• P R E N O M / N O M : Nymeria Wind.
• S U R N O M : Nyme.
• A G E : 21 ans.
• S E X E : Féminin.
• R A C E : ESPer.
• O R I E N T A T I O N S E X U E L L E : Hétérosexuelle non expérimentée.
D E S C R I P T I O N P H Y S I Q U E : Nymeria peut passer inaperçue de prime abord. De taille moyenne, environs un mètre-soixante dix, une silhouette et une poitrine menues, des cheveux d’un gris doux, un teint légèrement hâlé et des vêtements aux tons neutres allant du brun au bleu délavé. Mais si l’on regarde d’un peu plus prêt, si l’on s’attarde sur son visage on peut noter son regard légèrement dérangeant : un oeil vert et un oeil bleu. Pour ne pas attirer les regards, elle a tendance justement à baisser les yeux, échine légèrement courbée, ce qui lui donne un air parfois un peu endormie et docile auquel il ne faut pas se laisser prendre.
On ne va pas se mentir, l’élégance et le pimpant ne sont pas sa tasse de thé. Ses vêtements se composent de deux éléments : une première près du corps, de tissu bleu gris a été cousue par ses soins dans une matière légère l’été et qui protège sa peau l’hiver du froid, parfois mordant dans bien des régions ; la seconde est taillée dans du cuir, plus épais et plus résistant, lui permettant de protéger une partie du haut du corps, de tenir certaines partie à l’aide de sangles, mais aussi de garder ses armes à porté de main. La plus part du temps elle n’a sur elle qu’une dague et une épée plutôt légère afin de la manier avec plus d’aisance. Plus athlétique que réellement musclée, elle ne peut en effet rivaliser face à la force brute bien longtemps mais peut en revanche désarçonner ses adversaires par sa rapidité et sa fluidité de mouvement. Nyme est la plus part du temps chaussée de longues bottes du même bleu délavé que ses vêtements avec un léger talon brun.
Si jamais vous arrivez à la dénuder, peut être pourrez vous admirer sur sa peau fine des tatouages d’encre bleu, cadeau des dieux aux habitants de l’île dont elle est originaire. Ils sont à l’origine de sa résistance au combat, mais bien d’autres secrets sont cachés dans ces derniers.
Elle attache ses cheveux pour un soucis d’aisance tout en conservant deux longues tresses au bout desquelles se trouvent deux embouts qui renferment chacun une fiole : l’une de poison et l’autre de son antidote. Sachez que si vous buvez la première, il y a peu de chance que vous posiez vos lèvres sur la deuxième...
C A R A C T È R E : Il est très difficile de s’attacher en peu de temps à Nymeria. Son regard tranquille gêne, sa posture somnolente agace. Elle préfère parler peu et bien que se répandre en babillages inutiles et stériles. Cette apparente froideur n’est qu’une façon de ne pas se mouiller, s’attacher aux gens est très embarrassant. Trop dangereux. Elle le sait d’expérience: l’être vivant n’est pas sûr. Il est assez difficile d’attirer son attention, rares sont ceux qui méritent cette petite étincelle que l’on peut apercevoir parfois furtivement dans ses yeux. Toute fois, elle aime s’amuser gentiment des faiblesses de l’être vivant, sans jamais en abuser. Faire tourner en bourrique l’air de rien son interlocuteur lui arrachera toujours un léger sourire.
Son point faible ? La curiosité. Ne lui promettez pas d’aventure dans des contrées exotiques, elle serait prête à vous suivre. Sans attaches, elle va où bon lui semble. Sa spontanéité ne lui a pas toujours porté chance, mais se lever le matin en se disant « Tiens, aujourd’hui on s’arrache. Par où partir ? Gauche ? Droite ? J’ai jamais aimé le mot «droite», trop directif. Prenons la gauche ! » lui laisse un gout de pain au miel sortant du four dans la bouche qui n’a pas de comparaison.
Il lui arrive de se montrer naïve. Si vous la dupez pour quelque chose qui lui tiens à coeur, vous risquer de le regretter amèrement. Sans rien laisser paraître, elle attendra pour vous rendre la monnaie de la pièce, et peut être un peu plus...
