Orgie Vampirique [PV Melinda Warren]

Voodoo était en train de donner à leur rendez-vous habituel une nouvelle tournure, en utilisant ses capacités exceptionnelles. La magie rebondissait sur le corps de Mélinda, qui, sous l’effet du froid, se mit à claquer des dents. Son corps en devenait du coup beaucoup plus sensible, et elle était dès lors partagée entre, d’une part, un sentiment naturel de rejet vis-à-vis de ce froid intense, et, de l’autre, un plaisir jouissif en sentant ce gros vibromasseur remuer en elle. Curieusement, cette glace n’était pas coupante, ni tranchante, mais au contraire relativement douce... Une situation assez incroyable, qu’il fallait assurément vivre pour pouvoir y croire ! Pourtant, c’était bien ce qui se passait, et Mélinda soupira encore, sentant le gode remuer en elle. Voodoo maîtrisait la chose, mais choisit d’amplifier encore la situation.

Le long du bassin de Mélinda, une ligne cristalline apparut, formant une délicate ceinture.

« Hmmm... !! »

La ceinture se forma jusqu’à son dos, les deux bouts se rejoignant, puis une nouvelle excroissance apparut. Dans ses fesses, Mélinda sentit la ceinture croître à hauteur de sa croupe, et un second gode apparut, plus petit que le premier, et s’enfonça en elle. Un nouveau soupir traversa les lèvres de Mélinda. Le froid agissait comme un coup de fouet sur elle, faisant rougir de plus bel ses joues. Ses ongles se transformèrent en griffes, lacérant le lit, et, quand Mélinda ouvrit la bouche, Voodoo put voir ses canines pointues.

Elle sentit alors les doigts de Voodoo serrer sur le gode, l’enfonçant encore en elle.

« Gnnnnnnnn... !! O-Ouuui, haaaa... Voo-Voodoo, hmmm... !! »

Mélinda soupirait doucement de plaisir, écartant les cuisses, et remonta sa main, rétractant légèrement ses griffes. Ses doigts glissèrent sur la joue de Voodoo, titillant également ses lèvres, puis elle se pencha vers Voodoo, sa main se crispant sur la nuque de la femme, et tenta de l’embrasser. Ses lèvres tremblaient légèrement, et elle réussit tout de même à poser sa bouche sur la sienne pendant quelques secondes.

« Haaaa... !! » gémit-elle longuement.

Le moins que l'on puisse dire était que le traitement de Voodoo sur la belle Vampire était du goût de cette dernière : gémissant de plaisir, son hôtesse savourait la sensation du gode de glace allant et venant dans ses orifices. A la grande surprise de la tchèque, Mélinda s'était mise à claquer des dents au contact de l'outil de glace : elle pensait que les Vampires étaient immunisés, ou tout au moins résistants, au froid. Il est vrai que ce qu'elle connaissait de ces êtres, avant de rencontrer Mélinda, provenait des différents clichés aussi bien véhiculés par le folklore que le cinéma.
Ainsi la Vampire ne semblait pas craindre le soleil, l'ail n'avait aucun effet sur elle (sauf de lui donner une haleine de lézard s'il lui venait l'envie d'en manger), les symboles religieux ne lui faisaient pas peur et elle ne buvait pas de sang (du moins peut être pas en présence de son invitée). Voodoo en vint à penser qu'un bon coup de pieu dans le cœur ne lui causerait pas grand dommage.

C'était plutôt le pieu que la strip-teaseuse avait fabriqué avec ses pouvoirs cryogéniques et qu'elle avait introduit dans une autre partie de l'anatomie de Mélinda qui lui faisait un sacré effet !

Son hôtesse était tellement excitée qu'elle avait sorti les griffes, au sens propre du terme, lacérant les draps du lit avec. Voodoo ne put s'empêcher de frissonner de peur et de plaisir à cette vision. Elle pensait toutefois qu'il valait mieux ne pas être du mauvais côté de ses griffes en certaines occasions...

Mélinda se rapprocha Voodoo, tandis que cette dernière continuait à la goder, lui caressant de la main la joue avant de l'embrasser. Pour aussi bref qu'il fut, le contact fut intense et la tchèque fit aller de manière plus vigoureuse le gode de glace dans son intimité. La mouille de Mélinda gelait dès qu'elle sortait à l'air libre si bien que des petits stalactites de glace s'étaient formés de part et d'autre de sa chatte.

- Hum, des partenaires comme toi, il n'y en a pas deux !... murmura Voodoo d'une voix coquine.

Si elle savait !

Voodoo avait encore beaucoup de choses à apprendre sur les vampires. Leurs particularités dépendaient de leurs races. Mélinda n’avait que peu de faiblesses : elle ne craignait pas le soleil, l’ail ne lui faisait rien de particulier, tout comme l’eau bénite… Mais, inversement, elle avait aussi peu de pouvoirs. Elle ne pouvait pas se transformer en chauve-souris ou en loup, elle n’avait pas des compétences sanguines surdéveloppées, et pouvait être tuée par beaucoup de choses. En réalité, entre le folklore hollywoodien et la réalité, il y avait un sacré écart. Mélinda aurait sans doute l’occasion d’en parler plus en détail à Voodoo. Pour l’heure, elle sentait surtout le froid suinter de son sexe. Claquant nerveusement des dents, la vampire soupira, libérant de la buée de ses lèvres. Même avec le plaisir qu’elle ressentait, ce gode était de plus en plus glacial. Ses nerfs en étaient plus tendus, et elle grelottait encore, frissonnant à plusieurs reprises. Sa mouille s’en cristallisa même, et sa peau commençait à bleuir autour de ce gode.

