Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Yamagashi Hitomi

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lundi 17 décembre 2012, 13:14:45

Je pète le feu ces derniers temps. Bizarrement tout va pour le mieux : j'ai le moral au beau fixe toute la journée, je dors moins et pourtant vachement mieux. Je me suis même remise à courir au parc pour ne pas tout dépenser au lit avec mon homme. Je sais que ce genre d'abstinence ne me ressemble pas, mais sinon Kyle n'aurait pas à raccrocher les collant : je ne lui laisserais pas la moindre occasion de les enfiler. Tout ça pour dire que je suis montée sur ressors depuis la Book Party. Comme la playmate qu'on a fini par appelée et épuisée, je croyais c'était la joie des retrouvailles. Mais ça fait un mois et je pense qu'il y a quelque chose là-dessous. Aujourd'hui j'ai cassé six craies au lycée. Mes élèves aussi disent que "j'en pète", pourtant même eux ont été surpris par ma maladresse.

Il faut que j'en parle à Kyle, c'est forcément lié à lui et ses pouvoirs. C'est pas spectaculaire, juste des petits mieux qui s'empilent. Alors je rentre à l'appartement et je vais sans doute faire comme d'habitude. J'ai trouvé une honteuse parade au sempiternel "tu devrais pas m'attendre". Un tas de copies pas corrigées ou de cours à moitié faits sur la table basse, et je peux mentir à mon homme sur ce qui me tient éveillée. Puis je peux le chouchouter toute la nuit avant de finir mon boulot en urgence à la récré le lendemain, comme la dernière des cancres. Je pensais pas être capable de me contenter d'un seul homme, même celui de ma vie, pourtant c'est le cas. Je traine le matin pour rester avec lui, puis file ventre à terre à l'appartement pour le retrouver ou l'attendre.

Une fois de plus je trouve l'appartement vide. Je laisse donc tomber ma serviette de cours et j'allume la télé en commençant déjà à me déshabiller. Je regarde juste cinq minutes puis je sors cavaler un peu pour me changer les idées.

Citer
... en deuil des amis proches, une compagne et -qui sait ?- des enfants. Sur le net, des messages de soutien à sa famille fleurissent. Toute la rédaction se joint à moi afin de saluer celui qui aura tant fait pour le Japon, souhaitant qu'il trouve la paix qu'il aura toujours cherché à apporter au monde. Et maintenant, dans l'actualité internationale...

Dans la seconde, je me mets à haïr ce muppet en costume gris qui vient d'annoncer la mort de l'amour de ma vie avec encore moins d'émotions qu'une défaite de l'équipe de foot. Et la seconde suivante...

[Quelques jours plus tard...]

C'est pas la grande forme, et c'est normal. Les secondes sont devenues des minutes, les minutes des heures, et de fil en aiguille plus d'une semaine a passé. Appartement-lycée, lycée-appartement, je ne fais rien d'autre que l'attendre, le guetter, scruter le ciel à travers toutes le fenêtres. Même si je fais bonne figure au lycée ça commence à se voir. Je ne sais pas combien de temps je vais encore tenir sans nouvelles. Je me répète sans cesse qu'il va revenir, que rien ne pourra le retenir indéfiniment mais je ne suis plus certaine d'y croire. Une fois de plus je m'acharne, et si je viens à craquer...

C'est d'autant plus dur que beaucoup de monde porte son deuil. Ceux qui croyaient en lui et ne voient pas plus loin que leur écran de télé passent déjà à autre chose. Mais il y en a d'autres, quelques uns qui refusent de lâcher l'affaire et m'aident à tenir sans le savoir. Aujourd'hui j'ai rendu des devoirs d'expression écrite, dont cinq qui parlaient de Sentinel Prime. Des sortes d'hommages d'ados encore rêveurs qui ne veulent toujours pas croire que leur idole a disparu.

Enfin ! Je remballe mes affaires et je file, comme toujours. Il faudra bien que je me décide à faire les courses ce week-end, quand j'aurais vraiment que ça à faire. Je voudrais qu'au moins Wonder Girl me rende visite. Ça doit être aussi dur pour elle que pour moi, et c'est sans doute la raison de son silence à elle aussi. Je voudrais pouvoir en parler à au moins une personne.

Soudain, à peu près à la moitié du chemin, je m'arrête à l'entrée d'une ruelle. Du bruit et des voix basses, nerveuses.

" Magne-toi ! On va se faire pécho !
- Si tu fais pas le pet c'est sûr que... Merde ! "

Ils sont deux, ils portent des sweat à capuche et des foulards pour masquer leur visage. Mais à peine tournent-ils les yeux vers moi qu'il s'enfuient dans la direction opposée. L'un d'eux lâche quelque chose au pied du mur, et manque de trébucher sur une poubelle. J'approche pour voir ce qui se tramait, je sais trop ce qui peut se passer dans ce genre d'endroits. Maintenant que le grand gentil en collants n'est plus là pour faire peur aux méchants... Mais ce que je découvre m'arrache mon premier vrai sourire depuis ce qui me semble déjà une éternité. Un S rouge dans un prisme rouge, au-dessus des mots incomplets "STIL LIV".

Je me penche pour ramasser la bombe de peinture que le fuyard a laissé tomber, et je complète le tag... J'en profite aussi pour corriger.

Kyle Macross

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 1 lundi 17 décembre 2012, 16:06:21

[Un sommet perdu - Himalaya]

L'homme qui menait la petite équipe emmitouflée dans les manteaux rembourrés pleurait. Il pouvait, pour tout dire. L'endroit qu'il avait atteint avec ses compagnons était réputé non pas pour sa hauteur mais pour sa difficulté d'accès et d'après les légendes, aucune cordée n'y avait jamais mit les pieds. Et pour cause ! La montée était incroyablement à pic, le froid était extrêmement mordant et le chemin disparaissait sous de petites mais régulières avalanches qui mettaient les équipements en pièces et les nerfs des courageux à rude épreuve. Eux s'étaient obstinés malgré tout, s'étaient préparés plus que de raison... Pour accomplir finalement cet exploit qui resterait certainement dans les annales.
Celui qui se laissait aller à ses pleurs fut rejoint par une petite bonne femme, qui lui entoura tendrement les épaules en lui glissant quelques mots devant le reste de l'équipe, toute aussi émue qu'elle.


- Professeur, il faudra dire quelques mots. Vous savez, quelque chose de symbolique, de fort. Pour la postérité.

- Excusez moi, je peux vous emprunter votre téléphone satellitaire, dites ?

Il se retournèrent tous vers moi, interloqués. Bon, d'accord. Me présenter en pantalon de cuir, cuissardes et chemisette au col largement ouvert sur le buste n'était peut-être pas très malin, surtout que le froid devait être cinglant. Où c'était l'épée à ma ceinture qui les inquiétait ? M'enfin bon, l'avantage d'être moi, c'était de repousser la signification du mot "extrême". Et puis, je n'avais pas pensé que le portail depuis Terra me balancerait dans la neige d'un coin paumé de la Terre et surtout que j'y trouverai du monde. Même si pour le coup, ça arrangeait bien mes affaires.

