L'épidémie de Sylvandell [Sakura Korvander]

Sakura, alors qu'elle attendait la réponse de la créature, sentait la longue queue de celle-ci glisser sur ses longues jambes, s'attarder sur son fessier, lui procurant d'agréables frissons. Bien que son corps ne semblait composé que de cette substance noirâtre, la femme sentait pourtant battre son cœur à une vitesse folle, alors que ses tétons étaient toujours douloureusement tendus. Sakura se sentait à la fois vêtue et nue, ce qui la perturbait un peu tout de même. La créature se rapprocha et Sakura sentit son souffle chaud, putride, mais terriblement enivrant pour ses nouveaux sens.

- Nous sommes... La Nuée... La nuée de la Conceptrice... Les Humaines... L’appellent Kerrigan... Sarah Kerrigan, la Reine des Lames. Elle t’a choisi pour t’offrir une nouvelle naissance. Tu es sa Fille, sa Cérébrate. Tes pouvoirs commandent aux miens, je suis ton servant...

Sakura appris donc que cette créature ne se considérait pas comme appartenant à une espèce définie, mais plutôt à un groupe de créature. Le groupe prévalait donc sur l'individu. Ensuite, la terramorphe appris qu'elle était devenue une Cérébrate, sans doute le nom donné aux sous Annexiennes, un peu comme une lieutenante obéissait à un Général. Enfin, elle appris finalement l'identité de celle qui l'avait transformée, ainsi que le fait que la dite nuée la considérait comme une Mère, une créatrice, ce qui était vrai au vu de sa situation actuelle. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, ce lien que Sakura ressentait pour la femme était toujours partagé avec ce qu'elle ressentait pour sa femme et sa sœur. Si Sakura ne voyait pas Sarah comme une mère envers qui elle éprouvait un amour exacerbé, elle ressentait tout de même une certaine forme de respect et d'amour. Pour donner une image, c'était plutôt comme les relations mère/adolescente sur terre.

Tout en écoutant parler l'alien, Sakura se caressait les seins, sensuellement, juste sous le nez de celle-ci, pendant que la créature elle, caressait lascivement ses fesses de sa queue. Si le moment intense était désormais derrière, les deux êtres continuaient de s'exciter mutuellement durant les explication. Sakura lâcha l'un de ses seins pour caresser avec envie le sexe de la créature, s'attardant sur le gland.

- La Horde fait partie d’une immense famille... Universelle, éternelle, s’étalant dans l’Univers tout entier... Ce monde... A été choisi pour répandre la Nuée, pour s’y ingérer... Faire partie de l’Union. Nous ne sommes pas une espèce... Pas au sens où les Humains de ce monde l’entendent... Nous sommes Légion, la Multitude, unie sous l’autorité divine de la Conceptrice. Nous sommes ses créatures, tes créatures... Car ta voix est l’écho de la Sienne...

Donc, si Sakura comprenait bien, ces créatures lui obéissait autant à elle qu'à Sarah, mais la volonté de celle-ci prévalait sur la sienne. Prise d'une envie folle, la nouvelle Cérébrate se demandait ce que pouvait donner une orgie avec plusieurs de ces créature.

- L’incubateur n’a pas eu le temps de t’apprendre ton rôle, de t’en dire plus sur notre famille...

Elle se rapprocha un peu plus, comme pour se coller à ce torse puissant, lorsque la membrane s'ouvrit. Comme pris en faute par deux incestueux surpris par leur mère, les deux êtres se reculèrent l'un de l'autre et cessèrent toutes caresses, Sakura allant même jusqu'à rougir de gêne et de honte. Oui, elle avait le sentiment d'être comme une adolescente terrienne envers Sarah, plutôt que de voir en elle une déesse. Son éducation terrienne et la force de son amour envers Alice et Ayano y étaient pour beaucoup. Sans doute était-ce cela qui avait préservé intact une bonne partie de son esprit. Même si elle voyait les formiens comme sa famille originelle, elle continuerait de voir en Alice et Ayano deux humaines qu'elle ferrait tout pour protéger de cette famille.

- Mère t’attend...

