Fin d'examen [Léona & Les Artistes]

« Allez, allez, c’est fini... On dépose les stylos, allez ! Arrêtez d’écrire ! Allez, stop ! Stop ! Ne me forcez pas à vous l’arracher des mains !
 -  Je numérote juste les pages, j’ai oublié de le faire !
 -  C’est pas grave, répliqua Shani, agacée. Rendez la copie, c’est l’essentiel ! »

Les examens... C’était toujours une épreuve particulièrement difficile dans la vie d’un lycée. On n’était certes pas à la fac, mais il y avait tellement d’élèves, et tellement de disciplines, que ça y ressemblait presque. Au Japon, il n’y avait pas de BAC. Aucun examen de sortie permettant de vérifier ses compétences. En revanche, l’entrée à l’université ne se faisait pas de plein droit, mais en réussissant un examen. C’était une sorte d’équivalence au baccalauréat, car, concrètement, les deux diplômes avaient presque la même fonction : permettre d’entrer dans une université. Si, en France, le Bac permettait de trouver du travail, il servait surtout de passeport pour rejoindre les universités, ou les écoles. Mishima, sur ce point, était assez organisé, et un examen blanc était en cours.

Shani avait supervisé, avec d’autres collègues, des étudiants, et des parents d’associations d’élèves, ou même de simples proches, la surveillance des salles. Il y avait un sujet de dissertation, et un commentaire de texte. Le commentaire portait sur un extrait d’Études sur le Bien, un texte de Nishida, philosophe japonais du 19^ème et du 20^ème siècle, qui avait tenté de faire une espèce de regroupement entre la pensée orientale et la pensée occidentale, afin de la dépasser. La question de dissertation, quant à elle, était assez simple, même si sa lecture avait initialement décontenancé Shani : « Peut-on courir contre le temps ? ». Le genre de questions qu’on poserait difficilement dans un examen de Bac en France, mais qui devait être un peu plus intéressante au Japon, un pays qui était tiraillé entre deux pôles : les traditions, et le modernisme. La question y était importante, car le Japon était l’un des pays connaissant le plus fort taux de suicides au monde, et ce notamment chez les retraités, dépassés par l’évolution du monde.

L’après-midi avait été assez long, et les salles se vidaient rapidement, tandis que Shani regroupait les copies avec d’autres collègues, les répartissant dans un paquet commun qui serait ensuite réparti entre différents correcteurs, sous couvert de l’anonymat des copies. Le bandeau serait ainsi collé, l’administration se chargeant, après correction, de tout découper, et de mettre les copies dans les bons tas. De grandes heures de boulot en perspective, en somme. Shani était seule, avec une autre secrétaire, en train de regrouper les différents papiers.

« Je vais aller ramener cette pile aux archives. Vous voulez bien mettre les copies sur mon bureau ?
 -  Bien sûr, acquiesça Shani.
 -  Si c’est trop lourd, n’en prenez qu’une partie, je m’occuperai du reste !
 -  Ne vous en faites pas, tout se passera bien. »

S’emparant de la belle pile, Shani se mit à sortir, traversant plusieurs couloirs vides. En raison de l’ampleur de l’examen blanc, les autres classes n’avaient pas cours, et ceux qui venaient de subir l’examen ne restaient pas longtemps dans les couloirs. Shani, de son côté, rejoignit les bureaux de la direction, et déposa les feuilles dans un casier, avant de soigneusement le fermer, et de sortir.

*Bon... Rentrons chez moi !*

Elle s’aventura alors dans les couloirs, vers la sortie du lycée. Une longue journée venait, pour elle, de se terminer. Ou, du moins, c’est ce qu’elle croyait.

Léona

"Ils tirent de ces têtes! Ils doivent se faire chier à en crever!!

-Ouais! Bah fallait pas être élève! Aller on s'bouge patronne!"

La canne qu'était Mandragore sautait sur place à côté de Léona. Les deux êtres étaient en train de regarder par une fenêtre les élèves qui galéraient sur leurs copies. La créature avait déjà vu ça dans divers dimension et Mandragore aussi vu qu'elle était à ses côtés depuis des lustres. Progressivement, elle s'éloigna de la salle et marchait dans les couloirs avec une moue au visage, sautillant comme une petite fille. En observant les lieux, elle semblait vraiment s'ennuyer. Pour dire la vérité, elle n'arrêtait pas de se balader dans les couloirs en perdant son regard de ci de là, vraiment ennuyée. Mandragore avait pourtant bien dit qu'elle avait sentit un truc divin ici... La canne avançait seule, bondissant en se tordant, semblant ne pas être solide. Au final, Léona soupira et décida d'abandonner les recherches. Au même moment, une femme passe... En la regardant, elle hausse les sourcils et Mandragore est absorbé par le corps de la jeune femme pour être caché. Mais la canne n'oublie pas de dire que c'est elle qui sent la divinité... Une enfant de Dieu!? C'est tout!? En soupirant, elle s'apprête à engueuler son artefact quand elle sent l'odeur de cette dernière. Son parfum... Elle rougit alors et se tortille un peu sur place. Son parfum corporel est enivrant... La jolie Absorbatemæus ne sait pas de qui cette fille était issue, mais elle devait avoir un goût unique.

Trop curieuse, elle la suivit alors en courant. Malgré tout, ses pas ne faisaient pas le moindre bruit. Modifier son poids, c'est vraiment génial! Arrivée derrière elle, elle lui attrape le poignet prend un air de jeune fille perdue. Elle penche d'un côté, les larmes aux yeux coulant abondamment sur ses joues. C'était si simple de jouer la comédie!! Quoi qu'il en soit, elle dit alors

"M-Madame, je me suis fais mal... U-Un gros con m'a poussé dans les escaliers et j'arrive plus à m'appuyer sur ma cheville droite... Vous voulez bien m'emmener à l'infirmerie s'il vous plais?"

Elle tremble un peu, reniflant. Elle jouait à la perfection... Et pourquoi l'emmener à l'infirmerie? Parce que contraitement à Stein, elle n'avait rien pour immobiliser sa cible et elle connaissait les penchant de l'infirmière. Sur place, bloquer cette femme ne serait pas trop dur~ Elle prie juste pour qu'elles ne croisent personne sur le chemin même si ça l'étonnerait, avec le nombre d'élèves qui qui approchait le zéro, les lieux devaient être déserts!

