Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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De la théorie à la pratique - Faites du sport avec moi, Sensei ! (PV Sherny)

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Takezo O. Mamoru

Humain(e)

« Quel temps de merde » a-t-on l’habitude de dire, par un jour comme celui-ci.

Nous sommes en plein été, à cette période de la saison où, au Japon, l’école a déjà repris et pourtant, en regardant par la fenêtre, on se croirait facilement déjà arrivés à l’automne. Il fait affreusement chaud, lourd, mais il pleut toutefois à torrent. Ça fait des jours que ça dure.

Nous sommes vendredi, il doit être vingt heures, peut-être un peu plus. Difficile de distinguer l’avancée d’une journée avec pareille grisaille. Les cours sont terminés depuis un moment déjà, au lycée, mais quelques élèves s’affairent encore à travers les couloirs et dans l’enceinte du gymnase, où sont pratiquées bon nombre d’activités extra-scolaires.

Enfin, la semaine touche à sa fin, le gardien est même en train de refermer le portail principal. Il doit donc être vingt heures trente. Une fois les derniers élèves sortis par l’accès arrière du bâtiment, du côté du gymnase, il refermera à clé celui-ci et, à peu près comme tout le monde, ira profiter un peu de son week-end.

Comme à son habitude après le judo, Takezo se tient ce soir à l’écart du reste de ses camarades, attendant qu’ils quittent les vestiaires pour se changer à son tour, de sorte à éviter les regards indiscrets comme les railleries auxquelles ses deux pestes de grandes sœurs l’ont tant habitué.

Assis sur un banc à l’abri, dehors, à quelques mètres du gymnase, le grand gaillard patiente, le regard perdu dans le vide, l’air plus préoccupé qu’à l’accoutumée. D’un geste de la main, il salue à peine quelques-uns de ses camarades qui s’en vont, mais ne se lève pas, visiblement peu pressé de rejoindre les vestiaires… Il meurt de chaud, aurait même bien envie de cette douche avant de partir lui aussi, mais quelque chose l’en empêche. Perdu dans ses pensées, le garçon retarde l’heure du départ.

Apercevant son professeur de judo s’en aller à son tour, il souffle un grand coup, plonge la main dans son sac de sport et en sort un paquet de cigarettes. Vite, et discrètement, il en allume une, et guette de n’être vu de personne. C’est une très mauvaise habitude, d’autant plus quand, comme Takezo, on a de telles chances de passer pro dans une discipline telle que celle-ci. Si son professeur l’avait surpris à ce moment là… ou ses parents, il se serait sûrement fait tuer.

Tirant une grande bouffée, le garçon la recrache aussitôt, comme dans un profond soupir. Observant la porte du gymnase, ces rideaux de flotte qui ne cessent de tomber comme en plein déluge, il souffle, les yeux dans le vague.

Poussée par la curiosité de certaines de ses amies -à qui elle avait déjà dû trop en dire-, Oko, l’une des grandes sœurs de Takezo, l’avait surpris alors qu’il était à la salle de bain et l’avait pris nu en photo. L’histoire ne dit pas ce que les destinataires de celle-ci en eurent pensé, mais preuve en est que cette photo tourna très vite parmi les amies de la jeune fille. Et parmi elle, se trouvait par erreur, une amie de Tomie, l’aînée d’Oko et de Takezo.

L’histoire ne dit pas non plus ce que la jeune femme pensa de ce qu’elle découvrit en ouvrant sa pièce jointe, cependant, reconnaissant le petit frère de Tomie, sa meilleure amie, elle ne put qu’en toucher un mot à celle-ci. Oko préférant taire son erreur, comme d’habitude, Tomie accusa son frère d’avoir envoyé ces photos obscènes, et non sollicitées de surcroît. Takezo en prit déjà pour son grade que les choses ne s’arrangèrent pas plus par la suite…

Alors que le dernier cours de la journée venait de prendre fin et que Takezo eût enfin récupéré son téléphone, celui-ci ne put que trembler d’effroi en comptant le nombre d’appels qu’il avait manqués de la part de son père. Le jeune homme l’avait très vite deviné, Tomie avait raconté cette histoire à leurs parents. Elle le lui confirma par message, d’ailleurs, en lui disant qu’il était attendu et que, vu comme son père semblait furieux, il allait sans doute morfler.

Takezo pourrait bien dire ce qu’il voulait, il savait très bien que, preuve ou pas, son père prendrait toujours le parti de ses sœurs.

Tirant une nouvelle bouffée, il soupira encore.
En plus de se faire démolir, il allait devoir faire face à la honte, et ça… le pauvre avait bien du mal à s’y faire.

Serrant les dents, il se mit à tapoter furieusement sur son téléphone, pour envoyer un message à Oko : « Steuplaît, faut qu’tu dises à Papa que c’est pas moi. »

Quelques minutes passèrent, il s’alluma une autre cigarette, guettant nerveusement une réponse… mais n’en eût pas.
Il se remit donc à tapoter sur son écran : « Je ferai tout ce que tu veux. »

Râlant entre ses dents, il hésita à envoyer ce message, sachant très bien comme sa soeur tirerait avantage de la situation pour lui faire vivre un enfer, quand bien même c’était elle la responsable de ce quiproquo…

« Raah, tu fais chier, Oko ! »

Le pouce au-dessus du bouton « envoyer », Takezo s’arrêtait, hésitant
« Modifié: dimanche 28 juillet 2024, 00:53:00 par Takezo O. Mamoru »
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Sherny

Humain(e)

Ce soir, je m'occupe des premières années, les petits nouveaux qui ont fait leur rentrée dans le monde des grands. Ils sont une quinzaine à suivre mes instructions à la lettre. J'ai choisi de faire un parcours avec de nombreuses activités différentes. Mes élèves peuvent s'amuser dans des jeux en solitaire, en équipe, prendre des pauses, rigoler en changeant les règles. Comme c'est la reprise des cours, je ne pose pas de contraintes ; je souhaite juste que mes élèves créent soude encore plus des affinités pour le reste de l'année. Moi, je suis juste là pour surveiller, m'assurer que tout se passe bien. Je les motive, parle avec eux pour savoir si tout va bien, tout en les rassurant sur l'avenir, ils ont déjà beaucoup de question. Le temps passe vite quand on s'amuse. Malgré le mauvais temps, nous sommes dehors, à moitié sous le grand préau et à moitié dans l'herbe à côté. Je regarde ma montre.

- C'est l'heure, c'est la fin du cours.

Même si le cours était bien, il ne faut pas pousser, c'est le week-end. Je vois bien qu'ils sont pressés de rentrer chez eux.

- Pas la peine de m'aider à ranger, allez aux vestiaires prendre une douche, je m'occupe de tout.

Des remerciements avant de les voir détaler à toute vitesse. Comme j'ai dit, je m'occupe de ranger les affaires. Je suis la liste d'inventaire que j'ai à disposition pour ne rien oublier. Sous le préau, il y a un cagibi pour y stocker le matériel. Une fois que tout est en place, je récupère mes propres affaires sur le banc pour retourner vers le gymnase. Je sors mon téléphone pour y lire mes notifications quand une odeur me pique les narines. La lèvre retroussée et le nez en l'air, je suis cette forte odeur longeant un mur et j'arrive vite à une scène non conforme au règlement.

- Il est interdit de fumer ici.

Ça fait strict comme phrase, sans même des salutations.

- Tu devrais éteindre ça avant que le concierge ne te voie. Je ne dirai rien à personne.


Je prends une voix plus douce, je ne suis pas là pour faire la police, surtout que ce n'est pas un de mes élèves. Je marche vers l'élève, me mettant devant lui en tenue de sport : un short noir avec des bandes blanches sur le côté, un débardeur bleu se cache sous une veste ouverte jusqu'au nombril. En regardant l'élève, je remarque comme un point au milieu de la figure qu'il y a quelque chose qui cloche. J'avais presque la même tête quand je me faisais harceler plus jeune.

- Tu vas bien ? Dure journée ?

Une phrase simple que j'aurais aimé qu'on me pose plus souvent quand je subissais les moqueries de mes harceleurs plus jeune. J'allais m'assurer que tout allait bien ici avant de quitter les lieux. Je n'avais rien de prévu ce soir, je pouvais prendre le temps de papoter avec cet élève. Pour le rassurer, je lui affichais un sourire, mettant mes cheveux humides en arrière et rangeant mon téléphone pour lui montrer que j'étais toute disposée à parler avec lui.
« Modifié: mercredi 31 juillet 2024, 16:03:41 par Sherny »

Takezo O. Mamoru

Humain(e)

Tendu comme il était, quasiment au bord de la crise de nerf pour ainsi dire, Takezo n’avait entendu personne s’approcher, trop occupé à pester contre ses sœurs. Le bruit occasionné par la pluie n’y était sans doute pas pour rien non plus. Aussi, il ne put s’empêcher de sursauter quand une voix vint à se faire entendre, tout près.

Ainsi interpellé par cette voix féminine sortie de nulle part, le jeune homme pensa d’abord qu’il s’agissait là de la présidente des élèves, ce qui, assurément, lui aurait valu bien des problèmes.

« A-ah ! »

Se raidissant comme un piquet, d’un coup, il laissa tomber sa cigarette qui atterrit dans la flaque à ses pieds, s’éteignant aussitôt. Un peu plus et c’était son téléphone…

Lorsqu’il comprit enfin qu’il ne s’agissait aucunement de la présidente, il était bien trop tard, sa cigarette avait prit l’eau. La jeune femme qui l’avait pris sur le fait venait enfin lui faire face, sans même prendre le temps de s’annoncer là encore.

Sa silhouette se dessinant alors devant lui, Takezo la reconnut, levant lentement les yeux dans sa direction.

« Vous m’avez fait peur. Vous ne devriez pas apparaître comme ça, vous savez ? Tsk. »

Laissant la cigarette à sa place, le garçon détourna vite le regard, apercevant comme, se tenant ainsi sous la pluie, la jeune professeure était presque trempée jusqu’aux os déjà.

Il ne connaissait pas son nom mais, comme beaucoup d’autres garçons de son âge, Takezo l’avait remarquée. Faut dire qu’elle avait un profil bien différent de celui des autres professeurs du lycée. Venue tout droit des États-Unis, elle était aussi plus jeune et… mieux faite, en un sens. Les cours venaient de reprendre que déjà, bon nombre de garçons jalousaient les premières années, qui avaient eu la chance de l’avoir pour professeure.

