Ivy était dans une situation relativement indescriptible pour elle, et difficile à concevoir. Les tentacules continuaient à la maintenir, à grouiller contre elle, et elle avait toujours affreusement mal. On la perforait depuis l’intérieur, lui écartelant presque les jambes. C’était une sensation aussi horrible qu’agréable, jouissive et terrible. Poison Ivy était très excitée par ce qui se passait, et mouillait. Elle avait déjà eu un orgasme, et un deuxième était de plus en plus imminent, alors que les gros tentacules noirâtres grouillaient contre elle. Elle était encore plus excitée de voir à quel point la Chose semblait être heureuse et satisfaite. Ce mâle dominateur était satisfait, elle pouvait le sentir à travers la manière dont il la prenait, et se mit à jouir en elle, particulièrement sur ses cheveux.
Les trois tentacules qui glissaient sur elle jouirent en effet, répandant dans ses cheveux un sperme chaud, mélangé à l’espèce de bave ambiante qui enroulait les tentacules. Elle gémit lentement, se tortillant entre les tentacules, en sentant ses cheveux bouger. Ils ne devaient plus ressembler à grand-chose, car il s’amusa à remuer ses tentacules, à les salir, à les enlaidir. Ivy les sentait s’alourdir considérablement, tandis que son corps se retrouvait sous l’une des gueules du monstre, qui répandit sur elle sa bave... Et pour le coup, il bavait plutôt beaucoup.
*Il me marque, comme une bête... Comme sa chose... C’est une créature...*
C’était choquant, et Ivy se regretta d’être choquée... Car il n’y avait, fondamentalement, rien de choquant. La Chose agissait comme une créature naturelle. Ce qu’elle faisait n’était rien de plus qu’une forme assez particulière de zoophilie, et elle sentait peu à peu les codes sociaux la liant disparaître, son éducation avec ses conceptions égalitaires qui n’avaient pas leur place dans le règne animal. La Nature n’était pas fondée sur l’équilibre des espèces ou des sexes, et elle réalisait dans la manière dont la Chose la prenait, et allait jusqu’à enfoncer un tentacule dans sa bouche, bien profondément, la faisant encore gémir. C’était une expérience douloureuse, mais qui restait malgré tout étrangement excitante. Pamela se laissait aller, et mordilla ce tentacule, sentant la bave descendre le long de son corps. Elle avait une vue plongeante sur cette gueule infernale, d’où s’échappait une puanteur à laquelle elle avait encore bien du mal à totalement s’habituer.
Elle se laissait trimballer ainsi, sentant le liquide étrange de la Chose glisser sur son corps. Avec ses doigts, elle tentait de caresser la peau gluante de la créature, mais avait de plus en plus de mal à rester consciente. Elle était prise de partout, et sentit un second orgasme venir. Elle jouit de plaisir encore, poussant un gémissement très largement étouffé par le tentacule envahissant du monstre dans sa bouche.