Un footing..juste pour le sport ? (Pv Yamagashi-sensei)

Ses cris, de plus en plus forts, de plus en plus aigus, avaient l'effet d'un énergisant sur moi. J'accélérais sans cesse les coups de bassin, et mon membre, tendu à l'extrême, cognais au fond d'elle, ne ménageant pas son vagin, que j'explorais en profondeur. Je la tenais en l'air par les fesses, tous les muscles de mon corps étaient tendus. Je léchais doucement ses tétons, cette peau en sueur qui se tendait sous mes coups de langue.

" Han ! Je vais...! Je v...! Han ! Han ! "

Et moi aussi. Je n'en pouvais plus, je n'avais qu'une envie, c'est de jouir une première fois en elle. Une première fois qui ne serait peut-être pas la dernière, tant cette femme, légèrement plus âgée et professeur, m'excitait.
Son corps brûlant se serre autour du mien, ses douces jambes enserrent mon bassin, et, soudain, je sens mon sexe, mes bourses puis mes cuisses être totalement..trempés.

" Kyaaaaaaaah ! "

Elle jouit, encore et encore, et son liquide goutte de nos sexes qui s'emboîtent avec violence. Sans plus attendre, je l'attrape fermement par les hanches, la décolle de l'écorce de l'arbre pour libérer son dos de cette source de douleur, je nous allonge, sans me retirer de son intimité et avec plus ou moins de douceur, sur le sol. Un sol herbeux par endroit, et rempli de feuilles mortes et de terre par d'autres.
Mes mains se calent sous ses cuisses et soulèvent ses jambes en l'air, et je jouis en elle, un long et violent jet chaud de semence qui s'écoule en elle.
Ma tête se pose sur ses seins, doucement, et ma langue caresse ses tétons tandis que je jouis en gémissant.
Fin du premier round, gagné par KO. Je n'en ai pas fini avec elle.

- Haaaaaaan.. Sensei..

Chaque coup de rein pousse un peu plus mon orgasme. Autant dire que j'ai déjà dérivé trop pour comprendre ce qui se passe. Il n'y a vraiment qu'en touchant le sol et le sentant jouir à son tour que je commence à revenir. Après mes cris et mes gémissement, c'est un long soupire d'aise que je laisse s'envoler. Le jus bien chaud et épais d'un homme qui se répand en moi, quelle sensation délicieuse ! Et apaisante, dans le cas présent. Il n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, mon jeune athlète.

" Haaaaaaan.. Sensei.. "

Je caresse ses cheveux alors qu'il se régale encore de ma poitrine, le temps de reprendre notre souffle. Il m'en a promis beaucoup-beaucoup, on est encore loin du compte. Je relève la tête pour le regarder, avec un sourire tout content mais pas tout à fait contenté.

" C'était... intéressant. "

J'ai déjà fait l'amour en l'air, mais m'envoyer en l'air en suspendant à une branche... Un truc de gymnaste, peut-être ? En tous cas une idée à creuser, mais pas aujourd'hui. Le sol n'est pas aussi agressif que l'arbre pour mon dos, mais il n'est pas non plus très confortable. Le lance mon bras sur le côté pour tâter le terrain. Ça a l'air d'aller.

Soudain j'attrape mon fougueux partenaire par les épaules et je pousse pour le faire rouler. Il se retrouve sur le dos, et je me retrouve sur lui. Je plante un regard de prédatrice gourmande dans le sien, avec un sourire non moins évocateur.

" J'espère que tu es toujours d'attaque. "

Tous les muscles de mon corps sont tendus, contractés, et je me détends progressivement en me laissant aller sur elle. Ma tête repose sur ses seins, et ma langue glisse doucement sur sa magnifique paire, ma semence finissant de se répandre en elle, épaisse et chaude.

" C'était... intéressant. "

Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle m'attrape par les épaules et me pousse sur le côté. Je roule une fois sur moi même, me retrouve sur le dos, et les positions sont inversées. Elle me regarde, d'un regard qui en dit long sur l'envie qu'elle a encore. Personnellement, mon regard se pose directement sur ses seins. Je me reprends et vient poser mon regard vert émeraude sur le sien.