H I S T O I R E : Il n’y a pas vraiment d’histoire à raconter, et encore moins sur l’oreiller. Nymeria est née sur une humble petite île de pêcheurs, d’un père travailleur et d’une mère dévouée. Enfant sage et docile, lorsqu’elle a demandé à travailler sur le bateau de son paternel, sa mère ne pensait pas déterminer le reste de la vie de la petite en refusant, lui promettant un bon mariage et pleins de vêtements à repriser et de couches à changer...
Nymeria devint une enfant encore plus effacée et silencieuse: elle construisait en cachette une petite barque pour s’enfuir. La nuit de ses quatorze ans, elle prit la mer avec pour bagages une loupiote et un petit sac. Au bout de deux jours de ramage intensif, les muscles à vifs, elle se laissa porter... jusqu’à heurter la coque d’un bien plus gros navire. Attrapée par la peau du coup par les marins, elle faillit passer un mauvais quart d’heure une fois à bord. Mise à nue, ses tatouages se mirent à vibrer d’un bleu intense qui laissa perplexe l’équipage. La voyant comme un signe envoyé par l’océan, ils décidèrent de l’intégrer parmi eux en tant que «mascotte». Pupille de Rokitanski, chef à bord, elle appris l’art de la navigation, le cordage, l’art du combat en corps à corps et eut accès à la bibliothèque privée de ce dernier. Cela dura plus d’un an. Une nuit, plus ivre qu’il ne l’aurait dû, Rokitanski voulut abuser de l’enfant qu’elle était encore alors. Se dérobant sous des baisers de plus en plus insistants, elle réussit à le faire tomber et s’enfuit par un bateau de secours avec l’aide d’un matelot à peine plus vieux qu’elle.
Elle atterrie à bout de force sur une côte où elle dut voler pour survivre dans un premier temps, puis elle pris un travail en tant que serveuse dans une taverne où le sanglier dore dans un feu généreux au milieu du fracas des pintes et parfois des armes. Certains hommes s’intéressèrent à elle, alors âgée d’à peine 16 ans. Ayant d’autres projets en tête, elle les repoussa sans gêne, jusqu’au jour où un homme ne sut pas s’arrêter. Il l’attendit après son service et la plaqua sur un mur avec violence. Le souffle court, elle senti la langue chaude et d’une épaisseur bovine de l’homme glisser contre sa gorge puis tenter de s’introduire entre ses lèvres. Avec fureur, elle le mordit lui arrachant une crise de surprise et de douleur. De colère, il tenta de l’étrangler avec une chaine, lui laissant une marque à vif qu’elle gardera depuis ce jour cachée sous un collier. Tentant de se sauver, elle se débattait comme un animal aux portes de la mort quand ses tatouages se mirent à vibrer, perturbant l’agresseur, lui donnant juste assez de temps à ses poumons de se remplir d’air et reprendre ses esprits. Elle enfonça ses doigts dans les orbites de l’homme et tira de toutes ses forces. Une marre de sang, des cris, la pression sur son cou se relâcha. Elle erra, enveloppée de l’odeur de la mort, jusqu’à la petite chambre qu’elle occupait. Elle rassembla ses maigres affaires et reparti sans se retourner. Et cette fois-ci, armée.
Déçue par les gens qui avaient croisé sa route, elle se réfugia dans une foret durant deux longues années, où elle s’entraina à la chasse, au tannage, au tissage. Retrouver le plaisir de la pêche lui serra le coeur. Avoir construit une chaumière où elle se sentait chez elle, fabriquer ses encres et son papier pour écrire lui procurait énormément de plaisir, mais la solitude commençait à peser. Elle devint scribe itinérant, vendant ses encres et son papier, parfois remplissant de petits boulots. Elle déambule aujourd’hui à la recherche d’un but, ou au moins d’une aventure.
• S I T U A T I O N D E D E P A R T : Vierge, la question ne s’étant pas encore posée à elle.
A U T R E : C’est un personnage qui je l’espère, evoluera pas mal, donc la fiche risque d’être étoffée et mise à jour régulièrement, du moins je l’espère.
• COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? : L’internet !
• AVEZ VOUS DES MOYENS DE FAIRE CONNAÎTRE LE SITE AUTOUR DE VOUS ? : Pas de concrets, en tout cas.