement trompée en imaginant que la charmante demoiselle ne lui tenait qu'un but des plus ... sexués comme seule argumentation. Et puis elle savait aussi que sa tentative de camouflage suite à sa gêne n'avait pas été des plus concluante car de toutes manières elle n'avait rien eu sur quoi se concentrée pour faire disparaître le feu de ses joues. Tout cela ensemble la mettait vraiment mal à l'aise face à cette femme, et elle espérait que celle-ci garde son ton professionnel sinon elle devinait qu'elle aurait tout le mal du monde à se comporter naturellement avec cette charmante femme. Allez Iris, s'il te plait réponds vite...

" Va pour un 70/30 en ta faveur pour la prime. En revanche, il y aura un 60/40 en ma faveur sur les objets de valeur qui seront trouvés dans ce repaire. Marché conclu ?
Et, au passage, de quel système de juridiction viens-tu ? Est-ce qu'à Tekhos, les chasseurs de prime sont mandés ? Car ce criminel, Svan Ionick, est également recherché à Nexus. Et là-bas, c'est celui qui ramène la tête qui touche la prime, pas d'histoire de nominations ou de qui a porté l'estocade. "

60/40 pour les objets de valeurs et les butins trouver dans cette immonde caverne ? Pas de problème, cela lui convenait parfaitement étant donner qu'elle n'aimait pas récupérer les objets qu'elle trouvait dans les cachettes des brigands qu'elle arrêtait. Donc à part deux trois trucs qui lui plaise et sur lesquelles elle fait main basse, elle ne voit pas en quoi elle irait contre cette petite note sur leur marché commun, et elle est même prête à en lui laisser à un taux de 90/10, pour les raisons ci-dessus. En tout cas elle prend la main de la jeune femme dans la sienne et la sert de manière à signer d'un geste le fait qu'elle se soit entendue sur le futur déroulement des opérations, puis elle la relâche, s'approche de la caverne en souriant et y jette un petit caillou prit plus tôt au sol pour en écouter l'écho, afin d'être fixé sur la forme des lieux. Elle se retourne alors vers Iris, un grand sourire sur les lèvres, et dans un geste assez simple l'invite à la rejoindre pour qu'elles entament leur descente. Après tout maintenant qu'elles étaient un duo, il allait falloir agir l'une avec l'autre :

- Pour notre engagement, sache que je te laisse même tout les objets trouvés dans cette grotte si tu me laisse prendre les deux trois qui peuvent m'intéresser. Ravie de pouvoir travailler avec toi Iris, j'espère qu'on saura éviter les merdes de cet endroit. Maintenant pour ce qui est de l'infrastructure dont je proviens, je peux simplement te dire que je suis mandaté par mon pays pour éliminer cette ordure qui n'as pas su connaitre sa place, et qu'en ce sens je pourrais sans soucis obtenir la récompense grâce à un petit carnet que je vais te montrer. Du coup ne t'en fais pas tu pourras ramener sa tête.

Sur ses mots elle cherchent dans ses poches en entrant dans la caverne, attendant à ce que la jeune femme la suive dans son début de marche en territoire hostile. Comme d'habitude elle semble avoir un certain souci dans la manipulation de ses affaires, et sa maladresse lui fais perdre deux trois babioles en chemin qu'elle laisse tomber au sol, considérant qu'elle les récupérera en sortant. Elle finit bien malgré elle à sortir un espèce de petit carnet de métal qu'elle ouvrira pour présenter à Iris une suite de nom, tous étant des criminels hautement rechercher, puis elle appuie sur le nom de leur actuel cible pour marquer deux trois choses, comme les modalités de son contrat avec Iris. Tout cela consignée, elle attend une réponse jusqu'à ce qu'un petit "ding" sonore fasse comprendre qu'elle a obtenu un avis favorable, et elle présente à nouveau la validation à Iris avec un grand sourire satisfait. Bien sur, sur l'écran, sont marqués les informations permettant d'évaluer les moindres petite nuance de leur accord, comme les primes de chacune, et en plus se trouve un tampon attestant de l'accord de Tekhos.

- Voilà, c'est officiel pour moi tu recevras ta part ! À toi de faire de même dans ton domaine. Ah et au passage je te présente mes armes vu que tu vas devoir les supporter pendant un moment. Voici K'leir, et Ter'er.

