À ma demande, Yamagashi-sensei arrête ses mouvements de langue, me laissant reprendre un peu mes esprits. Ma tête, et mon corps d'une façon générale, ne sont plus qu'un brasier. Pendant que je calme ma respiration, sensei continue de lécher de temps à autre mon intimité, goutant au nectar qui en dégouline. Je l'entends d'ailleurs émettre un commentaire à ce sujet, ce qui achève de me mettre au comble de l’embarras. Puis sa langue revient se fourrer dans mon antre, et une nouvelle vague de pur plaisir me traverse.
Et quelque-chose y répond.
Je ne saurais clairement expliquer ce qui se passa à ce moment précis. Mais je peux néanmoins décrire ce que je ressentis. Je repensais à ma position : héritière de l'empire Onoki. Un nom synonyme de puissance. Je suis consciente de ce que ça signifie, mais je ne m'étais jamais vraiment étendue sur le sujet. Mais maintenant que j'ai le doigt dessus, je commence à mieux réaliser que ma position m'offre quelque-chose que tout le monde désire : le pouvoir. Je suis née différente du commun des mortels, et mon destin est d'un jour être amenée à diriger celui de plusieurs centaines, milliers, voire dizaines de milliers de personnes. Pourquoi ne pas commencer maintenant ?
Toutes ces pensées me traversèrent en un instant, et quand je releva la tête, mes perceptions étaient changées. Je regarda Yamagashi-sensei, qui ne semblait pas remarquer, absorbée dans ses activités tournant autour de mon intimité. Ma professeur, qui était gentille avec moi, qui a accepté mes travers, et m'a donné un instant de plaisir en tout point exceptionnel. Je la détailla : ses longs cheveux roux, des yeux bleu profonds, ses taches de rousseur, qui loin d’altérer la beauté de son visage, ne font que la renforcer. Et son corps, tout en courbes harmonieuses et généreuses là où il faut. Oui, cette femme est splendide, et désirable.
Sans plus réfléchir, mes mains viennent agripper les poignets de Yamagashi-sensei, et je l'attire ainsi à moi, la forçant à abandonner son travail sur ma fente. Toujours allongée sur son lit, je la guide jusqu'à ce que son visage soit quasiment à la verticale du mien, fixant mon regard dans le sien. J'y vois de la surprise. Alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour dire quelque-chose, je ne lui offre pas l'occasion d'aller au bout de sa pensée : avec une vivacité qui me surprend moi-même, je projette ma tête en avant, lui scellant les lèvres en un baiser passionné.
Je ne m'arrête pas là. Tout en lui dévorant la bouche, je pousse avec une de mes mains, me servant de l'autre comme pivot, de manière à nous faire tourner, et ainsi passer sur Yamagashi-sensei. Durant toute la manoeurve, je n'ai de cesse de gouter à ses lèvres, à sa langue, si parfumées. Finalement, je me plaque contre elle, mettant au maximum mon corps au contact du sien.
Le baiser dure. Je finis par me redresser, chevauchant ma professeur. Je la fixe en plissant légèrement les yeux : qu'elle est belle. J'en veux plus encore.
" Yamagashi-sensei fait beaucoup de bien à Onoki-chan... Mais Onoki-chan veut aussi donner du plaisir à Yamagashi-sensei... En fait, Onoki-chan croit qu'elle aime beaucoup Yamagashi-sensei... Et elle trouve que Yamagashi-sensei est très désirable... "
Et tout en insistant sur ce dernier mot, je laisse descendre ma main pour venir caresser de mes doigts la bouche de Yamagashi-sensei, et les laisser courir le long de son cou, entre ses seins magnifiques, jusque sur son ventre plat.