" J'espère que tu es toujours d'attaque. "

Je souris et me redresse. La professeur est à califourchon sur moi, donc un peu surélevée par rapport à moi. Mon visage se retrouve au dessus de son cou, ses bras sont enroulées autour de moi, ses mains posées à l'arrière de ma tête. Je pose chacune de mes grandes mains sur ses fesses et les serre bien fermement.

- Juste..intéressant ? Intéressant, ça ne me va pas. On va faire mieux Sensei..

Ma bouche se pose sur sa clavicule, que j'embrasse sensuellement.

- Je serai d'attaque toute une journée pour vous s'il le fallait..

Mes mains caressent ses jolies fesses en douceur tandis que je sens mon sexe, désormais à l'air libre, se retendre doucement mais surement, après une forte érection diminuée par l'éjaculation.

Je me redresse soudain, baissant vers lui un regard et un sourire de défi.

" Toute une journée ? "

Ma main gauche reste caresser son torse musclé, alors que la droite part dans mon dos. Elle ne tarde pas à retrouver son membre qui se redresse vaillamment pour un nouvel assaut.

" Ça peut être très long, une journée... Surtout une journée comme celle-là. "

Je me penche pour l'embrasser, ce qui m'oblige à lâcher son sexe. Ma main revient sur le devant de la scène avant de filer entre mes cuisses. Elle ne tarde pas à retrouver l'objet de mon désir, et le pointer dans la bonne direction avec la précision de l'expérience.

" Comme je suis gentille, je vais te laisser te reposer un peu si tu le souhaites... Enfin, reposer tes bras. "

Puis je me redresse, nous emboîtant tout simplement l'un dans l'autre. Après un long soupir je commence à jouer des cuisses et du bassin, doucement pour laisser à son membre le temps de retrouver toute sa vigueur.

En disant "toute une journée", je pense que j'ai excité ma partenaire, peut-être plus que ce que je le voulais. Mais si je peux passer un peu plus de temps à prendre du bon temps avec elle ici, pourquoi pas.
Elle est assise sur mon bas ventre, sa main gauche caresse mon torse, me faisant frissonner. Son autre main passe derrière son dos, et je la sens se poser sur mon membre qui, à son contact, se relève instantanément, préparé pour être utile à nouveau.

" Ça peut être très long, une journée... Surtout une journée comme celle-là. "

Elle se penche sur moi, et nos bouches se rencontrent à nouveau. Le goût exquis de sa bouche, et cette langue qui se glisse dans ma bouche finissent de m'exciter, et ma queue se redresse peu à peu totalement. Elle l'attrape à nouveau dans la main, et je la sens la diriger vers son intimité.

" Comme je suis gentille, je vais te laisser te reposer un peu si tu le souhaites... Enfin, reposer tes bras. "

- Tu es si généreuse.. La journée sera longue mais je suis très..très..très endurant Sensei. Et j..haaaaaaaan...

Elle s'empale sur ma verge, sans me prévenir, et je vois mon sexe disparaître dans sa totalité entre ses cuisses. Elle lâche un râle de plaisir, puis commence à bouger le bassin, lentement. Rapidement, mon membre se redresse totalement, et se durcit à nouveau. Prêt pour un nouvel assaut, pour une nouvelle éjaculation.
Mes bras se posent sur son bassin et remontent jusqu'à sa poitrine. J'attrape chacun de ses généreux seins dans mes mains et lui adresse un regard coquin.

- Je..préfère me tenir.. Plus vite Sensei.. Vous ne sentez pas comme je suis..de retour ?

Même allongé par terre, je donne un coup de bassin qui fait bouger mon sexe en elle, l'enfonçant vigoureusement.