Pas vraiment habitué à soutenir le regard des filles, pas celui de ce genre de filles en tout cas, il regarda vite ailleurs, de peur de tomber par inadvertance sur des visions qu’il lui valait mieux éviter.

« Ça va, merci. »

Regardant un temps la pluie tomber à torrent, il fit quand même l’effort de poser les yeux sur son visage, une seconde à peine, constatant comme ses cheveux courts ruisselaient.

« Vous d’vriez pas rester sous la pluie, vous allez choper froid. »

Retournant un temps à la pluie, qui ne semblait ralentir :

« Ça devrait bien finir par s’arrêter… »

Un léger silence s’étant installé, Takezo posa les yeux sur son téléphone. Sa sœur ne lui avait toujours pas envoyé le moindre message. Il était foutu. Il fallait s’y attendre…

Il poussa un léger soupir.

« Y’a des familles où les frères et sœurs s’entendent bien, vous croyez ? Ou bien c’est toujours comme ça ? Genre, ceux qui subissent et… ceux qui font subir ? Vous voyez ? »



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Sherny

Humain(e)

Mon arrivée rapide a eu l'effet escompté : un moment de frayeur chez l'étudiant, qui a fait tomber sa cigarette dans l'eau. Au moins, elle est éteinte, comme je le lui avais conseillé. J'espère qu'il n'aura pas le cran d'en rallumer une juste pour me provoquer.

- Je revenais du terrain à l'arrière. J'avais cours avec les premières années. Si je n'avais pas senti l'odeur de fumée, je ne serais jamais venue ici.

Avec le mauvais temps et le vent qui se lève, il n'a pas eu de chance que l'odeur m'arrive, surtout avec le peu de personnes qui restent dans l'enceinte de l'établissement. N'osant pas me regarder, il finit par me dire que ça va, alors que je vois très bien que ce n'est pas le cas. Je ne savais pas si je devais insister ou non, de peur de le brusquer si je disais que je ne le croyais pas. J’allais me retenir pour ne pas l'interroger et je resterais ici le temps qu'il le faut.

- J'irais prendre une douche bien chaude après pour me sécher.

J'étais dehors depuis un sacré moment avec mes premières années, et je n'avais pas que les cheveux trempés. Mes vêtements l'étaient également, me collant à la peau. Heureusement que je n'étais pas en blanc aujourd'hui. J'avançais quand même sous le porche pour me mettre à l'abri, en profitant pour m'asseoir sur le banc à côté de l'élève. Je prenais sa phrase comme une invitation à le rejoindre.

- Le temps ici est capricieux comparé aux États-Unis ; ça me change.

On m'avait dit qu'ici l'été était humide au point de devenir étouffant. Je n'avais pas hâte d'y être. Parler de la pluie et du beau temps avec un élève, je n'aurais pas cru que ça pouvait arriver. Mais il prit un virage à 90 degrés pour aborder un sujet totalement différent, se confiant sur ce qui le tracassait. Je levai la tête vers le haut, prenant quelques secondes pour réfléchir à ce qu'il venait de dire.

- Pour être franche, je ne sais pas. Je suis fille unique, je n'ai jamais eu à me poser ces questions que tu te poses. Je sais par contre que si j'avais eu une petite sœur ou un petit frère, j'aurais été très heureuse. J'en aurais pris soin comme la prunelle de mes yeux.

Je tournai ma tête pour lui sourire tendrement afin de le rassurer au maximum.

- Mais je sais aussi que tout n'aurait pas pu être parfait. C'est normal parfois de ne pas être sur la même longueur d'onde. Parfois, on fait du mal aux autres sans même s'en rendre compte ou sans penser aux conséquences, qui peuvent être importantes. Que ce soit avec la famille, les amis ou même des inconnus.

C'est ainsi que je vois mon harcèlement quand j'étais jeune. Nous étions tous des enfants avec des difficultés à distinguer le bien du mal, le poids des mots. On ne savait pas l'impact que cela aurait plus tard, même pour moi qui répondais aux insultes par des insultes ou avec mes poings. En prenant de l'âge, parfois ce n'est pas si simple non plus ; il faut parfois un électrochoc pour comprendre.

- Ceux qui font subir auront toujours une raison : suivre le groupe de peur de se faire rejeter, vouloir avoir les projecteurs sur soi pour gonfler un ego mal placé ou au contraire éloigner les projecteurs pour ne pas avoir à subir, se croire amusant. Il y a autant de raisons qu'il y a de personnes.

Je passai ma main derrière lui pour lui frotter le haut du dos par-dessus son kimono.

- Et ceux qui subissent ne sont pas obligés de subir toute leur vie. Il y a toujours des solutions. En parler est déjà un grand pas pour faire avancer les choses. Il faut parfois du temps pour tout changer et trouver des solutions. N'oublie pas que tu ne vas pas passer ta vie avec tes frères et sœurs, ni avec tes parents. On peut trouver des solutions en journée aussi pour pouvoir respirer.

Participer à des clubs, sortir en ville, aller dans des cybercafés s'il désire voir personne et éviter les conflits chez lui, mais j'allais lui proposer une autre idée.

- Si tu veux, je suis là quatre soirs par semaine dans ce lycée. Le lundi, mardi, jeudi et vendredi, nous pouvons nous retrouver ici, sur ce même banc, pour parler si le cœur t'en dit. Papoter de tout et de rien.

Il n'était pas obligé de me parler uniquement de ses problèmes, même si ça peut l'aider à se libérer. C'est principalement pour lui changer les idées, voir qu'il n'y a pas que du négatif. Je lui donnai une tape légère dans le haut du dos.

- À la seule condition... Que je ne te surprenne pas à fumer ici encore une fois.

Je rigolai en enlevant ma main derrière lui, mais en ajoutant un coup d'épaule à la sienne avec la mienne. Cette idée de donner rendez-vous à un élève par un professeur pouvait sembler bizarre pour certains, mais il ne faut pas oublier que je ne suis pas vraiment une prof. C'est un petit boulot pour arrondir mes fins de mois, je n'ai pas le diplôme. Et aussi, qu'on doit avoir environ le même âge. Il aurait peut-être plus envie de me parler qu'à un véritable professeur de l'établissement, qui plus est grisonnant.

- Si tu acceptes qu'on discute ce soir, on va prendre une douche chaude avant de continuer. Je crois bien que tu avais raison : si je reste mouillée comme ça, je vais attraper froid.

Un nouveau coup d'épaule pour lui montrer que je prends ça à la rigolade, même si je sens les contraintes du froid faire leur apparition. Des frissons, la chair de poule, mes tétons qui pointent sous ma brassière. Flash info : ce n'est pas agréable, j'aimerais bien l'enlever. Je lui laissai maintenant le temps de me répondre, la tête toujours tournée vers lui avec ce sourire bienveillant.

Takezo O. Mamoru

Humain(e)

Takezo n’avait fait que dire la première chose qui lui était passée par la tête, ce qui semblait sortir naturellement, sans qu’il ait le besoin de forcer. Il ne pensait pas en parler à qui que ce soit et ne comptait pas non plus s’épancher sur le sujet… pourtant, c’était sorti tout seul. Parce que pour une fois, quelqu’un avait eu la bonté de lui demander comment il allait. Il n’y était pas habitué.

Il n’avait fait qu’une toute petite remarque, au sujet du froid que la jeune femme pourrait bien attraper, une remarque purement utilitaire, qui n’avait aucunement pour vocation de l’inviter à s’asseoir près de lui et pourtant, c’est ce qu’elle fit.

La jeune professeure, aux traits si peu communs par ici, s’assit à quelques centimètres de lui à peine et, comme si la question qu’il lui avait posé l’intéressait vraiment, sembla chercher les mots adéquats pour lui répondre. Le semblant de morale qu’elle avait bien pu lui faire à propos de la cigarette n’avait été que très bref finalement, et elle sembla davantage se soucier de ce qui pouvait bien le tracasser. S’en soucier vraiment.

Manquant de sursauter encore, le garçon, surpris, ne fit pourtant pas le moindre mouvement en laissant la jeune femme venir à lui. Comme pour ne pas la regarder, il fixa son regard ailleurs, ses joues soudainement prises de chaleur.

« Ah… Hum… »

La belle américaine s’était à peine approchée que le garçon, malgré l’humidité, put sentir sa chaleur.
Il n’osait évidemment pas l’avouer, mais cela le mettait particulièrement mal à l’aise. S’il se contraignait à ne pas la regarder directement, ce qu’il voyait d’elle, dans sa vision périphérique, mettait déjà bien assez ses jeunes hormones en ébullition.

Alors qu’elle s’était avancée, il n’avait bien sûr pu faire autrement que de remarquer, en partie, toute la générosité de ses courbes, qu’il attribuait surtout à sa nationalité (puisque plus rare par ici). D’un bref coup d’œil en coin avait-il remarqué comme sa taille fine venait trancher avec la largeur de ses hanches et, surtout, comme sous sa veste, son débardeur trempé semblait comprimer une poitrine opulente, d’une taille et d’une rondeur sans doute inédite…

Takezo avait sans doute rougi davantage sans même s’en rendre compte, alors qu’une pensée idiote et fugace l’avait soudain traversé : la jeune femme avait tout d’une bombe, de celles que l’on ne croise pas dans la rue, mais qui peuplaient surtout bon nombre de ces films dont il tairait à la fois nom et provenance…

Aussi se mit-il à frémir un court instant quand elle se mit à parler d’aller prendre une douche. Il s’en était fallu de très peu pour que son imagination s’en aille faire son travail.

Chassant toutes ces idées de sa petite tête dure, Takezo secoua vivement la tête pour mieux se concentrer, tandis que la jeune professeure lui offrait de son temps.

Ce qu’elle dit en premier lieu le fit sourire, mais ne le rassura pas vraiment. Elle, était peut-être comme ça, mais ça se voyait qu’elle ne connaissait ni Oko ni Tomie. Toutes deux se rendaient bien compte du calvaire qu’elles faisaient vivre à leur petit frère et, pire encore, il était clair qu’elles y prenaient du plaisir. Sans doute avait-elle raison sur un point cependant : l’une comme l’autre étaient bouffies d’orgueil et d’égocentrisme pur et dur. Voilà pourquoi se destinaient-elles littéralement à passer leurs vies respectives sous les projecteurs, d’ailleurs.