Shani descendait tranquillement un escalier, songeant à ce qu’elle ferait ce soir. Elle n’avait, pour l’heure, rien à faire, et cette journée l’avait fatigué. Elle commencerait assurément par prendre un long bain, et, ensuite, elle aviserait. Un film, peut-être... Ou quelque chose de plus intense. Oui, c’est sûrement ce qu’elle ferait. Pour l’heure, il lui fallait déjà rentrer. Plongée dans ses pensées, elle cherchait vaguement son débardeur en s’avançant dans un couloir, quand elle sentit une main s’agripper à son bras.

« Mais que... ?! » s’exclama-t-elle, surprise.

Elle se retourna d’un bloc, complètement surprise, et vit une lycéenne... Qu’elle n’avait encore jamais vu. En soi, rien de surprenant, car il existait plusieurs milliers de lycéens. Elle fronça les sourcils, voyant l’air paniqué de la femme. Elle ne l’avait pas du tout entendu, tellement elle était plongée dans ses pensées ! Shani se promit d’être à l’avenir plus prudente, afin d’éviter ce genre de surprises. C’était inattendu, et ça la faisait sursauter ! Son cœur battait follement la chamade, et elle entendit la jeune fille lui dire qu’on l’avait bousculé, et qu’elle s’était fait mal à la cheville.

*Oh merde, mais pourquoi ça tombe sur moi ?!* soupira Shani.

L’infirmerie, heureusement, n’était pas trop éloignée. Shani réfléchit silencieusement. Le devoir avant tout. Néanmoins, si cette dernière semblait tellement blessée, elle l’aurait sans doute appelé de loin. Shani savait qu’elle pouvait se plonger dans ses pensées, mais pas au point de se fermer totalement au monde extérieur. Il y avait quelque chose qui clochait dans cette histoire... Elle s’humecta les lèvres, fronçant les sourcils, et pencha la tête sur le côté, faisant remuer ses longs cheveux. Shani finit par se résigner. Après tout, elle était fatiguée.

« D’accord... Attrape ma main, nous allons y aller. L’infirmerie n’est pas loin, ne t’inquiète pas. Normalement, l’infirmière sera toujours là. »

Shani l’espérait, en tout cas. Elle attrapa avec sa main gauche la main droite de la lycéenne, afin de l’aider à s’appuyer sur son corps, pouvant ainsi ménager sa cheville droite. Shani s’avança le long du couloir, et se rapprocha de l’infirmerie, qui se trouvait dans le bâtiment central. Plusieurs panneaux indicateurs signalaient son emplacement, et elle était reconnaissable par une croix rouge, et par l’indication « INFIRMERIE » située sur la porte. Shani l’ouvrit rapidement, débarquant dans une salle d’attente qui donnait parfois l’impression d’être dans un cabinet. Il y avait des fauteuils, et de nombreux posters médicaux, traitant notamment de la nécessité de mettre un préservatif quand on avait une relation sexuelle (information indispensable à Mishima), et d’autres problèmes. Les seules revues disponibles étaient des revues médicales, ou des magazines de vulgarisation scientifique.

L’infirmière responsable n’était pas dans la salle d’attente. Elle devait sûrement être dans son bureau, derrière la salle d’attente.

« Assieds-toi, je vais aller voir si l’infirmière est là... »

Shani lui fit un léger sourire, et se rappela alors qu’elle ne s’était pas présentée.

« Je m’appelle Shani. Tu étais en examens, je parie... J’espère que ça s’est bien passé. »

Elle parlait d’une voix douce et accueillante, n’oubliant pas les fondamentaux pour travailler à Mishima : la sympathie. Shani s’avança ensuite vers la porte, et tapa à cette dernière, espérant qu’il y aurait quelqu’un. Elle réalisa alors qu’elle ne savait même pas comment la lycéenne s’appelait, ayant oublié de lui poser cette question.

*Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond... Je devrais peut-être lui demander sa carte d’étudiant...*

Continuant de pleurnicher, des larmes coulaient sur le joli visage de la jeune fille, lui donnant un air encore plus fragile et adorable. Ce genre de stratagème marchait à peu prêt tout le temps avec les humains qui, très souvent crédules, tentaient d'aider une pauvre blessée aussi adorable, espérant une quelconque récompense ensuite. Là, c'était encore plus efficace dû au fait que la jeune femme devait s'occuper d'elle par obligation de métier. C'était dégueulasse, certes, mais particulièrement amusant non? Abuser de l'humain était à la fois marrant et simple~

La jeune femme semblait avoir été surprise d'une telle arrivée. Très surprise même... Si Léona avait sur que ça la surprendrait autant, elle aurait fait quelque chose de plus discret. Le coup de la cheville dans ce moment là était un peu moins crédible. Quoi qu'il en soit, elle finit par écouter les paroles de la belle secrétaire qui lui dit de lui prendre la main. La proie était dans piège, plus qu'à laisser ce dernier se refermer~!

Reniflant en la remerciant, la créature suivait la belle en lançant de furtifs regards autour d'elle. Personne, personne... Personne~! Absolument personne! Si ça ce n'était pas de la chance~ Le chemin jusqu'à l'infirmerie étant fait, la belle finit par l'aider pour s'asseoir. La remerciant, elle essuie ses larmes à l'aide de sa manche en observant la belle future victime. Elle sentait si bon... Cette odeur qui donnait envie de la dévorer sans attendre... Sourire en coin, la jeune femme continuait d'avoir une voix triste tandis qu'elle souriait dans le dos de la femme

"O-Oui... Je crois, je ne sais pas... J'ai pas trop hésité alors je crois que c'est bon..."