Je me mordille la lèvre en ronronnant de plaisir. Sa queue finit de se tendre en moi, un peu plus dure et grosse à chaque allée et venue. Très endurant, après deux éjaculations il peut déjà s'en vanter. Mais je compte bien le pousser dans ses retranchements. Je garde les bras un peu écartés de mon corps pour laisser ses mains le parcourir. Elles montent jouer avec ma poitrine alors que mon regard plonge dans ses yeux verts, brillants d'excitation.

" Je..préfère me tenir.. Plus vite Sensei.. Vous ne sentez pas comme je suis..de retour ?
- Han ! "

Son coup de reins me décolle presque les genoux du sol. Fougueux, l'étalon. Mais je ne suis pas l'une des jeunes pouliches impressionnables dont il doit avoir l'habitude. Et tout endurant qu'il soit, s'il ne fait qu'enchaîner les sprints la journée ne sera pas si longue : d'ici trois quart d'heures on ne saura plus quoi faire.

" Pourquoi plus vite ?... Tu es pressé ? "

Mes mains remontent lentement vers les siennes en caressant ses bras, puis soudain s'emparent de ses poignets pour les écarter. je me penche pour amener mes lèvres tout près de son oreille.

" Et si on corsait le jeu ? À partir de maintenant, le premier à jouir devra laisser l'autre décider de ce qui se passe ensuite. Donc si je continue doucement et si tu jouis en premier, tu devras faire ce que je te dirais... et je prendrais tout le temps que je voudrais... "

Je l'embrasse doucement, langoureusement. Le jeu effroyablement lent de ma langue ne fait qu'imager ce que je viens de dire. Le pauvre doit presque prendre ça comme une menace. Mais mes lèvre descende vers son autre oreille.

" D'un autre côté, si tu m'attrapes par les hanches et si arrives à me faire jouir la première, ce sera à toi de décider... Je devrais faire ce que tu voudras, aussi vite que tu le voudras... "

Mon visage remonte comme pour l'embrasser à nouveau, mais mes lèvres s'arrêtent à deux doigts des siennes. Je le fixe dans les yeux avec un regard excité, et un sourire de défi.

" Si tu me fais jouir la première. "

Comme si ça allait être difficile pour lui. Rien que lui proposer ces règles à nos ébats, je sens que je mouille encore plus. Je me redresse, les mains derrière la tête en bombant la poitrine. Mon bassin reprend ses mouvements lents et régulier. J'ai du mal à me retenir en pensant à toute la fougue de ce bel étalon si je lui lâchais la bride, ou si au contraire je la serrais un peu plus. Je commence même à me demander si je ne vais pas simuler juste pour le plaisir de le laisser galoper en moi... Mais ce serait de la triche, et pour m'avoir déjà faite jouir deux fois il verrait peut-être la différence.

Mon membre se tend totalement en elle, et, à chaque fois qu'elle s'empale un peu plus vite sur moi, je sens le plaisir monter, à chaque fois un peu plus proche de faire "exploser" ma queue en elle.
Soudainement, nos ébats prennent une autre tournure, décidée par cette si torride professeur de langue.

" Pourquoi plus vite ?... Tu es pressé ? "

Ses mains remontent le long de mes bras, et ses doigts se referment sur mes poignets. Elle écarte en grand mes bras, et vient chuchoter à mon oreille, ce qui me fait frissonner. A ce moment-là, son bassin bouge très doucement, juste histoire de me maintenir bien..droit.

" Et si on corsait le jeu ? À partir de maintenant, le premier à jouir devra laisser l'autre décider de ce qui se passe ensuite. Donc si je continue doucement et si tu jouis en premier, tu devras faire ce que je te dirais... et je prendrais tout le temps que je voudrais... "

Cette femme est simplement..extraordinaire. Surement bien plus expérimentée que toutes les filles que j'ai pu faire jouir jusque-là. Légèrement plus vieille que moi, et terriblement douée. Et la règle qu'elle vient d'inventer va, je le sens, corser nos ébats.
Sa langue s'infiltre dans ma bouche, et je ne peux que laisser les bras écarter et la laisse faire, me laissant aller sous ce bassin qui bouge lentement, tout aussi lentement que sa langue qui visite ma bouche d'une manière sensuelle, voire torride.