Pensif un instant, le garçon regarda en l’air pour, une fois de plus, ne pas se risquer à croiser le regard, ou toute autre chose, de celle qui se tenait là, à côté de lui.

« Ça se voit qu’vous n’avez jamais rencontré mes sœurs. J’vous envie je crois. Un peu. Ça doit être sympa… j’sais pas, d’avoir toute l’attention. »

Toute l’attention dit-il, mais « un peu d’attention », un tout petit peu, pensait-il plutôt.

Ne cherchant pas à rectifier, de peur d’avoir à s’expliquer davantage, Takezo s’interrompit surtout du fait d’un nouveau sursaut, que la jeune femme venait de lui arracher en palpant son dos.
Il se raidit encore, les yeux grands ouverts de surprise, mais ne fit rien, une fois encore, pour se sortir de cette situation qu’il trouvait bien trop étrange à son goût.

Étrangement, cette sensation avait du bon. Malgré l’épaisseur de son kimono, un tel geste, un seul toucher, sembla lui réchauffer le coeur.

Ce que la jeune femme dit ensuite le poussa cependant à s’interroger. Il n’y pouvait rien, avec le temps et, ce malgré son jeune âge, Takezo était d’un caractère facilement méfiant.
De quoi la jeune femme aurait-elle voulu parler ? Et… pourquoi ? Était-elle naturellement gentille ou bien… attendait-elle quelque chose en retour ? Se payait-elle sa tête, comme beaucoup d’autres ?

Si ce n’était pas le cas, qu’aurait-il bien pu lui raconter dans tous les cas ? Ce n’est pas comme s’il pouvait entrer avec une femme dans certains… détails des problèmes auxquels il était confronté dans son quotidien. Encore moins du fait qu’elle était professeure dans son lycée !
C’est pas comme s’il allait pouvoir lui expliquer que les amies de sa grande soeur avaient demandé des photos de ce qu’il y avait sous sa ceinture, parce que celle-ci leur avait dit qu’il était monstrueux, aussi large qu’une gouttière en PVC !

Non, en effet, ce n’est pas le genre de choses que l’on partage comme ça, au premier venu.

« Eh ben… je… j’sais pas trop. C-c’est super gentil, hein, c’est juste que, j’saurai pas trop quoi vous dire, j’crois. »

Légèrement gêné en pensant à toutes ces choses qui l’obsédaient au quotidien et qui, parfois, faisaient de sa vie un véritable enfer, Takezo esquissa toutefois un fin sourire, qu’il adressa directement à la belle américaine, les yeux clos.

Mais, s’il avait pensé à refuser, Takezo devait bien admettre que l’idée de rentrer chez lui lui était plus insupportable encore. Aussi bien se dit-il que sa décision n’était pas encore prise. Seulement lui fallait-il un peu plus de temps pour y songer.

Ses pensées s’embrouillèrent pourtant avant même qu’elles ne se mettent en ordre à la nouvelle évocation d’une bonne douche chaude. Ouvrant vivement les yeux, ses cils papillonnèrent de surprise. Dans sa petite tête, tout avait du mal à se mettre en place.

« O-on ? »

Une partie des vestiaires étant en réfection, ne restait désormais dans le gymnase qu’une seule pièce, réservée aux douches communes, que se partageaient provisoirement garçons et filles, chacun leur tour. Voilà pourquoi, cette information lui revenant à l’esprit, Takezo crut un instant que c’est ce qu’avait sous-entendu la jeune femme : qu’avant de discuter davantage, tous deux allaient d’abord se voir nus, et savonner leurs corps côte à côte.

Ses joues se teintant de pourpre et ses yeux suivant le parcours de ces gouttes qui ne cessaient de perler sur le cou de la jeune femme, le pauvre finit par trouver l’illustration parfaite à ses propos, tombant nez à nez, alors qu’il lui faisait face d’aussi près, avec cette brassière trempée, dont le tissu semblait souffrir pour maintenir en place ces deux seins ronds, gros comme deux pastèques.

Il crut apercevoir la pointe d’un de ceux-ci, mais se tourna vite vers la porte du gymnase.

« J-je… ouais. Ok. J’y vais le premier alors, d’accord ? J-j’vais aller voir s’il reste du monde à l’intérieur. »

Se levant d’un bond, Takezo n’attendit pas la moindre réponse pour détaler, enjambant quatre à quatre les quelques marches qui les séparaient de l’entrée du gymnase.
Il tira sur la porte mais… *clank*

*clank clank clank clank clank*

La porte ne s’ouvrit pas.
Les deux jeunes gens ne l’avaient pas entendu, mais semblait-il que le concierge était venu fermer avant de partir en week-end.

Il réessaya, mais en vain. La porte était bel et bien fermée.
Lui, comme cette jeune professeure américaine se retrouvaient tous deux enfermés dehors… Il rit nerveusement.

« Hum… je… je crois qu’Monsieur Takahashi a d’jà fermé. »

Redescendant les marches plus lentement, Takezo retourna sous l’abri, récupéra son sac et, après avoir regardé un instant les trombes d’eau qui n’avaient cessé de tomber, se décida à tourner les talons, avant qu’un autre interrogatoire ne commence.

« C’est… dommage, haha. Je… je vais plutôt me dépêcher de rentrer, je crois, avant d’tomber malade. »

Se retournant de nouveau vers la jeune femme, il fuit vite son regard, de peur d’en revenir bien trop vite à sa généreuse poitrine.

« Merci. C’était… cool. Enfin, c’était gentil c’que vous avez dit. J’crois. »
« Modifié: jeudi 01 août 2024, 22:58:38 par Takezo O. Mamoru »
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Sherny

Humain(e)

Quoi dire ? C'est simple : tout et rien. Je lui propose ça pour lui changer les idées. Même s'il ne veut pas me parler de ses problèmes, juste communiquer va lui changer les idées et l'empêcher de ruminer ses soucis. Quand on a le nez dedans, il est difficile d'en sortir, je le sais bien. J'aurais dû l'exprimer plus clairement. Et si jamais, il pouvait me faire confiance pour trouver des sujets de conversation neutres : Amérique, Japon, films, sports, cuisine... Je peux balayer un large panel.

- Si tu n'as rien à me dire, ce n'est pas grave, nous...

Je m'arrête quand je vois son regard surpris. Qu'est-ce que j'ai dit qui puisse le changer comme ça ? Et là, il se dresse d'un bond du banc pour aller vers les vestiaires. Finalement, il a peut-être envie de parler et n'ose pas le dire, pressé de prendre une douche pour se confier, d'enfin trouver une oreille attentive. Ça avait un côté mignon qui lui allait bien, je dois l'avouer. Je souriais en me levant du banc à mon tour, profitant qu'il soit loin pour tirer sur le haut de mon t-shirt pour tenter de le décoller de ma peau. Je fais ensuite de même avec ma brassière, passant mes doigts sous l'élastique qui serre ma taille, le relâchant sans le vouloir quand j'entends l'élève revenir vers moi.

- Outchh.

Ça pique un bon coup, vivement que je m'en débarrasse.

- Déjà fermé ?

Je fouille dans mon sac pour sortir mon téléphone et appuyer pour voir l'heure. C'est vrai qu'il est tard, monsieur Takahashi a lui aussi envie d'être en week-end et de ne pas passer sa soirée à nous attendre.

- Ce n'est pas grave, une prochaine fois.

Je souriais pour le rassurer, sauf qu'il n'osait même plus tourner la tête vers moi. Il avait l'air si heureux il y a deux secondes, et le revoilà la tête basse, esquivant mes regards. J'avais de la peine pour lui, je m'en voulais de lui avoir donné ce faux espoir de pouvoir parler avec lui afin de lui changer les idées tout en évitant de rentrer chez lui.

- Attends.

Je fais quelques pas dans les flaques d'eau pour le rattraper en posant ma main sur son épaule pour l'arrêter. Une véritable scène de k-drama.

- Si tu veux, nous pouvons aller chez moi, j'habite à quelques rues d'ici. Le même planning, à l'exception que nous serons dans mon appartement.

Au sec, au chaud, avec de la lumière, car avec ce temps pourri ainsi que le début de soirée, on ne va bientôt plus réussir à se voir comme il faut.

- C'est petit et je suis encore dans les cartons, car je suis ici depuis peu.

Mon appartement est un logement d'étudiant boursier, ce n'est pas un palace. En plus, ajoutons les cartons que je n'ai pas encore déballés par manque de temps. Depuis que je suis au Japon, je n'ai pas arrêté une seconde. Mais si ça peut lui faire plaisir, qu'il retrouve la même motivation qu'il a eue avant, le rendant si attachant, je ne vois pas de problème.

- Mais c'est mieux que rien. T'en dis quoi ?
« Modifié: vendredi 02 août 2024, 15:51:57 par Sherny »

Takezo O. Mamoru

Humain(e)

Prêt à détaler, à tout plutôt que d’être de nouveau confronté aux charmes naturels de la jeune et belle américaine, Takezo n’avait même pas songé à quelle serait sa destination, s’il ne se décidait pas à rentrer chez lui, pour affronter les foudres de sa famille.

Par beau temps, il aurait pu errer un peu, flâner en ville ou au parc, mais là, sous pareille pluie torrentielle, emmitouflé dans un épais judogi qui vite prendrait l’eau, ce n’était pas pareil.

Bien étonnamment, le garçon pensait avoir déjà décelé une part de gentillesse, de vraie gentillesse, chez son interlocutrice. Elle semblait vraiment ne lui vouloir aucun mal et sa démarche lui paraissait même sincère, seulement, en dehors de sa mère ou de ses sœurs, jamais ô grand jamais, Takezo ne s’était retrouvé seul avec une fille. Pas entre quatre murs en tout cas.

Lui rapprochait cette idée de celle qu’il se faisait d’un « rendez-vous », et cela le terrifiait quelque peu.

Aussi, quand la jeune femme l’arrêta, de cette main qu’elle posa doucement sur son épaule pour stopper son élan, il crut sentir son coeur faire un bond dans sa poitrine.

