Le Royaume de Meisa
Dirigeant : Serenos Ier, Roi des Trois Royaumes, appartenant à la dynastie Aeslingr
Siège du pouvoir : L’Ancienne Citadelle
Couleurs : Noir et blanc
Emblème : Un Sombrechant (Oiseau) avec une épée et une lance croisée
Contexte:
Meisa, et les trois Royaumes en général, viennent de sortir d'une grande guerre suivie, de très près, par une courte rébellion suite à la conquête de l'Empire d'Aranie et du Royaume de Meisa par le Roi des Terres du Nord, Serenos « le Sombrechant » Aeslingr, lui-même fils du Roi Talion IV Aeslingr de Meisa.
Gouvernement : Monarchie héréditaire, Hauts Conseils et Conseils composé de représentants élus.
•Conseil de Guerre
o Ministère de la Défense
o Ministère de la Stratégie Militaire
o Ministère de la Stratégie Militaire Magique
o Ministère de la Négociation de Guerre
•Conseil du Peuple
o Ministère de la Justice
o Ministère de la Guérison
o Ministère de la Magie
o Ministère du Travail
o Ministère de la Recherche
o Ministère de l’Éducation
o Ministère de la Chasse
•Conseil du Trésor
o Ministère des Finances
o Ministère des Taxes
o Ministère du Commerce et de l’Échange
o Ministère de la Rançon
•Conseil de Diplomatie
o Ministère des Affaires Étrangères
o Ministère des Affaires Religieuses
o Ministère du Mariage
o Ministère de l’Héritage
Quelques Coutumes et Lois :
• La société Meisaenne est traditionnellement matriarcale, puisque l’héritage passe par la fille et non par le fils. Cela n’affecte cependant pas la Couronne qui, elle, passe normalement par un vote des Nobles et, nouvellement, des Haut Conseils.
• Les femmes et les hommes ont les mêmes droits et privilèges dans la société. Tout meisaen ou meisaenne a un droit de possessions sur ses biens, avant, pendant et après le mariage, peut voter et jouir de son corps comme il ou elle le désire.
• Les gens non-mariés exposent le haut du corps pour communiquer leur disponibilité. Lorsque les jeux de la séduction sont entamés, cette exposition persiste jusqu’à ce que le couple se stabilise et se déclarent comme tel. À partir de ce moment, il est considéré poli de se couvrir le haut du corps. Tenter de séduire une femme dont le haut du corps est couvert est considéré comme une insulte pour la femme comme pour l’homme qu’elle a choisi.
• Les hommes comme les femmes ont le droit d’avoir plusieurs partenaires si, et seulement si, les époux légaux sont d’accord. Dans la société Meisaenne, l’infidélité réfère à l’acte de consommer une relation extra-conjugale sans le consentement du conjoint, ce qui peut être une raison de divorce.
• Il n’est pas nécessaire de déclarer ses prétendants à sa famille, mais ne pas le faire est considéré comme discourtois.
• Les enfants bâtards sont la responsabilité du parent qui les a engendrés. Dans les cas d’infidélité, un mari infidèle doit prendre seul la charge.
• Le titre de Seigneur est accordé par le Roi, alors que les titres de noblesse nécessitent un lien du sang avec la famille royale. On dit qu’être Seigneur est un titre plus légitime que celui de la noblesse, puisqu’il est accordé par le souverain et non par la chance.
• Tous les jours, le peuple doit réciter une forme de prière, appelée le Rituel, qui alimente le Glyphe de Puissance. Cela n’est pas une obligation légale, mais relève d’une certaine importance morale.
• Les Gardiennes sont des femmes Meisaennes qui habitent les forêts du Bas-Meisa. Elles ont un lien très solide avec le nouveau Roi et sont légalement détentrices d’un certain pouvoir équivalent à celui d’un capitaine dans l’armée, alors que la matriarche a un pouvoir équivalent à celui d’un général.
• Il est considéré grossier de ne pas se présenter lorsqu’entamant une conversation avec un inconnu.
• Entrer dans une maison sans y avoir été invité est une raison suffisante pour le résident d’invoquer la légitime défense. Lorsque l’invitation est retirée, le résident doit se retirer de la maison et demander un témoin.
• Pratiquer la magie dans le but d’impressionner un public est tabou, sauf par des démonstrations approuvées par l’Académie ou par le Roi. Pratiquer la magie dans le but de perfectionner ses habiletés, en revanche, est fortement encouragé.
La Capitale, Eist’Shabal :
En tant que cité la plus importante des Trois Royaumes et le siège du pouvoir de la Famille Royale, Eist’Shabal est considérée comme la capitale même des Trois Royaumes, et pas seulement du Royaume de Meisa. La ville s’étend sur une très large colline au sommet de laquelle trône la Citadelle Ancienne et son Palais Royal, avec la Tour de Garde trônant sur le tout, permettant aux soldats en fonction de voir sur des kilomètres de distance. Formant un croissant de plus de quarante-cinq kilomètres, la ville fortifiée peut accueillir près d’un million d’habitants, quoi que sa population s’étende également sur les fermes agricoles environnantes.
