La sensation de quelque chose de doux, chaud et humide entourant, enserrant mon phallus est une sensation que j’ai toujours apprécié, même adoré pour être exact. Cependant, on aurait dit qu’avec Dylan, il y avait un autre facteur, d’un autre ordre que sexuel, entrait en jeu, me permettant de ressentir un plus grand plaisir, c’était comme si quelque chose serrait mon cœur, me faisant sourire, à chaque petit gémissement de ma partenaire. Mmm… C’était si plaisant, ce chant de l’amour que Dylan me soufflait à l’oreille, au rythme de mes coups de reins qui faisaient coulisser mon membre en elle.
Mes mains se firent moins baladeuses que de coutume; ils tenaient bien fermement chacune des deux fesses de la psychologue, alors que ma bouche embrassait avec passion la sienne. À ce moment, rien ni personne n’aurait pu m’entraver, je ne vivais que pour amener ma belle psychologue au bord du gouffre de l’orgasme, et y donner une petite poussée pour qu’elle puisse y tomber. Rien d’autre, même pas mon propre plaisir, qui n’était qu’une conséquence de mon désir de lui offrir le bien être, ne m’importait, ce qui est rare chez moi.
Dylan… Je pourrais très bien m’habituer à ça et même vite en devenir accroc, tu sais…
Évidemment, je parlais de nos ébats, toujours aussi chaud et passionné, jour après jour. Mais bon, rien ne me disait qu’elle accepterait de faire ça, ou quelque chose dans le genre, mais je doutais que je n’étais rien de plus qu’une bonne baise, qu’on peut jeter ensuite. En temps normal, avec n’importe quelle autre femme, être traité de la sorte ne me dérangerais pas, même que je serais le premier à le faire, mais on aurait dit que je voulais être important, voire indispensable, pour cette femme, je me voyais très bien me réveiller le lendemain et voir son visage à mes côtés…
Bref, le moment n’est pas venu de penser au futur, ni de ruminer le passé, seul le moment présent comptait, dans ce parc. Au fil de notre ébat, j’essayai de varier le rythme de mes coups de bassin; un moment rapides, d’autres moments plus lents. Mes baisers ne se contentaient pas seulement d’atteindre ses lèvres, je visais aussi son cou, léchant parfois ses oreilles ou encore inspirant profondément, humant le parfum de ses cheveux.
Une quinzaine de minutes, c’est tout ce que j’ai pu tenir, étant encore ‘’fatigué’’ de la veille. Dans une lourde plainte, je ne pus me retenir plus longtemps, lâchant le tout dans douce et belle partenaire. J’étais légèrement déçu de ne pas avoir pu lui en offrir plus…
Nous ne sommes pas rentré tout de suite après s’être rhabillé. Non, nous nous sommes étendus dans l’herbe et nous avons regardé les nuages pendant quelques minutes, discutant de tout et de rien.
À ce moment là, je ne me doutais pas qu’un jour j’aurais à lui dire la vérité…