Cette scène semblait bel et bien tout droit sortie d’un film à l’eau de rose, toutefois, avec une telle pluie, il sentit vite son vêtement s’alourdir, à mesure que celui-ci se gorgeait de plus et de toujours plus d’eau. Et croyez-moi, ceci n’avait rien de romantique. C’était… lourd, et vraiment désagréable.

Se tournant vers elle, la toisant pourtant de toute sa hauteur, le colosse qu’il était parut soudain plus vulnérable que jamais, alors que ses yeux s’écarquillaient tout ronds, pas vraiment sûr qu’il était d’avoir bien entendu ce qu’elle lui proposa ensuite.

« P-pardon ? »

Nan, Takezo devait avoir mal compris. C’était sûrement ça. Jamais une professeure n’inviterait son élève chez elle, après les cours…

Trop d’idées et d’images lui vinrent en tête, elles aussi en provenances d’illustrations, de vidéos et de sites douteux, territoire de nombreux fantasmes inavouables. Y penser maintenant le mit dans une position fâcheuse, tant il avait peur que son regard ne trahisse quoique ce soit mais, d’un autre côté, cela le conforta dans son idée : ce n’était pas réel, il avait sûrement mal compris. Après tout, la jeune femme n’était pas japonaise d’origine, peut-être avait-elle fait une erreur quelque part dans sa prononciation ?

« Est-ce que vous avez dit… chez vous ? »

Alors qu’il s’était de nouveau retourné vers elle, il ne put s’empêcher, quand bien même il essaya très fort de ne pas le faire, de poser de nouveau les yeux sur son t-shirt si tiraillé, qui prenait l’eau lui aussi.
Lourdement, il déglutit, puis regarda ailleurs en toussotant.

À bien y réfléchir, Takezo n’avait jamais eu d’occasion comme celle-ci de découvrir l’appartement d’une femme, d’une vraie femme. De nombreuses idées lui vinrent encore en tête, rougissant ses joues de plus belle. Quelque-part dans un coin de sa tête, c’était alors comme si une petite voix, à l’intérieur de lui, venait lui souffler qu’il aurait peut-être la chance de tomber sur son linge, étendu quelque part. Il ne verrait sûrement pas l'énorme poitrine de la professeure de sitôt, mais pourrait potentiellement se l’imaginer -pour plus tard- s’il pouvait examiner la profondeur de bonnet de ses dessous…

De nouveau, il toussota, comme s’il s’étouffait avec ses propres idées, impures et mal placées, en l’occurrence.

« Hum hum… ç-ça ne vous dérange pas, vous êtes sûre ? »

Le garçon était bien incapable de le formuler autrement, mais voilà donc qui semblait être un oui. Il accompagna sa phrase d’un hochement de tête, mais si timide qu’il n’était pas sûr que la jeune femme l’ait remarqué.

« Je… j’dois quand même vous dire, c’est… la première fois. Que j’vais chez une femme, j’veux dire. »
« Modifié: vendredi 02 août 2024, 17:39:47 par Takezo O. Mamoru »
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Aïe aïe äie

Sherny

Humain(e)

- J'ai bien dit chez moi.

Je le voyais toussoter en se tournant, il n'avait déjà plus cette mine accablée, c'était bon signe. Sous la pluie battante, j'attendais sa réponse, je sentais l'eau dégouliner sur moi. Mes vêtements trempés commençaient à saturer de toute cette flotte et moi aussi, j'avais hâte de connaître la réponse pour pouvoir rentrer au chaud et me débarrasser de tout ça.

- Je suis certaine. Je ne reviens jamais sur ce que je dis.


Ce n'est pas tout à fait vrai, ça m'arrive de revenir en arrière sur certains points. Mais là, j'étais sûre de moi, c'était bien une invitation à venir dans mon appartement, se sécher, prendre une douche, papoter sur mon canapé avec une boisson.

- La première fois ?

C'est pour ça qu'il était autant gêné ?

- Il faut bien se lancer un jour, et tu sais, mon appartement n'est pas bien différent de celui des garçons.

Surtout avec tous les cartons qui traînent dedans actuellement, je n'ai pas eu le temps d'y mettre des décorations ou d'en faire mon vrai chez moi.

- Allons-y, avant qu'on prenne racine. Ce n'est pas loin.

Je me mets en route, indiquant le chemin. Sur le trajet, j'entretiens la conversation avec des questions basiques : savoir son prénom, lui donner le mien, lui demander le prénom de son entraîneur de judo, quels jours il y allait… De quoi faire passer rapidement les quelques minutes de marche qu'on avait. Nous arrivons dans une résidence étudiante récente, un porche nous offre le repos tant espéré de la pluie.

- Nous y voilà, je suis au premier étage.

Nous prenons les marches, je passe devant dans l'escalier en colimaçon. S'il avait eu des sueurs devant ma poitrine, cette fois devant son nez se trouvaient mes fesses dodues moulées dans ce short trempé. La trace de mon tanga était voyante à travers tellement il me collait à la peau, en plus de ma taille fine marquée. Les quelques marches montées, j'allais au fond du couloir pour ouvrir la porte de mon petit logement étudiant.

- Voici mon chez moi.

La porte ouverte, je le laissais entrer en premier dans le petit sas destiné à enlever ses chaussures. Passé ça, on tombe directement dans le salon avec un canapé rouge, une table basse avec des affaires dessus ainsi qu'une télévision. Le salon est ouvert sur la cuisine, un plan de travail simple aménagé pour la préparation des aliments. Je n'ai pas encore de table de cuisine, juste une chaise qui traîne au milieu de la pièce avec une pile de papiers dessus. Comme je l'avais dit, il y a des cartons à chaque coin de cette pièce deux en un. Le seul endroit libre est devant la grande porte-fenêtre qui donne sur la rue ; je n'ai pas encore eu le temps d'y installer des rideaux.

- Je vais chercher une serviette pour que tu puisses t'installer sur le canapé. J'irai sous la douche la première.

Pour la simple et bonne raison : que je vais en profiter pour y ranger mon bordel.

- Tu veux boire quelque chose en attendant ? La télévision fonctionne pour passer le temps, mais je vais faire vite.

J'en profite pour prendre de l'avance en enlevant ma veste, ainsi que mon t-shirt, les mettant dans le sèche-linge sous l'évier. Je me retrouve en brassière de sport trempée, la pauvre peine à retenir ma poitrine comme il faut, la laissant déborder par le haut et ne retenant pas tout à fait les mouvements qu'elle peut faire.

Takezo O. Mamoru

Humain(e)

S’étonnant de l’aplomb avec lequel la jeune professeure s’avoua certaine de vouloir l’embarquer jusque chez elle, Takezo se décida à la suivre sans broncher.

L’adolescent ne comprenait pas bien ce qui la poussait à se montrer si déterminée, mais se dit que c’était peut-être sa façon à elle d’essayer de l’amener à la confession. Lui n’avait en aucune façon envie de lui confier ainsi ses problèmes, majoritairement d’ordre… hum… de ce qu’il se passait sous sa ceinture, mais il ne put qu’apprécier le fait qu’elle mette autant de coeur à l’ouvrage.

C’est vrai, Takezo n’avait jamais eu ce genre d’amis, de proches, auxquels il aurait pu se confier, aborder tous ces sujets de la vie quotidienne, qui ne faisaient que compliquer sa sortie de l’adolescence.

Aussi sur le trajet, quand bien même il ne raconta pas grand-chose, se laissa t-il aller sans mal au jeu des présentations, maintenant que les premières glaces, qu’il devait à son habituelle timidité, étaient brisées. Il ne put toutefois se résoudre à l’appeler autrement que « Madame » tant c’était là la seule chose qui sortait spontanément.

Suivant le rythme qu’elle lui dictait, il la suivit donc, sans plus penser à rien d’autre, l’espace de quelques minutes au moins.

La dénommée Sherny n’habitait en effet qu’à deux pas du lycée, dans un large complexe réservé aux étudiants issus de l’enseignement supérieur. Le trajet fut court, mais bien assez long toutefois, pour tremper les deux jeunes gens jusqu’aux os. Avant qu’ils n’aient atteint le porche, Takezo eût déjà éternué trois fois.

Profitant de l’abri permis par celui-ci, le jeune homme se perdit un moment à observer autour de lui, à découvrir de ses yeux cet immeuble devant lequel il était passé tant de fois, mais dans lequel il n’était, jusqu’ici, jamais entré. Il observait la rue, le parc avoisinant, comme la vue qu’il avait d’ici du centre-ville, qui n’était pas si loin lui non plus.

Son côté flâneur ayant pris le pas sur le reste, sa courte torpeur prit soudain fin, et de manière brutale, quand son hôte le ramena à la réalité, déjà montée quelques marches au-dessus de lui, sur l’escalier qui les séparaient de l’étage.

« O-oui oui, j’arrive ! »

S’empressant de raccourcir la distance les séparant l’un de l’autre, Takezo ralentit brusquement sa course lorsqu’il tomba nez à nez avec une autre de ces visions, dont son petit coeur fragile n’avait sans doute pas besoin. Sous son nez, quelques marches plus haut, roulait le plus beau, le plus gros et rebondi derrière qu’il avait vu de si près.

Musclées par d’intenses et répétées séances de sport sans doute, les fesses de la jeune femme n’avaient pas leurs pareilles, pensa-t-il. Elles étaient larges, rondes et parfaitement dessinées, même à travers tout ce tissu trempé.

Aussi, en l’espace de cette courte ascension, ne put-il les quitter des yeux, captivé par leur formidable rebond, tellement qu’il en retint sa respiration et ne reprit son souffle qu’une fois la dernière marche gravie.

« Pfouuuuaaaaah… »

Quel cul formidable !

Bien sûr, l’adolescent dut finir par détourner les yeux, et ce bien plus vite qu’il ne l’aurait aimé quand, au bout de ce couloir juste après l’escalier, la jeune femme ouvrit la porte de chez elle, lui faisant face pour l’inviter à entrer le premier.

« Merci. »

Rouge comme une tomate, il lui adressa un vif hochement de tête reconnaissant et s’empressa d’entrer.