Et elle renifle à nouveau. L'infirmière n'était pas là? Par-fait! C'était certes prévu en partie mais là c'était encore mieux que prévu! Doucement, l'Absorbatemæus finit par se lever en modifiant son poids. Ses pas étaient d'une délicatesse intolérable et impossible à entendre. Elle s'approcha de Shani... Et lui frappa la tempe du côté de la main, ayant augmenté le poids de cette dernière. Pourquoi? Parce qu'une frappe à la tempe est très étourdissante~ Attrapant le corps de la jeune femme, elle appuie son index dans la serrure, ce denier devenant liquide pour s'enfoncer dans la serrure et prendre la forme adéquate pour déverrouiller la porte. Elle embarque la secrétaire, discrètement et la fait s'asseoir sur le fauteuil du bureau. En ressortant, elle ferme la porte amenant à l'infirmerie, usant de sa technique de transformiste pour s'occuper de verrouiller la porte. Elle ferme le petit volet de la porte pour signaler que c'est fermer et rejoint sa proie.

Toujours pas réveillée? Si. Elle avait les yeux qui papillonnaient un peu... Elle allait pas tarder. Se pressant, elle ouvre les placards, les tiroirs... Et dans une planque secrètes sur le côté d'une armoire, elle trouve les jouets de l'infirmière. Joie! Avec les cordes, elle lie les poignets de la jeune femme au fauteuil et rigole un peu, taquine. Elle lie les chevilles de la secrétaire aux pieds du meuble et, enfin, lui sourit quand elle reprend ses esprits

"Tu va bien? Désolée d'avoir été vache... Mais tu as une odeur enivrante~ Alors... J'ai besoin de dévorer ♥!"

Dans un petit rire, elle vient défaire les attaches qui lient le col de la secrétaire à son bustier. C'est alors qu'elle sourit perfidement en dévoilant sa poitrine, ses yeux brillants d'étoiles. Ses mains passent doucement sur sa poitrine divine et elle rougit un peu, commençant à respirer un rien bruyamment dû à la chaleur qui animait son corps. Oui, son excitation était déjà à ce stade en effet~ Ses lèvres humides se posent sur un de ses obus de chairs, ses mains les massant fermement. A peine les bout de ces monts sont durcis qu'elle commence à passer sa langue dessus. Son regard concentré planté dans celui de la secrétaire, elle lui promettait une fin de journée particulièrement sportive~♥!

*Merde !*

Il n’y avait personne dans l’infirmerie. Shani se mordilla les lèvres, réfléchissant à ce qu’elle allait faire. Elle n’avait aucun talent particulier en matière de santé, et la secrétaire savait que le lycée pouvait avoir des problèmes si elle laissait ainsi la jeune femme. Ce ne serait pas pire que les nombreux scandales sexuels auxquels Mishima devait faire face, mais, dans l’absolu, Shani préférait éviter d’être à l’origine d’un nouveau scandale, d’une nouvelle affaire. Elle soupira, et sentit alors quelque chose de fort la frapper à la tempe.

« Huuuu... »

La secrétaire s’affala lourdement sur le sol, ses lunettes glissant légèrement de son nez, sombrant instantanément dans le coma.

Quand elle se réveilla, elle réalisa, assez rapidement, qu’elle était ligotée. Clignant des yeux, Shani sentit une légère douleur à hauteur de sa tempe. Elle secoua lentement la tête, de gauche à droite, reprenant ses esprits, et réalisa qu’elle était ficelée à une espèce de confortable fauteuil. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Shani tourna la tête, et vit alors, devant elle, la mystérieuse femme qui l’avait assommé. La lycéenne... Dont une lueur de malice brillait dans les yeux. La femme se mit à lui parler, expliquant que Shani avait une « odeur enivrante », avant de rire... Et d’annoncer qu’elle allait la dévorer.

*Me... Dévorer ?!*

Mais qu’est-ce que ça voulait dire ? Elle ne comprenait rien. Une cannibale ? Elle vit la femme se rapprocher, et sentit un frisson de terreur la parcourir. Elle tenta vainement de se débattre, sans aucun succès. Elle était trop bien attachée, et vit la femme se rapprocher. Elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que cette dernière lui ouvrit son chemisier.

« Je... Mais qu’est-ce que... ?! »

Les mains de la lycéenne vinrent alors pétrir ses seins, avant de lui arracher son soutien-gorge. Elle secoua la tête, se mordillant les lèvres, ne comprenant décidément rien à ce qui se passait. Les lèvres de la femme s’approchèrent alors de ses seins, et elle se mit à les susciter, tirant sur son téton. Shani se mit à gémir, se tortillant faiblement, poussant des soupirs. La secrétaire avait visiblement une conception différente de la femme du principe de « dévorer ». Shani secoua lentement la tête, ses seins durcissant malgré elle.

« Mais... Lâche-moi, han ! Qu’est-ce que... A quoi ça rime, bordel ? »

Shani secoua la tête. Sur quel genre de cinglée était-elle encore tombée ? C’était à croire qu’elle avait une sorte d’aimant qui les attirait !

La secrétaire était d'une beauté qu'on pouvait quasiment qualifiée d'outrageante. Léona sentait que cette dernière était vraiment belle, douce, aussi délicieuse à observer qu'à dévorer. Dans un beau sourire, elle continuait de jouer avec sa poitrine qu'elle massait avec cette fermeté et cette expertise dans les mains, possédée depuis des lustres. Elle frémit un rien juste avec la beauté et la voluptueuse sensation que c'était. Elle mordillait un des bouts d'un mont de la belle, le tirant un peu, faisant tourner sa langue autour en tapotant un peu dessus. Lorsque la splendide secrétaire lui demanda ce qu'il ce passait, elle ne pu retenir un sourire. Un joli sourire alors qu'elle dévoile ses petits crocs dans ce dernier, soufflant délicatement au visage de la jolie fille

"Hé bien... Disons que tu as un charme enivrant qui me donne envie de te faire plein de chose~ Je suis désolée que ce soit tombé sur toi hein! En tout cas tu n'y échappera pas alors sois sage au moins~"

Elle rigole. Cette odeur commençait à lui faire tourner un peu la tête et elle sentait que, sous peu, elle allait faire subir bien des choses à cette pauvre Shani~ La preuve! Après qu'elle ait commencer à jouer avec son haut, elle transforma ses doigts de la main droite en griffes, déchirant très lentement son bas. Elle la voit alors en sous-vêtements et affiche une rougeur conséquente aux joues, posant son doigt sur son bas ventre. Elle saisit son sous-vêtement en se demandant ce qu'il cache. Une intimité douce et lisse ou celle d'une femme avec une épilation soignée? Pourquoi se souciait-elle de tant de détails!? Elle était juste folle de cette odeur et n'en peut plus!

