Anthony n'avait pas vraiment son attention sur la population qui l'entourait. Quand on souhaite passer un petit temps tranquille, sans se triturer la tête pour des broutilles on essai d'en profiter un maximum. Sara avait un avantage indéniable, sa petite taille, qui la permettait de se fondre dans la foule, le peuple japonais n'étant pas réputer pour sa grandeur de taille. Lui-même faisait un peu tâche dans le décors avec ses cheveux brun rebelles à la coiffure,forte heureusement sa taille n'était pas trop significatif, évitant bien des insultes dans le dos, car Anthony n'est pas dupe, si les japonais sont réputé pour leurs politesse il y a des cons dans n'importe quelle civilisation.
Il réagit de manière molle à l’interpellation de la petite peste, lançant un regard peu aimable. Anthony n'aimait pas que l'on l'appel comme un clebs. Le jeune humain vit son interlocutrice faire un mouvement du poignet pour demander à Anthony de s'approcher. Comme il voyait que la petite sorcière semblait avoir un réel problème, il ne dit pas non à la venir en aide, faisant une énorme croix sur son instant détente et balade. Sara tenta de le séduire, seulement comme la plupart des hommes, les jeune fille ne l'intéresse pas, mais cela ne veut pas dire qu'il refusera d'aider. Anthony se mit à retenir un rire, non pas qu'il se moquait de Sara, mais la situation semblait tellement cliché que cela en devenait drôle. Voir un pneu de vélo ne semblait pas être une tâche trop difficile pour que l'humain refuse d'apporter son soutient. Le jeune homme connaissait un peu tout ce qui est manuel. Il avait apprit à coudre pour rafistoler des trous voire apporter des modifications à des vêtements. Il sait aussi bricoler et cuisiner, ayant conscience que ses études au Japon était aussi une étape vers l'indépendance financière et sociale.
La sorcière mena le jeune homme sans réelle difficulté, il avait assimilé le plan de Seikusu pour éviter d'avoir à demander son chemin. Il avait une idée du local que la demoiselle décrivait, sachant qu'il s'agissait aussi d'un endroit de stockage pour les outils du concierge, un homme fort âgé qui a la main sur le cœur. Anthony savait que si cet homme avait gardé le vélo de la jeune femme c'est qu'il estimait Sara de confiance et donc parallèlement que le jeune lycéen se devait d'aider la jeune fille. Anthony frissonnait légèrement, aujourd'hui il faisait vraiment froid, de la vapeur blanche sortait de sa bouche, l'hiver commençait à s'annoncer.
Quand ils furent devant le local technique, le jeune homme se mit à ouvrir complètement la porte. D'un geste élégants et respectueux, il invita la jeune sorcière à entrer la première. Anthony se devait de donner un bonne image de la France, sauf quand il avait décidé de faire chier ceux qui le méritait. Il se mit à entrer ensuite dans le local, cherchant le fameux vélo, il n'eut pas longtemps à trouver. Aussitôt il se mit à dire avec douceur.
- Veuillez vous installer dans un coin, je n'en ai pas pour longtemps.
Anthony attendit que la jeune lycéenne s'installe pour se lancer dans la vérification du pneu. Il se mit à fouiller dans la boite à outil, sortant des clés précises, Anthony avait d'un simple regard estimé la taille nécessaire pour démonter l'axe retenant le pneu. De façon expert, il retira et sortie la chambre à air. Dans la plupart des cas il s'agissait d'un trou, aussi prit-il une bassine qu'il remplit d'eau. Une fois un niveau atteint, il coupa l'arrivé pour ne pas gaspiller. Il retire sa veste, dévoilant un t-shirt gris imprimée de texte. La sorcière pouvait voir sur ses bras sont fins et que ses muscles n'étaient pas fait pour être vu, le genre de muscle bien entraîné pour une tâche précise. Il plongea la chambre à air et vit quelque trou.
- Effectivement la chambre à air semble avoir été un peu endommagé. Je vais faire un petit bricolage dessus, mais il vous faudra certainement en racheter un assez tôt.
Le jeune homme se mit à fouiller dans l'atelier et revint avec une un sac d'herbe fraîchement coupé. Il se mit à remettre la chambre à air et bourrer l'espace entre cette dernière et le caoutchouc du pneu d'herbes. Il se mit à tourner le dos, ne se doutant pas qu'à l'instant même où il avait accepté de l'aider, il était tombé dans le piège de la petite sorcière aux pensée dangereuses.