- P-pardon ?

- Votre téléphone satellitaire. Vous devez bien en avoir un, non ? Bon, ben je voudrais vous l'emprunter pour passer un coup de fil à ma petite amie, elle va finir par s'inquiéter.

Le professeur resta bouche bée tandis que, me regardant comme si j'étais le résultat d'une sévère hallu' de mec sous acide, un de ses compagnons me tendait ce que je venais de demander. Je le remerciais vivement et composais le numéro d'Hitomi, tombant sur son répondeur. Elle était peut-être occupée. Quelle heure il était, au Japon ?

- Mon coeur, c'est moi ! Désolé d'avoir tardé à rentrer, mais j'ai eu quelques petites contre-temps. Ne fais pas cette tête, je t'avais dis que je finirais TOUJOURS par revenir, non ? Je passe par le Mexique, ce soir c'est Fajitas. J'espère que tu as laissé le balcon ouvert, je n'ai pas mes clés ! Je t'aime. Fort.

Hop, je raccrochais et rendis le téléphone après avoir veillé à effacer le numéro composé. Inutile qu'on trouve le portable d'Hitomi, pas vrai ? Je saluais l'équipe de montagnards, m'excusant du dérangement au passage, et m'envolais comme une bombe en direction du Mexique. La semaine passée sur Terra avait été... Particulière. Pas forcément désagréable et pleine de promesses. Devrais-je évoquer Enora ? J'en parlerai si cela devait arriver dans la conversation, mais je me doutais que j'aurai d'abord à m'excuser face à Hitomi et peut-être à la consoler un peu.
Je comptais bien sur les Fajitas en direct de Mexico pour m'aider un peu dans ma tâche. Et sur mes muscles saillants, aussi. Hitomi aimait bien utiliser le langage du corps et le mien savait parfaitement lui tenir de longues heures de débats fiévreux.


[Appartement 18 - Yamagashi/Macross - Seikusu]

Grâce au décalage horaire et à une vitesse de vol excessive, je ne m'en sortais pas trop mal. Quand je passais la fenêtre du salon, je trouvais la maison vide. Parfait ! Je voulais prendre une douche et préparer la bouffe pour ce soir et vu l'heure, Hitomi  ne serait pas rentrée dans l'immédiat. Remisant sur notre lit ma tenue terrane, je me laissais nu pour emprunter la case cuisine où je préparais la viande et les légumes à mettre dans les fajitas, ainsi que de quoi accompagner le tout. Mexican Guacamole, les petits gars ! Un peu de Sangria en direct d'Espagne (c'était sur ma route, je n'avais pas pu m'empêcher de survoler l'Europe) et deux plateaux-repas plus tard, je me retrouvais dans la salle de bain.

Hm... Mes cheveux étaient un peu plus longs qu'à l'accoutumée et ma barbe datait déjà de quelques jours, mais je décidais de la laisser pour aujourd'hui au moins. Ce fut avec délice que je me plaçais sous la douche brûlante, prenant enfin le temps de souffler un peu, le dos collé au mur. Vivement qu'elle rentre, même si c'était pour me passer un savon. Rien ne m'avait plus manqué que mon Hitomi, après tout.
J'espérais juste qu'elle aimerait la superbe rose que j'avais placée en évidence dans l'entrée. Histoire de lui présenter des excuses préliminaires, quoi.

Yamagashi Hitomi

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 2 lundi 17 décembre 2012, 18:24:57

Heureusement que personne m'a vu, ma réputation a pas besoin de ça. Mais ça m'a fait de bien de juste tracer ces quelques traits. je ne dois pas me laisser abattre, en fait je devrais même sortir un peu plus. Passer mon temps toute seule n'arrangera rien, et quand il reviendra je préfère qu'il me trouve en pleine forme qu'en pleine dépression. Faut que je me refasse des amis vu que j'ai douloureusement cassé avec ceux que j'avais ici, et que les autres sont à Perpète-les-Zouaves-sur-Zone. Enfin ! Je vais déjà rentrer me changer et aller faire les courses. D'ailleurs quelle heure il est ?

Je fouille ma serviette et mon idiot de portable est encore éteint ! En même temps, vu la belle étoile qui fracture l'écran tactile... Mais elle ne m'empêche pas de voir que j'ai un nouveau message. Numéro inconnu ? Pendant que la boîte vocale m'explique une fois de plus comment qu'on fait pour écouter ses messages, je me demande dans qu'elle embrouille je vais encore me retrouver. Et des les tous premiers mots mon cœur fait un bond dans ma poitrine.

Le téléphone plaqué à l'oreille je fonce vers l'appartement. Mon Kyle est vivant. Un peu que je fais cette tête ! Et tu vas la voir de près ! Fajitas ? Merde ! Le balcon ! J'espère que je l'ai laissé ouvert, j'ai pas fait gaffe. Je m'arrête une seconde à ses derniers mots. mais je peux pas les lui rendre ! Je fourre le portable dans ma serviette et j'improvise mon retour au jogging. En approchant du bâtiment je ne peux pas m'empêcher de lever les yeux vers le balcon, mais je n'y vois personne. Je monte les escaliers quatre à quatre, et ne reprend un peu de souffle que le temps d'ouvrir la porte.

À l'intérieur ça sent la bouffe, et un peu le bouc, pas moyen de sentir le parfum de la jolie rose à travers ça. Surtout que je ne m'en approche pas. Je referme avant de filer vers la salle de bain, attirée par le bruit de la douche. J'ouvre sans ralentir et je file sous l'eau pour sauter au cou de mon homme. je me colle contre lui pour l'embrasser, encore toute habillée mais sur le moment je n'en ai strictement rien à cirer. Il m'a tellement manqué. Je me presse contre lui au maximum, et au passage je fais la connaissance de sa nouvelle coupe, et de sa barbe. Sa bouche, elle, n'a pas changé. Je la dévore des lèvres et de la langue, je m'enivre de sa salive qui me manque depuis trop longtemps. Je fais durer, je lui en donne pour une semaine et demi avec les intérêts. Et ce n'est qu'un début.

J'étire doucement la baiser jusqu'à le faire rompre, les yeux encore fermés.