Sakura hocha la tête et passa la membrane qui servait à priori de porte entre les différentes salles. Pour un peu, elle se croirait dans un vaisseaux Wraith. Passée la membrane, la Cérébrate tomba sur une scène assez agréable pour les yeux. Bien qu'ayant conservée une bonne partie de sa personnalité, Sakura ne haïssait plus l'esclavage, bien au contraire, mais ne l'appréciait tout de même qu'en tant que dominante. Aussi, voir cette esclave lécher le sexe de Sarah avec dévotion éveilla à nouveau son envie de sexe. Elle vit alors plusieurs images de la dite esclave défiler dans sa tête, commentées par sa nouvelle mère. Continuant de se rapprocher, Sakura caressa tendrement la chevelure rousse de l'esclave, passant ses doigts dans celle-ci, rétractant ses griffes afain de ne pas la blesser.

- Ma belle Myraëth... Cela doit faire un moment que tu n'as plus vue de sirènes...

Comme si son don lui était de nouveau accessible, Sakura devint sirène la seconde d'après, entièrement nue. Son artefact semblait avoir été détruit et absorbé en elle durant son incubation. Cependant, plutôt que de s'étaller au sol car n'ayant plus de jambes, Sakura sembla comme flotter dans les airs, lui permettant de rester droite. En réalité, Sakura usait instinctivement de ses capacités de Sylphe pour se maintenir. Continuant de caresser ses cheveux soyeux, elle tourna la tête vers Sarah.

- Je peux l'essayer, Mère ?

Ce qui était certain, c'est que sa capacité à changer aisément de forme faisait d'elle l'une des formiennes les plus adaptables face à divers environnement ou situation, son ADN ayant eu tout le temps d'évoluer au fil des années, contrairement à bien d'autres Annexiens ou Cérébrates, qui ne devait avoir que deux ou trois formes...

Et oui, Sakura parlait de Myraëth comme d'un simple jouet sexuel.

La situation à Sylvandell s’était sensiblement compliquée en quelques heures. Les Commandeurs et les gardes sylvandins avaient massivement regroupé la population à Motte-la-Vallée, le village au pied de l’élévateur menant à la capitale de Sylvandell. Des camps étaient en train de se former à la hauteur, et les Novaquiennes ne tarderaient plus. Le soleil était en train de se coucher dehors, et, vu sa connaissance de ces insupportables et irrésistibles Tekhanes, la Reine des Lames estimait qu’elles seraient là en fin de soirée. Thorne allait devoir éviter les contrôles. Même si elle pouvait prendre une apparence humanoïde, les scanners des gardes novaquiennes étaient suffisamment élaborés pour la repérer. Sa mission était de mettre la main sur Ayano Korvander, mais ce serait plus difficile à faire qu’à ordonner. Réfléchissant silencieusement, Sarah sentit Sakura approcher. Sa nouvelle Cérébrate avait été formée rapidement, trop rapidement, en réalité. La manière dont elle avait réagi à l’incubateur était troublante. Elle s’y était parfaitement adaptée, mais le lien d’amour qui unissait chaque Fille de Kerrigan à cette dernière était plus ténu chez elle... Comme si, inconsciemment, son esprit avait érigé les barrières mentales pour résister au lien mental de la Nuée. C’était assez troublant, et il y avait beaucoup d’hypothèses pour expliquer ça... Cependant, Kerrigan n’était pas une spécialiste. Le lien psychique unissant les Formiens était étonnamment complexe, puisqu’il unissait tous les Formiens, tout en conservant, dans la mesure du possible, une certaine forme d’individualité, notamment chez les Formiens les plus intelligents, généralement les Annexiens. Sarah Kerrigan comprenait son fonctionnement, mais elle n’en saisissait pas toutes les subtilités... Un peu comme tout un chacun, en réalité. N’importe quelle personne savait marcher sur ses deux jambes, mais beaucoup plus rares étaient ceux qui savaient comment une personne pouvait marcher sur ses deux jambes, comment le corps agissait pour permettre aux muscles de se plier et d’avancer. Le lien collectif de la Nuée était un peu pareil : Sarah savait l’utiliser, elle savait le fonctionner, mais elle ignorait comment ce lien marchait en détail.