"Si tu me fais jouir la première. "

Elle a murmuré cela à quelques millimètres de mes lèvres. Rien de plus pour finir de m'exciter et pour me rendre fou de désir. Cette nouvelle règle me plaît, et, d'un côté, faire tout ce qu'elle veut ne me dérangerait absolument pas.
D'un puissant coup de rein, je la fais rouler sur le sol et me retrouve sur elle.

- Alors voilà, je vous attrape par les hanches Sensei..

Mon visage se rapproche du sien, et ma langue sort pour se poser sur ses lèvres et les lécher lentement, sans jamais entrer dans sa bouche.
Je descends ma tête et embrasse le haut de ses seins, puis, sans la prévenir, prend un téton dans ma bouche et le mordille doucement. Bien moins tendrement qu'au début de nos ébats, lorsque je la tétais les yeux fermés. Je l'attrape fermement par les hanches et, alors que je ne suis plus en elle, j'y retourne sans prévenir, m'enfonçant en une seule fois, violemment. Nos bassins claquent furieusement, et mes dents mordillent son téton avant de le relâcher, ma langue prenant le relais en le léchant sensuellement.
Cette belle rousse m'a déjà fait éjaculer deux fois, et je sais que je ne pourrais pas me retenir plus longtemps de le faire une nouvelle fois. Cette règle instaurée dans nos ébats va me faire perdre le premier. Tant pis, tant mieux. Ma queue s'enfonce en elle par grands coups répétés très rapidement. Mes dents, qui mordillent ses seins, histoire de laisser quelques traces, ne font qu'accentuer le tournant violent, torride, que prend cette partie de jambes en l'air. Je la sens proche de craquer, de libérer sa cyprine, d'en répandre une nouvelle flaque sur le sol. Mais je ne peux plus me retenir. Elle m'a déjà fait bien durcir en se remuant sur moi, et dans cette position, je ne peux plus me retenir. Ma queue, qui visite son vagin dans toute sa profondeur, se gonfle subitement. Mes mouvements s'arrêtent alors que je ressors d'elle, puis mon bassin claque une dernière fois contre le sien, mon gland envoyant un puissant jet de sperm en elle. Je m'écroule littéralement sur elle et sur le sol, me déversant en elle, la tête au chaud entre ses si généreux seins.

La bouche, coincée entre ses seins, et le souffle court, j'arrive néanmoins à articuler quelques mots.

- Sensei je crois que..j'ai perdu. A vous de décider..

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que mon petit jeu l'intéresse. C'est peut-être à sa façon de ma retourner soudain ? Ou de jouer de la langue hors de nos deux bouches ? Ce à quoi je répond d'ailleurs en lançant la mienne à sa rencontre. C'est peut-être aussi sa façon de me mordiller la poitrine en me pénétrant sauvagement ? Il n'a pas l'air de vouloir gagner plus que moi, mais me faire prendre comme ça m'excite au plus haut point. Après la disette de ces derniers temps ce pique-nique est un vrai régale. Je gémis sans retenu à chaque puissant coup de rein qui me repousse sur le sol et mon téton prisonnier de ses dents. Je n'ai vraiment pas envie de gagner et de réprimer cette fougue.

Cambrée par terre, tiraillée entre son sexe qui pénètre le mien avec une ardeur redoublée et sa langue qui a pris le relais sur ma poitrine, je sens que je vais bientôt perdre. Mais soudain c'est lui qui rend les armes sur un ultime coup de rein. Il m'offre un nouveau tribu chaud et doux qui vient apaiser la légère douleur que le rythme imposé m'a coûté. Tant pis, tant mieux. Tant, plutôt, vu que sur le coup il s'effondre sur moi de tout son poids. Mais tant mieux parce que même si je n'ai pas joui cette fois, j'adore le sentir écrasé par le plaisir que je lui ai donnée.