" La rose est magnifique. Merci, mon cœur. "

Kyle Macross

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 3 lundi 17 décembre 2012, 19:22:32

Je m'attendais bien à ce qu'Hitomi me rejoigne dans la douche, puisque j'aurais fais la même chose. Ceci dit, je me serais peut-être déshabillé avant. Ce n'est qu'un détail auquel je n'ai pas le temps de penser avant que la porte de la cabine ne s'ouvre brutalement pour laisser passer une tornade rousse en tailleur et chemisier qui me fond dessus comme un rapace l'aurait fait sur un quelconque rongeur. Soit, je ne vais pas m'en plaindre et je lui fais savoir en la collant encore plus contre moi, laissant son chemisier s'imbiber d'eau pour coller à sa formidable poitrine tandis que sa jupe souligne d'autant plus la ligne affolante de ses fesses. Ma langue bouscule la sienne, lutte pour le contrôle du territoire constitué par nos palais et je soupire du plaisir immense que j'ai de la sentir si proche de moi. Je m'écouterais, je la prendrais tout de suite et maintenant. Mais la viande est sur le feu et je n'ai pas envie d'avoir l'incendie de ma propre maison à gérer au vu du désastre du dernier que j'ai cherché à juguler. On va s'embrasser, bouffer et ensuite on ira baiser comme des affamés, sûrement sous la douche ou sur la machine à laver. Où sur n'importe quelle surface assez solide pour supporter nos ébats, en fait.

Elle cesse de m'embrasser et me remercie pour la rose pendant que je dégage les mèches plaquées sur son visage du bout des doigts. Plus belle que toutes les autres, redoutablement plus excitante aussi. Et toujours aussi rayonnante. Il est tard pourtant, et Hitomi sort de cours. Bah, je vais mettre ça sur le compte de nos retrouvailles, puisque je me sens moi-même d'humeur à générer assez d'énergie pour faire passer Hiroshima pour un pétard claque-doigts.


- Cueillie en France, mon coeur. Pardon de rentrer si tard, mais j'ai été retenu. C'était la dernière fois, tu peux en être sûre. Je t'aime... Ca a été long, sans toi.

Un nouveau baiser, avant que je nous fasse sortir de la cabine de douche. Heureusement que je m'étais savonné avant qu'elle n'arrive ! Je la déshabille lentement pour la mettre à nu et jeter ses fringues trempées dans l'évier, ne perdant pas l’occasion de frotter mon membre contre elle, n'oubliant pas de cajoler ses formes du bout des lèvres. Une promesse pour le reste de la soirée, avant que je ne passe une serviette sur ses épaules.

- Va enfiler une de ces nuisettes que je me retiens d'arracher à chaque fois que tu les porte et rejoins moi dans le salon. On mange un bout, on papote, on fait l'amour. Plus ou moins dans l'ordre pour une fois, parce que j'ai faim.

Enroulant ma taille dans une serviette, je lui vole un long baise avant d'aller m'affairer aux fourneaux. D'ici quelques minutes, nous serons vautrés sur le canapé, les plateaux repas à portée de main et ces dernières se baladant sur le corps de l'autre. Comme tous les soirs, en fait. Et si vous voulez mon avis, c'est trèèèèès bien comme ça ! 

Yamagashi Hitomi

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 4 lundi 24 décembre 2012, 16:24:38

Je devrais lui sauter dessus quand il m’enlève ma culotte qui n’est trempée que par de l’eau. Je suis tellement chaude qu’on peut s’économiser le chauffage pour ce soir. Pourtant je prends une vraie douche froide. Me rhabiller, manger, parler... Je veux pas parler, pas maintenant, pas cette nuit. Moi aussi j’en veux pour une semaine et demi avec les intérêts. Je veux qu’il me fasse oublier que tout part en vrille quand il n’est pas là, comme je m’efforce de le faire avec lui. Alors je souris après son baiser.

- Je me sèche et je te rejoins.

Il quitte à peine la pièce que je laisse retomber ma serviette pour aller m’appuyer au lavabo. En relevant les yeux je découvre une femme désespérée dans le miroir. Une victime de Seikusu qui a encore une fois présumé de ses forces et de sa chance. Je pensais pouvoir supporter que Kyle disparaisse sans prévenir pour risquer sa vie. Mais depuis qu’il n’a plus l’air d’y croire lui-même, pas même pour moi... Et il y a tout le reste. Je ferme les yeux pour prendre une grande inspiration en me redressant.

Tient-toi droite et souffle, Hitomi ! Il est revenu, il n’attend plus que moi. C’est tout ce qui compte. De toutes façons je n’aurais d’emprise sur rien d’autre, ce soir. Je reprends la serviette et au boulot ! Je me sèche, donne un coup de brosse à mes cheveux, puis je file dans la chambre. J’arrive pas à me décider sur ce que je dois enfiler. Tous les rouages qui grippent dans notre couple, du moins de mon côté, me bloquent. C’est bien beau d’être honnête, mais quand ? Et comment ? Ça on en a pas parlé. Quand et comment je peux me plaindre de mes problèmes à mon homme qui met sa vie en jeu tous les jours ? Quand et comment je lui qu’il n’y a plus qu’avec lui que j’arrive à me sentir bien ?

Quand et comment j’arrête de le soutenir pour lui coller encore plus de poids sur les épaules ?

Finalement la nuisette bleue, celle qui descend à peine à mi-cuisse, tellement fine qu’on voit tout au travers. C’est ça ou une pancarte « baise-moi jusqu’à ce que j’oublie comment je m’appelle ». En arrivant dans le salon je le trouve déjà sur le canapé, les fajitas sur la table basse. On va sans doute encore se taper des extraits d’un bon gros nanar genre « L’Invasion des Crevettes Mutantes Extra-Planaires de la Galaxie du Clafouti aux Cerises 4 : Le Retour de la Vengeance de l’Ombre du Homard Borgne ». La rose à la main je file me glisser sur le canapé, sous son bras, pour me coller à lui.

- Tu m’as manqué, mon cœur.

Je monte lui chatouiller la barbe avec la fleur.

- Alors ? T’es devenu le roi du Gondor cette semaine ?

Kyle Macross

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 5 lundi 24 décembre 2012, 17:00:02

Quand elle apparaît dans l'encadrement de la porte dans cette fabuleuse petite nuisette bleue, je sens qu'une partie creuse de mon anatomie se gorge un peu de sang. La température grimpe tout autant que mes centimètres et je dois dire que j'aime ça, que je ne m'en cache pas. La simple serviette me ceignant la taille s'ouvre un peu sur mon membre, comme une invitation à l'attention d'Hitomi. Si j'ai envie d'elle ? Bien entendu, qui n'aurait pas envie d'Hitomi Yamagashi ? La prendre ici et maintenant, on va s'y atteler. Mais j'ai besoin de tirer un trait sur une certaine partie de ma vie alors, malgré mon excitation visible et palpable, je reste sage lorsqu'elle s'installe tout contre moi et me caresse avec les pétales de la rose française.
Bon, à part ma main qui file sur sa cuisse pour en caresser l'intérieur, remontant délicatement vers sa fleur que je ne fais qu'effleurer du bout des doigts.


- Presque. J'ai trouvé un anneau qui rend invisible, emballé une elfe millénaire et combattu un seigneur du mal plus méchant que les autres méchants. Et j'ai gagné, tu penses.

