Attentat contre la Terre ✖ CosmoZero

✖ « [...] Et donc, l'expertise médico-légale est une discipline faisant appel à plusieurs sciences diverses pour trouver au mieux la cause de la mort. Mais il faut aussi s'intéresser à la victime, pour mieux écarter la thèse du suicide, ou au contraire pour l'affirmer. Cette discipline est ainsi essentielle pour aider la police à résoudre bon nombres d'enquêtes. »

Zoé termina sa conférence ainsi. Elle venait d'autopsier, devant les lycéens de Seïkusu, le cadavre d'un rat de laboratoire. Pour ne pas trop effrayer les plus sensibles.

Une main se leva, dans l'assemblée. Zoé lui laissa la parole. C'était un jeune homme blond, qui devait être du genre à faire le clown pour perturber les autres.

✖ « Hey madame, est-ce que tu t'es déjà tapé un de tes étudiants ? »

Zoé ouvrit de grands yeux, et une légère rougeur colora ses pommettes.

✖ « Jeune homme, je ne vous permet pas. Je suis à peine plus âgée que vous ? Non, je rectifie. Je suis plus jeune que vous ? Et alors ? Bossez un peu à l'école, ça vous évitera de rester en terminale alors que vous avez 24 ans ! »

Ce n'était pas dans son habitude de s'emporter. Ceux qui la connaissaient pouvaient en jurer. Mais insulter son professionnalisme, ça passait difficilement. La professeur de la classe, qui s'apprêtait à réprimander l'élève insolent, applaudit même l'initiative de Zoé. Elle pria ensuite le perturbateur de le suivre, et l'emmena dans le bureau du professeur.

D'autres questions furent posées, auxquelles elle répondit avec amabilité et chaleur. Malheureusement, elle n'eut pas le temps d'interroger la dernière main levée que déjà la cloche sonnait.

✖ « Excusez-moi jeune homme. Je ramasse mes affaires. Venez dont me poser vos questions en même temps, si vous n'êtes pas pressé de partir. Les autres, je pense que vous pouvez y aller. »

Elle sourit aimablement au dernier questionneur, désolée d'empiété sur son temps libre. Elle referma soigneusement le rat autopsier, suturant d'une main agile, et glissa les restes de l'animal dans un petit sac à cadavres, tels qu'on en utilisait à la morgue pour les victimes. Elle irait l'enterrer plus tard. Elle respectait grandement les morts, et trouvait qu'il n'y avait pas de raison pour que les animaux n'aient pas le droit à une inhumation eux-aussi. Elle glissa ensuite le sac dans une petite glaciaire, et réunit ses instruments chirurgicaux qu'elle désinfecta soigneusement avant de les ranger dans leur étui.

✖ « Que désirez-vous savoir ? Quelque chose que vous avez mal comprit, que j'ai mal expliqué ? »

✖ « Que désirez-vous savoir ? Quelque chose que vous avez mal comprit, que j'ai mal expliqué ? »
- Euuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh.....

L'idée de base avait été, pour Daï, de poser de vraies questions. L'intervention de cette femme au sein de sa classe n'avait pas été dépourvue d'intêret aux yeux du jeune homme - dans tous les sens du terme d'ailleurs, mademoiselle Prescott étant une superbe femme - et la passion avec laquelle elle avait livré sa petite conférence avait conquit le jeune homme. Au-delà de la plastique européenne et de la voix suave, Daï avait entrevu d'éventuels plan de carrière et s'était donc laissé séduire par ces deux heures passées à l'écouter. Bien entendu, le temps s'écoula trop rapidement à ses yeux et il en était resté sur sa faim, mais son intêret avait été excité au moment des questions à main levée. Seulement, comme souvent... Daï avait joué de malchance et s'était fait souffler par la sonnerie son tour de parole. Mais l'européenne ne semblait pas bien farouche ni même snobinarde et sa proposition avait fait l'effet d'une bombe à Daï, qui s'était levé après tout le monde pour la rejoindre.