C’était pour ça qu’elle avait conçu, sur les modèles de la Fourmilière, des Formiens différents des autres, des techniciens. Ils étaient aussi dénués de pitié qu’intelligents, des génies cruels qui travaillaient continuellement à améliorer sa Horde, à renforcer les capacités de ses Formiens, à l’aide des récoltes génétiques obtenues par Kerrigan et ses Filles. Son principal technicien était Abathur, dont les techniques génétiques très poussées lui avaient permis de créer Thorne, ou de l’aider à soumettre la belle Mithraël, qui léchait avec avidité son intimité.

Mithraël était l’archétype fantasmé de l’esclave sexuelle. Inépuisable, elle pouvait faire l’amour pendant plusieurs jours, et supporter une orgie de Chasseurs xénos, grâce à des modifications génétiques effectuées sur son beau corps par Abathur. Si elle se souvenait encore de son ancienne vie, elle n’en ressentait plus aucun attrait, tellement heureuse de servir la Reine des Lames. Elle soupira de plaisir quand Sakura lui caressa les cheveux. Sarah loucha brièvement sur le corps parfaitement formé de cette dernière, ressentant une pointe de désir. Elle comprenait pourquoi le Chasseur xénos chargeait de veiller sur elle avait en ce moment une trique d’enfer. Il avait d’ailleurs suivi Sakura, sa longue queue caudale glissant sur le sol, sa verge tendue témoignant de son niveau d’excitation avancé. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la Reine des Lames, qui poussa très légèrement le beau visage de Mithraël, mouillée à hauteur des lèvres. Deux plaques se refermèrent à hauteur du vagin de Sarah, qui croisa ensuite les jambes.

« Ma belle Myraëth... Cela doit faire un moment que tu n'as plus vue de sirènes... »

Et, venant de parler, Sakura se transforma sous les yeux de Sarah, abandonnant sa belle peau en chitine pour ressembler à une sirène. Elle semblait flotter dans les airs, s’appuyant sur les ailerons de sa longue queue. Un corps avec de beaux yeux verts et une belle paire de seins se dessina devant Mithraël, qui cligna des yeux devant cette réminiscence de son passé. Déjà excitée, elle sentit le désir grimper, et se rapprocha de la femme, remuant un peu des lèvres, restant assise sur le sol. Les doigts de Sakura remuaient sur les beaux cheveux de Mithraël, alors qu’elle se tournait vers Sarah, pour demander son autorisation :

« Je peux l'essayer, Mère ?
 -  Elle est autant à moi qu’à toi, ma belle... »

Mithraël se redressa un peu, et posa ses mains sur les fesses de la sirène, les pressant, tout en allant lécher son intimité.

« Hum-hum... » gémissait Mithraël.

Sarah avait les jambes croisées, et transmit une autre image dans l’esprit de Sakura. Difficile de dire si c’était un fantasme ou une image venue du passé, mais on voyait Mithraël, sous l’eau, dans ce qui ressemblait à une sorte de cour aquatique, le long d’un massif palais, en train de faire l’amour à plusieurs sirènes, chacune l’enlaçant dans leurs nageoires, serrant son corps, tout en la bourrant lentement et puissamment, pendant des heures. Le visage de Mithraël se déformait sous des vagues incessantes de plaisir.

Très rapidement, Mithraël enfonça un doigt dans le fondement de Sakura, et utilisa son autre main pour se masturber, enfonçant deux doigts en elle, les remuant alternativement, tandis que sa belle et experte langue filait dans l’intimité de cette dernière pour heurter son clitoris. Sarah n’avait pas eu grand-chose à faire pour en faire une esclave sexuelle. Le rôle des filles du Roi-Poisson était d’être ses concubines, et de porter ses autres filles. Elles faisaient l’amour, dans un ensemble incestueux qui, d’une certaine manière, rappelait le fonctionnement de l’Égypte antique, où les relations incestueuses au sein de la caste dirigeante étaient également monnaie courante.

