Sur les toits....[PV MARINE] [2e partie : Terminé]

La jeune femme se sentait épuisée après cet orgasme violent. Elle se laissa aller contre le matelas. Son souffle ne s’était pas encore apaisé. Elle avait senti qu’elle n’avait pas été la seule à jouir. Le dieu, lui aussi, avait pris du plaisir et avait de nouveau jouit. Il se laissa d’ailleurs aller tout contre elle. La tête, aux boucles blondes, reposait sur ses seins.

Marine lâcha un petit rire en entendant sa remarque. Et bien, il semblait avoir un peu le sens de l’humour ce dieu.

« Tu… n’es pas le seule… à les avoir tâchés. Et puis, ça se lave, c’est pas grave »

Même avec de l’humour, elle restait pragmatique. La tête posée sur l’oreiller, elle reprenait doucement son souffle. Sa main caressait machinalement l’épaule du dieu du sommeil. Marine regardait le plafond blanc en se demandant ce qui allait suivre. Allait-il partir ou rester ? Partir, probablement. C’était d’ailleurs la seule issue possible pour la jeune femme. Hors, elle détestait ce genre de moment où aucun des deux partenaires ne savaient quoi dire et étaient plus gênés qu’autre chose. Pour y couper court, elle poussa doucement le dieu sur le côté et elle se releva. Elle sentit le sperme et la cyprine couler un peu plus d’elle, le long de ses jambes. Elle se dirigea vers la porte.

« Je vais prendre une douche »

Marine franchit la porte de sa chambre pour entrée dans la salle de bain. Elle se glissa dans la douche carrelée et ouvrit l’eau. D’abord glacée, elle se réchauffa progressivement alors que la rouquine commençait à se laver. Elle prenait son temps afin que le dieu en profite pour quitter l’endroit. Au moins, personne ne serait gêné et se serait très bien comme ça.

« Tu… n’es pas le seule… à les avoir tâchés. Et puis, ça se lave, c’est pas grave »

Un léger sourire se fit voir sur mon visage, ça ne m'étonnait guère, et maintenant de toute façon plus rien ne venait à m'étonner. Je reprenais tranquillement mon souffle tout en caressant le ventre de Marine, posé sur ses seins. Je sentit sa main me pousser légèrement pour se dégager, je me laissas faire tranquillement puis elle se releva.

« Je vais prendre une douche »

Je la vis se déplacer jusqu'à sa douche, alors que je me mis à regarder le plafond blanc et réfléchir, oui réfléchir à ce que j'allais faire car je ne pensais plus à rester, même si je n'aimais pas partir comme cela mais pour me faire oublier je me disais qu'elle avait eut l'honneur de recevoir un dieu dans sa couche même si c'était un argument très léger.

Je finis par me décider à partir mais avant je me rhabilla puis je chercha la placard où elle rangeait ses draps pour les changer, quand cela fut fait j'allais vers elle, puis la prit gentiment par le menton pour tourner sa tête et lui faire un dernier baisé langoureux sous l'eau avant de disparaitre peut à peut. J'avais quand même laissé un petit cadeau, un cadeau de dieu pour les soins, une petite bourse avec un petit million de yens en billet. Je pensais que c'était le minimum à faire...

A sa grande surprise, le dieu vint la retrouver sous la douche. Il lui donna un baiser et lui dit « au revoir ». Tout doucement, Hypnos s’effaça comme s’il s’était s’agit d’un mirage. Marine tendit la main mais il s’était déjà évaporé. Elle resta un moment hébétée avant de quitter la douche. Elle s’enveloppa d’une serviette avant de retourner dans sa chambre.

La jeune femme soupira en voyant les portes fracassées. Cela allait lui coûter cher de faire réparer tout ça. Elle pénétra dans sa chambre et vit qu’Hypnos avait changé les draps. Elle sourit. C’était une gentille attention qui la toucha. Elle vit alors la bourse remplit de billets. Elle regarda à l’intérieur.

« C’est une vraie fortune »

Ainsi le dieu lui avait laissé un petit cadeau d’adieu. Une nouvelle attention de sa part. La rouquine hésita un instant. Cet argent lui donnait l’impression d’être une prostituée qui s’était vendue. Mais son côté pratique reprit le dessus. Elle était bien loin d’être riche. Cet argent lui permettrait de changer les portes détruites. Cependant la somme était telle qu’elle pourrait faire autre chose avec. Elle déposa la bourse sur la table de nuit et se coucha. Autre cadeau de son amant, ou pas, elle s’endormit rapidement et, cette fois-ci, elle ne fit aucun cauchemar.

*****

Une fois habillée, le lendemain matin, elle sortit et se rendit dans une agence immobilière. Vu la somme qui lui appartenait à présent, elle pouvait changer de lieu de vie et quitter le quartier de la Toussaint. Elle entra et se dirigea vers la jeune femme assise derrière son bureau.