Les voix qui suivent vont directement dans la tête d'Iris :

- Enchanté la miss, t'avises pas de déranger notre petite Belphégor, on a des crocs acérés et l'envie de bouger !

- Mais on reconnait que t'es charmante, soit cool tu nous laisseras ton numéro après avoir pris le temps de zigouiller ce type avec cette planche à pain qui joue les maîtresses ?

(HJ- J'espère que ça te convient, j'essaye de jouer aussi sur le choc des cultures. Pardon du temps de réponse. -HJ)

Belphy accepta la condition posée par Irys, et sortit ce qui ressemblait à un carnet en métal. Elle l'ouvrit, montra l'intérieur à la mercenaire, qui ne vit qu'une liste de noms sur une page lumineuse. Belphy joua des doigts dessus, attendit un peu, et remontra le carnet. La page lumineuse avait changée, et montrai un sceau vert. La Tekhane affirma que l'accord passé était maintenant officiel. En deux siècles, Irys avait eu quelques occasions de voir des artefacts tekhans, mais rien à faire, à chaque fois elle en restait bouche bée.
Belphy montra alors ses armes, les présentant sous les noms de K'leir, et Ter'er. Celles-ci s'adressèrent à la semi-démone, d'une manière assez cavalière. Comme elle l'avait deviné, ces armes avaient une conscience... Et un sacré caractère. Irys se demanda comment Belphy parvenait à les supporter. La semi-démone dégaina sa propre épée.

" Voici mon arme, Etherilian, que je tiens de mon père. Contrairement aux tiennes, elle n'a pas de conscience. "

Irys marqua un temps d'arrêt. Devait-elle révéler également son autre arme ? Elle pesa le pour et le contre. Belphy était déjà en possession d'armes vraisemblablement démoniaques. Elle serait peut-être plus à même de ne pas avoir de réaction violente face à a vraie nature de la mercenaire. En revanche, si la semi-démone relâchait toute son énergie dans un combat, et si Belphy réagissait mal, cela pourrait empirer les choses.
Irys monta sa main à son cache-oeil, et le fit glisser à son cou. Sa paupière gauche s'ouvrit, révélant son œil magenta. Immédiatement, l'énergie démoniaque afflua. Son corps se couvrit de longues arabesques rougeoyantes, pendant que ses ongles et ses canines s'affutaient, se transformant en griffes et crocs. Finalement, une aura oppressive irradia de son corps, achevant son éveil.

" Voici ma vraie forme. Bien que j'en ai l'apparence, je ne suis pas humaine. Enfin, je ne le suis qu'en partie... L'autre étant démoniaque. J'ai cru bon de te prévenir, si je devais être amenée à relâcher mon énergie démoniaque en plein combat, pour ne pas te surprendre. "

Elle remarquait bien que sa technologie semblait causer un certains soucis à sa camarade de voyage, mais il allait falloir qu'elle s'y fasse, Belphy usait à outrances de ces artefacts là et appréciait de les manipuler en tout temps rien que pour le jeu. Même si elles étaient toutes les deux entrées en chasse , il était clair pour la Tekhane que ne faire qu'avancer sans rien d'autre que le stress pour s'occuper les nerfs était plus qu'ennuyeux et inintéressant qui plus est ! Aussi allait-elle sûrement passer son temps à blablater, à manipuler ses consoles portables pour préparer tel ou tel chasse après celle-ci, ou à chercher autour d'elle une quelconque manière de s'occuper, comme faire quelque tour de dextérité avec une petite pierre trouvée sur le chemin. Et malheureusement pour Irys, il allait bien falloir qu'elle s'y fasse. Enfin rien de tout ce qu'elle fera ne sera grave normalement, à moins qu'elle déclenche un piège par son étourderie. Là l'autre chasseuse trouveras sûrement à redire, et Belphy trouvera comment se faire pardonner.

" Voici mon arme, Etherilian, que je tiens de mon père. Contrairement aux tiennes, elle n'a pas de conscience. "

-Quelle belle lame ! Vraiment ! Où l'avez vous donc eut ?

-Hey tu vas pas nous abandonner pour ce genre de coquetterie quand même !