Le message était clair. Mithraël voulait être enlacée dans cette queue, et jouir à l’intérieur. Un beau fantasme, en réalité. L’idée n’était nullement de tester Sakura, de voir si elle était capable d’obéir aux ordres ou non. Il s’agissait simplement de se faire plaisir.

C’était la raison même d’existence des Formiens, après tout.

- Hmmmmm...

Sakura prenait pleinement son pied... enfin... sa nageoire, dans le cas présent. La femme hybride qui s'occupait de son intimité savais y faire, c'était indéniable. La terramorphe pouvait sentir sa langue s'enfoncer profondément dans son vagin, léchant avidement ses parois vaginales, suçotant avec appétit son clitoris, tandis que ses doigts jouaient allègrement avec ses fesses ainsi que son fondement. Il était difficile d'imaginer que cette femme avait pu être un jour la princesse d'un royaume... Mais à bien y réfléchir, Sakura connaissait une autre princesse insatiable, très portée sur le sexe. Et au vu des images que Sarah lui envoya de nouveau dans son esprit, Alice et Mithraël semblaient avoir des fantasmes en commun. Si cette dernière aimait particulièrement être emprisonnée dans une queue de sirène, alors Sakura savait très exactement de quelle manière lui faire rapidement atteindre le 7e ciel.

Ainsi, comme elle en avait l'habitude avec sa femme, la Terramorphe la porta à sa hauteur, avant d'échanger un baisé langoureux, intense, avec la rousse, explorant chaque centimètre carré de sa bouche, continuant à plonger ses doigts dans sa chevelure. Son pénis apparu, fièrement dressé, et plongea aussitôt à l'assaut de ce jardin qui lui était encore inconnu. Sa queue de sirène, dont la texture était très proche de la peau des dauphin, s'enroula alors lentement et sensuellement autour de son amante, de la taille jusqu'aux jambes, et compressa tendrement ce corps agréablement chaud, continuant de la pénétrer sauvagement, lui offrant un contraste à en faire perdre la raison. Les seins de Sakura se pressait contre ceux de la princesse déchue, tandis que ses mains se firent plus baladeuses, s'attardant sur le fessier rebondis de Mithraël, les pressant, les griffant, avant d'insérer deux doigts au plus profond de son fondement, puis de les remuer rapidement.

Il ne fallut pas longtemps avant que la rousse ne finisse par jouir, mais tant que Sakura ne se serra pas vider en elle, elle ne s'arrêtera pas. Elle ne tarda cependant pas à libérer sa porte arrière avant d'écarter ses belles fesses en fixant Sarah. Le message était clair, Sakura souhaitait partager l'esclave...

Le sexe... N’était-ce pas, finalement, la chose la plus simple et la plus fascinante du monde ? Simple, en ce qu’elle ne nécessitait pas de hautes études, et fascinante, en ce que, même après être capable de voyager dans l’espace, d’accomplir de véritables prodiges, les humains ne pouvaient s’empêcher d’y penser ? Pour les Formiens, la vie s’organisait autour du sexe. En ce sens, même en étant soumis à l’autorité de tyrans psychiques, ils étaient infiniment plus libres que n’importe quel humain que Sarah avait pu croiser. Les Formiens n’étaient pas brimés par leurs pulsions, laissant librement ces dernières s’exprimer. Le sexe, tout simplement, ne les effrayait pas. C’était aussi simple que ça, et c’était pour ça que les Formiens étaient appelés à gouverner ce monde. Ils offraient la liberté aux autres... Ainsi qu’un rempart définitif contre la solitude. Les humains se trompaient en estimant que l’individualisme était une voie à suivre. Les êtres vivants étaient imparfaits, et devaient donc se tourner vers les autres, s’unir, au sein d’une immense collectivité, dans laquelle, en se sacrifiant pour le groupe, ils pourraient enfin se transcender.