Je passe un bras derrière son dos pour le caresser doucement alors que mon autre main repart se perdre dans ses cheveux. Et je cherche déjà ce que je vais bien pouvoir lui demander, ou plutôt je cherche la meilleure idée parmi celles qui me viennent.

" Sensei je crois que..j'ai perdu. A vous de décider.. "

Même s'il ne doit rien en voir, je souris en levant les yeux.

" Alors... qu'est-ce que tu pourrais bien faire pour me satisfaire ? "

Soudain mes yeux s'ouvrent grand. J'ai une idée, un peu injuste mais après tout j'ai gagné le dernier round. Un petit plaisir que je ne me suis plus accordé depuis un moment. Je me dégage doucement de sous lui pour aller m'asseoir au pied de l'arbre de tout à l'heure, les cuisses relevées et bien écartées.

" Je veux que tu me fasses jouir avec tes doigts. Tu peux te toucher, si tu veux. Mais avoue que ce serais dommage de gâcher un tour avec ta propre main. "

Mon sourire s'élargit un peu.

" Et elle sera bien mieux employée sur mon petit corps. "

J'ai perdu, sur un dernier coup de rein, je n'ai pu me retenir de me soulager en elle. Cette partenaire, encore plus expérimentée que moi au lit, ne me laisse pas de répit, et c'est tant mieux. Mais, pour l'heure, j'ai perdu. Je me suis écrasé de tout mon poids sur elle, ma tête reposant entre ses deux magnifiques seins, ma respiration courte. Je sens ses mains caresser mon dos et ma tête, et ce petit moment de pause ne peut que me faire du bien.
Après quelques instants de cette pause, elle se dégage de mon poids et se relève, puis file s'asseoir au pied de l'arbre contre lequel je l'avais précédemment prise. Elle s'assoit, écarte les cuisses et les relèves, m'offrant une vue magnifique sur son intimité, humide et au goût si divin.


" Je veux que tu me fasses jouir avec tes doigts. Tu peux te toucher, si tu veux. Mais avoue que ce serais dommage de gâcher un tour avec ta propre main. "


Un sourire étire mon visage. Lui faire du bien sans en profiter moi-même. Elle a bien choisi.

" Et elle sera bien mieux employée sur mon petit corps. "

Je m'approche d'elle, m'assoit tout à côté et me retourne, la bouche prêt de son oreille.

- En toute logique, tu vas jouir maintenant..et ce sera donc à mon tour de choisir..

Je lui ai chuchotai ça comme un avertissement, et ma bouche attrape la sienne dans un baiser torride. Ma main vient caresser ses seins, mais ne s'y attarde que très peu, descendant vers son point d'arrivée sans tergiverser plus longtemps. J'atteins son bas ventre en quelques secondes. Puis, enfin, je sens l'humidité de son vagin. Un de mes doigts se sépare des autres et va caresser l'entrée de cette si douce intimité. Elle est encore toute trempée. Un second doigt rejoins le premier, et je leur fais faire des petits ronds à la surface de son vagin, sans y entrer. La faire languir, rien de mieux pour que j'apprécie également cette masturbation.

Sans plus attendre, mes deux doigts, qui s'activent avec plaisir sur ce vagin, décident d'aller visiter les lieux, et je les entre en douceur, dans leur totalité. Oh, et puis, après tout.. Pourquoi pas un troisième ?

Je vais jouir. Évidemment que je vais jouir, d'autant que je suis encore bien excitée, et frustrée d'avoir été abandonnée par son sexe repu avant le mien. Puis ce sera à son tour de choisir. Si les règles sont si simples c'est pour tout permettre. Et je n'allais pas lui demander de plaquer sa bouche là où il vient d'éjaculer. Je n'ai pas envie de nous gâcher l'après-midi avec un frein pareil si ça ne lui plaît pas. Mais je ne le lui dit pas, d'ailleurs il ne m'en laisse pas le temps.

