Asami redoutait la réponse de sa professeure, et son cœur faillit s’arrêter net malgré le rythme d’enfer auquel il battait au premier de ses mouvements, craignant, peut-être irrationnellement mais en tout cas bien réellement, qu’elle la rejette, refuse d’à nouveau lier leurs lèvres et sépare leurs corps à jamais. A ce moment, la lycéenne n’aurait pu se faire à cette idée, brûlant de désir pour sa professeure, mais par chance, toutes ces idées souvent contradictoires et toujours pénibles s’arrêtèrent lorsqu’Iinuki posa un doigt sur ses lèvres, l’apaisant par son doux contact. Mais elle fut vite plus que calmée et vraiment rassurée par le doux contact des lèvres de son amante sur sa joue, valant pour elle toutes les réponses du monde, tant en sens qu’en intensité, et seul le toucher de ses doux doigts dans sa main parvint à lui arracher un faible cri de surprise venant briser le silence qu’elle lui avait intimé et qu’elle n’aurait oser autrement trahir. Asami rassurée, sa professeure ne manqua pas de continuer ce qu’elle avait arrêté, faisant lentement glisser son souffle sur le visage de la lycéenne pour atteindre son oreille qu’elle mordilla lentement, geste qui seul suffisait à la faire mourir de passion, mais dont la suite ferait plus si c’était possible. Sa vraie réponse, celle qui sortit de ses lèvres en de doux mots murmurés à son oreille, l’enchanta, pleine de promesses, et raviva son envie, si elle s’était jamais éteinte ou même seulement affaiblie, d’elle, tout simplement, car chacun des lourds battements de son cœur, chaque centimètre de sa peau, chaque mèche de ses cheveux, était précieux et délicieux pour la jeune fille.
Asami put ensuite sentir la bouche de sa partenaire se diriger vers sa poitrine, s’arrêtant cependant sur sa clavicule, ne lui enlevant cependant pas les douces caresses de ses lèvres qui suffisaient à l’emplir de plaisir, et son autre main dont elle se languissait du toucher vint masser un de ses seins, et après quelques douces pression sur celui-ci décida de céder à la tentation d’y poser ses lèvres, pinçant délicatement avec ses dents son téton dressé depuis bien longtemps et d’en caresser les alentours avec sa langue, laissant à son plus grand regret la bouche de son élève libre de faiblement gémir sous ses caresses, n’ayant malheureusement pas d’autre occupation. Elle resta ainsi un bon moment, bien qu’il en demeurait divin et qu’Asami aurait aisément pu rester ainsi éternellement, comblée à ce moment, mais son désir pour Iinuki la poussait à vouloir plus et surtout à aussi lui faire plaisir, car à ce moment, leurs corps voulaient simplement se mêler et ne faire qu’un.
Alors sa main, restée crispée sur son tanga, ses doigts ayant au plus pianoté sur sa douce peau pendant tout ce temps - Quel gâchis, pensa-t-elle en s’en rendant compte - fut aidée par l’autre qui se plaça exactement de l’autre côté après avoir défait son pantalon pour le baisser, dévoilant son tanga noir et blanc de dentelle absolument ravissant de plus que légèrement transparent. Il fallut à la lycéenne beaucoup de volonté et de résolution pour rompre le doux contact qu’avait instillé sa professeure entre elles, mais elle avait pour ça la promesse qu’elle pouvait maintenant aller plus loin et l’envie irrésistible de le faire. Elle descendit le long du corps d’Iinuki, n’oubliant pas de le caresser de ses seins et de ses lèvres en toute occasion, couvrant son buste entier de baisers, assez pour porter ses mains jusqu’à ses pieds et complètement enlever son pantalon. Comme un signe délicieux du destin, ce mouvement avait porté sa tête exactement au niveau du tanga, et elle ne se priva pas de tendre la main à ce signe, écartant doucement de ses doigts la fine lingerie et ses cuisses pour, avec passion et retenue, lentement lécher son intimité. Elle y mettait tout le talent qu’elle pouvait avoir, soit pas beaucoup vu le peau d’expérience qu’elle avait, mais son envie pour sa professeure la poussait à l’excellence et sa douceur à ce moment n’aurait su être égalée, sa langue se régalant du toucher qu’elle tirait de ses caresses. Asami à ce moment ferma les yeux, se laissant guider par les sensations dont elle s’enivrait, et finit par se laisser aller aux pulsions de son corps, comme s’il obéissait à son envie seule, et titilla le bouton d’Iinuki, guettant avec délice ses réactions, avant de raidir sa langue pour mieux la faire pénétrer dans son intimité, se délectant de sa cyprine et de son bonheur, souhaitant ne pouvoir vivre que de ça tant cela suffisait, le pure plaisir de sa partenaire, à la combler.