La cité est divisée en six districts; le port, la Place du Commerce, la zone résidentielle, les baraquements, le Quartier des Roses et la Citadelle Ancienne, au sein de laquelle se dresse le Palais Royal, où vivent la famille royale et ceux qui sont affiliés à la dynastie Aeslingr.
Sous la Citadelle a été créé un réseau de caverne qui forment deux glyphes; le Glyphe de Puissance et le Glyphe de Faiblesse. Le Rituel, une petite prière quotidienne faite par le peuple, alimente le Glyphe de Puissance, qui alimente le Roi. Le Glyphe de Faiblesse, pour sa part, draine la puissance des autres magiciens, et nourrit leur pouvoir au Glyphe de Puissance. Pour cette raison, certaines créatures magiques ne sont pas autorisées à entrer dans le palais, mais plutôt dans une résidence séparée du palais où le Roi viendra lui-même les rencontrer.
Les lieux d’importance
L’Ancienne Citadelle :
L’Ancienne Citadelle, ou le palais royal, est la résidence du Roi de Meisa, de sa famille et de leurs plus proches collaborateurs. Au cœur de la Citadelle, et donc du palais, se trouve la Tour de Garde, une extension du palais qui s’élève sur une quarantaine de mètres, construite sur le mot d’ordre suivant ; la vigilance est constante.
Jusqu’à tout récemment, l’Ancienne Citadelle ne recevait personne autre que l’aristocratie et les dignitaires. Les employés de maison eux-mêmes étaient sélectionnés dans la famille étendue des maisons nobles, et donc le Roi était constamment entouré d’espions de ses potentiels rivaux politiques. À la suite de la révolte de la Reine Rouge, le palais s’est vu ouvert à la population Meisaenne, et des projets d’agrandissement ont même eu lieu pour accommoder un plus grand nombre de visiteurs de marque et maintenant des chambres pour les serviteurs au sein même du palais royal.
Concernant l’architecture du palais, la Citadelle a été bâtie sur un grand plateau dominant la cité d’Eist’Shabal. Alors que la citadelle occupe le sommet, les flancs du plateau font place aux résidences des grandes maisons nobles, qui peuvent être observés du haut du grand escalier, celui-ci se divisant en un petit réseau d’escaliers et de chemin menant à ces demeures.
Après avoir gravi le grand escalier pour ce qui pourrait sembler être une éternité, peut-être un défi servant à prouver sa détermination d’obtenir son audience, passe l’arc de la grande porte pour entrer dans les jardins royaux (qui sont distinct des Jardins de la Reine, qui sont un jardin situé dans l’aile royale, où seuls quelques rares invités ont le privilège d’entrer. Les jardins forment un grand arc devant la résidence royale et sont ceinturés de grands mur de pierres ainsi que des grilles. De nombreuses plantes spéciales y ont été plantées pour leurs propriétés sédatives, aidant à la relaxation et pour fatiguer les visiteurs en colère.
Le palais est divisé en trois ailes ; l’aile est, qui accueille les visiteurs de marques, incluant dignitaires étrangers, royaux et nobles compris, ainsi que les héros ayant reçu des honneurs notables, l’aile ouest, où les gardes du palais, les chevaliers et seigneurs sans terres résident, et l’aile royale, qui surplombe les deux, et où le Roi et sa famille proche et ses invités résident. Nul ne peut entrer dans la demeure du Roi sans son autorisation personnelle, et nul ne peut réclamer résidence dans cette demeure, car cette arrogance sera récompensée avec une mort rapide et sans sommation,
L’Académie
L’Académie est le plus grand établissement d’éducation des trois royaumes, un bâtiment récemment ouvert à tous après une rénovation et une expansion de plusieurs fois sa taille d’origine. L’Académie a été construite dans le palais qui, autrefois, appartenait aux anciens mages qui avaient régné sur Meisa, dont le nom a été perdu à l’histoire. Ce lieu, construit à même l’un des principaux noyaux de magie tellurique, accueille maintenant des milliers d’aspirant érudits et futurs magiciens, tous collaborant pour apprendre le fonctionnement du monde et son histoire.
Les mages et les non-mages n’y sont pas traité différemment. Ceux nés avec le don apprennent à le contrôler, et ceux qui sont nés sans le don en apprennent les propriétés, comment le comprendre et de ce fait comment ne plus le craindre.
Les cours de l’académie ne visent pas seulement la magie, mais également l’écriture, la littérature, le droit et plus encore. Pour le moment, l’académie ne peut accepter que les étudiants provenant de familles plus ou moins aisées, mais la couronne souhaite y consacrer des ressources et des partenariats pour que même les familles moins aisés puissent y envoyer des étudiants.