Enroulée dans la queue de sirène Sakura, Mithraël était pénétrée par un énorme chibre. Elle haletait et gémissait, s’enlaçant autour du corps de la Cérébrate, la nageoire de cette dernière pressant toutes ses jambes, serrant son corps contre le sien, tandis que son sexe disparaissait dans son corps. Les mains de Mithraël glissaient sur les hanches de Sakura pour presser également ses fesses, les malaxant tendrement, tandis qu’elle répondait avec envie à ses baisers, contractant rapidement un orgasme. Sarah pouvait sentir leur désir mutuel, une ode joyeuse au sexe, un appel irrésistible. Ce spectacle échaudait les Formiens autour d’elle, surtout celui avec qui Sakura avait flirté, et qui n’arrivait pas à se défaire d’une érection devenant de plus en plus douloureuse pour lui. Néanmoins, il était trop soumis à sa Créatrice pour oser agir à son encontre. Parfois, la frustration avait du bien, malgré tout. Un sourire sur les lèvres, Sarah s’était glissée dans le dos de Mithraël. Sakura la sodomisait, avant de retirer ses doigts.

*Ses transformations physiques sont étonnantes... Ce n’est pas un simple camouflage, je sens qu’elle absorbe également les caractéristiques génétiques des créatures dont elle utilise l’apparence... Comme si elle était une immense banque de données formienne...*

Elle n’avait encore jamais rencontré une telle chose... Il y avait quelque chose d’infiniment formien en elle, mais elle n’était pas une création de la Nuée. Sarah l’aurait senti. La manière dont elle avait réagi à l’incubateur... Tout en elle sonnait formien, mais elle ne venait pas de la Fourmilière. D’où pouvait-elle donc venir ? Elle se transformait avec une telle facilité... Ce pouvoir avait du toujours être latent chez elle, et Sarah en était même venue à se demander, si, d’une manière inconsciente, elle n’était pas venue à Sylvandell, un petit royaume isolé peu prospère, juste pour elle... Comme si, à sa manière, Sakura l’avait appelé, pour réveiller le lien avec elle.

En voyant Sakura retirer ses doigts de la rondelle de Mithraël, Sarah prit conscience qu’une verge violette était apparue entre ses cuisses. Un beau phallus se dressait fièrement, et elle se demanda si ses réflexions n’étaient pas le fruit de l’excitation qu’elle ressentait, cette excitation qui provoquait en elle de délicieux frissons. Elle serra le poing, et se rapprocha de Mithraël, revenant au moment présent. Son membre s’enfonça sans difficulté dans les fesses de son esclave, qui poussa un soupir de plaisir, se faisant prendre en sandwich. L’une des mains griffues de Sarah titilla les fesses de Mithraël, la griffant légèrement, elle commença à donner des coups de butoir.

« Hum-hum... »

Le cul de Mithraël était toujours aussi délicieux, et Mithraël ne tarda pas à pousser des hurlements, se tortillant contre les deux femmes, son corps ondulant sur leurs deux virilités plantées en elle. Sarah ne comptait pas la laisser respirer, et accentua ses coups de butoir. Mithraël eut un nouvel orgasme, tout en s’écrasant contre le corps de Sakura. Elle fut ainsi prise pendant une bonne demi-heure, avant que Sarah, au bout d’un troisième orgasme, ne consente à la relâcher.

Mithraël, fort heureusement, était endurante. Dans son royaume, elle avait grandi pour devenir l’une des concubines de son père, et porter d’autres filles, qui deviendraient donc ses sœurs, au regard de la philosophie de ce royaume. Elle était donc déjà entraînée, et pouvait, fort heureusement, supporter les élans bestiaux de Sarah. Pourtant, cette dernière fut plutôt rapide à profiter d’elle. Il lui arrivait parfois de la défoncer ainsi pendant une heure, sans relâche, enfonçant sa queue en elle, la giflant et la pinçant. Ici, il s’agissait juste de se soulager, de voir les capacités de Sakura.

Quand Sarah retira les fesses de Mithraël, un jet blanc s’en échappa, coulant le long de ses fesses. La femme tomba sur le sol, pleine de foutre, tandis que Sarah observait Sakura.

« Reprends ta forme de Formienne, Sakura » ordonna-t-elle simplement.

La verge de Sarah était toujours là, et quand Sakura se fut effectuée, Sarah se rapprocha d’elle, l’enlaçant, tout en l’embrassant sur les lèvres, posant une main sur les fesses de la femme, les pressant.

