Même si les défenses de Kikari étaient haute ce n'était qu'un vulgaire mur de sables qui auraient put se briser tout seule en la poussant dans ses derniers retranchement. Aussi elle restait sur ses gardes, c'est à peine si elle prenait le temps de l'écouter, le fait de la dénommer par nièce fut très ma perçut par la demoiselle qui fronça les sourcils de tels manière à montrer qu'elle n'allait pas se laisser prendre au jeu.
C'est alors que vient la réponse contenant ce qui la terrorisa à l'intérieur d'elle même, on venait tout simplement de la livrer à un inconnue comme-ça sans demander son avis, sans même que son médecin ne la prévienne de cette visite qui semblait prévue pourtant, à moins que celui-ci ne soit pas encore au courant.bien sur Don marquait un point en disant qu'elle n'était pas obligé de lui faire confiance, ce qu'elle n'était pas prête à faire de toute façon.
Quand il se mit à dire "Je t'en prie.", elle eut la sensation d'être prise en pitié, ce qu'elle n'apprécia guère, elle se savait faible et malade, mais en aucun cas elle avait l'impression de demander la pitié d'inconnu comme Don.
L'allusion à son visage et aux visage des parents fit très mal aux cœur fragile de Kikari, car elle voyait son visage parfaitement, mais pas ceux des autres, ce qui ne fit que la tendre davantage, se rapprochant dangereusement de la limite où elle jetterait des objets dans la figure de Don pour le faire partir. Fort heureusement le colosse partie, quand la porte fut refermé un objet quelconque à porté de main vint s'écraser contre la porte en émettant un bruit sourd.
Une minute plus tard une infirmière entra dans la chambre prenant l'objet que Kikari venait de lancer.
- Vous devriez vous reposer, votre corps tremble, il faut vous ménager.
Kikari en avait marre de cet hôpital et de toute ces personnes lui disant de se ménager, son corps ne tremblait pas de fatigue mais de rage, mais aussi de peur, elle se sentait prise au piège.
- Je voudrais de l'eau, s'il vous plait.
L'infirmière avait prévue le coup et lui apporta un verre avec de l'eau tout en y ajoutant un peu de sirop de menthe, car rappelons que ses sens étant plus sensible une dose normale lui aurait fait un drôle d'effet. Puis elle partie laissant Kikari seule, elle était tellement nerveuse sur cette personne se disant être son oncle, elle ne pouvait pas le croire, elle avait interprété le fait d'être sous la tutelle de Don comme un châtiment.
Elle se sentait vulnérable dans cette chambre à la merci de ces inconnues. Elle attendit une heure, se reposant le plus possible et tenta le tout pour le tout, elle fit bouger ses muscles pour les échauffer, retenant des gémissements de douleurs, puis une fois habituée à la douleur, elle débrancha tout ce qui la reliait aux appareils, elle se saisit de ses béquilles et ouvrit la fenêtre en grand, puis elle se cacha dans la penderie.
Une infirmière entra en trombe et découvrit la pièce vide avec la fenêtre ouverte, étant aux rez-de-chaussée il était tout à fait envisageable que la demoiselle se soit enfuit, ce qui déduisait que la demoiselle avait fin sa faiblesse pendant les dernière 24 heures ? Elle était fatigué et avait la souffrance, mais ce n'était pas pour cela qu'elle était inapte à ce déplacer. L'infirmière semblait débuter, car elle paniqua et repartie.
Kikari en profita pour partir par la porte qui était grande ouverte, elle usait sa volonté et son corps pour fuir ce lieu qui n'était désormais plus le sien. Elle se mit à se planquer dans la salle où était entreposé le matériel de nettoyage, son odorat en prit un vilain coups, mais elle devait résister un moment. Quand une personne ouvrit la porte elle ne bougea plus, tentant de faire la morte, forte heureusement la personne partie.
Après un long moment, elle sortie de la salle en faisant attention de ne pas se faire voir, son ouïe et sa vue développé permis à la demoiselle d'éviter les gens susceptible de l'empêcher de partir, la fuite du bâtiment prit quand même cinquante-cinq minutes, elle avait la gorge sèche et elle avait l'impression qu'elle allait défaillir à chaque mètre qu'elle faisait.
Elle était proche de la sortie de l'enceinte, sentant ses forces l'abandonner, elle voulut tendre sa main vers la sortie, comme pour le saisir au loin, mais elle tomba. Le centre hospitalier la trouva et elle fut maîtrisée en lui injectant un puissant sédatif, on peut décompter plusieurs morsures de la demoiselle.
La tentative de fugue se mit à circuler dans tout l'hôpital, certains y vit de la folie, d'autre de la pitié pour cette enfant qui n'avait plus rien et n'aurait plus le droit de sortir sauf si une personne voulait d'elle.
Elle fut solidement attaché à son lit, cette méthode répugnait les médecins, mais il en allait de la vie de Kikari, elle reçut en intra-veineuse un puissant décontractant et des nutriments, c'était un miracle que ses jours ne soient pas en danger, ce genre d'aventure pouvait s'avérer mortelle pour une jeune fille comme l'amnésique, les objets présentant un danger potentiel fut retiré de la chambre, les objets en fers ou lourds furent remplacé par du plastique, toute les précautions avaient été prise pour que la demoiselle ne puisse pas se faire du mal ou se suicider, ce qui aurait un sens logique si Kikari ne pouvait pas sortir et voulait fuir cet endroit par n'importe quel moyen.
Les visites furent reporté à 18H précise, quand à la possibilité de la mettre sous un autre toit, il allait être décidé avec la personne à charge.