Un sourire, un long baiser gourmand où ma langue recherche la sienne pour un ballet gourmande et indécent. Mes mains assurent leur prise sur elle et bientôt je la fais me chevaucher, nos sexes glissant l'un contre l'autre alors que mon bassin roule doucement. A travers le tissu de sa nuisette, je viens embrasser ses seins, aggripant même ses pointes du bout des dents, ma salive humidifiant l'étoffe aux endroits où ma compagne pointe. Ma langue joue elle aussi, avant que je ne recule un peu la tête pour lui parler.

- Je ne partirais plus, Hitomi. Une de mes mains fouille sur le canapé pour lui montrer ce qui reste de mon dernier costume moulant. Brûlé, déchiré, tâché de sang. Réduit à un lambeau. C'était la dernière fois que Kyle Macross enfilait la combinaison de Sentinel Prime. Fi-ni. Je n'ai pensé qu'à toi, qu'à nous. Je veux profiter de tout ce que tu as à m'offrir et je veux pouvoir te le rendre. Nous deux d'abord et merde au monde.

J'hésite un instant à lui dire la suite, la décision que j'ai prise lors de cette semaine. Même si elle ne concerne que moi et qu'elle fut difficile à prendre, j'ai besoin de l'aval d'Hitomi. Parce qu'elle compte, parce que son avis est primordial pour moi. Mon regard plongé dans le sien lui révèle que les mots qui vont suivre sont d'importance, je pense. Ma chérie, celle qui partage ma vie... Elle me connait trop bien.

- Mais Sentinel Prime ne peut pas disparaître, parce que des gens comptent sur lui. Sur le personnage, sur le nom. Alors... Je vais demander à Donna de prendre la relève, je vais lui demander si elle accepte de devenir le nouveau - la nouvelle, même - Sentinel Prime. Qu'elle accepte ou pas, je veux tourner la page.

Je reste là à l'observer, la détaillant comme si je ne l'avais jamais vue. Comme au premier jour, je la trouve magnifique. Sa nuisette retombée sur nos intimités dissimule le côté obscène que pourrait avoir cette drôle de scène, pourtant je viens la déplacer de façon à ce qu'elle s'empale sur mon vit dressé à sa seule attention. Les fajitas attendrons, les préliminaires et les douceurs aussi. Il faut d'abord qu'on se dise correctement bonjour.

Yamagashi Hitomi

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 6 dimanche 30 décembre 2012, 13:28:20

- Hmmmm... C’est toi le plus fort, mon cœur.

Il faudra que je pense à lui faire raconter quelques détails sur l’oreiller, ça aidera peut-être l’auteure de dark-fan que je suis à trouver du sang neuf pour son roman. Soyons clairs pour le reste : je me déteste, je me méprise même un peu... mais j’ai trop les crocs ! Alors j’espère que l’Elfe millénaire en a bien profité parce que c’est mon tour. Mais au lieu de m’attraper par les hanches pour jouer au bilboquet humain – jeu que j’adore, bien évidemment – il me fait froid dans le dos avec son costume tout cramé et déchiré. Le morceau qui n’est pas passé à la télé.

Je vois venir la suite de loin, et même si ça ne me plaît toujours pas j’ai commencé à me faire à l’idée. Il veut tellement raccrocher les collants que parfois ça me fait peur. Ça me saoule aussi, quand il parle de lui-même à la troisième personne. Mais ce qui vient à la fin... Heureusement que j’ai appris le self-control à la dure, parce que je passe à deux doigts de lui en coller une. D’habitude entre son regard d’amour transi en extase et sa queue bien tendue je dis oui à tout. Mais aujourd’hui je... je peux pas. C’est trop, je craque. Plus il en dit plus je sens mon visage s’affaisser.

- Arrête.

Je me laisse tomber contre lui tout de suite. Contre lui, pas sur lui. Je me blottis contre son torse, le front au creux de son cou. Je ne voulais que ça. J’ai pas encore intégré que je suis amoureuse d’un éternel ado qui fait tout dans le désordre. Comment je pouvais faire moins subtil que le rejoindre sous la douche ?

- Je sais que c’est important mais... pas maintenant.

Je prends une grande inspiration les yeux fermés, laissant ma main glisser de quelques centimètres sur son torse.

- Ma semaine a été horrible... et pas seulement parce que je t’attendais... Ça ferait trop, Kyle. Alors pas maintenant... Je t’en prie.


Kyle Macross

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 7 dimanche 30 décembre 2012, 17:14:40

C'est fou comme un mot balancé sur un ton sec peut faire comme effet.
Alors que j'étais bien parti pour offrir à Hitomi un triathlon de la baise décomplexée, elle me dit d'arrêter. Ce n'était pas un ordre, mais ça sonnait presque pareil. Et je suis un homme moyen, dont la queue joue le baromètre émotionnel, alors ce seul mot suffit à faire refluer l'afflux sanguin qui avait gonflé ma verge. Un peu comme une crevaison de pneu pendant l'épreuve de montagne quand le mec est en tête du peloton, prêt à balancer l'échappée qui le mettra loin devant ses petits copains. Quand la tête rousse ( ;D) se cale contre moi, je réprime un grognement de frustration et de colère mêlées. Je suis un mec compréhensif, je vous jure ! Mais si vous êtes un mec, vous comprenez bien ce que je ressentais alors que j'étais coupé au moment le plus intéressant. Et si vous êtes une nana... Bah, vous serez forcément de son côté. Normalement, c'est le moment où je devrais refermer tendrement mes bras sur elle mais pour l'instant, c'est le moment où je tente de ne pas exploser et de ne pas m'énerver contre elle. Mes mains se crispent un instant sur ses hanches larges, mes bras et mon torse se raidissent. Je ne dis rien, je fixe le mur en face en me contraignant à relativiser et à me détendre. Pas facile.


- Je sais que c’est important mais... pas maintenant.

PUTAIN DE NANA DE MERDE ! Ca pour baiser, y'a du monde ! Mais quand il s'agit d'aller dans le psychologique, là, ça se défile ! Elle me fait chier, tiens. Elle aurait dû rester à se faire tringler par tout ce que Seikusu compte de queues et me laisser dans ma médiocre vie sexuelle d'antan. Je ne baisais pas des masses mais au moins, je n'avais pas ce genre de situation à gérer.
Je ne dis rien, pour éviter le mot de trop. Je la ferme, j'essaie de me rappeler que malgré tout, je peux considérer être un type bien. Et surtout, je ne veux pas d'une Irlande bis. Son problème, à Hitomi, c'est qu'elle est trop adulte. La vie devrait toujours être prit un peu moins sérieusement.


- Ma semaine a été horrible... et pas seulement parce que je t’attendais... Ça ferait trop, Kyle. Alors pas maintenant... Je t’en prie.