Planté devant elle et raide comme un piquet, il ne pouvait pas vraiment articuler une phrase concrète. Daï était très peu à l'aise avec la gente féminine et cette fille là semblait tellement... Comment dire ? Inaccessible, comme évoluant dans une autre sphère de compréhension que la sienne. Et, pour ne rien gâcher, elle était encore plus belle de près. Redoutable combo donc, qui mettait KO le peu d'éloquence que possédait Daï.
Rougissant de ce qu'il venait de laisser sortir de sa bouche, il baissa les yeux et prit soin de ne pas les poser sur les rondeurs de la poitrine de mademoiselle Prescott. Sans la regarder, ça irait sûrement mieux ! Un, deux, trois... Après une petite inspiration, Daï se lança une nouvelle fois tout en profitant de l'occasion pour s'incliner respectueusement, à la japonaise.

-  Jaitrouvévotreexposétrèsbienetjevoudraivousposerpleindequestionsic'estpossibledevousrevoir
maisjevoudraipasdérangeretmêmesivousêtesjoliejemefichequevouscouchiezavecvosélèvesmêmesic'estbienmoijeveuxquecesoitprofessionnelentrenous.

Voilà, c'était dit. Le débit avait eu quelque chose de surhumain ou presque, mais la politesse avait été de mise, d'autant que le jeune homme avait fait un effort titanesque pour fixer mademoiselle Prescott dans le blanc des yeux.

- Donc...euh...voilà... J'ai fini les cours et euh...si vous êtes disponible et que ça ne vous embête pas ben...euh...on pourrait se donner rendez-vous ?

Daï était à présent plus rouge que l'anneau écarlate qu'il portait à son majeur droit, mais au moins s'était il lancé, dans toute sa maladresse. Et il avait fait un effort sur l'élocution, ce qui pourrait tout à fait être une preuve de sa sincérité.
Toujours était il qu'il avait baissé de nouveau la tête, comme si la pointe de ses chaussures avait été la chose qui méritait le plus d'attention au monde.

La première phrase du jeune homme laissa d'abord Zoé perplexe. Elle tenta de déchiffrer ce qu'elle venait d'entendre. Elle sourit doucement, quand il reprit, plus doucement. Une légère rougeur ornait encore ses pommettes, et elle ferma son sac.

✖ « Et bien... Pourquoi pas. Et si vous avez des questions plus précises, je pourrais ainsi y répondre sans craindre que la cloche ne sonne la fin. »

Dire qu'à 21 ans, elle enseignait à ses élèves aussi âgés qu'elle... Encore heureux qu'elle était là au lycée, aujourd'hui. Elle était toujours mal à l'aise au début de ses cours à l'université, craignant un jugement de la part des étudiants. Ils étaient en majorité plus âgés qu'elle alors... Mais en fin de compte, elle s'en faisait pour rien à chaque fois. Ils étaient courtois, polis et très intéressés par le cours. Ils se fichaient pratiquement tous de son âge. Certains disaient même que ça les rapprochaient, qu'ils se sentaient plus intéressés car son discours était à leur porté. Ils n'avaient pas l'impression d'être en cours.

✖ « On peut peut-être aller s'installer dans le parc, il fait encore beau. Ou bien, tiens vous n'avez qu'à m'accompagner à l'université. Je dois rapporter ce matériel. »

Il avait l'embarras du choix. Elle lui fit signe de le suivre, et quitta la salle de classe. Elle éteignit les lumières, et ferma la porte derrière lui. Elle ferma à double-tour, et déposa les clés à l'accueil, quand ils sortirent.

✖ « Est-ce que ça vous dérange si on fait un détour par le parc ? J'aimerais inhumer ce pauvre animal qui m'a servi de support pour ma petite conférence. »

Elle lui adressa un sourire affable, professionnel. Si elle quittait son rôle de professeur, de mentor, elle se retrouverait à bafouiller devant lui, sa timidité reprenant toujours le dessus.

