Identité : Takezo, Otomo Mamoru
Âge : 18 ans, m’dame !
Sexe (& sexualité): Hum… heu… Je dois baisser mon… ? Nan ? Ah ! Eh ben, je n’ai jamais… hétéro ! Oui oui oui… 100% hétéro Ma-Madame (nous y reviendrons sans doute plus tard, c’est un garçon) !
Race : Ben… humain. C’est quoi cette question ?
Physique :
18 ans à peine et pourtant… 1m92 pour 103kg de muscles. Vous voyez l’tableau ?
C’est une évidence, Takezo est un mastodonte, une véritable force de la nature. Difficile de croire, au premier coup d’œil, qu’il n’est encore qu’au lycée. Ces muscles saillants, cette mâchoire épaisse et carrée, cet air sérieux, concerné, qu’il arbore presque tout le temps… Il pourrait dire à qui veut l’entendre qu’il a 30 ans que personne ne le contredirait.
À ceci près bien sûr, qu’il n’a toujours pas l’air de savoir quoi faire de ses courts cheveux bruns, bien trop souvent ébouriffés, mal coiffés. Au moins voilà qui lui donne l’air d’avoir son âge, quoique d’autres appelleront ça de la négligence pure et simple.
Outre cette apparente virilité, il faut bien lui reconnaître ceci : il est plutôt beau garçon. Ses traits sont étonnamment fins et joliment faits. Si seulement il ne passait pas le plus clair de son temps à froncer ses épais sourcils, il nous gratifierait peut-être de l’éclat profond et lucide de ses deux petits yeux verts ?
Faut dire que se mettre à son avantage n’est pas son fort. Si tant est que tout puisse lui aller, du moment que ce soit choisi dans la bonne taille, on ne peut dire de Takezo qu’il ait un goût prononcé pour la mode. On ne peut pas dire qu’il du ait goût tout court, d’ailleurs.
Des t-shirts simples, sans motif aucun, mais souvent usés, voire tachés, qu’il accompagne tout aussi régulièrement de jeans troués. Il lui arrive même de porter des salopettes… Paraît-il que sa famille n’a pas beaucoup de moyens mais tout de même… il pourrait faire un effort, vous ne pensez pas ?
Heureusement, l’uniforme de l’école fait illusion. Ou presque. C’est pas comme s’il était foutu de savoir nouer correctement sa cravate, cet idiot.
A contrario, et aussi étonnant que ça puisse paraître, ses kimonos et judogis sont quant à eux toujours impeccables, tant il semble mettre du coeur à l’ouvrage à l’idée de les conserver le plus longtemps possible. Tiré à quatre épingles dès lorsqu’il franchit le tatami, il pourrait presque passer pour un autre homme, aussi méthodique que confiant.
Je me dois toutefois de vous prévenir dès maintenant que cette confiance n’est qu’apparence, du moins en partie. Bien trop travaillé par ses hormones, la quiétude du dojo n’empêche en rien son coeur de s’emballer en la présence de quelque membre que ce soit de la gente féminine. Quant à la raison pour laquelle il refuse catégoriquement de se joindre à une fille, même lors de l’entraînement… je ne vous donnerais qu’un indice : 38.
Caractère :
Réservé & discret.
Discret ou distrait ? Les deux.
Comment dire ça ? Encore bien trop impressionné par le tumulte de cette grande ville à laquelle il n’est pas encore accoutumé, disons que Takezo passe encore, auprès de ses camarades, pour un bouseux, pour un gamin de la campagne qui ne connaît rien à rien, et dont les capacités intellectuelles sont plus que limitées.
À dire vrai, ce n’est ni vrai, ni tout à fait faux.
S’il est incroyablement gentil, aimable et serviable auprès des adultes et petits vieux de son quartier, qui l’adorent déjà tous, il en est autrement auprès des gamins de son âge. Et là, ce n’est pas tant la faute de ces foutus petits bourgeois gâtés, mais bien des gamins en général, dès lorsque l’on doit aborder le sujet de la « différence ».