Belphy ne fit pas attention au comportement de jalousie de K'leir quand elle avait vu la si belle lame d'Irys. Celle-ci était parfaite ! Assez large pour servir d'épée, assez fine pour percer sans trop de soucis une armure, à l'équilibre parfait et à la lame scintillante. Etherilian était vraiment magnifique, et la chasseuse de prime se garda un petit peu de temps pour observer cette superbe arme avec un grand sourire. Quand Irys la rangea, Belphégor se préparait à repartir  pour ne pas perdre de temps mais voilà que sa camarade semble hésiter. En l'observant elle comprends que sa camarade est en proie à un doute, mais elle ne comprends pas pourquoi. Hésitait-elle sur le suivie de la mission ? Ou sur comment elles allaient se déplacer dans ce lieux sombre ? Oh elle avait prise des torches mais elle ne voulait pas les allumer tout de suite, au cas où la caverne n'était pas trop profonde. Mieux valait ne pas prévenir l'ennemi de leur arrivée. Mais elle devait l'avoir aussi bien comprit qu'elle, alors à quoi réfléchissait-elle ?

Quand elle porta la main à son cache-oeil Belphy ne comprit pas plus. N'étais-ce pas simplement un œil perdu durant un quelconque affrontement ? La chasseuse de prime observa le déroulement des choses jusqu'à ce que sa camarade ôte ce qui dissimulait son œil verron. Et là la transformations opéra, le corps de la jeune femme semblant pris d'assauts par une meute de serpents infernaux. Les tracés se couplèrent au corps de la guerrière, lui donnant un air mystique des plus appréciables, mais ainsi particulièrement gênant, presque apeurant. La croissance aussi de ses ongles et de ses crocs laissèrent Belphy pantoise, et la vision de cette forme ...différente ? Inférieur ?... De démon lui demandèrent un petit temps d'adaptation, n'ayant absolument pas l'habitude de rencontrer ce type de personnes, et surtout pas de les voir se métamorphoser sous ses yeux. Elle avait d'ailleurs eut un très vif geste de recul, et était actuellement à deux mètres du sol, accrochée en haut de la paroi, dos à celle ci, avec un air étonné sur le visage. Elle avait eut ce réflexe d'instinct pour se mettre hors de portée d'une possible menace, et se rendait maintenant compte de l'impulsivité de son geste :

" Voici ma vraie forme. Bien que j'en ai l'apparence, je ne suis pas humaine. Enfin, je ne le suis qu'en partie... L'autre étant démoniaque. J'ai cru bon de te prévenir, si je devais être amenée à relâcher mon énergie démoniaque en plein combat, pour ne pas te surprendre. "

- Eh bien vu mon actuel réaction, je crois que tu as très bien fait de prendre les devants avec cette histoire, car oui je pense que j'aurais fais la même si tu avais activé cela au combat sans m'en avoir tenue au courant... Tu es donc une... mi-démone ? C'est particulier ! Mais c'est rassurant d'avoir une guerrière possédant ce genre de don à ses cotés dans le fond, je suis ravie. Bon maintenant je redeSCEND !

Elle venait de tomber de son perchoir, une roche lui étant rester dans la main et la voilà qui tombe tête la première sur le sol poussiéreux. Plus de peur que de mal, elle se relève en se frottant le front comme elle l'avait fait un peu avant avec l'histoire de la branche d'arbre. Elle sourit à Irys, s'approche, et étudie avec curiosités les arabesque qui se trouvent sur son corps. Par jeu elle prend le cache-oeil et lui réinstalle, ayant sûrement plus de facilité à bien le placer que la jeune femme qui ne devait pas bien voir ce qu'elle faisait en l'installant, à l'aveuglette. Avec un air joyeux, elle prends alors les devants, fais quelques pas vers la suite et lui fais signe de la suivre pour qu'elle puisse avancer un peu tout en discutant. Après tout elles visaient toutes les deux un but d'efficacité non ? Et plus elles atteindront vite ce salopard, plus vite elles pourront agir de manière à remporter à la fois leurs primes, et leurs libertés de déplacement. En regardant autour d'elle, elle pense que ce serais bien aussi de prolonger un peu la rencontre pour qu'elle se connaisse mieux, la jeune femme l'intriguant, mais bon elle ne pouvait pas non plus l'obligée à restée après que la mission fusse accomplie.