« À peine arrivée, et regarde dans quel état tu mets ma ruche... Tu es différente des autres, Sakura... Et je sens dans ton esprit que le sort de ce royaume insignifiant te perturbe... »

Sarah posa l’un de ses doigts griffus sur les lèvres de la femme, tandis que sa verge violette glissait le long de sa peau en chitine.

« Sylvandell ne m’intéresse pas, rassure-toi... Toi, ton héritage... Vous méritez amplement un petit royaume... »

Elle l’embrassa à nouveau, comme pour sceller sa promesse de ne pas ravager ce royaume.

Le corps de cette femme était divin. Pas autant que celui de sa femme, mais la rousse était si excitée que le membre de Sukara glissait délicieusement dans cette petite chatte humide de mouille. Et lorsque Sarah s'introduisit dans le fondement de l'esclave, celle-ci redoubla de cris et de gémissements. La terramorphe, prise dans son plaisir et sentant à travers les parois vaginale le membre de l'Annexienne, caressa sensuellement ses mains des hanches de Mithraël vers les fesses de Sarah, s'y cramponnant passionnément, les serrant avec joie entre ses doigts, avant de pénétrer son cul avec ses derniers.

- Hum-hum...

- Hmmmmm...

Ses lèvres toujours sellées à celles de l'esclaves, sa langue se mêlant sans relâche à la sienne, Sakura put sentir les orgasmes répétés de Mithraël sur son sexe et son bas ventre, la cyprine inondant sa queue de sirène. Par deux fois, la terramorphe atteignit l'extase, rependant sa semence en elle, lui remplissant l'utérus à ras bord, avant de sentir sa libido retomber un peu. Et lorsqu'elle se retira enfin, ce fut une cascade de sperme qui fit éjecté de l'antre de la rousse, s'écrasant sur le sol noir et organique qui l'absorba. Son pénis, bien que toujours dur, était rouge d'excitation et particulièrement trempé. Un autre jet blanc s'échappa des fesses de Mithraël lorsque Sarah se retira à son tour, avant que l'esclave ne se retrouve étalée à même le sol, épuisée.

- Reprends ta forme de Formienne, Sakura.

Et elle le fit. Non pas par obéissance, mais parce que, il faut l'avouer, rester en l'air sous forme de sirène avec les capacité de Sylphe, ça fatigue un peu quand même. Et sans Sylphe, c'est tout bonnement chiant en l'absence d'eau. Reprendre une forme Formienne est donc le plus approprié en ces lieux. Une fois ceci fait, Sakura avait de nouveau son apparence d'elfe recouverte de chitine, à ceci près qu'elle avait toujours son membre apparent, cette fois-ci légèrement grisé et plus solide que le reste que son corps. A y regarder de plus près, on pouvait même constater des plaques de chitine dures dessus, comme du cartilage. Sarah se rapprocha d'elle et l'embrassa à pleine bouche, le membre tendu de l'une venant glisser sur le cuisse de l'autre, les excitant mutuellement. Et chacune des femmes prenait le cul de l'autre à pleine main. Plus elle passait du temps ici, plus Sakura prenait que les Formiens n'étaient somme toute que des sortes d'Incubes et de succubes de l'espace. Vivant uniquement pour le sexe, les deux espèces enlevaient des êtres pour forniquer avec ceux-ci et donner naissances à de nouveaux membres de l'espèce concernée, multipliant ainsi la population de celle-ci. Les seules différences, c'est que les succubes étaient physiquement plus proches des humains et étaient également très soumises, raisons pour lesquelles elles étaient sans doute plus facilement acceptées.

Après un long baisé passionné, Sarah fini par libérer ses lèvres.

- À peine arrivée, et regarde dans quel état tu mets ma ruche... Tu es différente des autres, Sakura... Et je sens dans ton esprit que le sort de ce royaume insignifiant te perturbe...

Aux yeux de Sakura, Silvandell était loin d'être insignifiant, étant donné que c'était là où elle avait regagnée sa liberté, et où vivait désormais Ayano, l'esprit libre. Mais avant de pouvoir répliquer, L'annexienne posa un doigt sur ses lèvres, pour couper court à ses remarques.

