Shunya-nya-nya sentait les doigts de son amoureuse remuer en elle, et elle les laissait venir, en crispant ses mains sur ses fesses. Difficile de savoir s’il existait, sur Terra, une personne plus timide et plus nerveuse que Shizuka. La guérisseuse n’y croyait pas, mais, ici, en ce lieu, en ce sanctuaire de la sensualité, elle se détendait… Oh, elle était toujours un peu nerveuse, bien entendu, mais cette nervosité était logique. Hinata était la Princesse d’Edoras, et son amante… Un amour aussi déraisonnable que fou venait de les frapper, un amour rapide et fort, qui avait explosé comme un million de feux d’artifices… Ou comme un ballon de baudruche qui allait se dégonfler en plein vol. Shizuka, cependant, se refusait à avoir une vision aussi pessimiste des choses. Elle aimait Hinata, profondément et sincèrement. Son amour était honnête, sincère, puissant, ne demandant qu’à ‘exprimer, qu’à se laisser vivre, qu’à se développer. Oui, elle aimait Hinata, honnêtement, violemment, passionnément. Elle lui offrait son corps autant qu’Hinata lui offrait le sien, et, pour l’heure, Shizuka palpait ses fesses. Hinata avait un magnifique petit cul, bien rond, tendre et ferme. Les doigts de Shizuka glissaient dessus joyeusement, le pétrissant, remuant dessus, se crispant quand Hinata enfonçait ses doigts dans sa moule, la faisant gémir.
Hinata ne voulait pas l’épiler, arguant qu’elle risquait de faire « bien des choses » à sa moule si elle était chargée de l’épiler. Shizuka rougit. Est-ce qu’elle aurait le courage de montrer son sexe à une servante ? Sur le coup, elle avait tendance à penser que si, mais la jeune femme aux cheveux violets se connaissait. Elle aurait trop peur. Seule Hinata avait le droit de voir son intimité ! Elle, et elle seule !
*Ou peut-être Nora, aussi…*
Nora était très proche de d’Hinata, et elle était également très belle. De fait, en y pensant, Shizuka sentit des pensées perverses s’emparer d’elle, s’imaginant faire l’amour avec Hinata et Nora dans ce lit. Elles gémissaient toutes les trois de concert en harmonie, remuant leurs jambes sur cette magnifique couverture… Une couverture qui n’avait pas été changée depuis des décennies, et qui, pourtant, ne prenait pas la poussière. La magie, forte ici, si forte, imprégnait leurs corps.
Elles continuaient à s’embrasser et à se caresser, et Shizuka resta ici… Pour l’heure, il n’y avait qu’Hinata, et Hinata était la seule chose d’importance. C’était la Princesse, sa Princesse, son amour ! Chacun de ses baisers était magnifique, chacune de ses caresses rebondissait sur son corps avec mille délices. Elle continuait à remuer le long du lit, faiblement, et Hinata finit par lui dire qu’elle avait d’autres parties de son corps, que son corps était le sien, et que Shizuka devait se laisser aller.
Shizuka sourit lentement devant cette phrase, et remonta l’une de ses mains, la posant sur la tête d’Hinata. Plus libre, plus volage, elle l’embrassa à son tour, fourrant sa langue dans sa bouche. Hinata avait goûté à sa mouille, elle avait remué ses doigts dans la fleur intime de Shizuka, en ressortant son nectar, qu’elle avait léché avec sa bouche. Shizuka enfonçait donc sa langue, et ses jambes se frottaient contre celles d’Hinata. Que lui faire ? La pauvre ! Elle avait tellement d’idées qu’elle était incapable de les ordonner dans sa tête !
« Il y a… Il y a tellement longtemps que j’ai voulu faire ça, Hinata… Coucher avec des femmes. Je… Je pensais que ça ne m’intéressait pas, mais… Maintenant… C’est comme si toutes ces années de frustration étaient remontées à la surface pour exploser en ce moment ! »
L’image était on ne peut plus exacte, et l’une de ses mains restait sur ses fesses, ses doigts se glissant dans sa croupe. Shizuka ramena son autre main, et écarta l’une de ses fesses, délivrant l’accès à sa croupe. Son doigt se rapprochait de sa rondelle, et une lueur espiègle pouvait se deviner dans les yeux de Shizuka, qui avait, sur ses lèvres, un petit sourire mielleux.
« Je ne sais pas ce qui m’arrive, Hinata-chérie… Mais j’ai très envie de sentir le cul de ma Princesse… »
Elle heurtait sa rondelle avec son doigt, et se mordilla les lèvres, devant ce trou étroit et petit… Son doigt bougeait en elle, s’enfonçant, et, avec son autre main, elle alla se crisper sur l’un des seins d’Hinata, venant le serrer, en sentant contre sa paume le petit téton, formant comme une petite boule qui remuait sur sa paume. Elle se mordilla les lèvres, une lueur joyeuse dans les regards.
« Je t’aime, ma chérie… » glissa-t-elle.