Ils étaient dans la cour du lycée, déjà vide alors qu'il n'était que 17h10, quand un vrombissement fit lever les yeux à la blonde professeur. Elle rajusta la veste de son tailleur, un coup de vent la faisant frémir, et écarquilla les yeux en voyant un gigantesque.. Vaisseau, envahir le ciel. Il faisait bien trois fois la superficie du lycée.

✖ « Oh non, après le démon, c'est quoi ce truc ? »

Elle avait pensé à haute voix. Elle n'avait pas l'habitude de l'irréel. Elle n'avait rencontré qu'un démon, jusqu'à présent, et en était plutôt.. Stupéfaite. Elle tentait d'oublier cet épisode, de même que le lieu étrange où elle avait atterri à cette occasion. Depuis ce jour, elle n'allait plus à pied le soir, pour rentrer chez elle. Elle prenait toujours sa voiture.

Tête baissée, Daï attendait anxieusement la réponse de mademoiselle Prescott. Pour lui, c'était couru d'avance : elle allait lui mettre une veste. Polie et aimable, bien entendu ! Mais un refus en resterait un, même présenté avec un joli sourire. Il n'était pas bête au point de penser qu'il avait tout fait correctement, non. Daï Okita se savait pertinemment maladroit et généralement pas très assuré, surtout quand la fille était jolie. Pourt   ant, à sa grande surprise... Prescott accepta ! D'un geste vif, Daï releva la tête vers elle. Ses joues étaient toujours enflammées et ses yeux brillaient à présent d'une sorte de remerciement muet et presque palpable. Pour l'heure, la réponse positive de l'européenne avait chassé ses doutes et appréhension et ce fut donc normalement que Daï la remercia.

- Hyper ! Merci, merci beaucoup ! Si vous le permettez, je vous accompagne jusqu'à l'université, alors ! Un large sourire s'étendit sur ses lèvres. Nous pourrons discuter là-bas et sur le chemin, si vous le voulez bien !

Le duo sorti donc, traversant les couloirs en échangeant quelques banalités. Daï donna son prénom, complimenta une nouvelle fois Zoé sur la qualité de son exposé qu'il avait trouvé très bien. Poli, il en profita même pour glisser une sorte de mot d'excuse quant à l'intervention déplacée de l'un de ses camarades. Il fallait bien avouer que l'interrogation avait émoustillé un peu Daï. Lui et Mademoiselle Prescott, tout seul... Non, il valait mieux pour lui et le reste du temps passé ensemble qu'il cesse ses fantasmes stupides. Tout à cet exercice mental qui consistait à chasser les pensées érotiques de son cerveau, Daï ne réagit même pas au coup de vent ni même au vrombissement sourd qui s'élevait d'au-dessus de leurs tête. Il avait fallu que son accompagnatrice s'arrête et qu'il la bouscule pour qu'enfin le jeune homme lève les yeux au ciel. Bouche bée, Daï détailla le vaisseau sans entendre les paroles de la blonde.
De l'engin spatial surgit alors un rai de lumière, qui laissa finalement apparaître une créature d'un hideux aspect, grande de trois bons mètres et comptant un sacré paquet de tentacules. La bête ne bougeait pas, comme si elle les scrutait. Finalement, Daï s'avéra fasciné.

- Hyper ! Un alien, un vrai ! Vous avez vu ça, mademoiselle Prescott ? Trop cool !

"Créatures fécondes à proximité. Sujet féminin pour imprégnation détecté. Capture imminente pour insémination."

- ....Ca, c'est vachement moins cool.

Une tentacule claqua dans l'air, mais s'abattit sur le vide. Zoé avait été tirée vivement en arrière par Daï, qui avait eu un reflexe aussi rapide que l'éclair. Pas le temps de tergiverser, le jeune homme entraînait déjà sa sempaï avec lui, dans une course folle destinée à distancer la créature. Tirant Zoé par le bras, Daï cherchait une sortie alors que derrière eux la chose se mettait en branle, ses grandes et longues pattes couvrant rapidement l'espace que les deux humains essayaient désespérement de creuser. Tout occupé à la fuite, Daï n'avait même pas pensé à se transformer. Heureusement, il avait eu l'idée de les faire s'engouffrer dans le gymnase, la porte refermée à la hâte derrière eux se faisant à moitié défoncer lorsqu'un appendice tentaculaire s'écrasa à sa surface.
Manque de bol, c'était la seule sortie et déjà elle était bloquée par l'alien qui la passait, sa stature défonçant l'encadrement. Vivement, Daï avait envoyé valser Prescott dans un tas de tatamis et autres matelas de sport entassé grossièrement là.