"Envoyons d'abord en l'air, mon coeur ! Ouvrir les cuisses, je sais faire. Et puis après, on parlera peut-être un peu, à moins que je n'ai un tas de copies à corriger, comme par hasard ! :3"
Bon. Ne soit pas si mauvaise langue, Kyle. Tu es claqué par la semaine écoulé, ton humeur est retombée aussi vite que ta bite et tu n'as pas envie de penser sincèrement la moitié de ce qui te passe par la tête. Dépose lui un baiser sur le front - voilà, parfait, soit tendre !- et écarte toi délicatement en prétextant avoir besoin de boire. Hitomi te connaît, Hitomi connait les mecs mieux que toi le rangement des assiettes dans la cuisine. Elle comprendra pourquoi tu es un tantinet agacé.


- J'adore quand tu me sautes dessus à peine rentré, vraiment. Mais quand ça ne va pas, je préfère que tu m'en parles de suite. Merde, quoi... Je ne suis pas sourd ni fermé ! Tes problèmes sont les miens, Hitomi !

Je suis calmé. Je m'inquiète pour elle, maintenant. Je n'aime pas quand ma belle rousse garde ce qu'elle a sur le coeur, mais peut-être que je monopolise notre histoire ? Il faut que je change ça. Que j'arrive à laisser de la place à des problèmes qui n'ont rien de surhumains mais qui n'en sont pas moins pénibles à supporter. Mes bras passent autour de ses épaules pour la serrer contre moi, mon nez venant se frotter tendrement au sien alors que je lui souris. Ma frustration est déjà oublié et le regarde que je coule dans le sien est une excuse sincère à ma conduite d'il y a un instant.

- Raconte moi.



C'était mon jumeau maléfique qui avait fait cette coquille. Bien sûr.
« Modifié: dimanche 30 décembre 2012, 17:40:15 par Sentinel Prime »

Yamagashi Hitomi

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 8 dimanche 30 décembre 2012, 18:40:22

J'y crois pas. Ça recommence comme avec Gabriel, mais cette fois c'est vraiment injuste. Plus d'une semaine qu'il a disparu, il rapplique m'agitant sous le nez une soirée tranquille qui me ferait vraiment le plus grand bien, et là-dessus il me colle ses décisions sou le nez. Et quand je le supplie de remettre ce genre de discussion à plus tard... Je veux pas le voir encore passer la porte comme en Irlande, surtout à cause d'une connerie pareille. J'en ai les larmes aux yeux mais je préfère ça que lâcher la bride, partir sur le même rythme comme la dernière fois. Surtout que cette fois j'ai rien fait mérité ça.

J'ai jamais vécu en couple, pas vraiment. Et mes dernières histoires sérieuses ont fini en catastrophes. Qu'il se doute que je ne suis pas restée sagement dans ma chambre toutes les nuits quand j'habitais avec Gabriel c'est une chose, et autant éviter de s'étendre sur le sujet. Mais Mélinda aussi comptait énormément, et malgré tout elle manque. Je lui ai déjà sacrifié tellement, et ce qui m'effraie c'est que la leçon de l'Irlande m'a laissée sur les rotules. C'est peut-être le train de vie qu'on avait jusque là et dont il m'annonce la fin depuis des semaines qui fait ça. Toutes ces femmes qui s'écrasent devant leur mec et que je ne comprenais pas, je suis en train de devenir comme elles si ce n'est pas déjà le cas.

Je me retrouve sur le canapé à frissonner comme une gourde, ne sachant ni où est mon erreur ni comment la rattraper.

" Je sais, mon cœur... Je voulais juste... "

Un frisson plus chaud que les autres me prend en même temps que ses bras. Je me laisse fondre contre lui, sous ses yeux, avant de reposer ma tête sur son épaule.

" Avant que tu partes c'était pas encore si grave, et je voulais pas gâcher la soirée. En plus... Je suis au bout du rouleau. "

Il doit bien le sentir à ma façon de me pendre à son cou. C'est que je les aime, les gros bras de mon homme.

" Je vais pas tout te raconter Kyle, mais quand on s'est rencontré d'autres gens avec des vues sur moi. Et quand je t'ai choisi ça leur a pas plu. Ça s'est arrangé depuis, mais c'était trop tard pour arrêter les rumeurs. Et là-dessus je suis une prof de lycée qui écrit de la Dark-Fan avec plus de sexe que de combats... "

Je frissonne en pensant à la suite, et me serre un peu plus contre lui.

" Cette semaine j'ai eu une entrevue avec le directeur, un inspecteur de l'académie et... et un avocat. Je risque de perdre ma licence de prof, et mon éditrice est de moins en moins chaude à l'idée de signer une auteure avec une réputation comme la mienne. "

Je relève les yeux vers lui.

" C'est pas cette nuit qu'on aurait pu régler ça, Kyle. Entre ça et ton absence ça fait plus d'une semaine que j'arrive plus à dormir. Je voulais juste oublier ça pendant un moment. "

Et je préfère ne pas préciser que depuis qu'on s'est remis ensemble, la seule autre personne avec qui j'ai couché était cette playmate qu'on a attirée dans notre lit. J'avais pas la tête à ça, mais avec moins de problèmes...

Kyle Macross

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 9 dimanche 30 décembre 2012, 19:59:09

A avoir les yeux braqués vers le ciel, on en perd le sens des perspectives. J'ai sauvé tellement de vies au péril de la mienne, j'ai sacrifié tant de mon intimité et de mon existence aux autres que j'oublie de me tourner vers le plus important. Au fil du temps et de ma solitude, j'ai appris à toujours relativiser ce qui pouvait se passer ? Qu'est ce qu'une facture trop difficile à payer quand on sauve un paquebot du naufrage ? Qu'est ce qu'une peine de coeur quand on sauve de jolies demoiselles en détresse ? Peu de choses, ou presque. Mais entre toutes les femmes étant entrées dans ma vie, j'ai choisi de la partager avec celle qui en était le plus éloigné. Je me suis dis que ça irait, qu'elle ferait un effort.
A aucun moment, je n'ai vraiment réalisé qu'Hitomi aurait des problèmes à sa mesure, qu'elle aurait des choses à porter sur ses épaules résolument plus frêles que les miennes. J'avais oublié que l'amour était un partage, pas un sacrifice.

La serrant contre moi aussi fort que je le peux sans risquer de la blesser, je me maudis. Suis-je devenu si con depuis que je suis avec elle, où l'ai-je toujours été ? J'aurais, longtemps, à chercher la réponse. Mais là, ce n'est pas de moi qu'il s'agit. C'est de celle que j'aime dont il faut s'occuper, c'est de cette petite chose que je n'ai jamais vue si abattue qu'il faut prendre soin. Mes lèvres se déposent sur le somment de sa tête tandis que mes mains vont et viennent dans des gestes lents et appliqués contre son corps.

- "Gâcher la soirée". Comme si vivre en couple gâcherait la soirée.