- J'y pense Irys du coup, mais tu travail souvent avec autrui ? J'ai plus l'habitude d'agir en solo personnellement donc j'espère que je ne te mettrais pas dans des situations compliquées. Parce que bon généralement ils sont pas con les fuyards, ils ont des pièges et se planquent bien mieux qu'on ne le croit !

Étant donné que Belphy était  maintenant à approximativement  trois mètres plus loin et deux mètres plus haut de sa position précédente, Irys estima avoir fait le bon choix. Surtout que, le moment de surprise passé, sa camarade ne montra pas la moindre agressivité ou crainte, mais simplement de la curiosité. Vu les réactions habituelles auxquelles elle devait faire face, la semi-démone était ravie de voir comment Belphy prenait la chose. Elle fut quand même surprise quand la jeune fille lui réinstalla son cache-oeil, le plus naturellement du monde. Voilà une personne en qui je peux avoir vraiment confiance, pensait Irys. Puis Belphy partit devant, tout en entamant la discussion su les sujets du travail en groupe et les ruses des brigands.

" Tout à fait d'accord, d'ailleurs tu vas perdre ta jambe dans un instant. "

Belphy, qui allait faire un pas de plus, stoppa à mi-chemin, le pied en l'air, sous le regard amusé d'Irys.

" Je plaisante. Par contre, je souligne le fait que tu agis de manière légèrement inconsidérée. Nous sommes en territoire ennemi, eux connaissent le terrain, nous non. Ils pourraient facilement nous tendre une embuscade, ou nous attirer dans un piège. Comme par exemple... "

La semi-démone ramassa un caillou, qu'elle lança sur un stalactite particulièrement imposant. Celui-ci se détacha sur le coup, et se fracassa au sol.

" Des saignées avaient été pratiquées à sa base pour la fragiliser. Un simple carreau d'arbalète tiré à vingts mètres, hors de ton champ de vision, et ton épaule est brisée avant même que tu n'ai pu comprendre ce qu'il se passait.
Une grotte, comme tout milieu fermé, est propice à ce genre de piège, car tu ne peux pas manœuvrer librement : tu es obligé de passer par certains points, et tu peux être certain qu'ils auront été  piégés. Et vu le niveau de celui-ci, ce ne sont pas des amateurs en face, la partie s'annonce serrée. "

" Tout à fait d'accord, d'ailleurs tu vas perdre ta jambe dans un instant. "

Encore une fois, réaction immédiate de Belphy qui s'arrête immédiatement, se bloquant parfaitement avec un pied en l'air, dans une position certes ridicule et extrêmement compliquée à maintenir, mais qui a au moins le don de lui sauver sa jambe avant que celle-ci soit emportée par le danger que lui avait annoncée la jeune femme. D'un oeil vif elle cherche le danger avant de lentement aller en arrière pour reposer son pied au sol mais un mètre en arrière, encore incapable d'identifier ce que sa camarade de chasse à trouver pour ainsi l'alerter. S'agissait-il d'un animal ou d'un piège ? Un trou ou quelque chose venant du plafond ? Elle ne voyait pas bien ce qui pouvait lui être dangereux pour sa jambe et malgré tout elle n'imaginait pas vraiment la jeune femme si sérieuse lui faire une mauvaise plaisanterie, aussi s'efforçait-elle de faire une vraie et précise vérification afin de découvrir la lacérant élément qu'elle avait évité de peu. Mais rien de rien, plus les secondes passent et plus elle est tendue, surtout que le bien fondé de sa présence en ce lieu est un peu remis en cause si elle n'est même pas capable de voir un piège posé pour les intrus pleines d'envies d'or ! Enfin tout cela si la met en pelote jusqu'à ce qu'elle entende Iris :

" Je plaisante. Par contre, je souligne le fait que tu agis de manière légèrement inconsidérée. Nous sommes en territoire ennemi, eux connaissent le terrain, nous non. Ils pourraient facilement nous tendre une embuscade, ou nous attirer dans un piège. Comme par exemple...
-  I...Iris, tu imagine la peur que j'ai eut ! Ça ne se fais pas de surprendre une personne comme ça, surtout que e me suis mise à douter de mes capacités en ne trouvant pas le piège ! Pas bien du tout de taquiner ses collègues de travails tu sais, je suis sure en plus que tu es bien satisfaite de ton tour hein ? ... Mais oui comment ça par exemple ? "