- Je vais le retenir, mam'zelle Prescott. Vous, dès que vous pouvez, vous vous barrez, ok ? Il lui souriait de façon un peu forcée alors que la créature rugissait. Ça ira, n'vous en faîtes pas.

Un matelas de mousse tiré sur elle et Daï filait à la rencontre de l'alien, tremblant de tout ses membres alors qu'il se plantait devant lui. La voix un peu spongieuse et informatisée du monstre retentit à nouveau.

"Destruction du gêneur et capture de la créature féconde. Insémination imminente."

- Alors ça, je ne crois pas, tas de merde. Daï leva alors sa main et son anneau prit sa forme réelle, tandis qu'à sa taille apparaissait la curieuse CosmoBelt. Il n'était plus temps d'hésiter, alors il se lança. Let's go.... COSMO-CHAAAAAAAAAAAAANGE !

{CosmoZector, ON ! Normal mode : ENGAGE !}, sembla répondre la ceinture.

Dans un geste chorégraphié, sa main annelée s'abattit devant la ceinture et la transformation opéra ! Son corps fut nimbé de flammes qui semblèrent s'agglomérer et se dessiner, formant autour de Daï la tenue de son alter-ego... Devant la créature et l'humaine dissimulée, CosmoZero venait de faire son apparition. Une main sur la hanche et la seconde tendue pour que l'index pointe la bestiole, la voix légèrement changée par le casque monta dans l'air.

- Abandonne, créature du mal ! VIENS A MOI, IMPERIAL DRAGONFLAME SABER !

Dans la main accusatrice, de nouvelles flammes apparurent pour laisser place à un katana dont la lame était brillante d'un rouge vif. Se mettant en position de combat, Daï avala sa salive. Se battre comme ça était une première, mais la vie de quelqu'un était en jeu. Aussi n'hésita t'il pas, esquivant le premier tentacule qui fonça vers lui pour charger, sabre au clair, la lame nimbée de flammes.

- OUWOOOOOOOOOOOOOH !

✖ « Alien ? »

Oui, ce ne pouvait être que ça. M'enfin, si les démons et les aliens existaient, où allait le monde ? Est-ce que ça voudrait dire que les vampires, les sorciers, les dragons et tout ça existaient ? N'importe quoi, vraiment, hein ?

Bon, en vérité, ce que pensait Zoé au moment présent était d'une rare vulgarité. « Bordel de merde, qu'est-ce que c'est ça ? »

Et en effet, l'insémination, c'était vachement moins cool. Ce terme sembla réveiller la blonde qui se trouvait presque en état de choc. Ça, et le tentacule qui se leva pour venir s'abattre sur eux. Heureusement, le lycéen semblait avoir eu plus de jugeote qu'elle puisqu'il l'avait tiré en arrière deux secondes avant que le tentacule ne s'abatte près d'eux.

Le reste, c'est comme si Zoé avait fait une expérience "hors de son corps". La scène se déroula sans vraiment qu'elle y participe, se contentant de suivre le lycéen. Elle eu même l'impression d'observer la scène de l'extérieur. Sans la vivacité d'esprit du jeune homme, Zoé ne sait pas ce qu'elle serait devenue à cet instant. Toujours est-il qu'elle reprit conscience de son corps uniquement lorsqu'elle heurta le tas de tapis de gym, et alors seulement, elle saisit toutes les implications de la situation.