Du fait de son physique hors-norme et précoce, notre bonhomme est toujours passé aux yeux des autres pour « un grand dadais », pour une sorte de géant qui n’a rien d’autre pour lui que ses muscles en béton armé. Avec le temps, difficile pour lui de ne pas y croire, de ne pas se laisser convaincre qu’il n’est que ça, que cette étiquette que tous lui ont collée.
Du fait d’années de moqueries et de brimades en tout genre, Takezo s’est donc reclus un peu sur lui-même. À ceux et celles qu’il côtoie tous les jours, il ne parle pas beaucoup, passe de ce fait pour un idiot… et se reclus davantage. Il n’est pourtant pas bête ! Mais il est à croire qu’il en est devenu un timide maladif, seulement capable d’exprimer ce qu’il est qu’au travers du sport, dans lequel il se donne à fond, dans le respect des traditions comme dans celui des autres, de toutes ces valeurs prônées par la pratique de ces arts martiaux qu’il affectionne tant.
Avec une cote de popularité si mauvaise et des difficultés à aller vers autrui, vous comprendrez donc que le jeune homme n’est pas du genre à se faire des amis facilement… et encore moins à fréquenter des filles !
Si la chose le travaille beaucoup, impossible pour lui d’imaginer qu’il puisse lui arriver quoique ce soit tant il bloque dès qu’une fille lui adresse la parole. Puisque c’est souvent pour se moquer de lui, ce n’est peut-être pas une mauvaise chose après tout… De ce côté là, Takezo ne peut que rêver et fantasmer, non pas que cela lui suffise. Amateur de porno sinon grand fan du genre, il est même un masturbateur chronique avéré, collectionnant photos et vidéos devant lesquelles il passe la majeure partie de ses nuits, quitte à se creuser de larges cernes sous les yeux… et ce depuis le tout début de sa puberté précoce…
Histoire :
Fils d’un petit couple d’agriculteurs, Takezo Otomo Mamoru est né au début du siècle sur une toute petite île de l’archipel nippon, au beau milieu d’un village ne comptant que peu d’habitants, et dans lequel, il faut le dire, il n’y a rien à faire.
Dernier né d’une fratrie comptant déjà deux petites filles, Tomie et Oko, ses aînées, Takezo fut un véritable soulagement pour son père vieillissant, désespérant à l’idée de n’avoir aucun homme pour reprendre les rênes de son exploitation après lui. N’entendez cependant pas par là que le jeune garçon fut choyé par ce dernier, mais entendez plutôt l’inverse.
Mis au travail dès son plus jeune âge, le garçonnet arpenta les champs toute son enfance durant, comme bien d’autres garçons et filles autour de lui. Scolarisé dans l’école la plus proche, qu’il rejoignait bien souvent à pied, il était déjà de ceux dont on se moquait bien, de ceux que l’on collait au fond de la classe, comme de la cour de récré, car on ne voulait lui adresser la parole. Les vêtements pleins de terre, l’air trop bête d’après les autres… Pour les autres enfants c’était très simple, Takezo était nul. Un gros nul.
Et cela, ses deux grandes sœurs, à qui leur mère inculquait des traditions vieillottes à propos de la bonne tenue de la maison, ne le contredirent jamais.
Déjà moqué à la campagne comme à la ville, les choses ne s’arrangèrent pas avec le temps pour notre petit Takezo. Déjà mis au ban de cette micro-société, les choses empirèrent même lorsque sa puberté vint à commencer. Et il n’avait alors que 9 ans.
Plus grand et plus costaud que les autres, le gamin, que le travail à la ferme avait déjà bien assez renforcé, commença à se démarquer plus encore de ses pairs, de tous ces autres gamins de son âge à qui il ne ressemblait plus. Si son père y vit là un miracle du seigneur, une aide bienvenue dans sa tâche harassante, il n’en était aucunement de même, une fois n’est pas coutume, pour tous ces enfants qui le mirent à le craindre, comme pour ses deux aînées qui ne tardèrent pas à le taquiner, si tôt qu’elles eurent compris comme son corps avait changé.
Tout ne pouvant être complètement noir, cette fulgurante transformation physique lui permit toutefois de se trouver un avantage et pas des moindres : sa force.