La moyenne d’âge pour la graduation est de 30 à 35 ans, considérant la longévité d’un meisaen standard. Les étudiants en sortent donc peu après l’adolescence.
Le Port
Principale source de revenu de la cité. Le port comprend le marché des pêcheurs, les entrepôts, les vaisseaux de transport, les vaisseaux de guerre et les vaisseaux marchands. Beaucoup de navires de guerre mouillent dans la baie, mais beaucoup plus patrouillent les eaux territoriales.
Le port est également une merveille de logistiques, avec des quais préparés à l’usage de nombreuses entreprises marchandes. Le port n’est pas limité à la ville et s’étend sur quelques kilomètres le long de la rive, avec quelques chemins pavés menant vers la cité.
Les Baraquements :
Situées au nord de la Citadelle, les baraquements sont les quartiers où résident les gardes. Même si cela n’est pas obligatoire, de nombreux gardes vivent dans les baraquements jusqu’à ce qu’ils se marient, puisqu’ils sont payés, nourris et logés aux frais du royaume. Les Baraquements ne sont pas qu’un quartier militaire, c’est aussi un point de rassemblement pour les voyageurs, aventuriers et mercenaires qui passent en ville. De nombreuses offres sont affichés sur les babillards, et comme la Garde ne peut pas se déplacer partout, ces offres sont souvent confiées à des mercenaires et des aventuriers. On y retrouve les armuriers, les forgerons d’arme, l’auberge des voyageurs, les quartiers de la Garde et même un monastère pour des moines voyageurs.
L’arène qui s’y trouve est autant un endroit de divertissement que le choix de prédilection pour le règlement de comptes. Certaines peines peuvent être évitées en évoquant le jugement par le combat. Parfois, certaines discussions s’enveniment et plutôt que de régler leurs comptes dans les rues comme de vulgaires criminels, deux opposants peuvent s’affronter dans l’arène. Une fois le vainqueur prononcé, le vaincu ne peut jamais revenir sur ce jugement. Et finalement, parfois, c’est juste agréable de voir des jeux. On y retrouve des compétitions sportives, des duels, du théâtre… tout dépendant ce qui est à l’ordre du jour.
La Place du Commerce
La place du commerce est située au sud de la citadelle et au nord du port. Il s’agit du nerf central de la cité, autant au niveau commercial que social. On y retrouve des auberges, des boutiques, des tavernes, différentes guildes pouvant offrir différents services et les rues sont toujours très animées. Il existe également des bains publics. Comme Meisa est une cité portuaire, il est également plus aisé de trouver des objets rares qu’ailleurs dans le monde.
Le Quartier des Roses
S’amuser est l’une des choses qu’un Meisaen moyen apprécie le plus au monde, donc cela n’est pas surprenant d’entendre parler qu’il existe dans leur capitale un endroit où tous les plaisirs peuvent être satisfaits… plus souvent qu’autrement, pour un prix.
La prostitution, par exemple, n’est pas interdite en Meisa, c’est même un métier reconnu. Une courtisane (au féminin pour alléger le texte) se doit de suivre quelques règles, très strictes, pour avoir le droit de pratiquer son art dans le but de s’enrichir. Les courtisanes conservent soigneusement un registre dans lequel elles consignent leurs clients et leurs revenus, bien que l’identité de ces clients soient protégés. Ensuite, comme n’importe quel travailleur, elle doit céder une part de ses revenus à titre de taxe. Tant qu’elle respecte ces règles, une courtisane est considérée comme étant sous la protection de la couronne, et tous ses droits en tant que citoyenne sont protégés. Pour une plus grande part de ses revenus, une courtisane peut même obtenir, à son gré, des soins à la Guilde des Mages. Les prix varient souvent, mais dix pièces d’or suffisent normalement pour vous accorder une nuit d’extase dans les bras d’une courtisane de luxe. Il existe évidemment des courtisanes moins dispendieuses, qui n'appartiennent ni à un établissement reconnu, voire qui travaille sans permis. Ces courtisanes sont plus ou moins laissées à elles-mêmes et les fréquenter est très mal vu, car dépourvues de leurs protections royales, elles ne peuvent jouir des services de la Guilde et donc sont souvent porteuse de terribles maladies. Le Flétrissement Noir, par exemple, est une affliction que nul ne souhaite subir.
Et finalement, les tavernes ne ferment jamais leurs portes dans le Quartier des Roses. S’il y a un couvre-feu dans les autres secteurs de la ville, c’est pour éviter le tapage nocturne. Si vous y êtes, c’est pour vous amuser et pour que d’autres s’amusent. Cependant, si vous êtes ivres, vous ne pourrez sortir du quartier avant d’avoir récupéré votre sobriété. Et inutile d’agiter votre argent devant un garde ; il préférera vous casser les dents plutôt que de risquer de perdre son travail pour un pot-de-vin.