Elle se met à mâcher quelque chose. Quoi? Sa langue! Pour lui donner la forme et la longueur de celle d'un serpent mais plus imposante. Elle se met sur les genoux et fait siffler sa langue sur le bouton de plaisir de sa secrétaire, le bassin pile assez dégagé du siège pour que la prédatrice se mette à lécher la jeune femme, taquine comme tout. Elle caresse aussi du bout du doigt cette dernière, enfonçant un rien cette phalange avant de demander alors dans un beau sourire

"Nhh... C'est chauuuud~ J'ai... envie de mettre la main~! Un petit ricanement à la limite du sadisme se fait entendre et dans un grand sourire carnassier, elle souffle Ta petite chatte va tenir le coup mon coeur~♥?"

Complétement enivrée, elle sentait que ses actes allaient être de plus en plus pervers! SOn coeur bat la chamade, elle frémit, sourit perfidement... Et se prépare à lui infliger bien pire. Oh que oui!

Pourquoi diable fallait-il donc qu’elle tombe toujours sur des cinglées ? C’était à se demander si, quelque part, Shani n’avait pas été marquée par la divine Providence ! Elle entendit la femme se mettre à parler, mais la secrétaire ne comprenait pas tout. Ce dont elle se doutait, c’est que cette dernière ne devait probablement avoir aucune carte d’étudiant, et que personne ne viendrait l’aider. On était en fin de journée d’examen, et il n’y avait personne qui errait dans cette partie du lycée. Elle aurait pu s’égosiller à crier que ça n’aurait rien changé. Elle était condamnée à rester avec cette timbrée, qui voulait la « dévorer ».

*Espérons que ce n’était pas à prendre au sens physique du terme...*

Pour l’heure, la femme lui pelotait les seins, les massant vigoureusement. Elle vit alors les ongles d’une de ses mains s’allonger démesurément.

*What the fuck ?!*

N’en croyant pas ses yeux, elle vit la femme se doter de griffes, comme Wolverine. Pour le coup, c’était franchement flippant, et elle vit ensuite la jeune femme se rapprocher de ses cuisses. Ses jambes étaient déjà écartées, et elle utilisa ses griffes pour déchirer sa minijupe, prenant tout son temps. Sous cette dernière, Shani arborait une culotte noire. Les strings, ce n’était pas son genre. Trop court. Elle avait les joues rouges, que ce soit de peur, de honte, mais aussi d’une espèce de plaisir latent à l’idée d’être ainsi ligotée, et soumise aux désirs pervers de cette femme. Elle ressentait des envies paradoxales, contradictoires, mais c’était, après tout, le propre de l’être humain. Et puis, il y avait aussi ces longues griffes, et le fait que la mystérieuse femme soit occupée à mâcher longuement quelque chose se trouvant dans sa bouche. Shani n’y comprenait rien, ayant surtout du mal à déterminer ce que cette femme lui voulait, pourquoi elle se trouvait là. Cette cintrée avait parlé d’un « charme enivrant », ce qui laissait comprendre qu’elle avait sûrement envie de lui faire l’amour.

Pourquoi, dans ce cas, l’assommer, la kidnapper, et tenter de la violer ? On était à Mishima, après tout, un endroit où il était plus facile d’avoir une relation sexuelle que d’avoir la moyenne à un examen d’informatique portant sur l’utilisation de Microsoft Word. Les mains de la femme s’emparèrent de son sous-vêtement, afin de l’écarter, la révélant dans sa nudité complète. Son intimité était lisse, sa toison de poils méticuleusement rasée. Elle rougit à nouveau, sentant la femme caresser son sexe. Le doute n’était plus permis : elle avait simplement envie de baiser. Dans un sens, c’était rassurant. Se faire violer, c’était un moindre mal par rapport à finir en petits morceaux dans une assiette. Et puis, elle mentirait en disant qu’elle n’apprécierait pas. Des relations sexuelles forcées, elle en avait déjà eu dans le passé, et, pour son malheur, elle avait toujours fini par les apprécier. Ce ne serait sûrement pas différent avec celle-ci, même si elle avait le sentiment qu’il y avait quelque chose d’anormal avec cette femme... Comme ses longues griffes, par exemple.

Elle vint lui proposer de mettre sa main, ce qui était dit sur un tel ton qu’un refus ne pourrait que l’encourager. Elle ressemblait vraiment à une espèce de démente sexuelle bonne à interner. Réfléchissant rapidement, Shani cligna des yeux, et lâcha, son corps remuant légèrement, serrée contre les solides cordes :

« Je... Tu devrais utiliser ta langue, plutôt... C’est... C’est souvent mieux... »

Et ce serait surtout moins douloureux pour elle.

Avoir le contrôle était une chose très plaisante pour Léona. Surtout quand sa victime semblait aussi appétissante. Cette secrétaire avait un air un peu perdu en se réveillait mais c'était normal. Après s'être fait "capturer" tout du moins. Le pire, c'était que l'Absorbatemæus qu'elle était n'avait nulle idée de sa personnalité ni même de la dépravation de cet établissement scolaire (qui au passage, ressemblait plus à un bordel qu'autre chose)! Si elle était venue tout simplement et demander gentiment de jouer avec elle, elle aurait probablement accepté. Qui sait? Quoi qu'il en soit, dans l'état actuel des choses, elle ne peut pas vraiment défaire les liens en disant "T'inquiète! C'était pour rire!!" alors autant continuer sur cette lancée~!

Sa compagne improvisée semblait septique à l'idée de Léona. En même temps, faut dire que c'était pas la plus brillante qu'elle ait eut dans son existence mais passons. Elle se contenta de prendre une petite mine boudeuse en traitant de mauvaise joueuse la secrétaire mais... Juste ensuite, elle eut une idée! Elle lui tire la langue: Une langue humaine

"Mnh? Avec ça hein? C'est pas drôle!! On modifie un peu~ Elle range sa langue et la mâche comme tout à l'heure, avalant quelque chose... La matière en trop? Sûrement. Elle tire ensuite sa langue pour la montrer à Shani. Après les griffes, voici un point qui ne devait probablement pas la rassurer: Sa langue avait prit la forme de celle des serpents. Une langue fourchue à deux pointe qu'elle fait siffler comme ces créatures sans os. Étonnant non? Mais c'était ça d'être une polymorphe! Elle ajoute donc, pour clore la surprise Plus intéressssssssant nan?"