C'est ma façon de lui signifier une nouvelle fois que je suis là, que je suis prêt à l'écouter, la soutenir et la porter le plus haut possible. Ne sommes nous pas deux ? J'écoute donc ce qu'elle a à me dire et ça ne me plait pas. Parce que c'est lourd de conséquences pour son avenir, pour sa confiance en elle. La prof' était volage, bien sûr... Ce qui me fait frissonner, moi, c'est que si ces rumeurs lui sont si préjudiciables, c'est qu'elles concernent très certainement des élèves. Je les envie un instant d'avoir assouvi ce fantasme, mais j'en veux beaucoup plus à mon irlandaise de s'être laissée aller jusque là. Le plaisir est une chose, les emmerdes qu'il sous-entend parfois en sont une autre.
Je soupire quand elle lève les yeux vers moi, comme pour lui dire que j'ai bien saisi ce qu'elle avait pu faire. Lui reprocher n'aidera en rien, autant laisser les questions qui dérangent et les leçons de morale de côté.
Il est temps que je me rende compte aussi que malgré tout mes pouvoirs, je suis bien impuissant à l'aider.


- Il n'est pas question de tout régler ce soir, mon coeur. Je sais bien que... enfin... que c'est compliqué. Mais en parler t'aurais fait du bien à la tête et on aurait pût s'occuper de faire du bien à ton corps dans la foulée. Je souris et passe rapidement ma langue sur ses lèvres. Enfin, faire les choses un peu comme tout le monde, quoi. De temps en temps.

Que lui dire ? La rassurer ? Lui faire miroiter un peu d'espoir ? Je ne serais pas capable d'être assez convaincant et je ne pense pas qu'elle ait besoin que je la berce de fausses illusions. Hitomi a, je pense, besoin d'appui et d'assurance. Pour m'en donner un peu, je lui vole un long baiser.

- Pour ta licence, je ne peux pas faire grand'chose si ce n'est espérer que tu ne la perdes pas. Pour ton éditrice, mon boss pourrait lui en toucher deux mots. Il me doit un petit service pour deux-trois trucs et il connait pas mal de monde... Je ne la laisserai pas te lâcher comme ça. Tu écris sous un pseudo et personne n'a à savoir ce que tu fais de ton cul tant que tu n'as pas décidé du contraire. On va se battre.

Je la redresse, la tient par le menton pour lui faire relever la tête. D'une main passée dans son dos, je lui fais bomber le torse et accessoirement augmenter le volume de ses seins déjà généreux, prenant le temps d'y jeter un coup d'oeil que je veux comiquement appuyé.

- Vous n'êtes pas seule, soldat Yamagashi ! Tu pêtais le feu quand je suis parti, tu ne vas pas me dire que tu as perdu cette belle énergie, si ?

Finalement, je la relâche. Sans décrocher mes yeux de son regard.

- Je suis là.

Yamagashi Hitomi

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 10 dimanche 30 décembre 2012, 23:41:32

Il doit me prendre pour une espèce de folle perverse, mais au moins il ne met pas ça sur le tapis. Et à force de mots rassurants, de gestes tendres et de regards moins sérieux, il arrive à me rendre le sourire. Le long baiser qu'il m'offre y est pour beaucoup. Je garde la pose finale avec un grand sourire avant de monter pincer la fine bretelle de ma nuisette. mais je n'ai pas le temps de lui faire remarquer que ça n'irait pas avec une paire de rangers qu'il me sort LA phrase, les yeux dans les yeux. Les mots que j'avais besoin d'entendre.

Je reviens fondre entre ses bras avec un long soupir.

" Merci, mon amour. "

Je profite d'être là, tout contre encore quelques secondes. Comme tout le monde, au lieu de le jeter sur le canapé à la sauce Yamagashi. C'est vrai que je pétais le feu avant son départ. Est-ce que c'est la même chose qui se produit en ce moment ? Est-ce que je me sens plus forte parce qu'il est avec moi pour me soutenir sans concessions ? Ou est-ce qu'il me donne vraiment de la force, au sens propre ?

Qu'est-ce que j'en ai à cirer pour l'instant ? On est là après une trop longue séparation, et dont on se serait passé tous les deux.

" T'en fais pas pour tout ça. C'est pas encore si grave, c'est juste que je traîne ça toute seule depuis des jours. Mais je compte pas me passer de toi pour en sortir. Tant que j'ai tes bras je peux tout affronter... Pour ton patron, on verra plus tard. "

Je me demande ce que ça lui fait de se retrouver à ma place, de devoir attendre en sachant qu'il n'a aucune prise sur mes problèmes. Je n'y pense pas méchamment, ou comme une revanche. Par expérience je ne peux que le plaindre, et avec ses pouvoirs ça doit être encore plus difficile de se faire une raison. Je me pends à son cou en chassant tout ça d'un souffle. J'ai vraiment trop de bol d'avoir un homme comme lui, cet homme en particulier. Et je suis peut-être égoïste mais je veux en profiter au maximum.

Je tend le cou pour lui offrir de petits baiser du bout des lèvres.

" Maintenant... si on reprenait où on s'est arrêté ?... Le canapé... les fajitas qui refroidissent... le films que tu peux pas voir... parce que ma poitrine est sur le chemin... "

Puis je plonge les doigts dans ses cheveux en me cambrant contre lui.

" Enfin... faire les choses à notre façons... "

Kyle Macross

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 11 jeudi 21 février 2013, 22:57:22

[Tu vas la regretter, cette putain de lettre èé]


Les vrais couples ont ils des soucis plus terre-à-terre ? Chez certains, la vaisselle laissée dans l'évier est la source des pires conflits, comme les caleçons qui traînent dans la salle de bains. Chez nous, les problèmes pourraient devenir matière à faire des films. "Ma vie avec un super-héros" ou "Ma copine, prof & Nymphomane", le tout avec de quoi alimenter des trilogies sans perdre le souffle épique de l'opus original. Mais ce soir malgré tout, nos problèmes ont quelque chose de banal qui en ferait presque du bien si Hitomi n'en souffrait pas tant. Elle me remercie et je ne répond que par un petit baiser qui se suffit à lui-même, préférant juste rester là, tout contre elle. La douceur, j'aime ça. Je ne demande pas grand'chose à ma compagne en vérité et elle m'en donne plus que je n'en voudrais parfois... Mais les gestes simples et complices, j'ai parfois l'impression qu'elle peine. Comme si sa libido les étouffait, un peu comme moi quand je me perds entre ses seins.
Mes mains se perdent sur ses hanches, glissent sur ses cuisses pour relever un peu la nuisette déjà courte et je réalise que cette fois, je suis celui qui guette le ciel en regardant par la fenêtre. Cette idée qu'on ne peut rien faire pour l'autre même si on sait qu'on se donnera pour s'accrocher à lui quoiqu'il arrive, ça fait toujours cet effet là ? Hitomi doit encaisser plus que je ne l'imagine, vraiment.