Je laisse déjà échapper des soupires entre nos lèvres jointes, qui font vibrer nos langues qui se pressent l'une contre l'autre avec ardeur. Je ne veux pas savoir si c'est de m'être privée si longtemps ou si ce mec est vraiment un amant talentueux : je veux juste profiter de tout ce que je peux. Un homme n'est pas qu'une queue, et j'ai déjà eu le plaisir de rencontrer sa langue. Ses doigts seuls, rien que l'idée me fait tourner la tête. Un tout petit fantasme, tout simple. Les doigts seuls, c'est justement quand on est seul, quand il n'y a rien d'autre. Mais c'est aussi un plaisir très spécial, très intimes. On en fait ce qu'on veut, on peut l'étirer autant qu'on veut, varier des rythmes en dents de scie. Se priver, se combler, se faire attendre. Personne ne sait comment mieux faire. Alors les doigts, seulement les doigts, sans lèvre ni langue pour aller avec. Jusqu'au bout, sans abandonner la place à un jouet ou une queue.

Alors je ne fait rien, je ne fais que gémir autant que cet interminable baiser s'étire. Je remue un peu le bassin, forcément, mais je reste adossé à cet arbre les main crispées sur la terre. Après quelques caresses des plus légères, il introduit directement doigts en moi. Doucement, sans doute pour ne pas trop donner l'impression de faire n'importe quoi, ou montrer qu'il a hâte de prendre l'avantage que je lui offrirait en jouissant. Mais l'avantage il l'a déjà, je suis entièrement offerte à ses doigts. Il ne m'en faudra pas beaucoup et je pense qu'il le sait, car un troisième danseur entre dans le bal. C'est beaucoup trop tôt, un peu trop brutal en soi et je n'en prends que plus de plaisir. Un plaisir qui monte encore quand je me demande ce qu'il me réserve, quelles idées peuvent le faire hésiter en ce moment ?

Je romps notre baiser pour gémir, contrainte et forcée par les doigts qui s'agitent entre mes lèvres ruisselantes. Je nous vois dans toutes les positions, je fantasme sur l'endroit où je me trouve et un futur si proche. Une question de temps dont l'échéance baisse un peu plus et un peu plus vite à chaque seconde. Ce n'est même plus tant physique, sinon je pourrais sans doute le guider. Plus vite, moins vite, plus profond, juste là, et pense à mon clitoris. Mais je ne dis rien, je le laisse mériter le droit de me plier à sa volonté. C'est grisant, vertigineux, j'ai le pouvoir et je n'en fais absolument rien. Je me laisse vivre comme une tyrannie décadente qui va bientôt tomber, le peuple est bien décidé à faire valoir ses droits.

Et puis j'abdique. Je me cambre en criant, le corps tendu dans un dernier sursaut. Puis je m'effondre, je chute de mon trône en souriant comme avec ironie. Le temps de reprendre mon souffle je rie un petit peu. Puis j'avale ma salive pour relever mon sourire vers ce partenaire avec lequel je m'amuse décidément comme une folle.

" À ton tour... "

Mes trois doigts s'activent en elle. Pas trop rapidement d'abord, puisque je veux quand même faire durer le plaisir. Même si elle est logiquement la seule à en prendre dans une situation pareille, j'aime bien la voir dans cet état là. D'abord, de petits soupires s'échappent de ses lèvres. Du moins quand ma bouche le lui permet, puisque ma langue séquestre la sienne dans une étreinte..torride. Après les soupires, c'est au tour de son bassin de manifester son plaisir. Voilà qu'elle le remue, très doucement au tout début, un peu plus vite par la suite. Ses mains se crispent au sol et je sens qu'elle arrache les quelques brins d'herbes qui subsistent sur cette partie de terre peu fertile. Puis elle interrompt notre baiser et s'adosse à l'arbre, littéralement plaquée par une force invisible. Invisible, puisque mes doigts sont bien profondément enfouis dans sa ruisselante intimité. Une intimité qui devient progressivement une vraie petite cascade. J'irai bien y mettre la langue, mais je préfère continuer avec mes doigts plutôt experts. Je maîtrise totalement la situation, elle est pliée à ma volonté, et je fais d'elle ce que je veux. Très excitant aussi en fin de compte. Son corps se cambre, sa poitrine, déjà bien plus que généreuse, est d'autant plus mise en avant lorsque son corps prend cette délicieuse cambrure. Son corps se tend, et soudain, ma main est définitivement trempée. Elle lâche un cri, qui pourrait bien nous faire repérer, mais, tant pis, qu'on nous repère. Cela sera d'autant plus excitant, de le faire à la vue d'une personne extérieure. Son cri est compréhensible, il faut dire que je n'y suis pas allé de main morte, surtout vers la fin..une bonne moitié de ma main est enfoncée entre ses cuisses. Je la retire doucement, et des gouttes de cyprine se mettent à couler le long de mon poignet.