Elle la regarda prendre le caillou au sol, puis se redresser avec celui-ci dans la main pour l'envoyer directement sur l'un des plus gros stalactite de la pièce, qui était à peu près à trois pas de la position de la miss Mueller après qu'elle ai reculée. Celui ci produit alors un petit craquement, léger mais audible grace à l'acoustique de la caverne, puis se mis lentement à bouger, de manière tout à fait surprenant, avant que sa base ne cède définitivement et qu'il se mette à chuter pour s'écraser au sol, s'y enfonçant un peu et produisant en même temps un formidable fracas. Pour tout ce qui était discrétion, elle avaient un peu sonner directement à la porte de leur cible pour la prévenir de leur présence, et cela ne plaisait pas beaucoup à la chasseuse de prime, mais force était de constater que ce piège avait été placé pile au bon endroit pour être quasiment fatal à la personne qui recevrait le coup, ici Belphy même si elle ne doutait pas vraiment de ses réflexes, et qu'elle savait que ses tronçonneuses auraient vite gagner le combat si elle avait du réceptionner le rocher pointu avec celles-ci, mesure de défense obligeant. Elle observa le piège puis observa Iris avec un petit sourire, avant de lui faire signe de reprendre à la fois la discussion et la marche, mais moins rapidement, histoire qu'elles soient toutes deux vigilantes désormais.

" Des saignées avaient été pratiquées à sa base pour la fragiliser. Un simple carreau d'arbalète tiré à vingts mètres, hors de ton champ de vision, et ton épaule est brisée avant même que tu n'ai pu comprendre ce qu'il se passait. Une grotte, comme tout milieu fermé, est propice à ce genre de piège, car tu ne peux pas manœuvrer librement : tu es obligé de passer par certains points, et tu peux être certain qu'ils auront été  piégés. Et vu le niveau de celui-ci, ce ne sont pas des amateurs en face, la partie s'annonce serrée.
-  Je dois avouer que je m'en doutais un peu, mais généralement je fais bien plus confiance à mes réflexes qu'à mon sens de l'observation. Crois moi ou non, mais K'leir et Ter'er ont largement de quoi arrêter ces pics, même si le choc me ferait peut-être un peu accuser le coup !
-  Ouais on est efficace, et pour tout chérie, tout de chez tout !
 -  On peux même tenir au chaud une jeune femme un peu solitaire perdue dans les grottes innombrables et les conduits froids qui se trouvent sous la montagne, crois nous ! Si tu te perds n'hésites pas à demander !
 -  Taisez vous duo de perverses ! Vous n'avez plus vos formes masculine depuis longtemps alors calmez donc vos hormones vilaines !"

La marche reprit dans le noir, Belphy passant en avant avec ses deux armes dans les mains, celle-ci semblant chuchoter entre elles et parfois ricaner pour des raisons qui restaient inconnues pour les deux femmes. Passer les deux premières grottes, elles arrivèrent dans un étrange conduit, piégé par trois fils que Belphy prit le temps de désamorcer avant de poursuivre dans le conduit éffilé. Elle ne faisait pas attention vu qu'elle était rassurée sur la sexualité d'Iris depuis leur altercation devant l'entrée du domaine de leur ennemi, mais en se déplaçant dans le conduit en première ligne, avec Iris derrière elle, sa démarche s'était faite un peu compliquée et du coup elle s'était en partie dévêtue, ne laissant sur elle qu'un débardeur et son pantalon, l'un laissant de plus en plus de peau visible et l'autre moulant le corps de la jeune femme pour offrir un spectacle qui aurait rapidement éveillé le moindre membre masculin en bonne santé. L'une derrière l'autre, Belphy n'avait pas bien fait attention à ce qu'elle faisait et offrait donc ce délicat spectacle à Iris sans y faire attention, et ce durant les dix longues minutes où elles durent ramper dans le passage étroit. Une fois sortie, elle s'étira et observa le lieu où elles se trouvaient. Une nouvelle petite grotte, et dans le fond un précipice. Le prochain chemin semblait être à bord de faille. Si leur adversaire voulait attaquer, c'était le meilleur endroit pour lui... Zut.