Laissant ses chaussures et son sac dans l’entrée, il s’avança alors, à pas feutrés et l’air curieux. Ses yeux furetant d’un coin à un autre de la pièce, il fit très attention à ne pas marcher sur quelque chose ou à ne pas en renverser une autre, stressé à l’idée de faire une bêtise.

La jeune femme n’avait pas menti au sujet de cet appartement. Ce n’était pas bien grand, mais c’était plutôt bien aménagé, il fallait le reconnaître. Cela si l’on faisait fi des cartons jonchant les quatre coins du salon évidemment.

« C’est… plutôt pas mal. »

Il le pensait.
Même si, et ça il n’aurait certainement pas osé l’avouer, il s’était attendu à quelque chose de plus « féminin ». Jeune comme elle était, Takezo aurait pensé trouver de quoi se rincer l’œil ici où là, mais la preuve en était qu’elle n’était pas du genre bordélique. Comme elle le lui avait confié, le seul problème était qu’elle ne s’était pas encore tout à fait installée, voilà tout.

N’osant pas trop bouger, de peur de mettre de l’eau partout, le colosse resta planté au beau milieu du salon, à observer ça et là, en attendant que la plantureuse professeure ait terminé ses petites affaires.

« Je veux bien, merci. »

S’attendant à ce que la serviette vienne, Takezo suivit la jeune femme du regard, prêt à se sécher au plus vite avant de se mettre un peu plus à son aise. Se défaisant de sa ceinture, qu’il préféra garder en main, ne sachant où la poser, il ouvrit simplement son judogi ce qui, déjà, lui fit un bien fou.

Prêt à éponger son large torse musculeux et trempé, sur lequel ne cessait de couler, goutte après goutte, toute l’eau qui ruisselait encore depuis sa tignasse, il s’arrêta net, une fois de plus, en regardant la belle américaine se défaire sous ses yeux de son t-shirt mouillé.

Les yeux grands écarquillés, il la regarda. Ou plutôt, il détailla, très longuement, toute l’opulence de ce qu’il avait sous les yeux, comme hypnotisé. Sherny lui dit alors quelque chose, mais l’information mit du temps à monter. Stupéfait, le garçon ne décrochait pas le regard de ces deux énormes seins ballotant, dessinant de ses yeux le contour de leurs larges mamelons, qu’il pouvait deviner au travers du tissu, tant il était plein d’eau.

« A-ah… euh… euh… »

Les mots se mélangeant dans sa tête, il lui fallut encore quelques secondes pour assimiler la question qui venait de lui être posée. Les yeux rivés sur la brassière de sa professeure, le pauvre garçon se contenta d’hocher la tête.

Se redressant, honteux, il se reprit.

« J’veux bien café ! O-ou… quelque-chose de chaud ? S’il vous plaît ? »

Pris sur le vif et l’air idiot, l’armoire à glace se remit à fureter ça et là, à regarder partout, pour ne pas avoir à affronter le regard de la jeune femme, n’ayant toujours pas pris conscience que, son buste ainsi libéré de son uniforme de judo, son interlocutrice pouvait également observer, à loisir, bien des choses de lui.

Sa veste ainsi ouverte et, du fait de la couleur blanche de son pantalon plein d’eau, n’importe quel œil averti et curieux, surtout curieux, pourrait alors remarquer, au travers du tissu, sous cette épaisse ligne de poils tracée le long de ses abdominaux, l’orée d’une forêt plus dense encore… Et sous celle-ci, apercevoir la couleur chair, comme les contours, d’un bien trop large serpent, que le garçon semblait porter sur le côté, comme un bout de ceinture à sa taille.

Du fait d’un des pans de sa veste, impossible encore de dire comme ce serpent était long, mais même en cet état, sa largeur pouvait paraître inédite, sinon terrifiante.

Celui-ci ne s’était pas encore gorgé de sang, et ce malgré toutes les pensées et visions qui avaient traversé l’esprit du jeune homme, aussi bien n’y prit-il pas attention sur l’instant, mais il lui faudrait prendre garde, s’il ne voulait pas courir à la catastrophe…

Se grattant la tête, l’air un peu bête, il finit par s’incliner de nouveau, convaincu que Sherny avait compris comme il avait lorgné sur ses seins.

« P-pardon, je voulais pas. J’ai été surpris et… et… voilà. »

Il éternua de nouveau.
« Modifié: samedi 03 août 2024, 20:15:23 par Takezo O. Mamoru »
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Aïe aïe äie

Sherny

Humain(e)

Je me penche pour enfourner mes vêtements dans le sèche-linge, bien que je n'allais pas le lancer tout de suite.

- Tu me donneras ton kimono après ta douche pour que je le sèche aussi. Tu ne vas pas repartir avec des affaires mouillées.

En attendant, je ferme le hublot pour éviter de me prendre les jambes dedans. Je me tourne vers Takezo pour attendre sa réponse concernant la boisson, et je vois furtivement ses yeux descendre vers ma poitrine avant de se détourner aussi vite que possible. Je me remets en face de mon évier en souriant ; ce n'était pas la première fois qu'on reluquait ma poitrine, et ça n'allait pas être la dernière. Je savais que j'avais des atouts qui attiraient les regards, pas besoin d'être un garçon pour ça. Mes anciennes amies n'arrêtaient pas de me taquiner à ce sujet, surtout quand je me mettais à courir. On voyait que ça sous mon haut. Je n'allais pas blâmer Takezo pour ça, surtout que ça se voyait qu'il était gêné d'avoir fait ça. Il était si attendrissant qu'on avait envie de prendre soin de lui, de le croquer tout cru et de s'amuser un peu avec lui. À ces pensées, un frisson me parcourt le dos.

- Un café ?

Sa voix me fait reprendre pied. Toujours dos à lui, j'allume la cafetière, mets du café en poudre dans le filtre et lance la machine. D'ici quelques minutes, ça devrait être prêt, le temps que tout coule. Enfin, je décide de lui refaire face. Il est toujours au milieu du salon, il a enlevé sa ceinture, laissant son haut de kimono s'ouvrir sur son torse. Il cache bien son jeu sous ce vêtement blanc ; je ne le voyais pas aussi musclé. Je lui lance un sourire, me mordant les joues pour me contrôler, quand soudain il se met à s'excuser.

- De… Pourquoi tu t'excuses ?

Je m'approche de lui, loin de m'imaginer qu'il s'excusait d'avoir reluqué ma poitrine… Comme je l'ai dit : c'est dur d'y échapper. En m'approchant, je vois la flaque d'eau à ses pieds.

- LA SERVIETTE ! C'est à moi de m'excuser, je t'avais dit que j'apporterais une serviette et j'ai oublié. J'arrive tout de suite.

J'étais complètement à côté de la plaque. Je cours à la salle de bain, une porte sur le côté du salon, et j'y prends deux serviettes pour m'approcher de Takezo.

- Tiens, sèche-toi avec celle-là et je m'occupe de l'eau par terre.

Je lui tends le premier linge pendant que je me mets à genoux par terre pour essuyer l'eau autour de lui. À ses pieds, il avait de quoi lorgner encore, mes fesses tendues encore une fois, mes seins qui se balançaient si proches de lui.

- C'est bon, tu pourras garder la serviette sous tes pieds si jamais.

Je relève la tête et croise quelque chose d'inhabituel au niveau de son pantalon. J'évite de fixer pour ne pas le mettre mal à l'aise, donc je ne suis pas certaine de ce que je viens de voir. Ce que je sais, c'est que c'était imposant… À ce niveau du corps humain, il n'y avait pas beaucoup de choix possibles : était-ce son membre ? Non, impossible, c'était trop long et trop gros. Les judokas mettent-ils des protections ici ? Je ne sais pas, je n'y connais rien à ce sport. Je suis un peu perdue, me redressant en essayant de fixer mon regard sur le sien.

- Je vais… Je vais sous la douche. Je te laisse te servir le café quand c'est prêt, j'ai mis une tasse à côté de la cafetière, et je te laisse gérer avec les serviettes. J'en n'ai pas pour longtemps.

Avec cette image encore en tête, je me dirige vers la salle de bain. Elle est petite, conçue pour gagner de la place dans ce type de résidence étudiante. Une douche à l'italienne avec les WC collés, en face un robinet avec un grand miroir qui fait presque tout le mur. Je me demande pourquoi ce choix, je n'aime pas me regarder pendant que je prends ma douche, mais aujourd'hui ça allait se montrer utile. J'avais envie de m'amuser encore avec Takezo, son innocence, ses joues rouges, l'entendre bafouiller, et j'allais lever le mystère de ce qui se trouvait sous son kimono. Si c'était vraiment son membre, je devrais y voir des réactions à un moment. Il allait se souvenir de sa première fois dans un appartement de fille.

En rentrant dans la salle de bain, je décale discrètement d'un geste du pied un tas de vêtements.

- À toute à l'heure et ne te gêne pas surtout.

Ce sont mes dernières paroles avant de fermer la porte de la salle de bain, sauf qu'avec le tas de vêtements que j'ai placé, ce n'est pas le cas. Elle se bloque sous l'élan avant de repartir en arrière, se rouvrant d'une bonne moitié. Je ne me retourne pas pour ne pas me trahir avec le miroir ; Takezo peut voir tout ce que je fais, autant être le plus naturelle possible.

Bien vite, je descends mon short et mon sous-vêtement en même temps pour les laisser sur le sol. C'est au tour de ma brassière de sauter ; je la tire vers le haut de toutes mes forces, avec l'eau, c'est plus dur de l'enlever. Mes seins n'arrivent pas à s'en décoller, se soulevant vers le haut jusqu'à...

- Ahhhh… Enfin.

Cette libération que j'attendais depuis si longtemps. Mes seins tombent et rebondissent lourdement pour se remettre en place. Je passe mes mains dessus pour les malaxer, appréciant de ne plus rien porter tout en allant dans la douche. J'allume l'eau chaude et passe en dessous, que c'est bon, il n'y a rien à dire. Je prends mon shampooing pour me laver les cheveux, j'en mets une bonne dose pour bien faire mousser et m'obliger à fermer les yeux, laissant Takezo à lui-même. C'est au tour du savon maintenant ; les yeux fermés, je m'en badigeonne sur le corps tout en me retournant pour qu'il puisse me voir de face s'il osait regarder. Je marmonne une chanson en me trémoussant pendant que mes mains parcourent mon corps savonneux.
« Modifié: dimanche 04 août 2024, 01:18:40 par Sherny »

Takezo O. Mamoru

Humain(e)

La jeune femme avait-elle seulement remarqué les regards du jeune homme, quelque peu insistants, dans sa direction ?
Si oui, elle n’en avait pas fait grand cas, au grand dam du pauvre Takezo, qui ne savait plus bien sur quel pied danser.

