Givitrius Baltazar
Surnom :Giv', Face-de-Beau
Âge : 34 ans
Sexe : Homme
Race : Humain de Terra
Orientation sexuelle: Bisexuel
Occupation/Métier :Second du capitaine
Anabeth TyohlDescription physique : Givitrius est à l'âge où un homme est généralement le plus beau. Et vu ce à quoi il ressemblait plus jeune, on peut dire qu'il a tout pour attirer les regards, ne serait-ce que cela. Ses cheveux courts noirs et sa barbiche noir son accentués par une barbe de trois jours qui lui donne un côté légèrement sauvage. On peut dire qu'il ressemble bien à un boucanier, en ajoutant les cernes autour de ses yeux et des boucles d'oreilles dorées à chacune des oreilles. Ses pupilles grises lui donnent un air mystérieux et malicieux, bien que son sourire charmeur rattrape souvent cette impression.
Giv' adore les habits bien larges, bien amples, et surtout typés de la renaissance, telle que les chemises à jabot, bien qu'il n'en porte qu'une fois à terre, gardant une chemise de boucanier classique lorsqu'il est à bord du navire. Il porte généralement un pantalon en tissu léger, noir de préférence, et une ceinture en cuir dont il se sert pour mater les hommes et femmes récalcitrantes. Il aime surtout les bottes de cuir à lacet, capable de résister aux assauts du temps. À sa ceinture se trouvent un sabre courbé, une dague courte et un pistolet à silex, classique, mais efficace.
Il porte un tatouage sur l'épaule droite, représentant son ancienne appartenance à un groupe de voleur connu. Il a fait modifier ce tatouage par la suite afin de dissimuler son passé. À présent, son tatouage représente un aigle avec une bourse à l'intérieur du ventre. Il porte aussi quelques cicatrices dans le dos, dû à ses séjours réguliers au trou.
Caractère : Givitrius est un homme honnête, malgré son statut de pirate : il tient toujours parole, respecte ses hommes ainsi que son capitaine, suit les règles et aime que les règles soient appliquées par tous à bord du navire. Il est plutôt sympathique, lorsqu'on le regarde : un sourire charmeur, une attitude désinvolte, assez libérée dans ses paroles, il ne se laisse pas facilement défaire, son moral restant au beau fixe en quasi-permanence. C'est un gai luron, un dragueur invétéré, ayant pour réputation, dans certains ports, d'avoir eu dans son lit autant de femmes qu'il a reçu de râteaux. La seule femme qu'il ne se permet par de séduire est son capitaine, pour des raisons évidentes. Il aime aussi beaucoup l'alcool de miel, et paradoxalement, il supporte assez mal le rhume. De ce fait, plutôt que de boire dans les réserves du navire, il garde des bouteilles d'hydronings et d'hydromels de côté lors des départs.
En temps de crise, il se révèle être un meneur d'hommes hors pair : prenant rapidement des décisions dans les cas désespérés, remettant au pas les plus rebelles en un claquement de ceinture, sa voix grave et douce se change en un hurlement autoritaire, capable d'être entendu même lorsque le tonnerre gronde. C'est aussi quelqu'un pour qui l'équitabilité est à l'ordre : après un assaut, chacun reçoit sa part, après le capitaine et lui-même, selon son jugement. Ayant un oeil partout, il sait qui mérite le plus et qui ne mérite rien. Jusqu'à maintenant, les quelques tentatives de mutinerie, due à la féminité du capitaine, ont été désamorcées par ses soins sans qu'elle fût au courant. Bien entendu, elle dut noter la disparition d'hommes en pleine mer, mais ne lui posa jamais de question sur le sujet. N'oublions pas que c'est tout de même un pirate.
Pour finir, ajoutons qu'en tant qu'homme, Givitrius n'aime pas qu'on soumette quelqu'un aux plaisirs charnels sous ses yeux. De ce fait, s'il apprend qu'une femme est violée à bord de son navire, il n'hésitera pas à égorger la personne qui aurait osé agir de la sorte, à l'exception de son capitaine. Il préfère de loin attirer la femme vers le plaisir charnel en parlant de l'aventure et de liberté que vit un pirate, avant de demander une rançon ou de la vendre comme esclave.