Oui, Irys était fière de sa petite farce. Dans sa vie de mercenaire solitaire, les occasions pour se genre de petite blague, ces récréations mentales, étaient rares, alors pour une fois qu'Irys pouvait s'en accorder une, elle n'allait pas louper le coche. Elle écouta ensuite les réactions de Belphy et de ses armes.
Comme on pouvait s'y attendre d'armes démoniaques, leur subtilité laissait à désirer et leurs hormones étaient en grande activité. Enfin, si tant est que des armes pouvaient avoir une libido... En revanche, le fait que Belphy compte d'avantage sur ses armes et ses reflexes pour bloquer les pièges que sur la prudence et l'observation la fit légerement tiquer. Pour la mercenaire, dans ce genre de situation mieux vallait autant que possible éviter les dépenses physiques importantes, et tout ce qui risquait d'entrainer un risque de blessure. Pas qu'elle soit une petite nature, non, mais elle préférait être au meilleur de sa forme pour la confrontation à venir. Tous les vétérans le savent, même le meilleur guerrier peut perdre un combat, et l'issue peut être décidée par le plus petit élément, aussi insignifiant puisse-t'il sembler. Irys garda cependant ses reflexions pour elle, la semi-démone ne voulait pas passer pour une rabat-joie à reprendre Belphy sur chaque point.

Les deux femmes poursuivaient leur marche, toujours plus profondément dans la grotte. Belphy ouvrait le mouvement, en raison de l'étroitesse du boyau, ce qui les obligeait à avancer en ligne. La nouvelle partenaire d'Irys avait enlevé une partie de sa tenue, et la mercenaire pouvait donc détailler à loisir Belphy. Irys ne s'accordait pas le temps pour ce genre de pensées, mais à force de voir Belphy se dandiner devant elle, elles s'imposèrent d'elles-même.
Force était de constater que Belphy avait une certaine féminité, malgré son abence de courbes. Dans la situation présente, entre son haut très révélateur et son pantalon très moulant, n'importe quel personne de sexe masculin oublierait bien vite la raison de sa présence ici pour se concentrer sur le spectacle des fesses de Belphy. Irys s'administra une gifle mentale. Tu n'es pas là pour ça, ma fille, ce n'est pas ton genre de baver sur un derrière, aussi bien tourné soit-il !

Belphy et Irys émegèrent sur une autre salle, de taille plus modeste cette fois. Irys avait elle aussi retiré une épaisseur, ne gardant qu'une courte tunique sans manches en guise de haut. La semi-démone s'étira de tout son long, contente d'être enfin sortie de cet étroit boyau, puis observa son environnement. Le chemin se poursuivait à travers la salle, mais était coupé par un gouffre. Irys s'approcha du bord, pour en évaluer la profondeur. L'obscurité de la caverne l'empècha de faire une estimation correcte, cela étant il était clair qu'une chute ne laisserait personne indemne. La seule route viable se résumait en une étroite corniche longeant le précipice. La mercenaire s'engagea la première, mais elle n'aimait pas ça. L'endroit puait littéralement le traquenard, elles seraient sans défense sur cette corniche si certains bandits les mettaient en joue avec des armes de tir. L'instinct de la semi-démone tirait la sonnette d'alarme, et Irys espérait pour une fois qu'il se trompait.

Dans la nouvelle petite grotte, les choses n'allaient pas vraiment comme elle aurait pu le désirer : Belphy voyait bien le petit chemin mais se doutait bien que de l'autre côté se trouvait surement leur adversaire, et q'il n'attendait surement qu'un faux pas pour les attaquer, et bien sur ce fourbe s'en tiendra à une arme à distance pour ne pas se mettre en danger. Il devait y avoir d'autre passage empruntés par l'homme, mais Belphy ne les devinait pas, elle en était même tout à fait incapable malgré ses tentatives d'observations, ne sachant comment leur adversaire trouvait la capacité d'éviter les zones piégées pour rester le maître de ce lieux, et de la mettre en danger, tout autant qu'Irys qui depuis tout à l'heure la suivait à l'intérieur de la grotte. S'était toujours ainsi, la chasseuse de prime prenait toujours les devants et ne s'arrêtait jamais à des considérations comme le danger ou la probabilité qu'elle soit blessée, parce qu'elle avait déjà amplement connaissance de ses étranges particularités qu'elle ne comprenaient guère. Mais là il y avait quelqu'un et elle ne voulait pas que cette autre personne pâtisse de son coté très "fonce dans le tas", et elle réfléchissait dés lors à uns solution qui ne semblait vouloir venir.