Dire qu'elle se reposait entièrement sur un adolescent pour leur survie...Elle-même n'en revenait pas. Mais il se montrait tout à coup si mature. Le lycéen bégayant était loin à présent. Il était un homme déterminé maintenant. Elle hocha la tête lorsqu'il lui dit de se sauver si elle en avait l'occasion. Mais elle savait bien qu'elle en serait incapable. Elle ne pourrait pas abandonner un adolescent aux mains -ou aux tentacules- de l'alien.

Mais en fait, elle finit par se dire qu'il saurait très bien se débrouiller ce jeune homme. Il.. Euh... Il se transforma, si on veut aller par là. Elle avait l'impression de voir un de ces épisodes des héros japonais qu'elle avait par hasard trouvé sur le net. Cachée sous le matelas de mousse, Zoé observa toute la scène comme dans un rêve.

Jusqu'à ce qu'une sorte de laser inoffensif, vert, balaie l'ensemble du gymnase. Il semblait venir du plafond. Le vaisseau devait être positionné de façon à ce que le laser traverse pile le toit. Et il semblait sonder la pièce. Et puis une sorte de rayon circulaire en chaîne traversa le toit, défonçant les ardoises et faisant tomber des bouts de plâtres un peu partout. Les rayons se concentrèrent sur les deux combattants. L'alien et le lycéen. Mais un troisième, que Zoé n'avait pas vu, vint se positionner sur elle.

✖ « Que... ? »

Trop tard. Mis en branle, le mécanisme d'anti-gravité se mit en route. Les trois personnages s'élevèrent alors. Zoé, elle ne pouvait rien faire pour sortir du champ. Elle ne sut pas ce qui arrivait à l'alien ou Daï Okita, mais ils devaient sûrement se retrouver dans une salle de réception des colis extérieurs, comme elle. Elle entendit les portes du vaisseau se refermer sous elle, de façon circulaire. Comme ces yeux d'aciers que l'on voit dans les films de science-fiction.

Elle retomba alors lourdement sur le sol quand le rayon s'estompa. Elle était dans une petite pièce, circulaire, et trois aliens pareils à celui qui venait de les attaquer en bas l'entourait. Elle capta un signal, et s'y connecta instinctivement. Les années avaient fait qu'elle maîtrisait à merveilles ces capacités extraordinaires. Elle n'eut aucun mal à déclencher une alarme, même si les runes qui flottaient dans son esprit lui étaient inconnues. Les aliens sortirent alors rapidement, et elle put se concentrer. En dix minutes, elle assimila une bonne partie des runes et leurs signification. Elle put faire une recherche plus approfondie sur l'ordinateur de bord. Elle découvrit ainsi où avait atterri le lycéen, ainsi que le code de programmation des rayons qui les avaient amenés ici. Le problème, c'est que ça devait être activé manuellement.

Elle se résolu à sortir, gardant en tête le plan du vaisseau et évolua dans les divers couloirs en formes d'alvéoles d'abeilles qui peuplaient le vaisseau. Elle arriva bien vite à une réserve d'armes plus évoluées que celles de la Terre. L'adrénaline lui montant à la tête, elle se sentit comme quand elle s'était évadée du complexe dans le désert. Elle savait que, quand ça retomberait, elle serait aussi malléable qu'une poupée. Elle laisserait alors sortir sa peur. Et sans doutes des larmes hystériques.

Mais pour le moment, elle était en pleine possession de ses moyens. Alors elle agissait. Elle embarqua ce qui semblait être des mitraillettes avancées, et des sortes de grenades fumigènes. Elle prit aussi des armes "blanches" qui semblaient faites avec du cartilage et des os. Mais extrêmement résistantes.

Elle se cacha ensuite dans un recoin, tandis que des forces armées des aliens arrivaient, et déclencha une autre alarme à l'opposé de là où elle était. Ils passèrent sans sembler la remarquer, et elle put continuer dans la direction qu'elle avait prise au départ.

Elle ne tarda pas à arriver à la salle où devait avoir atterri le lycéen. Elle déverrouilla la porte, et jeta un coup d'oeil avant de se plaquer contre un mur. Juste pour voir comment se débrouillait Daï, et s'il s'en sortait surtout.