Ne se rendait-elle pas compte des envies, comme des idées, qu’elle pouvait susciter chez un garçon, si peu vêtue et disons… généreusement faite comme elle l’était ?

Remarquant l’eau à ses pieds, l’adolescent recula d’un pas rapide mais peu habile, désolé d’en avoir mis partout. Il attrapa la serviette que lui tendit la jeune femme et voulut se baisser pour éponger ce qu’il y avait au sol, mais s’arrêta brusquement, figé face à cet énième et très érotique tableau que lui offrait la belle américaine, qui l’avait devancé.

Celle-ci se retrouvant à genoux devant lui, ses deux énormes lolos se balançant gracieusement, au rythme énergique des coups de serviette qu’elle donnait, il n’osa pas bouger d’un pouce, médusé de la retrouver, là encore, dans une position mettant autant ses formes généreuses en valeur.

La voir agiter ainsi les fesses, à quatre pattes, ne tarda pas à faire monter la pression, rendant le pauvre lycéen chaque seconde plus mal à l’aise…

« V-vous en faites pas je… je peux le faire ! »

Takezo ayant sans doute mis trop de temps à le lui proposer, Sherny ne tarda pas à se relever, une fois le ménage fait.
Gardant un œil sur ses courbes, plus proches de lui que jamais, il déglutit à grand bruit, fantasmant, l’espace d’une seconde, en la voyant se redresser, après ce court moment qu’elle venait de passer à genoux, le visage à hauteur de sa ceinture.

« Je… euh… ok. Merci. »

Plaçant la serviette sur sa tête, comme pour y cacher son visage rougi par la gêne, le garçon se mit à se sécher les cheveux en douceur, n’observant que très furtivement la jeune femme, pour s’assurer qu’enfin, elle s’éloignait, ne serait-ce que pour laisser à ses hormones un peu de répit.

Entendant la porte se refermer, il lâcha un soupir, rassuré d’avoir ces quelques minutes pour lui, et pour lui seul, pour faire redescendre la pression.

« Pffff… »

Écoutant le café qui finissait déjà de couler, Takezo pensa alors s’en servir une tasse mais dut se raviser, de peur de mettre de l’eau partout. Observant à droite à gauche, il finit par jeter son dévolu sur la petite chaise qui traînait au beau milieu de la pièce.

Monté sur la serviette toujours posée au sol, il avança à tâtons, fit quelques mètres pour la rejoindre et, enfin, il se débarrassa de sa veste trempée, qu’il laissa reposer sur le dossier.

Puisqu’il entendait d’ici l’eau couler, il se considéra en mesure de se dévêtir complètement et, c’est donc ce qu’il fit. Sans vraiment prendre garde aux baies vitrées, s’échina-t-il à décoller le bas de son uniforme de ses larges cuisses taillées dans le béton. Ce ne fut nullement simple mais, quel bien fou cela lui faisait-il, une fois son gigantesque pénis à l’air libre…

Profitant de cette agréable sensation de liberté totale, Takezo prit même le risque de le laisser se balancer entre ses jambes quelques longues secondes durant, tel le pendule d’une majestueuse horloge ornementale.

Mais cet instant plaisir ayant bien assez duré, il noua vite la serviette autour de sa taille, cherchant l’entrée du regard, à la recherche de son sac, dans lequel devait-il trouver de quoi se changer, une fois complètement sec.

À moitié nu, le garçon fit donc demi-tour, traversant la pièce sans un bruit, marchant comme un canard, toujours monté sur la seconde serviette à ses pieds…
Arrivé à hauteur de la porte de la salle de bain, à quelques mètres de l’entrée seulement, il se figea là encore, constatant avec stupéfaction tout le jour laissé par celle-ci, que Sherny n’avait pas dû bien fermer.

« M-merde… »

Pour ainsi dire grande ouverte, la porte laissait entrevoir de plein face tout ce qu’un adolescent en chaleur, comme Takezo, aurait un jour voulu voir. Tout ce que lui, depuis qu’ils s’étaient rencontrés en tout cas, aurait eu envie de voir d’elle.

Il n’en revenait pas et eût bien du mal à ne pas satisfaire davantage sa curiosité.

À deux mètres de lui, peut-être trois, derrière cette embrasure de porte, Sherny se tenait là, dos à lui… et nue, totalement nue. Son large et joli cul bombé prenait l’eau, attirant irrémédiablement le regard de l’ado sur sa somptueuse raie, servant alors de profonde gouttière à tout ce liquide perlant sur sa peau de pêche…

Le pauvre dut plaquer sa main sur sa bouche, de peur de faire du bruit.

Puis… Sherny se retourna. Heureusement pour le garçon, le shampooing dans ses cheveux la contraignait à garder les yeux clos, toutefois, il n’en mena guère large, sentant son pénis grossir à vue d’œil, à la seule vue, nus cette fois, de ses deux énormes seins lourds, qui s’agitaient dans un sens puis dans un autre.

Ce qu’ils étaient gros…
Un bonnet H ? Plus gros encore ?

Takezo crut sentir sa poitrine exploser, quand il la vit prendre la sienne à pleines mains, la masser doucement…

Se reculant très lentement, abandonnant l’idée d’aller chercher ses vêtements, tant qu’elle ne serait pas sortie de la salle de bain, Takezo se dépêcha de faire volte-face, ne s’arrêtant que dans la cuisine où, la main tremblante, il fit ce qu’il peut pour se servir une tasse de café, le souffle court.

« Haa… haaa… »

Faisant semblant de rien, une demi-molle encore croissante dressée sous la serviette, il s’en retourna au coin salon, prenant place sur le canapé, après s’être assuré qu’il ne le mouillerait pas.

Les jambes croisées d’une façon, puis d’une autre, le jeune homme affolé ne savait plus dans quelle position se mettre pour être à l’aise.

Attrapant la petite tasse de café, posée devant lui, il en avala une gorgée. Les jambes grand écartées, son sexe, pas encore tout à fait dur, reposait tout en longueur hors de sa serviette, en pleine ligne de mire de cette salle de bain à laquelle il faisait face d’ici.

Cherchant la télécommande, il alluma la télé sans rien demander à personne, cherchant à étouffer ces pensées qui, à chaque fois qu’il se permettait un regard discret vers la douche, contribuaient à dresser entre ses cuisses ce qui promettait d’être un sacré chapiteau.

Faisant semblant de rire devant un programme humoristique, il se permit un furtif coup d’œil qui lui fit se mordre les lèvres. C’était une prof, mais quand même… qu’est-ce que ce devait être bon, de caresser des seins pareils…

Rougissant à cette nouvelle pensée, Takezo attrapa un coussin qu’il posa sur ses jambes. Coussin qui aurait sans doute pu masquer l’érection qui ne tarderait pas à se faire connaître s’il n’était pas déjà possible de mater tout son service trois pièces sous sa serviette…
« Modifié: dimanche 04 août 2024, 20:39:59 par Takezo O. Mamoru »
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Sherny

Humain(e)

Si mon premier but était de laisser la porte ouverte à Takezo pour qu'il puisse admirer mon corps, l’autre objectif était de passer du bon temps sous l’eau chaude et de me détendre après cette journée. C’était très agréable d’être dans mon petit cocon même si tout n’était pas encore parfait ici. Finalement, le fait que le concierge du lycée ait fermé la porte des vestiaires avait du bon. Mes mains glissaient toujours sur mon corps, soulevant mes lourdes poitrines, dessinant les mamelons, butant contre les pointes tendues. Je descendais ensuite sur mon ventre, frottant toujours pour me nettoyer, jusqu'à atteindre mon jardin secret. J’avais une épilation intégrale, laissant mes lèvres apparentes. Avec tout le sport que je faisais, c’était devenu une habitude d’enlever tous les poils indésirables. Souvent, les vêtements sont courts, et que ce soit en bikini à la plage ou ailleurs, il vaut mieux ne pas avoir un buisson qui dépasse du tissu.

Je prenais mon temps pour bien me savonner partout, me penchant en avant pour atteindre mes jambes et mes pieds. Je prenais une brosse pour me frotter le dos. Takezo pouvait se rincer l'œil sous toutes les coutures. Je finis par me retourner pour allumer l’eau afin de rincer mon corps. L’eau coule à flot, signalant au lycéen que j’avais bientôt terminé. Propre et sentant le lilas, je sors en m’enroulant dans une serviette. Je fais de même avec mes cheveux, les enroulant dans une serviette plus petite que je redresse sur le haut de ma tête. Je regarde dans le miroir pour voir si Takezo a osé bouger depuis mon départ. Je le vois sur le canapé juste en face de la salle de bain avec un coussin sur les genoux. J’ai l’impression qu’il a quelque chose entre les jambes, mais d’ici, il est impossible de voir ce que c’est. Un morceau de son kimono ? Sa coque ? Ou… Un nouveau frisson me fait me trémousser sur place alors que des pensées indiscrètes me traversent l’esprit. Je secoue la tête pour me reprendre.

- J’arrive bientôt !

Je crie fort pour qu’il puisse m’entendre et continuer de jouer le jeu de la porte fermée. Je me sèche rapidement, laissant ma peau humide. Pour le bas, je mets un tanga blanc, et pour le haut, un t-shirt blanc également. Ce n’est pas pour rien : avec l’eau sur ma peau, je peux voir dans le miroir que les tissus deviennent déjà transparents. Mon tanga se colle à mes lèvres, les moulant et les faisant apparaître, tandis que mon haut fait de même avec ma poitrine, dessinant la rondeur de mes seins libres, de mes tétons pointés et de mes mamelons.

- Je m’excuse d’avance pour ma tenue, mais je n’ai plus rien à me mettre. Je tourne avec peu de vêtements et tout est encore dans les cartons. Je n’y pensais plus, mais je devais faire tourner une machine à laver.

