C’était... Intense. Particulièrement intense. Kuroneko était une partenaire d’exception, indiscutablement. Elle avait beau être petite, elle avait la libido d’un hippopotame en rut avec la queue d’un éléphant. Elle pilonnait ainsi l’intimité de Félicia la neko. Si elle était encore humaine, elle aurait pu se dire que Kuroneko était montée comme un piston, mais, en tant que neko, elle ne pouvait pas se dire grand-chose, et ne pouvait que ressentir des vagues de plaisir et de souffrance. Surtout de souffrance, en fait. Le membre était bien gros, bien lourd, et la Maîtresse n’y allait pas de main morte. La neko se sentait flattée et fière qu’on lui procure autant d’attention, car la Chatte Noire agissait mentalement comme une Terranide soumise, qui aimait que sa belle Maîtresse s’occupe d’elle.
Le corps de Félicia remuait sur le toit, au rythme de ses vibrations sonores. Elle ronronnait fort, et gémissait, miaulant de plus en plus, de manière saccadée, aiguë, à mi-chemin entre un simple « miaou » et un cri d’extase. Ses griffes raclaient le sol, car elle savait sensible la peau de sa Maîtresse, et ne voulait pas la blesser. Or, vu son état de neko, ses attributs félins étaient renforcés, que ce soit les tendres poils blancs sur ses jambes et ses bras, ou ses griffes pointues. Félicia fermait les yeux, rouge, et eut plusieurs orgasmes avant de sentir Kuroneko jouir en elle. Tout le corps de sa Maîtresse sembla se tendre, et la Chatte Noire avait horriblement chaud. Même le vent ambiant ne pouvait la refroidir. Elle savait qu’elle était entourée par trois autres femmes excitées, ces femmes retenant la chaleur, emprisonnant les deux femmes dans un cocon de sexe, de sueur, et de chaleur.
« Nnnyaaaaa... » gémit la Chatte Noire.
Kuroneko jouit abondamment en elle, ce que la Chatte Noire en sentant des vagues de sperme filer en elle, raclant ses parois pour se perdre dans son corps. Elle hoqueta à chaque giclée, son corps étant brisé, en morceaux. Kuroneko jouit assez longuement, crachant son sperme pendant plus d’une bonne et longue minute, remplissant ainsi le corps de sa neko. Elle en avait presque grossi, et la Chatte Noire se laissa tomber contre le sol, épuisée. Kuroneko tomba également sur elle, fatiguée et éreintée. L’érection de la Shadow, de sa Maîtresse, avait bien diminué, et Félicia se mit à respirer lourdement, prenant sa Maîtresse entre ses bras.
Tout le corps de Kuroneko était trempé, recouvert de sueur. Félicia promenait lentement ses doigts, fermant les yeux, reprenant ses forces. Elle n’avait pas l’endurance sexuelle des Shadow, après tout, et sentait toujours en elle la queue de Kuroneko. L’érection avait certes diminué, mais, malgré tout, son membre restait bien gros, mais l’était désormais de manière... Acceptable. Félicia tendit lentement une main pour caresser les petites fesses et le bas du dos de Kuroneko, qui, heureuse, lui léchait la joue.
« Myyyya !!! » s’exclama Félicia, rayonnante.
Elle parvint à sourire malgré sa fatigue, et lécha le bout du nez de sa Maîtresse en tournant la tête, si heureuse que cette dernière s’occupe d’elle ! Elle n’aurait pas su, rationnellement, s’expliquer en quoi elle était si heureuse, mais la raison n’était plus une donnée de l’équation depuis qu’elle avait bu la potion des Shadow. Elle reviendrait quand la métamorphose cesserait. Pour l’heure, elle était fidèle, et aux ordres de Kuroneko. La Shadow avait tout intérêt à en profiter, car, quand Félicia reprendrait ses esprits, ce serait fini. Elle avait assez donné, et, même si ces femmes la faisaient grimper aux rideaux, pour parler ainsi, Kuroneko était quand même sacrément casse-pieds.