Ricanant un peu, elle aurait même pu pousser la perfidie de ce jeu en transformant ses yeux pour qu'ils soient fendus. Mais là, ça aurait été de mauvais goût et plus inquiétant qu'autre chose! Quoi qu'il en soit, avec cette langue, elle commence à jouer avec la fleur sensible de la belle, lentement. Léona était appliquée au possible, tentant après tout de fournir du plaisir à cette personne. L'objectif étant de la faire jouir pour pouvoir goûter son divin nectar qui ne prendrait sa réelle saveur que lors du paroxysme de son plaisir. Les deux pointes bouge de manière à faire de petit cercles sur le bouton rose de captive, une pratique peu commune pour de nouvelles sensations. Ceci engagé, elle décide de pousser le jeu en infiltrant cette langue particulièrement à l'intérieur d'elle. Un oeil améthyste de la meneuse de cet ébat se ferme sous l'agréable chaleur qui entoure sa langue. Elle la fait caresser les zones les plus chaudes de cette fleur sensible, le pousse ayant relayer l'action au niveau du clitoris. Elle le pince un peu, s'applique, tandis que son autre main lui saisit le sein pour le masser fermement, le pouce jouant aussi avec le bout tendu de son obus de chair. Tant d'actions pour procurer du plaisir... Elle fait tout pour la combler en effet et bien qu'elle l'ai capturée, elle avait un seul objectif. Si bien que quand elle l'aurait atteint, elle relâcherait sa victime. Mais si cette dernière voulait continuer... Hé bien, seules dans l'infirmerie avec tant de jouet, les deux femmes allaient avoir de quoi passer le temps ♥!

Elle avait réussi à convaincre la mystérieuse perverse de ne pas foutre sa main... C’était, avouons-le honnêtement, une bonne chose ! En revanche, elle vit cette dernière se mettre à remuer frénétiquement sa langue dans sa bouche, comme si elle mâchait quelque chose. Elle vit alors une longue langue de reptile sortit de sa bouche, fine, avec une pointe fourchue à l’extrémité. What the... ? Sur le coup, Shani ne savait pas quoi dire, ayant l’impression d’être tombée sur une espèce de monstre lui rappelant vaguement cette soirée hors normes avec Sheogorath... Une soirée où elle avait bien failli finir à l’hôpital ! Ses yeux écarquillés témoignaient de sa surprise, et elle vit ensuite Léona fléchir les genoux devant elle. Elle avait presque totalement déshabillé la secrétaire, ne lui laissant plus que sa culotte, qu’elle écarta pour atteindre son intimité.

« Huummmmm... »

La secrétaire poussa un léger gémissement de plaisir, et remua lentement sur le fauteuil. Elle était toujours attachée, et commençait à se douter que Léona voulait juste une partie de baise. Rien que Shani ne puisse lui refuser. Elle ferma lentement les yeux, remuant son corps, sentant la langue fourchue s’enfoncer en elle, titillant son intimité. Elle se mit à gémir lentement, langoureusement, remuant la tête, avant de sentir les mains de la femme se poser sur ses seins, les massant vigoureusement, les pétrissant. Ses derniers pointaient, et elle haletait lentement, le plaisir montant progressivement. Le sexe... C’était sa drogue, une barrière contre laquelle elle était totalement impuissante. Shani ne pouvait pas se battre contre ça, contre le désir ardent qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle entrait en contact avec le sexe. Elle lui était soumise.

Excitée, la secrétaire ne sentait plus le temps passer. Yeux clos, elle se laissait aller, mouillant de plus en plus avidement, de plus en plus rapidement, sentant cette curieuse langue s’enfoncer en elle avec un talent indéniable. Les méthodes de Léona n’étaient sans doute pas très conformes, mais elle savait se rattraper, cette petite. Dommage que Shani soit attachée, c’était tellement frustrant ! La pauvre ne pouvait rien faire d’autre que subir, et se tortilla sur le fauteuil, continuant à lâcher du lest à chaque mouvement de la longue langue de la femme. Yeux clos, elle finit ainsi par se laisser aller, basculant sa tête en arrière.

« Hun-hun... Pe... Petite salope, aaah… »

Et ce fut sur ce mot si romantique qu’elle eut un orgasme, vidant sa mouille sur la langue de serpent de Léona, sur cette femme qui semblait tout droit sorti d’un délire sous LSD.

Joueuse et appliquée, c'étaient les mots que l'on pouvait aisément attribuer à Léona. En effet, en toute bonne gourmande et avide de nouvelles saveurs, elle devait savoir comment parfaitement gérer ses proies. Et pour celle ci, elle mettait une attention et une expertise toute particulière dans le jeu de langue qu'elle appliquait dans son antre chaude et humide. Les zones les plus ardentes taquinées avec adresse, elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour tenter de lui arracher un ultime cri de plaisir. La voir se tortiller, se débattre... C'était tellement adorable~! Elle en souriait perfidement, accentuant ainsi ses airs sauriens. Ses mains sur la poitrine de Shani étaient aussi particulièrement douces au contact malgré le traitement envieux qu'elle leurs faisait subir. Modifier son corps et sa structure à volonté, c'était clairement quelque chose qui n'avait pas de prix~

Souriante, la belle tendit l'oreille pour entendre les délicats propos de la secrétaire. En fronçant les sourcils malgré son grand sourire, elle accéléra soudainement son jeu en titillant la partie la plus sensible de sa fleur. Les mouvement étaient plus vifs, plus fermes... Une sorte de réponse à l'insulte provocante de la brune! Et là, soudainement, elle la sentit jouir. Surprise, elle ne perdit pas une seule seconde et plaqua doucement sa bouche à l'intimité de cette dernière, se délectant de son nectar de plaisir. Elle avait un goût à la fois revigorant et si... Divin! Sans mauvais jeux de mots, elle ne connaissait pas sa situation!