- Sylvandell ne m’intéresse pas, rassure-toi... Toi, ton héritage... Vous méritez amplement un petit royaume...

Mouis... C'était une façon de voir les choses... Sa nouvelle mère l'embrassa de nouveau et la Terramorphe se laissa de nouveau aller au plaisir, ondulant du bassin du même coup, sa verge se frottant lascivement contre celle de l'Annexienne. Selon les goûts Formiens, Sakura la trouvait très attirante, ayant de plus en plus envie de lui faire l'amour, de manière particulièrement torride. Pourtant, son esprit semblait comme en guère contre lui-même, une partie lui disant que l'inceste était mal, que ça ne se faisait pas, alors que l'autre lui disait que les succubes et – apparemment – les sirènes le pratiquaient bien. De même, elle avait partagée un moment très intime avec Ivy, qui avait fait d'elle une de ses filles en quelque sorte, en faisant d'elle une dryade. Au bout d'un moment, Sakura en eu mal au crâne à force de ces réflexion et elle ne voyait, sur le coup, qu'une seule méthode pour faire taire toutes ces voix.

- Mère...

Sakura la repoussa alors tendrement vers le sol, avant de se mettre à califourchon au dessus de son membre et de se l'enfoncer en elle, gémissant doucement. Elle s'allongea ensuite contre Sarah, leurs poitrines respectives se plaquant l'une contre l'autre, avant que la jeune Cérébrate ne murmure à l'une de ses oreilles.

- Mère... Baise moi... Jusqu'à faire taire toutes ces voix dans ma tête...

Entre ses gênes formiens et son éducation humaine, sans lien avec le réseau neuronale, Sakura était actuellement très perturbée psychologiquement.

Sarah, à travers ce baiser, put sentir le trouble, le conflit, dans l’esprit de Sakura. Sa transformation avait été incomplète, mais, même sans ça, il arrivait toujours, au début, que ses Cérébrates sentent un décalage, un choc entre ce qu’elles étaient auparavant, et ce qu’elles étaient devenues. Ce choc les amenait à avoir temporairement des crises d’angoisse, à vomir, ou à avoir des crises d’épilepsie. Passer d’une vision individualiste et égoïste du monde à une approche collectiviste et globale était un choc difficile pour l’esprit, qui nécessitait donc un petit temps d’adaptation. Sarah sentait le trouble dans l’esprit de Sakura, et elle ne fut donc pas surprise quand cette dernière, pour y mettre fin, lui demanda de coucher avec elle. Elle repoussa Sarah, qui se laissa tomber sur le sol, avant de sentir Sakura s’empaler sur elle, faisant soupirer la Reine des Lames.

« Haaa... »

Son membre se perdit dans le corps chaud et agréable de Sakura, qui se pencha ensuite vers elle. Leurs poitrines se heurtèrent, et Sarah remonta l’une de ses mains, attrapant les longs cheveux de sa Cérébrate, avant de planter son regard dans le sien, leurs lèvres se rapprochant. Elles se frôlèrent, avant que Sakura ne se rapproche de son oreille, pour formuler sa demande :

« Mère... Baise moi... Jusqu'à faire taire toutes ces voix dans ma tête... »

Sarah ferma les yeux, frémissant légèrement. Elle embrassa sa belle sur les lèvres.

« C’est ainsi que ça se passe... »

Elle donna un coup de reins, et retourna la scène, se retrouvant au-dessus. Elle s’appuya sur ses avant-bras, se redressant un peu, son sexe planté en elle, et commença ainsi sa longue danse. Son sexe était déjà planté dans son corps, et Sarah n’eut donc qu’à remuer, soupirant assez rapidement. À aucun moment, son membre ne se retira du corps de la jeune Cérébrate, restant fermement planté en elle. Elle remua peu à peu, donnant du mouvement. Le sexe intime de sa Cérébrate était évidemment très réceptif, s’adaptant à la taille de celui de Sarah, qui était plutôt bien agréable. Ses mains vinrent progressivement agripper les cheveux de la femme, alors qu’elle s’aplatissait contre elle, haletant et gémissant près de ses lèvres.