Irys elle semblait tout autant mal à l'aise, Belphy le voyait, mais pour une fois elle sembla se décider à prendre les devants, obligeant bien la demoiselle aux tronçonneuses à couper court à ses réflexions pour lui emboîter le pas silencieusement. Elles ne produisent pas un bruit pour ne pas trahir leurs présences, mais il suffirait d'une vigie pour les remarquer, surtout que le chemin semble être incurvé vers le précipice, ce qui fait qu'il y a plus de chances qu'elles soient vu avant qu'elles ne voient l'adversaire, encore une chose qui était loin d'être agréable pour les deux combattantes. Collée contre la paroi, elle essaye tant bien que mal de ne pas sentir la pointe de ses pieds sur le bord du chemin mais cela est aussi un aspect bien gênant du passage qu'elles ont empruntés : il est si peu large que n'importe qui attaquer dessus ne pourrait réagir sans tomber, les laissant donc toutes les deux sans la moindre opportunité de défense, et les livrant comme sur un plateau à leur ennemi. Enfin au moins le chemin ne s'effrite pas mais il est clair que si elle ou sa camarade de travail se font attaquée maintenant, elle n'auront qu'une échappatoire, celle ci faisant surement aussi mal qu'une volée de flèches tirée par des bandits en mal de petit cul ! Tout allait surement se jouer à un petit bruit, à un ...

"Ftuiiif
-  Atten..."

Pas le temps de réagir, Belphy essaye de couvrir Irys avec le plat de la lame, et elle même se protège avec son épée du mieux qu'elle peux, mais le bruits d'arbalète fait écho à 3 ou 4 autres, la volée de carreaux perçant les airs pour toucher Irys au bras gauche et dans sa cuisse gauche, parties qu'elles avaient le moins protégées. Pas le temps de réagir, elle entends déjà leurs adversaires réarmées leurs armes, et elle se prépare à user de sa deuxième arme pour défendre Irys, alors que le monde s'incline de plus en plus de manière tout à fait étrange, pourquoi donc ? Ah oui, elles étaient sur un chemin ridiculement petit et elle a défendu Irys de manière tout à fait instinctive, sans se douter que son mouvement la déséquilibrerait. Alors elle bascule lentement vers le vide, essaye de se rattraper mais ... trop tard, la voilà qui quitte le chemin et chute de plus en plus vite vers le fond du précipice. Proche de la parois, elle s'en rapproche du mieux qu'elle peux et essaye d'y encocher K'leir et Ter'er pour ralentir sa chute, mais le résultats n'es pas probant. Sblam, elle s'éclate sur le sol, hurle sous l'effet de la douleur mais ... elle est encore vivante ?

Apparemment oui, elle venait de tomber sur une nouvelle zone en contre bas, bien plus large et plus facile à emprunter, et qui même si elle se trouvait près du précipice, permettait à plus de deux personnes de marcher côte à côte. Le corps tremblant, terriblement endolori et le souffle coupé, Belphy remercie encore une fois sa bonne étoile avant de se placer difficilement à quatre pattes, puis en se relevant et en regardant au dessus d'elle. D'ici elle aperçoit encore l'endroit d'où elle est tombée, la chute n'est donc pas si haute, mais rien ne dit que la semi-démone est aussi résistante qu'elle... Au pire, Belphy pouvait encore s’abîmer un peu si elle permettait à Irys de survivre et de se mettre hors de portée des arbalètes ennemis, c'est pourquoi elle pose ses armes au sol, se concentre et essaye de se préparer à réceptionner la jeune femme quand elle obéiras à sa demande. Elle respire un grand coup, gonfle ses poumons d'air bien frais, puis hurle de toutes ses forces pour qu'Irys puisse l'entendre malgré l'adrénaline et la confusion :

"SAUTE"