C’était l’excuse pour ma tenue. J’en avais profité pour mouiller mon linge sale sur le sol, m’assurant de ne pas pouvoir les porter. Je me tourne vers le miroir pour découvrir, surprise, que la porte était ouverte. J’ouvre la bouche pour marquer mon étonnement, sans rien ajouter.

- Ça va, je n’ai pas été trop longue ?

De retour au salon, je suis en petite tenue avec ma serviette sur la tête. J’ai envie de voir ce qu’il cache entre les jambes. M’asseoir sur le canapé ne va pas m’aider, alors je passe rapidement à ma cuisine pour y prendre la chaise qui traîne, poussant les affaires dessus. Je la pose en face de lui, à côté de la télévision, le dossier face à lui pour m’asseoir à califourchon dessus. Je veux voir, mais je veux continuer mon petit jeu aussi. Sur cette vieille chaise en bois, mes cuisses s’écartent face à Takezo, et ma poitrine passe à travers les barreaux, les faisant ressortir plus gros encore.

- Tu veux y aller ?

Je ne regarde pas son entrejambe directement, je dois être discrète pour ne pas me faire prendre. C’est difficile, car je vois cette forme appeler mon regard à baisser. Cette excitation me fait inévitablement respirer plus fort, mon cœur soulevant ma poitrine sous ce t-shirt qui semble bien trop serré pour moi. J’ai profité de mon passage à la cuisine pour récupérer mon téléphone. Je commence à pianoter dessus. J’ouvre l’application de l’appareil photo, je place l’objectif et je lance l’enregistrement vidéo. Avec ça, j’aurais de quoi me faire une vraie idée.

Takezo O. Mamoru

Humain(e)

Au risque de me répéter : la jeune professeure à mi-temps comprenait-elle seulement comme son corps pouvait susciter bien des désirs, même auprès de la jeune gente masculine ?
Ou bien, toutes les américaines étaient-elles comme ça ? Aussi libres dans leurs têtes comme dans leurs corps ?

Ce n’est pas que cela soit un problème en soi seulement, était-ce vraiment sage de se présenter ainsi à l’un de ses élèves, après l’avoir attiré jusque chez elle ?

« O-ok ! »

L’eau s’était arrêtée de couler. Takezo sut que la jeune femme ne tarderait pas à faire de nouveau irruption dans la pièce et, malgré ça, celui-ci ne put s’empêcher de pencher légèrement la tête d’un côté, pour mater la jeune femme à la sortie de sa douche.

Le souffle coupé, il regarda la lourde poitrine de son hôte passer le difficile test du t-shirt, dans lequel elle peina à rentrer… Ces deux énormes seins pendant dans le vide semblaient trop ronds, trop gros et lourds pour être manipulés si aisément. Quand bien même lui avait de grosses mains, il sembla évident à Takezo que même ses paluches ne suffiraient à attraper pareils machins. C’était juste… hors-norme. N’importe quel homme, disons… « normalement » constitué, se ferait avaler tout cru par d’aussi beaux ballons.

L’idée de savoir s’il dépasserait encore un bout de son sexe s’il se trouvait pris en sandwich par ces jolies choses lui donna chaud. Chacun d’entre eux devait bien peser quelques kilos au moins. Quel merveilleux étau ce devait être…

La voix de Sherny, tout droit concernée par ces pensées justement, le ramena soudain à la réalité, alors même qu’elle était sur le point d’arriver. Elle devait s’être rhabillée maintenant. Perdu dans ses pensées, Takezo ne s’en était même pas rendu compte. À penser à ses seins, il en avait oublié tout le reste.

Tournant vite le regard en direction de l’extérieur, il lui répondit, tout en faisant mine de siroter une nouvelle gorgée de son café.

« Y’a pas d’soucis, vous êtes chez vous. C’est moi qui devrait me sentir… »

L’ayant vue s’approcher du coin de l’œil, Takezo se tourna dans sa direction, la bouche grande ouverte, à s’en décrocher la mâchoire.

« … gêné. »

Suivant du regard la sublime créature qui traversait d’un pas vif le petit salon, l’adolescent resta bouche bée. Seulement vêtue d’un t-shirt, si humide qu’il en était transparent, et d’un dessous qui ne couvrait que trop peu de choses de ses grosses fesses dodues, le garçon eut comme l’impression de la revoir nue devant lui. Il fallait dire que l’image qu’il avait d’elle, dans son plus simple appareil, avait marquée sa rétine au fer rouge.

Alors qu’elle lui demandait seulement si elle ne l’avait pas trop fait patienter, il ne put faire plus que faire non de la tête, sans la quitter du regard.

Incapable de dire quoique ce soit, il la suivit encore lorsqu’elle traîna la petite chaise jusqu’en face du canapé sur lequel il s’était affalé, jambes écartées, peinant à soutenir son regard.

Ses superbes nichons s’écrasant pour passer entre les barreaux du petit siège, Takezo crut encore défaillir, maintenant qu’il pouvait les admirer d’encore plus près. Comme lui, ses cuisses étaient en plus grandes ouvertes… si tous les deux s’approchaient encore, rien qu’un peu, sur moins d’un petit mètre alors…

De ses deux grosses pognes, il appuya plus fort sur l’énorme coussin posé sur ses genoux. À chaque seconde qui passait, sentait-il son attribut viril s’allonger, gagner en volume… assez pour déjà doubler d’épaisseur, pour que sa pointe en perde un bout de son chapeau…

Doucement mais sûrement, son épais barreau se dressait, relevait un pan de serviette qui, avouons-le, ne couvrait plus grand-chose depuis un moment, pour finir par butter contre le coussin. Finalement, celui-ci n’avait pas d’autre intérêt que celui d’empêcher la flèche de monter plus haut…

Quand bien même Takezo appuyait dessus, du point de vue de Sherny, qui devait bien voir ce colosse enfler, ses efforts ne changeaient pas grand-chose. Fort heureusement pour sa santé mentale, le pauvre ne s’en rendit pas compte, tant l’oreiller était épais.

Sentant quand même bien ce qu’il se passait là sous son aine, juste sous son pubis velu, le pauvre hésita avant de répondre à la question que la jeune femme lui posa ensuite, pressant fort sur l’oreiller pour cacher ses ardeurs.

Pris de court, il désigna la télé.

« J-je… hum hum. Est-ce que je peux attendre la fin de ça, d’abord ? »

Louchant malgré lui sur ces belles aréoles qu’il devinait à travers le t-shirt de Sherny, le pauvre garçon se pinça fortement les lèvres, conscient que plus il la regardait, plus il bandait comme un taureau…

Se penchant en avant, les deux coudes posés sur l’oreiller, il fit un effort pour maintenir son attention sur la télé, ne cessant de triturer ses genoux, mal à l’aise.

Finissant par comprendre que sa saucisse ne dégonflerait pas de si tôt, il souffla doucement, avant de reprendre tout bas.

« Si… j’y vais maintenant, est-ce que vous voulez bien vous tourner, le temps que j’aille à la salle de bain ? Ah… c’est gênant… comment… comment dire ? »
« Modifié: lundi 05 août 2024, 19:34:53 par Takezo O. Mamoru »
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Aïe aïe äie

Sherny

Humain(e)

C'était un travail de colosse pour ne pas baisser mon regard pour regarder ce que Takezo cachait sous cette serviette et mon coussin. Mon bras pendait dans le vide, essayant de trouver plusieurs angles pour être sûr de ne pas louper mon coup. 

- Après l'émission ? 

Je me tourne pour regarder la télévision et voir ce qui se passe, je n'y avais pas fait attention jusqu'ici. 

- C'est l'émission avec les humoristes, c'est ça je crois, oui, tu peux finir de regarder si tu veux. Je crois que ça dure encore une bonne demi-heure. 

Ça n'allait pas me déranger qu'il reste avec moi. De mon côté, j'avais assez filmé, je remontais mon téléphone pour aller dans la galerie pour me mettre à visionner mes images. Qu'est-ce qui se cachait là en dessous ? Mon visage restait de marbre, je me retenais de ne pas ouvrir mes jeux en grand, de ne pas ouvrir ma bouche ou me la pincer… Rien ne pouvait transparaître à ce niveau, ce qui n'était pas le cas plus bas. Mes tétons se dressaient encore plus sous mon T-shirt, tirant le tissu pour le déformer. Encore plus bas, au niveau de mes lèvres collées à mon tanga, c'était une tâche bien plus humide que les autres qui fit son apparition d'un coup. Et qui ne faisait que de s'étirer. J'avais plusieurs bouffées de chaleur qui me traversaient le corps à chaque fois que je voyais la taille de son engin qui se camouflait là. 

- Pas besoin de te presser, tu voulais finir de regarder ton émission Va-y. Tu iras prendre une douche après et, promis, je ne vais pas regarder quand tu iras à la salle de bain. 

Je n'allais pas le laisser s'échapper si facilement, aller prendre une douche le laisserait décompresser. Je voulais le faire monter en température et moi aussi, par la même occasion, j'avais toujours aussi chaud, surtout que je me repassais toutes ces images dans ma tête. J'en avais la gorge sèche. 

- Tu veux boire encore un verre ? 

Qu'importe ce qu'il allait me répondre, je me levais de ma chaise, lui offrant encore mes fesses pour aller à la cuisine. Je sortais deux verres d'un placard, une bouteille d'eau du frigo que je mettais sous mon bras pour pouvoir prendre la cafetière avec moi. Je ramenais le tout sur la table du salon, me penchant en avant pour poser ça. Je me servais d'un grand verre d'eau fraîche, que je portais à ma bouche pour tout boire d'un coup. La tête levée vers le haut, juste à côté du fauteuil, sûrement mon intimité humide à quelques centimètres de son visage, je ne voulais pas en laisser une goutte. J'étais si pressée que des ruissellements dégoulinaient sur mon cou pour tremper encore plus mon T-shirt.

- J'en avais besoin. Je vais regarder si j'ai des choses à grignoter. 


Encore un voyage à la cuisine, ça permettait de me calmer de bouger ainsi. Je prenais un paquet de biscuits et un autre de chips pour les apporter sur la table. 

- Sers-toi. 

Et cette fois, au lieu de retourner sur ma chaise, je me mettais à côté de lui. Je m’éventais d’une main en regardant la télévision. 