« Hum... Sa... Sakura, humm... Il faut… Il faut que tu comprennes… Ce que tu es vraiment… Alors, les voix se tairont… »

Il fallait que Sakura admette que, fondamentalement, elle n’était pas humaine, mais une Formienne. Sarah avait vu son passé, elle l’avait lu. Toute la vie de Sakura était centrée autour du sexe. Que ce soit depuis Hiro, ou même depuis qu’elle était avec Alice, Sakura n’avait cessé d’avoir une vie sexuelle particulièrement intense, qui n’avait cessé de s’amplifier et de s’agrandir au fur et à mesure qu’elle améliorait ses capacités, et découvrait ses performances. En réalité, cette rencontre avec Sarah Kerrigan n’était que le point d’orgue de sa découverte d’elle-même. Sarah allait même jusqu’à penser que, fondamentalement, cette forme que Sakura prenait, loin d’être une simple forme formienne, constituait bel et bien sa véritable forme. Pour ça, il fallait lui faire l’amour. Chaque orgasme lui laverait l’esprit, l’éclaircirait.

Autour d’elles, les Formiens s’agitaient de plus en plus, et, par là, il fallait entendre les Chasseurs xénos de Sarah. La Reine des Lames n’avait pas amené avec elle beaucoup de Formiens, simplement une sorte de garde personnelle, qui comprenait, outre une esclave sexuelle, plusieurs Xénomorphes. Les créatures noirâtres bavaient sur elles, mais savaient que Sakura, en ce moment, était la propriété exclusive de leur génitrice. Les sexes tendus, ils attendaient leur heure.

Sarah jouit plusieurs fois dans le con de Sakura, avant de lentement se redresser, et d’enfoncer désormais son sexe dans ses fesses, défonçant sa rondelle sans la moindre forme d’hésitation. Les Formiens n’avaient pas à avoir peur de ce genre de choses. Elle s’enfonça dans l’anus étroit de sa Cérébrate, défonçant le cul de sa fille, et crispa ses doigts contre cette chair en chitine infiniment délicieuse. Sarah adorait ça. La chitine. Soyeux, tendre, doux, confortable, luisant, tellement... Tellement formien ! Elle pressa un peu ses griffes contre cette chair, tandis que, depuis son dos, des tentacules rosâtres commençaient à se former, glissant hors de son corps pour former des verges qui allèrent rejoindre les différents trous de Sakura. Ses piques se hérissaient ainsi de tentacules sortant depuis son dos pour prendre comme il se devait sa Cérébrate.

L’un d’eux, le plus gros, perfora son vagin, un autre, de même gabarit, viola sa bouche, s’enfonçant dans sa gorge, tandis que d’autres agirent, suçant ses seins, s’enroulant autour de ses derniers. D’autres, enfin, s’enroulèrent sur ses avant-bras et ses jambes, entreprenant ainsi de la soulever, jusqu’à ce que son dos heurte les seins de Sarah, qui lécha son oreille, glissant ses doigts griffus sur son corps, avant de poursuivre, dans le creux de son oreille :

« Ôte-toi de l’esprit tous ces schémas terriens... Toute cette castrationque vous vous imposez depuis des millénaires... Ces codes ne sont pas les tiens. Accepte pleinement l’être que tu es... Ce n’est pas de l’inceste, Sakura, rien d’autre que du plaisir. Ce que tu rejoins n’est rien de plus qu’une collectivité où famille et société se confondent dans la même notion... La Nuée, l’Essaim... Une armée innombrable de créatures interchangeables, sauf les gens comme nous... Nous ne venons pas condamner l’humanité, nous venons la délivrer des chaînes dans laquelle elle-même se fourvoie depuis des temps innombrables... C’est ton héritage, Sakura... Tant que tu ne l’accepteras pas, tu ne seras jamais vraiment libre et épanouie. »

Sakura était pour l’heure réservée à Sarah. Elle comptait l’offrir à ses Xénos, mais... Après. À vrai dire, elle voulait suffisamment défoncer Sakura pour que cette dernière se sente mieux, et n’aille d’elle-même voir les Xénormorphes, qui étaient après tout autant les créatures de Sarah que les siennes.