Logan tournait en rond, réfléchissant, étant dans une impasse... Les De Chantelieu lui mettaient des bâtons dans les roues... C'était un soucis à résoudre, il y réfléchissait donc... Envoyait un peu de ses troupes pour les arrêter, non, le Manoir devait être défendu, tout les hommes devraient rester ici... Hum... Que faire... Logan tournait autour de son bureau, tout cela le mettait hors de lui, pourquoi fallait-il que cette famille s'en prenne à lui ? Le dirigeant de cette maison voulait que Logan se marie avec sa fille... Logan avait refusé, la famille était encore trop pauvre et puis la fille... Argh... Hideuse...
A force de réfléchir, il avait trouvé une solution. On lui avait parlé d'une légion au nom bien original. Une troupe de femmes, faisant les moindres désirs de leurs clients si le prix est là. Tout cela tombait bien car l'argent n'étais pas un réel soucis pour Logan. Le temps d’écrire une lettre, demander à une servante de la faire parvenir à cette troupe... Logan attendait patiemment, tout cela était assez urgent, enfin, pas très urgent non plus, mais plus vite cela était réglé, plus vite il pourrait se sentir un peu plus en sécurité, car oui, la sécurité il l'avait. PLus d'une centaine d'hommes tomberaient avant lui et pour une famille comme les De Chantelieu, avant de tomber cent hommes, il faut qu'ils se lèvent de bonne heure. La porte s'ouvrait alors...
"Excusez-moi Monsieur. La légion des "Coquines" est là."
"Bien. Fais les rentrer."
Logan se relevait, regardant vers la porte. Il voyait entrer des demoiselles tout autant magnifique les unes que les autres ce qui le faisait sourire. Elles étaient entrées dans une grande pièce avec un siège que l'on pourrait presque juger de trône, siège de Logan donc. De l'autre côté du bureau, on pouvait voir huit sièges, presque collé les uns sur les autres pour ne pas prendre tout l'espace de la pièce non plus.
"Bonsoir charmantes demoiselles. Je vous en prie, asseyez-vous."
Logan regagnait donc son siège, regardant unes à unes les femmes s'asseoir. Une fois que tout le monde a gagné sa place, Logan prenait la parole pour commencer les explications.
"Je me nomme Logan de Barentorn, dirigeant, donc, de la Maison De Barentorn. Enfin, vous devez déjà le savoir. Je vous ai fait parvenir une lettre car j'ai un petit soucis, voyez-vous."
Logan fouillait dans un des tiroirs de son bureau et y sortait une sorte de photographie, la déposant sur le bureau, faisant en sorte que toutes les Coquines la voient.
"Je vous présente Eric De Chantelieu. Déjà, pour tout vous dire, cet homme, si vous voulez être payées, j'exige que vous le tuez. Sa tête fera une bonne preuve pour le contrat."
Logan souriant tout en parlant, regardant toujours unes à unes les jeunes femmes.
"La Maison De Chantelieu me menace, moi et ma Maison. Eric voulait que j'épouse sa fille... Malheureusement pour lui, sa fille est sans doute le pire boudin mal baisé qui existe dans cette région. Et vous vous doutez bien que ce genre de femmes de m’intéresse pas du tout, ni pour un mariage, ni pour autre chose. Donc, le père l'a mal pris et cherche à me tuer. L'avantage pour moi, c'est que ma Maison est supérieure à la sienne, si il tente une attaque direct de mon Manoir, jamais il ne passera, c'est du suicide et il le sait très bien. Pour me défendre, je ne peux pas envoyer mes troupes, si mes troupes sont envoyées et qu'il envoie les siennes par après, je suis foutu. Donc, ce que je vous demande, c'est de faire le boulot que mes troupes devraient faire si le soucis d'une attaque de l'ennemi ne me bloquerait pas."
Logan fouillait une nouvelle fois dans un des tiroirs de son armoire et y sortait une bourse, bien garnie apparemment. Il l'ouvrait et laissait le contenu de la bourse se déposer sur le bureau. Il y avait en tout dix pièces d'or.
"Je pense que vous vous doutez bien que question argent cela n'est pas du tout un soucis pour moi. Ces dix pièces d'or, je vous les donnes si vous partez. Pour acheter des équipements, ressources ou autres. Bien sûr, si vous me ramenez la tête d'Eric, je vous payerais beaucoup plus. Ne me donnez pas vos prix, je vous payerai beaucoup plus de ce que vous demandez habituellement."
Il rangeait ensuite les pièces dans la bourse et la déposait au milieu du bureau.
"Si vous avez des questions ou autre je vous écoute avant que j’approfondis mes explications."