Le rouge aux joues, elle sort doucement sa langue de Shani en avalant ce qu'il lui reste en bouche, poussant un très long soupir d'aise. Observant la jeune femme, elle lui sourit calmement en se relevant, sourire en coin

"Merci~ Tu avais vraiment bon goût~!"

La relâcher? Bien sûr! Elle voulait juste ça après tout~ Même si elle se sentait bouillante comme tout, elle ne comptait pas avoir un ébat torride entre femmes dans l'infirmerie. Pourquoi? Parce que~ Et c'est bien pour ça aussi qu'elle n'avait rien dit de plus! Intérieurement, elle se demandait une chose: Libre, la secrétaire allait faire quoi? Prendre ses jambes à son cou? Ou prendre Léona~? Dans tout les cas, elle avait eut ce qu'elle voulait et une partie de jambes en l'air, ce serait un extra auquel elle s'accorderait avec grande joie~!!

Attachée contre cette chaise, Shani était en position de recevoir. Elle était aussi troublée qu’excitée. Troublée, car elle sentait clairement que cette langue qui s’attaquait à son vagin n’était pas normale. On bouleversait ses petites habitudes, et elle était donc naturellement angoissée, son imagination s’emballant pour lui faire imaginer le pire. Le pire, en l’état, serait d’être effectivement tombée sur une anthropophage, hypothèse qui, tel un mauvais génie, un aphte, ou un furoncle planté dans les fesses, ne cessait de revenir à son esprit. Elle se démenait sur place, piégée, immobilisée, ne pouvant rien faire d’autre que subir, gémir, et donc, par voie de conséquence, réfléchir. Elle se tortillait faiblement, mouillant de plus en plus, ses joues rouges gonflées par le désir. Le moment tant attendu finit par arriver, et, dans un soupir, Shani se mit à jouir, répandant de la mouille, qui fut proprement avalée par sa mystérieuse ravisseuse à la langue de serpent. Baissant la tête, la secrétaire se mit à respirer lourdement. Elle était nue sur ce fauteuil, et la lycéenne, si elle était bien lycéenne, se releva, se félicitant de cette mouille. Elle lui avoua que Shani avait « bon goût », ce qui fit sourire cette dernière.

*Et maintenant ? avait-elle envie de dire. Tu me découpes en morceaux, et m’enterres au fond du jardin ?*

Ce ne fut pas cette option-là que la kidnappeuse choisit. Au contraire, et à la surprise de Shani, elle se mit à la détacher. Clignant des yeux, Shani se retrouva ainsi séparée des liens qui l’entravaient. Elle observa la jeune femme, se demandant ce qu’elle voulait lui faire. Était-ce un autre jeu ? La secrétaire ne voulait pas se faire abuser, et commença par se frictionner ses poignets, avant de se relever, toute nue. Pour une fin d’examen... C’était différent de s’asseoir sur un fauteuil en regardant deux belles lesbiennes se faire l’amour. Shani, pour le coup, hésitait. Fuir ? C’était tentant. Mais elle restait curieuse. Nue, elle ne cherchait pas à se couvrir, et préféra plutôt se renseigner :

« Pourquoi tout ce cirque ? Et... Tu es qui, exactement ? Ou quoi ? Je donnerais ma main à couper que tu n’es pas une lycéenne... A quoi ça rime, tout ce bordel ?! »

Elle était honnête. La brave Shani n’y comprenait pas grand-chose, et, comme elle venait de jouir, elle était plus curieuse qu’excitée...

Une fois que la jeune femme fut détachée, Léona s'attendait bien à une riposte malgré l'orgasme. Quelque chose comme une fuite, ou encore une engueulade, une baffe peut être même! Mais pourtant, rien de tout cela. Elle était restée droite, calme et s'était même mise à lui poser des questions. Là, autant dire que Léona était étonnée! Après ce délire surnaturelle, les griffes, le coup du serpent étou, elle était SÉRIEUSEMENT aussi calme!? Comment était-ce possible!? Elle avait dû en voir d'autre des créatures comme moi se disait Léona. Des créatures sortant de l'entendement et qui vous offre tantôt l'émerveillement, tantôt la peur! Quoi qu'il en soit, elle, elle était vraiment unique comme humaine... la voyant toujours nue, la belle Léona se mise à rougir un peu. Pas de gêne mais d'une sorte de... joie? Oui! Portant ses mains à son propre visage, elle se frottait une peu les joues de ses doigts écartés et finit par doucement se blottir contre elle. Sa peau était douce, chaude... Elle restait ainsi en se mettant à ronronner comme un véritable chat, se tortillant un petit peu contre elle. Elle ne se doutait pas que la patience de la secrétaire avait des limites et c'est pour ça qu'elle ne resta pas muette plus longtemps et passa aux aveux

"Mmmh... Parce que tu avais une odeur exquise alors j'ai voulu te goûter... Je m'appelle Léona et je suis une Absorbatemæus. Enfin, je sais pas trop si on peut me considérer comme tel maintenant. Mais bon~ Elle savait bien qu'elle ne comprendrait probablement pas ça. Elle était une race qui n'était connu que de trop peu de monde... Elle continua Pour te simplifier la chose chérie, je suis une Polymorphe~ Je peux devenir tout et n'importe quoi~"

Et pour justifier ses propos, elle s'assoit sur le bureau et alors que son corps devient une minuscule sphère, en un véritable clin d’œil elle devient Léo. Une autre tenue et une autre personne. Il affiche un sourire avant de remettre correctement ses lunettes de prétendu aveugle, rigolant un petit peu

"Et pour être concret, tu as été ma victime~ J'espère que tu ne m'en veux pas trop?"

Un bond et hop, elle redevient femme en atterrissant devant Shani, se frottant encore contre elle. Elle avait la peau douce, chaude... Elle lui faisait penser à Evershy mais en beaucoup plus tendre! Sa peau n'était pas celle d'un ange mais bien d'une douceur divine... Se demandant à peu près qui elle était, elle ne voulait pas non plus l'ennuyer avec ce fatras de détails. Elle se contente de ronronner et de faire une moue en lui embrassant un sein. Elle était plus petite que Shani... Quoi qu'il en soit, elle ajoute alors

"Dis... Tu es qui toi? Parce que tu es clairement meilleure qu'une humaine. T'es une hybride? Une hybride quoi?"