Histoire : Alors que je dormais tranquillement dans mes quartiers, quelqu'un frappa à répétition à ma porte.« Giv' ! Giv' ! Réveille-toi, les hommes veulent te parler ! »Je me réveillai en grognant, prenant ma petite gourde d'hydromel dont j'ingérai une partie du contenu. J'étais assoiffé par la nuit que j'avais passé. On avait passé la nuit à terre, dans un bar accueillant les forbans, loin de toute juridiction. Autant dire que j'avais un pie-vert dans la tête, et qu'il avait invité ses potes à taper les bords de mon crâne. Je demandai, la voix agacée et menaçante :« Qu'est-ce qu'ils veulent ? »Pas de réponse. Il devait avoir rejoint le reste des hommes. Je me levai donc, poussant un peu la demoiselle que j'avais réussi à faire venir à bord pour la soirée, avant d'enfiler des bottes et un pantalon. Prenant ma ceinture dans la main, je m'attendais à devoir donner des coups aux récalcitrants. Je sortais et me dirigeai vers le dortoir de l'équipage, une cale remplie de hamac suffisamment confortable pour leur permettre de se reposer. Une fois arrivé, je voyais avec surprise les hommes en compagnie de femme, hurlante, un verre à la main :« Surprise, Givitrius ! »Chacun des membres de l'équipage s'approcha de moi en me témoignant leur amitié par une tape dans le dos ou une poignée de main. Je les regardai, incrédule, alors qu'ils m'observaient en riant aux éclats :« Tu ne te souviens pas ? Voilà quinze années que tu es à bord du navire ! On a appris ça par le capitaine ! Alors, on s'est dit qu'on allait fêter ça ! »Quinze ans, déjà. Quinze ans que je parcours les mers à bord d'un navire. Cela me rappelait des souvenirs. Mon enfance, je l'avais passé dans les rues, avec un groupe de malandrins qui pillaient ville après ville les richesses des nobles, avant de passer à la suivante. J'étais un de ses malandrins, une fine fleur au sein d'un groupe de brutes sanguinaires qui tranchaient les gorges comme je tranchais les cordes de bourses. De nombreuses fois, je goûtais à la chaleur réconfortante des geôles et je savourais le son doux et délicat du fouet sur ma peau, mais je m'en sortis toujours par un petit tour de clef. Un os de poulet était parfait pour ouvrir les cellules.
Et puis, un beau jour, j'entrepris de piller un bâtiment de la marine de Tekhos. J'avais raflé le pactole en dérobant le trésor du commandant de la flotte, mais avant de pouvoir en profiter, j'étais en pleine mer avec un équipage de marins qui me repéra très vite. On m'enferma au trou, sans eau ni nourriture, et je devais être amené à la mine du territoire du Chaos, pour travailler dans les mines. Mais durant le voyage qui parut durer des décennies, un navire pirate nous attaqua. Profitant de la débandade, j'arrivai à sortir de ma cage, mais fut vite rattrapé par les forbans. Au départ, je devais leur servir d'exutoire pour leurs pulsions charnelles, mais le capitaine décida autrement : on me nourrit, m'habilla et me plaça en mousse. J'avais dix-neuf ans, le capitaine devait en voir quatre de plus que moi.
Rapidement, l'équipage était devenu ma nouvelle famille. J'étais apprécié de presque tous, mais surtout du capitaine qui me voyait sans doute comme le fils qu'il n'avait jamais eu. Lorsque j'atteins mes vingt-trois ans, il fit de moi le maître d'équipage, ayant remarqué mon sens des priorités et ma capacité d'analyse. Avec moi à se poste, il avait un homme de confiance reconnaissant pour commander son équipage. Un an plus tard, une dispute violente éclata entre le capitaine et son second, finissant par l'abandon du second sur une île déserte, sans qu'on puisse comprendre quoi que ce soit. J'espérai devenir le second du capitaine, mais il me laissa à mon poste, choisissant la raison de cette dispute : une femme. Cette femme, Anabeth, avait mis du temps avant d'être acceptée, mais fidèle à mon capitaine, je fis mon possible pour que les autres hommes acceptent d'être sous les ordres d'une femme, à coup de ceinture en général.
Lorsque le capitaine mourut, quelque temps plus tard, ce dernier me demanda de faire que son second, son amante, devienne capitaine. Comprenant qu'elle ne serait plus respectée autrement, j'incitai l'équipage à faire d'elle leur capitaine. Ce fut long et difficile, mais au final, elle devint la capitaine le plus respectée du monde des forbans. Elle me choisit immédiatement en tant que seconde après son temps d'adaptation.
Et me voilà, second du capitaine, avec derrière moi quinze années de services à bord de cette coque qui j'adore comme ma propre maison. Le capitaine n'a plus besoin de moi pour être respecté et c'est avec fierté de voir qu'elle a ainsi accédé à ce poste de manière définitive, sans mutineries et sans plaintes aucunes. Cela me ramène à l'équipage qui rit encore et toujours, m'invitant à manger les denrées que ces hommes avaient prises pour l'occasion. Je souriais, entouré de jolie demoiselle, un fruit exotique à la bouche et une chope d'alcool dans la main. Et l'ensemble de l'équipage qui chante avec moi :« Hissez ho, l'âme des pirates jamais ne mourra ! »Situation de départ : Givitrius est un homme expérimenté. Pour faire simple, tout jeune homme et toute femme qui a croisé sa route ont eu l'occasion d'aller dans son lit et une bonne majorité ne refusait pas les avances du pirate.
Comment avez vous connu le forum : Personnage de Jad Kyotsuke
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