- Je ne me souviens plus ce que tu m'as dit sur le chemin : ça fait combien de temps que tu pratiques le judo ? 

Je lui laisse le temps de répondre avant d'ajouter. 

- Je fais beaucoup de sport depuis des années, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'essayer le judo. 

Je me tournais vers Takezo pour me mettre à genoux sur le canapé à côté de lui. Dans cette tenue, je n'avais jamais été aussi proche de lui. Ma poitrine à quelques centimètres de lui. 

- Tu ne voudrais pas m’expliquer quelques prises simples à faire qu’on rigole ? Tu me dis, je les fais devant toi. 

Toujours agenouillée devant lui, je mettais mes mains sur les genoux : ma poitrine au milieu se gonflait d'un bloc à se faire compresser par mes bras. C'était pour lui l'occasion de me faire prendre toutes les positions qu'il voulait. 

Takezo O. Mamoru

Humain(e)

La jeune femme lui ayant répondu par l’affirmative, Takezo soupira faiblement, rassuré d’avoir gagné un peu de répit. Il n’allait pas être obligé de se lever tout de suite ce qui, de son point de vue, aurait été tout bonnement impossible.

Raide comme une bûche, sa trique avait enflée pour avoisiner la quarantaine de centimètres maintenant. Autant dire que serviette ou pas serviette, le pauvre n’aurait pu passer inaperçu. Il se serait tapé la honte et serait sans doute passé pour un pervers, ou quelque chose comme ça, s’était-il dit.

La mission était simple, non ?
Le temps de désenfler -ce qui pourrait être long-, il lui suffirait d’éviter de regarder Sherny, de ne pas penser à elle ou… à son corps, plutôt.
Non, puisqu’elle était là, juste à côté de lui, cela n’avait rien de simple, en effet.

Du coin de l’œil, le garçon la suivit donc très discrètement alors qu’elle multipliait les allers et retours à travers le salon, cherchant à comprendre ce qu’elle pouvait bien faire, tout en s’efforçant de regarder ailleurs dès qu’il entrevoit un bout de ses énormes fesses comme de ses gros nichons, qui n’avaient de cesse de rebondir comme deux énormes lapins sautant à l’air libre.

Il eut bien du mal.
À l’instar de la gravité, ces zones bien en chair avaient un pouvoir d’attraction… captivant.

De peur de révéler son érection, l’ado n’osa même pas se servir dans ce que la professeure posait sur la table. Appuyant plus fort sur l’oreiller maintenu sur ses genoux, il se contenta d’acquiescer avec un sourire, trop large pour être naturel.

Comment voulait-elle qu’il se calme ?
Son t-shirt n’était même pas assez long pour couvrir son arrière-train ! Alors qu’elle déambulait sans s’arrêter, allant d’un endroit à un autre, il ne se passa pas une seconde sans qu’il ne soit confronté à la tentation, ici : à la vision de son gros cul nu, ou quasiment, dont les deux fesses rondes tremblaient comme de la gélatine à chaque pas, claquaient entre elles silencieusement…

Elle lui passa devant l’air de rien et se laissa retomber d’un coup d’un seul, juste à côté de lui. Tout en elle trembla et Takezo dut faire preuve de prouesse mentale pour ne pas se détourner du téléviseur. Raide comme un piquet, il ramena l’oreiller à lui et s’enfonça plus en arrière, dans l’assise confortable du canapé, avant de se tourner timidement.

Il devait prendre un air décontracté, désintéressé… mais bon dieu, qu’il était difficile de ne pas s’en aller la mater.

Tentant de rester maître de ses esprits, il se gratta la tête, préférant gagner un peu de temps avant de répondre, quand bien même elle lui posait encore une question des plus banales.

« Ah… hum… Eh bien, ça fait… ça doit faire dix ans maintenant. À peu près. Mais, je ne m’y consacre vraiment que depuis cinq. Pour euh… faire carrière, vous voyez ? »

Habituellement lorsqu’il s’agissait de judo, il était impossible de faire taire Takezo, qui pourrait bien en parler pendant des heures. Cette fois, c’était une autre paire de seins. De manches. Une autre paire de manches.

Seulement vêtu d’une serviette, il était là assis près d’une jeune femme plus âgée qui, vu son accoutrement, était pour lui comme quasiment à poil. Il lui était impossible de rester rationnel à côté d’un canon pareil, dont les deux énormes lolos pointaient vers lui, comme s’il s’agissait là d’une menace. Son gros machin à lui palpitait, palpitait et palpitait encore, trépignant d’envie d’aller faire quelques allers-retours bien sentis sous ce t-shirt.

Faisant taire cette idée en forçant plus encore sur le coussin, Takezo déglutit en la voyant, du coin de l’œil, changer de position. Imitant l’amusement comme il put, il tenta de se décrisper, vainement.

« V-vous n’avez jamais fait de judo… héhé ? »

Sentant cette véritable bombe sexuelle plus proche de lui que jamais, Takezo comprit qu’il n’avait d’autre choix que de lui faire face. Sinon quoi, celle-ci aurait pu penser qu’il l’ignorait, purement et simplement.

Face à elle, il ne put que rougir en regardant ses deux gros seins, qu’il faisait plus que deviner à travers son humide t-shirt. Déglutissant, ravalant toute cette salive qui ne cessait de revenir dans sa bouche, il ouvrit grand les yeux… surpris, tant par sa demande, que par cette soudaine proximité avec ses deux beaux bijoux, dont les pointes approchaient sa bouche.

Levant la tête, il regarda par-dessus ceux-ci pour la regarder elle.

« Des prises ? I-ici ? Maintenant ? C-c’est… c’est que… ça risque d’être compliqué. C’est que… »

Le garçon observant un instant la pièce autour d’eux, puis le canapé, il reprit.

« D’ordinaire, le tatami facilite à la réception, pour éviter de se faire mal. Et puis… o-on porte nos judogis, aussi. C’est pas… c’est pas juste un uniforme vous savez ? Ils servent également de prises. »

Posant une main à hauteur de son torse pour illustrer, il ferme le poing à hauteur de l’interstice entre ses larges muscles pectoraux, gonflés à blocs.

« Vous voyez, la plupart des matches débutent ainsi. On attrape l’adversaire à peu près au niveau du col et… enfin, vous comprenez. »

Un autre point également :

« Ici, ce serait trop risqué de travailler sur des chutes. Je n’saurais pas par où vous attraper et… vous risqueriez de vous faire mal… »

Elle pourrait très bien l’attraper par les plis de la serviette et lui, par les ficelles de son tanga, mais avouez qu’ils auraient plus l’air de sumotoris. Ce serait ridicule. Non ?

Takezo soupira. Une part de lui était soulagée d’avoir plus ou moins su démontrer que la pratique du judo leur était impossible dans une configuration comme celle-là, toutefois, une autre, celle éveillée entre ses jambes sans doute, pensait tout autrement.

Après tout, n’était-il pas normal qu’il y ait quelques… frottements, durant de tels exercices ? Si Takezo montrait à la jeune femme quelques techniques de son cru, alors aurait-il, peut-être, l’occasion d’agripper cet énorme cul nu entre ses mains ? Par inadvertance bien sûr. Ou bien d’y cogner son sexe raide comme de la pierre, comme s’il la fouettait à grands coups de gourdins ? S’ils s’adonnaient à ce match amical, pourrait-il connaître ce qu’est la sensation d’une vraie paire de seins collée contre son corps…

Le pauvre se remit à rougir, obligé de ravaler un nouveau flot de salive qui montait à sa bouche.

« … ou bien… je peux vous montrer des exercices au sol. Ce sont plus des techniques d’immobilisation, des clés de soumission ou des étranglements mais… on en enseigne aussi aux débutants alors, ça devrait aller. »

Plaquant le coussin contre le bas de son ventre, Takezo finit par pivoter pour se trouver face à la jeune femme, à genoux lui aussi. Hésitant, il ne trouvait aucun endroit convenable ou mettre ses mains, quand bien même il en mourait d’envie. Celles-ci, levées, restèrent pendre dans le vide quelques secondes.

« Euh… par exemple, hum… »

Hmm, qu’il était difficile de trouver une prise faisant l’affaire.

« Vous voulez bien vous tourner ? Dos à moi. Et vous asseoir, juste devant l’oreiller ? »

Attendant qu’elle s’exécute, nerveusement, le garçon trépignait, ne sachant toujours pas où poser ses mains.

« Commençons par un étranglement. Hm… celle-ci s’appelle Okuri Eri Jime. Je vais devoir improviser, mais j’irais doucement, promis. Je vous montre et… vous essayez de vous en défaire, d’accord ? Puis, vous essaierez après, si vous voulez ? »

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Toujours plus nerveux, Takezo souffla un grand coup avant de s’approcher. Plus près d’une fille que jamais, il colla alors le haut de son buste au dos encore mouillé de la jeune femme et passa son énorme bras en clé, autour de son cou, sans la moindre pression qui soit.

« Voilà. Doucement. Alors… je passe un bras comme ceci, en étranglement et… voyons… »

Sans kimono, toujours aussi difficile de trouver une prise.
Passant son second bras sous l’aisselle de sa professeure, Takezo fit de son mieux pour ne pas, ne serait-ce que frôler, ce gros sein qu’il approchait. Passant juste au-dessus il vint attraper un peu de son t-shirt, sous son autre main.

Les hanches bien en arrière, la queue plantée dans le coussin, il faisait tout pour ne pas s’approcher.

« … et là, je mets une autre main comme ceci, pour verrouiller. Je ne vais pas tirer trop fort mais là, vous voyez ? Mon but est de vous amener au sol, ou de vous pousser à la soumission. »

Avançant légèrement un genou, il le poussait doucement, sans réelle pression dans le dos de Sherny.

« Ici… si j’appuie ne serait-ce qu’un peu, ou si je serre, vous devriez tomber, ou abandonner sous la pression. »

Lâchant sa prise sur son t-shirt, Takezo baissa la main avant que l’exercice ne commence vraiment, palpant le haut de cet énorme obus, pour récupérer plus du tissu qui le recouvrait. Il eut envie de l’attraper, de le presser, mais très pro… trop timide… il ne le fit pas.

« Voilà. Est-ce que… vous voulez essayer de vous libérer ? »
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Aïe aïe äie


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