Curieuse curieuse curieuse. Soupirant doucement, elle reste tout contre elle avant de ronronner un peu plus fort. Amoureuse comme tout, elle adorait ce corps! Mais cette fille... Allait-elle l'apprécier? Parce que maintenant, son objectif, c'était de se rapprocher d'elle. Elle l'aimait bien après tout, du moins, du peu qu'elle connaissait d'elle ♥!

La femme ne consentit pas à lui répondre tout de suite, préférant se blottir dans ses bras, comme une jeune fille en manque de câlins. Un comportement assez étonnant, étant donné le fait qu’elle l’avait plus ou moins violé. Shani était surprise, mais arrivait en effet à se contrôler. Il fallait aussi dire qu’elle avait, il y a quelques jours, fait une expérience de l’extrême en étant transformée en une espèce d’hybride mi-vache mi-serpent dans une boîte de nuit où elle avait juré de ne plus jamais remettre les pieds. La femme ne tarda pas à se présenter. Elle s’appelait Léona, et était... Une Absorbatemæus.

*Absorbatemaquoi ?* répéta Shani, n’ayant rien compris à ce mot.

Qu’est-ce que c’était que ce nouveau délire, encore ? Comprenant visiblement que Shani n’avait rien compris, elle expliqua être une Polymorphe, et le lui montra en changeant de formes à plusieurs reprises. Penchant la tête, les yeux médusés, la secrétaire observait ces transformations successives, changeant aussi bien sa forme que son sexe, sa tenue. Elle prit ainsi la tête d’un homme, avant de redevenir cette femme au regard sévère. Voilà qui était un peu plus clair... Flippant aussi, dans un sens, mais elle comprenait un peu mieux ce qui lui tombait dessus... Même si certains points étaient encore obscurs. Elle venait de tomber sur une Polymorphe, une femme qui pouvait prendre n’importe quelle apparence, et Shani se félicitait de ne pas être tombée dans les pommes. Il fallait croire qu’elle s’endurcissait progressivement. Ses mains caressaient la tête de Léona, la femme étant, sous cette forme, un peu plus petite qu’elle. Curieusement, elle avait presque l’impression que la jeune femme ronronnait... Comme un chaton. Son corps semblait vibrer, et des vibrations sonores remontaient près de ses oreilles.

*Mieux vaut ne pas essayer d’en savoir plus. Souviens-toi de ce qu’on dit sur la curiosité, Shani, car tu en as une parfaite application ici.*

Shani ne chercha donc pas à en savoir plus, et secoua plutôt la tête, commençant à envisager sérieusement les possibilités offertes par une Polymorphe. Il y avait notamment un fantasme qu’elle pouvait réaliser... Cette jeune femme lui demanda alors ce qu’elle était. Une « hybride » ? Elle tiqua devant cette demande, et secoua la tête, la rejetant rapidement :

« Je ne me transforme pas en loup-garou la nuit, ni ne peux lancer de sorts. Je ne suis qu’une simple humaine. »

C’était faux, bien sûr, car Shani descendait d’Eros, mais elle ignorait cette descendance. Elle ignorait qu’elle était une demie-Déesse, et aurait ri au nez de celui qui lui aurait dit ça. Si elle était une demie-Déesse, alors elle s’était fait enfler ! Elle n’avait aucun pouvoir magique, rien de similaire à ce qu’on trouvait chez les héros de l’Iliade. Elle continuait à lui caresser la tête, la plaquant contre ses seins.

« Et je t’en veux, Léona, lâcha alors Shani. Alors, si tu veux te faire pardonner, il va falloir que tu exauces l’un de mes souhaits... »

Qu’est-ce que la secrétaire voulait dire par là ? Elle attendit que Léona la regarde, un sourire sur les lèvres. Puisqu’elle pouvait prendre la forme qu’elle voulait...

« Prends mon apparence, Léona, et fais-moi l’amour. »

Elle était toute douce! C'était cruellement agréable de pouvoir se frotter à elle comme ça~ Léona avait envie de rester contre elle, emmitouflée dans les draps bien chauds d'un lit confortable. Mais malheureusement, elle se demandait si ça se réaliserait un jour après ce qu'elle avait fait subir à la secrétaire. Restant toute contre elle à vibrer, elle cru comprendre que la jeune femme était humaine à 100%. Alors pourquoi cette aura? Cette présence? Ce goût? Cette incommensurable préférence pour elle? Qui sait. Elle était peut-être juste irrésistible? Pas de pouvoir donc, une simple humaine... C'était déjà super~ Quoi qu'il en soit, la jeune femme sentait un certain brin de remord l'habiter. Peut être aurait-elle dû demander gentiment et, après, s'occuper d'abuser d'elle si elle refusait non? Trop pressée... Elle était si enivrante, c'était dur de lui résister!

En tout cas, elle lui avoua qu'elle lui en voulait. Faisant une moue d'enfant fautif signifiant clairement qu'elle s'en voulait un peu, elle profitait néanmoins de trois choses dont elle allait vite devenir accroc. La première était la chaleur de son corps. Plus agréable encore que de dormir au pied d'un feu, cette chaleur corporelle était délicieusement réconfortante. La seconde, ses caresses sur sa tête. Douces et agréable, c'est ce qui provoquait ses ronronnements. Une telle sensation était si délicieuse~ Et la dernière chose, et pas des moindres!, c'était le fait d'être ainsi logée: Tête dans sa généreuse poitrine. Il n'y a pas plus moelleux pour se reposer~!! Parfaitement aux anges, revenons en à ce reproche!