Les trois autres Shadow continuaient à s’activer, et Alicia parla. En l’écoutant, Kuroneko s’activa, et reprit la position assise d’une chatte classique, avec les deux pattes arrières recourbées, les fesses posées sur le sol, et les deux pattes avant servant d’appui. Sa queue poilue, semblable à une espèce de grotesque gouvernail, remuait en arrière dans tous les sens. Elle était pile devant Alicia et sa queue énorme, et Félicia les regardant.
« Nyu ? » se demanda-t-elle, ne comprenant pas encore à quoi sa Maîtresse jouait.
Kuroneko était sur le ventre de Félicia, l’étouffant à moitié. Fort heureusement, la Chatte Noire était solide, et elle entendait Kuroneko miauler tandis qu’Alicia se branlait, se masturbant rapidement, ses doigts glissant sur son long bâton de chair, sur ce serpent de désir qui se mit alors à cracher son venin. Le sperme jaillit en de nombreuses giclées, majoritairement sur Kuroneko, lui éclaboussant les joues, les seins, le ventre, le cou, les épaules... Il y en avait partout, et Félicia reçut également son lot de sperme. Était-ce commun aux Shadow de se prendre pour des banques de sperme sur pattes ? Il fallait le croire, car Alicia en larguait une solide quantité. Il y en avait sur le sexe de Kuroneko, son ventre, sur les seins de Félicia, ses jambes... Il y en avait un peu partout, jusqu’à ce que la lance à sperme finisse par se calmer. Alicia était maintenant un peu plus apaisée, un sourire épanoui sur les lèvres, son membre dressé commençant à retomber entre ses jambes, fatigué d’avoir tant servi.
La Maîtresse se mit alors à miauler à nouveau. Absorbée, Félicia était en train de contempler ses poils pliés par le sperme, tachés, cherchant du regard un château d’eau, ou quelque chose qui puisse lui permettre de se nettoyer. Elle perçut alors les miaulements insistants de sa Maîtresse, et comprit que cette dernière voulait quelque chose.
« Nyu ? » répéta Félicia en se redressant.
La Chatte Noire se mit alors à bâiller. Elle qui se sentait fatiguée et espérait dormir en se roulant en boule avec sa Maîtresse... Allez, Félicia-neko, le devoir n’attend pas ! Félicia regarda le corps dégoulinant de sa Maîtresse, et se mit à quatre pattes devant elle, le sperme d’Alicia coulant de son corps pour tomber sur le sol. Ses pattes marchaient dessus, sur ces petites flaques blanchâtres et poisseuses. Elle renifla le corps de Kuroneko, aux endroits où le sperme semblait former comme une seconde couche, et commença à lécher. Ça l’intriguait, cette espèce de sauce blanche, et elle supposait que c’était ce que sa Maîtresse voulait.
Félicia lécha donc, passant sa langue sur sa peau, commençant par son épaule gauche, baissant la tête, gémissant silencieusement en promenant sa langue, et remonta vers le cou de sa Maîtresse, embrassant également sa peau. Elle lécha ainsi sa joue, puis remonta vers ses lèvres, les léchant, avant de l’embrasser, ronronnant tendrement. Leurs corps enduits de sperme se frottèrent l’un contre l’autre, les seins de Félicia s’enfonçant contre ceux de sa Maîtresse.
« Hum-hum nyaaan nyya... Mraaaawwwrrr... »
Tout en miaulant, Félicia poussa Kuroneko, l’allongeant sur le dos, et se mit à quatre pattes au-dessus d’elle, pencha sa tête, léchant ses délicieux seins, suçant les tétons, tirant dessus, avant d’aller enfouir sa tête entre ses seins. Elle en eut le visage couvert de sperme, notamment sur le bout du nez.
« Myaaaa ! » s’exclama-t-elle, ravie.