C’est finalement ce qui conduisit Mélinda à se redresser brusquement. Elle attrapa le gode de glace, et l’écarta alors, puis bondit contre Voodoo, la renversant. Les deux femmes tombèrent du lit, et Voodoo chavira sur le sol, s’étalant sur un tapis, puis Mélinda alla l’embrasser, se frottant contre elle, toute tremblotante.

« Haaaa… Merde, tu m’as gelé sur place, Voodoo… Hmmmm… »

Elle avait besoin de chaleur, elle avait besoin de sentir le corps de la femme… Ses canines caressaient alors le cou de la femme, et, allongée contre elle, sentant les mains de Voodoo la caresser pour la réchauffer, Mélinda alla se réchauffer du mieux qu’elle pouvait… En plantant ses crocs dans le cou de Voodoo. Une douleur vive jaillit alors dans le corps de la stripteaseuse, mais qui fut très éphémère, car, rapidement, un sentiment d’euphorie s’empara d’elle. Mélinda buvait son sang, et cette absorption provoquait une sorte d’impression planante, névralgique, pour la personne qui donnait son sang.

Et, tandis que Mélinda buvait, la chaleur revint à elle. L’absorption de sang avait toujours un effet aphrodisiaque sur le corps de la petite vampire, qui se tortilla sur place. Yeux clos, elle se concentra alors, et son sexe endolori par tout ce froid se contracta brusquement. Ses lèvres intimes s’écartèrent, et un phallus jaillit, se dressant fièrement, trempé, et tapa contre les cuisses de Voodoo.

« Mmmhmmm… !! »

Comme à son habitude, Mélinda adorait pénétrer les femmes à qui elle ponctionnait leur sang. Le mélange des deux provoquait un cocktail jouissif au possible, et elle s’enfonça donc dans sa chatte, la pénétrant joyeusement, tout en continuant à avaler son sang, dégustant de délicieuses et savoureuses gorgées !

- Haaaa… Merde, tu m’as gelé sur place, Voodoo… Hmmmm… s'exclama Melinda après avoir arraché le gode de glace de son intimité, le jeter au loin, bondir sur sa partenaire et la renverser. Elles tombèrent tous les deux du lit et se reçurent sans mal, grâce à l'épais tapis qui se trouvait juste devant. La vampire embrassa Voodoo et cette dernière put voir à quel point elle tremblait et grelotait.

Cela avait toujours étonné la jeune femme qui pensait que les vampires étaient immunisés, ou tout au moins résistants, à certains désagréments comme le froid : après tout les suceurs de sang étaient des morts-vivants et par conséquent ne redoutaient pas les basses températures. Elle savait par contre que le feu et les rayons du soleil leur étaient fatal.
Mais Melinda ne semblait pas vraiment correspondre à la plupart des clichés sur les vampires : elle grelotait quant elle était exposée au froid, elle se baladait en plein jour, elle n'avait pas plus peur du feu que la moyenne des humains et Voodoo ne l'avait jamais vu se transformer en chauve-souris, en brume ou en colonie de rats (sur ce dernier point elle n'avait pas vraiment envie d'assister à ce genre de métamorphose).

Une vive douleur au niveau de son cou lui arracha un petit cri : la Vampire venait de la mordre ! Elle sentit des canines effilées mordre sa chair et se planter dans sa jugulaire (ou sa carotide, elle ne savait plus) et son sang être aspiré par des lèvres avides.

- Eh !... s'exclama-t-elle avant d'être gagnée par une sensation d'euphorie qui fit taire en elle toute velléité de protestation. Elle avait l'impression de flotter sur un petit nuage floconneux et doux. Le corps de sa partenaire, rivé au sien, était chaud et la morsure n'était plus qu'une caresse.
C'est alors qu'une chaleur naquit dans son bas-ventre, irradiant à travers sa chair, lui arrachant un long gémissement d'extase. La chaleur pulsait en elle, à un rythme lent et régulier et Voodoo comprit, plongée dans l'état second dans lequel elle se trouvait, que Melinda avait de nouveau fait jaillir son phallus et était à présent en train de la pilonner.

Elle leva instinctivement les jambes, les croisant dans le dos de la Vampire afin de mieux accueillir en elle cette colonne de chair chaude et vibrante. Cette dernière, tout en la besognant, continuait à lui sucer son fluide vital mais Voodoo ne s'en apercevait même pas tant elle était "droguée à la Melinda".
Elle eut à nouveau une montée de lait et elle porta un de ses seins à sa bouche tout en le pressant, aspirant le liquide lactifère qui en sortait.