Plus grand et plus fort que tous autour de lui, Takezo trouva un temps un certain réconfort au sein du dojo dans lequel il pratiquait quotidiennement le judo. En ce lieu, plus personne n’osait se moquer de lui et il ne fallut pas longtemps avant que ses professeurs ne décident de le surclasser, de peur qu’il n’abime trop ces jeunes ados dont il faisait déjà le double du poids.
Le judo fut donc son seul exutoire, pour ainsi dire. Et ça, c’est encore le cas maintenant. Voilà sans doute pourquoi le garçon de 13 ans à peine décida de s’y consacrer corps et âme. Plus qu’à la pratique de ses devoirs en tout cas…
Quelques autres années passèrent.
Un coup du destin venait de frapper à la porte de la famille Mamoru et, sans prévenir, le patriarche avait vendu ses terres à une florissante entreprise agroalimentaire. Ayant tout bonnement abandonné l’idée de refiler à son idiot de fils, qui avait déjà redoublé deux fois sa seconde, les rênes de son tout petit empire, celui-ci avait préféré investir dans l’avenir de ses deux grandes filles, qui se voyaient déjà toutes deux stars du grand écran.
Catapultée dans la grande ville de Seikusu, la petite famille s’installait dans un quartier résidentiel et le père dépensait sans compter pour pourvoir aux besoins et caprices de ses filles chéries, ne gardant qu’un tout petit quelque chose pour lui, pour lui et pour sa femme seulement, dans l’espoir de couler ensemble leurs paisibles vieux jours.
Seulement aidé dans son dossier par ses nombreuses médailles gagnées ça et là en province, à travers tout le pays, Takezo put rejoindre un bon lycée, assez bien réputé. Mais pour lui ici… tout était encore si grand, si nouveau !
Et pourtant, où qu’on soit, il y a des choses qui ne changent pas.
Le regard des autres surtout. Même ici, dans cette ville réputée pour être si cosmopolite, Takezo venait encore à souffrir de la considération et du jugement des autres. Il se fit quelques amis au bout d’un mois ou deux, oui… mais peut-on seulement appeler ça des amis ? Une petite bande de nerds que leurs hormones travaillaient bien trop, qui allaient espionner les vestiaires des filles quand l’heure n’était pas à leur classe d’astronomie. Une bande qui… entre nous, n’avait sans doute vu en Takezo qu’un protecteur bienvenu, et qui pourrait bien leur servir, en représailles à toutes ces fois où eux-mêmes avaient été moqués.
Se découvrant une passion pour tous ces animés qu’il n’avait jamais pu entrevoir du fin fond de sa petite campagne, Takezo s’était vite mis à penser qu’il avait beaucoup à apprendre à leur contact. Les calendriers et autres magazines pour adultes trouvèrent vite leurs remplaçants dès lorsqu’il découvrit l’existence du haut débit internet et, rapidement, il se mit à imiter ses compères, collectionnant plus de vidéos et d’images qu’il n’aurait jamais pu en stocker physiquement dans sa toute petite chambre.
Son désir ne fit ainsi qu’accroître, tout fait d’images et de préjugés sur la sexualité, mais les moqueries étant les mêmes partout, comment espérer trouver quelqu’un avec qui… pratiquer ?
Toutefois, ces centaines, ces milliers d’heures même, passées sur tel ou tel site le rassurèrent au moins un peu. S’il pensait n’avoir que le sport pour seule chance dans la vie, l’industrie des films pour adultes pourrait tout aussi bien en être une autre. Lui qui s’était toujours senti gêné par ses mensurations totalement disproportionnées avait finalement découvert qu’il n’était en rien un cas isolé. Certes, ses proportions lui donnaient là encore un avantage sur tous ces acteurs qu’il avait pu voir défiler, seulement il en était désormais persuadé : ça peut rentrer.
Autre :
Je ne pense pas !
Mais euh… je veux bien répondre aux questions. S’il y en a.
Comment avez-vous connu le forum ?
C’est un DC. Mais de qui ? Haha !