Affirmant qu'elle lui en voulait, l'humaine lui demanda d'exaucer un de ses souhaits. Dans une petite moue toujours aussi infantile, elle lève le museau pour la regarder avec cet air curieux de gamin. Et là, en entendant ses paroles... Elle affiche un air étonné. En effet, jamais on ne lui avait demandé cela avant! Elle n'avait que deux formes humaines, la sienne et celle de Léo!! Les Dieux avaient interdit à Léona de se métamorphoser à sa guise et... Attendez... Si une demi-déesse l'autorise... Hé bien ça marche!! Sans s'en rendre compte, Shani venait de donner à Léona un grand, grand pouvoir: Celui de pouvoir ENFIN se transformer à volonté!! Autant dire que pour l'entité, c'était un rêve qui se réalisait. Elle affiche un grand sourire. Un très, très grand sourire qui donne des airs de chats, en plus du fait que ses yeux brillent d'une perfidie unique! Pas une, pas deux, elle devient cette sphère pendant ce dixième de seconde et, dans la même position, c'est à dire à l'enlacer, elle regarde la jeune femme dans les yeux avec l'apparence demandée.

Des jumelles! Oooh, qu'il était BON de ne plus être restreint!! La clone en souriait toujours et frotta son corps à celui de sa compagne du jour. Toute contente. Doucement, elle prend la nuque de la belle et l'embrasse avec une fougue dantesque! Un torride ballet de langues s'engage tandis qu'elle la plaque sur le bureau, ses jambes emmêlées au sienne. Elle rompt le contact entre leur lèvres, un léger filet de bave se rompant à une certaine distance. Ricanant, la clone dit alors

"On va commencer par du soft, sœurette ♥"

Elle l'appelait comme ça par pur jeu! Par pure et simple taquinerie, elle lui donnait ce surnom pour une raison assez évidente: Leur ressemblance conséquente. Le jeu s'engage à nouveau: Nues l'une contre l'autre, la clone vient embrasser le sein de la version original, déposant une marque de succion sur le haut de ce dernière après une morsure. Elle se jette ensuite sur le bout de son mont, le prenant en bouche tout en s'occupant de son entrejambe. Elle commençait par bouger la cuisse puis glissa très lentement sa main entre ses cuisses. Prenant la place de la cuisse, elle se plaque à l'entrejambe de la jeune femme et vient la caresser à pleine main avant de doucement n'entrer que son index, avec cette intolérable lenteur pour qu'elle ressente bien toute la pénétration progresser. L'index tourne en elle, caresse ses parois et en même temps, le pouce appui sur son bouton de plaisir. Taquine et les lunettes sur le bout du nez, la Léona masquée de ce costume se plaisait à jouer ainsi avec elle et regardait sa jumelle d'en bas, espérant lui faire plaisir ainsi. Un petit duel pour faire plaisir à l'autre... Un duel fougueux et plein de caresses déplacées, ça peut être amusant nan~? Elle s'applique à la tâche, sournoise, s'attendant à une fin de journée en beauté~!

La mystérieuse femme polymorphe se lovait entre les seins de Shani, comme une espèce de petite fille demandant de l’attention. Un contraste assez saisissant avec la femme qui l’avait capturé et violé. La secrétaire ne savait pas quoi en penser, si ce n’est que cette jeune femme semblait assez douée pour masquer ses sentiments. Une femme, en somme. L’idée d’être transformée en un clone de Shani sembla beaucoup faire plaisir à Léona, ainsi que pouvait en témoigner son sourire, et cette lueur pétillante dans ses yeux. Elle se transforma alors, et Shani, en clignant des yeux, vit cette dernière gagner du poids et de la taille, ses cheveux devenant bruns, comme les siens, tandis que ses seins vinrent se frotter aux siens. Shani-2 était face à Shani, qui l’observait en clignant des yeux. Curieusement, la seule pensée qui lui vint à l’esprit fut celle de Doc, dans « Retour vers le futur 2 », expliquant à Marty les risques que sa femme rencontre son moi du futur : une déchirure du continuum espace-temps provoquant la fin de l’Univers, ou un simple évanouissement. Pour le coup, Shani ne sentait, ni la fin du monde approcher, ni le malaise. Tout ce qu’elle sentait, c’était une forte envie de luxure, de faire l’amour. Shani-2 vint l’embrasser fougueusement, et Shani gémit, lui caressant le dos.

*Alors, je suis si belle que ça ? Difficile de rester humble...*

Léona l’embrassa avec fougue, sa langue s’enfonçant dans sa bouche, le plaisir que cette dernière mettait excitant beaucoup Shani, qui vint lui toucher les fesses, savourant le contact de cette peau chaude et douce. Elle comprenait mieux pourquoi tant de gens voulaient lui faire l’amour. La femme était très belle, comme le prouvait le clone de Léona, et elles s’embrassèrent assez longuement, avant que Shani ne se retrouve contre le bureau de l’infirmière, écartant le clavier. Léona vint ainsi embrasser son sein, le mordillant fort, avec passion, l’appelant « sœurette ». Ce faisant, elle caressa avec sa main les cuisses de Shani, amenant cette dernière à écarter les jambes pour faciliter l’accès à sa fente intime. Léona continuait à jouer avec elle, à la narguer, ce que Shani pouvait sentir. Son index s’enfonça délicatement entre ses cuisses, mais ce n’était pas Shani qui était en manque. Elle avait récemment eu un orgasme, après tout. Des deux, c’était probablement Léona qui avait l’air le plus excitée.

Shani lui caressait la nuque, plaquant la tête de la jeune femme contre son sein, et continua à la laisser faire, soupirant et gémissant de plaisir. Elle pouvait voir que Léona s’amusait à la regarder, à l’observer. Elle cligna des yeux, lui souriant, ses lunettes glissant le long de son nez. Léona lui ressemblait en tout point, à l’exception de ses lunettes, qui étaient différentes des siennes. Shani se mordilla les lèvres, lui caressant la nuque, glissant le long de sa peau, sous le cuir chevelu. Elle frottait au plus près la tête de la jeune femme, savourant beaucoup cette sensation, ce contact.

« Hummm... Tu m’as attaché et violé, et tu cherches ensuite à y aller ‘‘soft’’ ? Tu ne serais pas en contradiction avec toi-même ? » lâcha Shani.

Elle esquissa un léger sourire, et tira la tête de Léona en arrière, libérant ainsi son sein. L’un de ses doigts vint caresser les lèvres du clone de Shani, et elle sourit.

« D’autant plus que, de nous deux, c’est surtout toi qui as l’air en manque... »