Accrochée à ma nuque, ma belle parsème ma bouche de petits baisers volés auxquels je ne manque pas de répondre, mes doigts jouant sur ses fesses maintenant honteusement exhibées à la télé qui parle dans le vide. C'est fou ce que je peux aimer ce cul là, surtout quand elle y met un string échancré juste ce qu'il faut. Bon, ce soir elle est nue mais je lui glisserai l'idée pour demain. Sa proposition est entendu et mon regard rejoint le volume de ses seins tendant le tissu de la nuisette. Superbe vision, qui gonfle la bosse qui est calée contre son intimité que je devine entrain de bouillonner, si elle n'est pas déjà humide. Haussant un sourcil dans un sourire, je fais pression sur son derrière pour coller davantage son bassin au mien, qu'elle sente toute la raideur de mon envie pour elle.


- C'est là le drame... J'aime autant tes seins que les fajitas qui sont entrain de refroidir et je n'aime manger froid ni l'un, ni l'autre... Et si on fait les choses à notre façon, on va encore se retrouver à baiser contre le plafond ou dans le vide pendant des heures.

Je me penche pour venir saisir une de ses pointes tendues du bout des lèvres, à travers la lingerie. D'une main passée entre nous, je libère mon sexe du boxer, le faisant buter fiévreusement contre le sien. Sans la pénétrer.

- On va jouer à un jeu, Yamagashi sensei. On va dire qu'on a une vie normale, qu'on va garder le cul sur le canapé pendant qu'on va s'envoyer en l'air... Et qu'on va le faire assez rapidement pour ne pas avoir à aller au micro-ondes.

Lentement, en délaissant son téton pour répéter le geste sur sa lèvre inférieure, je joue du bassin pour faire entrer en elle l'extrémité de mon dard qui ne tarde pas à s'enfoncer jusqu'à la garde. Je pousse un soupir libérateur et profond en fermant les yeux, puis je les darde sur elle en suçotant sa lèvre.

- Cap ou pas cap ?
« Modifié: jeudi 21 février 2013, 23:04:35 par Sentinel Prime »

Yamagashi Hitomi

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 12 samedi 23 février 2013, 18:30:42

« J’ose espérer que c’est ton estomac qui parle et que tu préfères mes seins aux fajitas. »

Moi aussi j’aime bien les fajitas, mais il y a quelque chose de très chaud que j’aime manger et qui est bien mieux. D’ailleurs il le déballe et je le sens presser contre ma petite fente. Je me mordille la lèvre en écoutant sa petite proposition. Mais avant que j’ai le temps de répondre je sens que ça bouge en bas, et je remue pour mettre au chaud mon plat préféré. Un puissant frisson me prend alors que je lâche un soupir plaintif. Enfin je retrouve ce qui me manque depuis tout ce temps, je sens mon homme qui me complète. Je passe les bras sur ses épaules, les cuisses autour de ses hanches, et me penche à son oreille.

« D’accord... Mais tu seras mon dessert, et je risque d’être très gourmande. »

Je me cambre pour me décoller un peu de lui, du moins le haut de mon corps. Bien plantée sur son membre chaud je fais glisser les bretelles de ma nuisette. Je libère ma poitrine pour la lui offrir. Mes mains reviennent fourrager ses cheveux alors que je joue des cuisses pour aller et venir. Pas trop vite, pour ne pas la priver des gros amuse-gueule que je lui propose. Mais je m’y connais assez pour ne pas laisser aux fajitas le temps de refroidir. Je me laisse peser pour bien l’accueillir jusqu’au fond. Je remonte en me courbant vers la droite pour presser ma queue préférée de travers, et je roule sur la gauche en descendant. Des mouvements plus amples que rapides, vers l’avant ou l’arrière également, qui tendent mes chairs mouillées et les pressent autour de celle de mon homme.

Mais je veux encore un peu de sa bouche avant qu’elle ait le goût de ce qu’on va manger. Je tire sa tête en arrière pour lancer mes lèvres à l’assaut des siennes et s’en emparer. Ma langue ne se glisse pas entre ses dents, elle ne s’y faufile pas gentiment : elle plonge pour se fourrer contre la sienne, s’y blottir et la caresser. Nos lèvres de se décollent que pour laisser entrer l’air et s’échapper mes gémissements inarticulés. Je pourrais passer des heures entières comme ça, accrochée à lui, rien qu’à l’embrasser. Pour le reste, j’y passerais tout autant de temps mais ça demande déjà une condition physique.

Pas que j’ai trop forcé le rythme, mais je suis encore plus excitée. Je ne joue plus seulement des cuisses et ses hanches. Je me voûte, je me cambre, je me courbe, j’ondule. Je veux le faire jouir. Il a beau être un super-héros, s’il comptait me donner un gros orgasme il aurait directement mis les fajitas au frigo. On garde ça pour le dessert, et il ne pourra pas se reprocher ce que je lui fais. C’est aussi comme ça que j’aime faire avec lui. Si je voulais un K.O. technique à chaque round je ne le sucerais jamais. Et c’est bien connu qu’au chrono il y a de la distance entre les hommes et les femmes.

Je sens qu’il enfle encore un peu en moi. Ma langue libère la sienne et je me cambre en attrapant le dossier du canapé. Je serre fort, une prise de plus pour mieux faire danser son sexe dans le mien.

« Hinh ! Te retiens pas ! Hanh ! Mon cœur ! »

Kyle Macross

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 13 samedi 23 février 2013, 19:00:52

- Oui, il paraît que tu es....hmmpf...insatiable...

Je soupire de la sentir ainsi contre moi, sur moi, sur le bout de ma queue tendue par l'excitation et le simple fait de retrouver celle que j'aime. Je crois que je pourrais baiser avec des légions entières de nymphomanes que ça ne m'empêcherait pas de reconnaître la mienne entre toutes et de l'apprécier plus que les autres. La chaleur du creuset humide de son vagin, la sensation légèrement spongieuse de ses parois enserrant mon cylindre veiné et durci, l'odeur si particulière de tendre chienne qu'elle dégage lorsque l'on commence à remuer l'un contre l'autre... C'est tout ce qui fait qu'Hitomi est celle que j'aime, surtout au lit.
Elle me donne à manger ses seins lourds et pleins et je ne refuse pas. Un met de roi que je sais toujours prendre le temps d'apprécier même lorsqu'elle est habillée où déjà trop en retard. Sentant que ma rouquine s'active déjà consciencieusement à la baise de ce pieu qu'elle chérit, je prends la décision de lui laisser la pleine manoeuvre. Je bloque le bassin pour raidir un peu plus ma hampe fichée entre ses cuisses suintantes et mes mains viennent attraper sauvagement sa poitrine pour en empoigner les formes qui laissent mes doigts s'y enfoncer. Ma bouche avale un de ses tétons, ventousant chair et mamelon alors que ma langue s'agite furieusement. Parfois, dans un ballet de gestes affamés, je goûte d'un passage grossier de ma langue le bombé de ses imposants fruits fermes. Et je me régale de retrouver cette poitrine taillée pour mes mains et mon plaisir.
Aucun autre homme ne saura jamais s'occuper de ce buste comme je le fais.