" À ton tour... "

Je plonge mon regard dans le sien et porte ma main à ma bouche. Je lèche mes doigts trempées de son liquide vaginal, tout en la regardant bien droit dans les yeux. Puis, je me rapproche d'elle. Mon torse se colle à ses seins, mes bras enlacent son corps et ma bouche glisse dans son cou. Ma langue se pose sur cette peau si douce et remonte lentement jusqu'à son oreille. Je suçote doucement son lob d'oreille, puis le relâche et chuchote.

- Alors je vais vous proposer quelque chose Sensei.. Je vais vous laisser choisir ce que sera la suite de nos ébats qui, je l'espère, vont se prolonger tout au long de cette journée. J'ai encore beaucoup à vous montrer. Je vous laisse l'entière prise de décision, je serai..comment dire..à vos pieds. Je serai l'élève et vous..la maîtresse. Mais en contre-partie.. Je suis élève au sein du lycée dans lequel vous enseignez. Ce serait donc pour moi l'occasion de venir prendre des cours particuliers dans votre classe Sensei..

Je recule mon visage pour le mettre face au sien, avec un sourire plein d'envie. Mes lèvres effleurent les siennes et une de mes mains, baladeuses, se glisse sur ses fesses. Mon sexe repose sur sa cuisse, histoire de lui montrer que la promesse d'être au top niveau toute une journée..n'était pas une promesse faite dans le vent.

Quel pied je viens de prendre ! J'en suis encore toute tremblante et essoufflée. Je passe la paume de ma main sur mon front pour chasser la sueur. c'est qu'il fait terriblement chaud près de ce beau garçon, et encore plus quand il exerce ses talents. Il ne me laisse pas de répit et dévore délicieusement son cou. Je sens déjà une frisson monter dans mon dos comme pour annoncer que ce n'est pas fini. Et je me mordille la lèvre en me demandant ce qu'il me réserve.

Puis une proposition, ou plutôt une contre-proposition. Ça ne me surprend pas vraiment, et quelque part ça me flatte. Mais je dois refuser. Il n'a pas fini de parler que c'est déjà clair dans ma tête. Avant j'aurais dit oui de bon cœur. Comment refuser à ce jeune homme ce que j'ai accordé à un Démon ? Mais plus maintenant. Il s'est passé trop de choses dans ma vie, j'ai trop de problèmes à régler. Et j'ai peut-être encore des choses à sauver. Je ne peux pas m'encombrer d'une relation de ce genre, même purement physique.

Pourtant la tentation est grande. Dommage pour nous deux. Peut-être plus tard selon la tournure des choses, mais cette belle grosse queue devrait se débrouiller sans moi en attendant. Je la caresse doucement en regardant mon partenaire dans les yeux, le visage encore rouge et un petit sourire aux lèvres.

" Ici et aujourd'hui, rien de plus. "

Je préfère ne pas me répandre sur ma vie, ou m'enfoncer dans des excuses ou des peut-être. Je tend le coup pour lui voler un baiser et lui sourire, avec gourmandise cette fois.

" À ton tour. "