Hitomi me prend la bouche et j'y réponds. Elle veut jouer ? D'accord. La venue de ma langue est conquérante puisqu'elle repousse la sienne en revenant la chercher pour l'attirer. Nos souffles ne se reprennent que peu et je crois qu'un peu de salive coule alors qu'on joue les animaux aux attitudes amoureuses humaines. Ca n'en est que meilleur, ce laisser-aller vulgaire. On ne fait pas l'amour : on baise. C'est puissant, vif, bon.
Ses mouvements de bassin me laissent cloué sur le canapé tandis que je les subis, que je gémis malgré moi à chaque fois que ma compagne se pistonnent sur mon dard gonflé et je tente de lui rendre la pareille grâce à notre baiser et à grâce à mes tortures digitales sur ses seins. A la course à l'endurance, Hitomi sait qu'elle me laisse sur le carreau tout autant qu'elle sait que je refuse toujours de lui abandonner trop aisément la victoire.

Elle me relâche pour mieux m'assassiner. Quelle petite salope... Elle connait bien son affaire, mon coeur. Je suis une fusée sur la rampe de lancement et sa voix suave et gémissante ne sert qu'à alimenter mes propulseurs.
Inutile de vous dire que je m'envole en direction des étoiles avant la fin du compte à rebourd. Je me tends et me crispe, gémis son prénom ainsi qu'une insulte grivoise qui sonne comme une déclaration d'amour éternel et je rejoins les environs de Saturne en lui lâchant tout le leste, qui s'étale dans sa matrice avec la force d'un direct du droit. Ou peu s'en faut.
Je suis généreux dans mon remerciement, crachant assez pour lui faire concevoir de beaux triplés. Même si il me semble que ça coule maintenant entre nous. On s'en fout, JE m'en fous. Là, je suis loin. Sans Hitomi, mais je crois que je n'aurais pas sû la jouer moins égoïste.

La nuit semble s'être écoulée quand je reviens après quelques petites secondes seulement, clignant des yeux alors que je respire bruyamment. Mes muscles se détendent enfin et je gémis légèrement avec la face du bienheureux, encore fiché en elle. J'adore cette sensation gluante et chaude d'après coup, qu'y puis-je ?


- Ce...oh, putain... tu viens de me.... baiser.

Dans tout les sens du terme. Un sourire et voilà que je l'embrasse aussi furieusement que pendant l'action, mais avec la tendresse mièvre qui est ma marque de fabrique. Lorsque nos langues se délient et que la salive joint d'un filet très léger nos lèvres rougies, je la regarde et lui caresse la joue.

- Je t'aime, Hitomi. Je serais toujours là. Même si les fajitas sont froides.

Un rire franc et enfantin avant que je ne la serre contre moi. La meilleure ponctuation à cette phrase, en fait.

Yamagashi Hitomi

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Re : S still lives [PV mon Kylounet]

Réponse 14 jeudi 28 février 2013, 12:56:42

Je devrais m’en vouloir, surtout après tous les problèmes de confiance qu’il a eus en regard de ses prouesses. Les artistes ne sont jamais vraiment contents de leur travail, il paraît. Mais là, franchement, c’est brouillon. Il veut ses fajitas encore chaude, et tant que je sens la grosse épée de mon héros d’amour je suis heureuse. Plus encore quand je le sens jouir en moi. Son Elfe ne devait pas être très gourmande vu tout ce qu’elle m’a laissé. Pas de grand cri à perdre haleine ni de vertige, mais je ressens d’autant mieux ce qui explose entre mes reins. Il y en a bien assez pour me combler... physiquement. Je pense même que ça doit déborder un peu. Qui en a quelque chose à faire dans cette pièce ?... Bon, d’accord : moi. Si ça tombe c’est du gâchis. Mais c’est la fête et après tout ça pollue pas.

Je suis un peu essoufflée, mais il faut croire que mon homme n’a pas à se plaindre de cracher ses poumons. Un sourire aux lèvres et le regard pétillant j’attends ce qu’il met quelques respirations à me dire. Et je ne peux pas m’empêcher de rire alors que je suis encore empalée sur lui. Difficile de mieux décrire ce qui vient de se passer.

« Tu l’as bien cherché. »

Cap ou pas cap ? Je suis toujours cap, moi. Mes mains montent se glisser dans son cou alors qu’il m’attire à lui pour un baiser. Je pourrais passer la nuit là, à tenir sa tête comme un trésor et fouiller sa bouche avant de l’inviter dans la mienne, encore et encore. Aucun autre ne me fait frissonner comme ça, encore moins avec si peu de choses. Parfois, comme maintenant alors que je me redresse devant lui, il n’a qu’à parler et m’offrir sa main pour que j’y frotte ma joue. Je serre sa tête entre mes bras, juste sous ma gorge. C’est là qu’elle est le mieux : elle n’a qu’à pencher en arrière pour un baiser, et en avant pour plonger entre mes seins. C’est peut-être lui qui ramène la baffe, mais à ma façon je me débrouille pour qu’il n’ait qu’à mettre les pieds sous la table.

Je dépose un petit baiser dans ses cheveux avant de descendre vers son oreille.

« Je t’aime... Mais... »

Je me redresse, accrochée d’une main à sa nuque pour me pencher en arrière et attraper une fajitas. Je suis de nouveau au bord du fou-rire pourtant j’arrive à ne pas trop en renverser. Une fois revenue à peu près droite je prends la galette à deux mains. Il y a déjà assez de trucs qui collent entre nous, pas la peine de rajouter la salsa... Enfin... On verra la prochaine fois. En attendant, je suis pas peu fière de mon fait.

« Encore chaude !... Enfin, tiède... »

Je tends le cou pour lui voler encore deux-trois baisers avant de lui confier la fajitas. Non : je bouge pas. Donc il faut que je me penche à nouveau pour attraper la cruche de sangria. Je garde mon dessert au chaud. Tant pis pour l’invasion des crevettes magiques – ou mutantes, je sais plus – et pour le micro-onde. Donc nous voilà assis l’un sur l’autre dans le canapé, lui avec une fajitas et moi avec la sangria.

« Tu fais croquer, je fais couler. »

Il y a un truc qui me titille depuis l’Irlande. Je me souviens qu’il avait parlé de deux cuites qui s’étaient finies au lit avec des inconnues... Je ne sais pas qui sont ses filles et je m’en moque. mais étant sa petite amie je n’ai jamais vu Kyle bourré...


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