Tout comme Gabriel, Sarah avait, en sa mère, une confiance profonde, solidement enracinée. Elle partait du principe que jamais sa mère ne pourrait lui faire, ou lui vouloir, du mal. Et, suivant cette logique, elle croyait en elle. Même maintenant, quand sa mère lui avait dit qu’elle était susceptible d’éprouver du plaisir, Sarah avait continué à la croire, même si tout son être lui avait dit que ce serait impossible, que c’était trop douloureux... Gabriel avait beau être quasiment Roi, il avait encore besoin de sa mère pour se contrôler. Mais, pour Myriam, c’était normal. Les hommes étaient ainsi, forts, têtus, emportés. Ils étaient un courant ardent, une tempête, là où les femmes étaient une mer calme, une mer apaisée et plane dissimulant les remous souterrains. Les femmes et les hommes ne s’opposaient pas, ils avaient des différences qui leur permettaient de se compléter. Elluëndor et Illiändor en étaient l’exemple le plus pur, deux royaumes conçus sur des différences sexuelles qui cohabitaient dans une étrange et impensable harmonie.
Sarah avait donc confiance en sa mère, et elle avait eu raison de la croire, car le plaisir explosait maintenant en elle. Sous les puissants mouvements de Gabriel, le lit craquait et grinçait, et les puissants hurlements de Sarah se coupaient parfois quand l’homme s’enfonçait tellement contre elle et en elle qu’il venait à lui bloquer la respiration. Il s’enfonçait en effet si fortement que Sarah n’en arrivait même plus à parler, et se contentait alors de se crisper contre son corps... Puis Gabriel repartait en arrière, avant de revenir en elle, et, et... Oh, c’était magnifique ! Divin, même ! Sentir ce membre venir en elle, sen tir cette grosse queue tendue qui venait lui pilonner sa petite chatte. La douleur était toujours là, mais elle n’était plus un repoussoir, elle était, au contraire, une sorte de moteur, quelque chose qui vous poussait à en vouloir plus...
« Haaa... Ouuuuiiii... »
Sarah était bien incapable de s’expliquer en quoi ce qu’elle ressentait était si bon, et elle en avait même oublié sa mère. Seul comptait Gabriel, son corps, son visage. Les douces mains de Sarah, chaudes, caressaient son dos, se crispant sur sa peau ferme et dure. Elle adorait sentir ses cicatrices, glisser ses doigts le long de sa peau, sentir la dureté de son corps. Elle aimait surtout, pour le moment, caresser les petites lignes dans son dos, trace de ses cicatrices. Quel grand guerrier ! À Illiändor, on apprenait à respecter les cicatrices, car elles étaient, sur le corps des hommes, des témoignages de leur gloire. Toute émoustillée, Sarah était transportée dans un monde qu’elle ne connaissait pas du tout, sous le regard ravi de Myriam... Myriam, qui était en train de se dire que son choix était le bon, et que Gabriel et Sarah allaient former un merveilleux couple royal. Car Gabriel était un très bon amant, Myriam, à sa manière, y avait veillé. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait couché devant lui, voyant sa rage et sa frustration dans ses yeux, mais parvenant toujours à se faire obéir de lui. Elle avait voulu se faire obéir de lui à travers le sexe, car il lui avait semblé que ce serait le meilleur moyen pour qu’il prenne au mieux Sarah... Ce qu’il était actuellement en train de faire, et ce avec un indéniable talent.
Myriam l’encourageait donc, tandis que l’homme continuait, encore et encore. Yeux ouverts, Gabriel lui annonça qu’il allait jouir, ce qui amena Sarah à se mordiller les lèvres. Enceinte... Sa mère lui avait dit que sa grossesse avait été quelque chose de merveilleux, et toutes les femmes que Sarah connaissait adoraient avoir des bébés. Elle se souvenait notamment d’une courtisane, au ventre bien rond, avec qui Sarah adorait poser sa tête contre son ventre, pour sentir cette douceur, mais aussi pour entendre le bébé... Enceinte ! Cette idée l’excita encore plus, et elle hocha la tête.
« O-Ouuuiii... Oui, a... Oui, amour... »
Elle voulait l’assurer qu’elle avait envie de ce bébé, mais elle avait du mal à parler... Puis elle poussa un nouveau cri quand, dans un soupir et un coup de reins, l’homme retourna s’enfoncer en elle. La main de Sarah se crispa sur sa nuque, et, tandis que lui la regardait, elle remuait, son visage bondissant à gauche et à droite. Elle se pinçait les lèvres, ou gémissait en les ouvrant bien, autant d’expressions faciales d’une profonde sensualité. Probablement un ravissement à voir pour son entreprenant et fougueux amant, qui continuait à la prendre, encore et encore, tandis que elle, petite chose fragile et excitée, lui offrait sa mouille sans concession. Elle mouillait joyeusement, tout en soupirant et en se tortillant, encore et encore, sous les coups de ce puissant amant, qui l’observait… Et, quand elle avait à ouvrir les yeux, elle tentait de le fixer, tout en soupirant. Ah ! Qu’il était beau ! Et… Ah ! Que c’était bon !! Elle se faisait prendre, il la baisait avec rage, avec hargne. Elle payait pour les autres, elle payait pour toutes ces années de frustration, toutes ces années à voir sa mère s’envoyer en l’air, à voir ses soldats parler de leurs multiples conquêtes sexuelles, elle payait pour cette chasteté forcée… Elle payait, et elle payait avec envie !
Quand Gabriel vint enfin se vider en elle, Sarah eut un orgasme… Un orgasme foudroyant. Myriam en aurait pleuré de joie ! Voir ses deux bébés, si heureux, si heureux à se prodiguer, ensemble, du plaisir… Oui, ils étaient d’une incroyable beauté, magnifiques. Des amants parfaits ! Elle les regarda jouir ensemble, avec un sourire sur les lèvres, tandis que Sarah, elle, était remplie… Ses yeux s’étaient embués de plaisir, et, après cette vague, cette vague de jouissance, où elle avait senti le sperme de son amant en elle, elle sourit rêveusement.
« Je… Je suis… Je suis enceinte… »
Elle lâcha ce mot d’une petite voix, toute douce, toute faible, une voix qui exprimait l’entièreté de son plaisir immédiat. Son cœur battait follement la chamade, et, au même moment, Gabriel demanda à sa mère des conseils pour s’enfoncer dans son cul… Myriam sourit donc, et, d’une main, caressa le front de Sarah, tout chaud et couvert de sueur.
« Oui, Sarah, tu es enceinte… La graine a germé dans ton ventre, et elle poussera… Votre premier enfant. »
C’était la promessse qu’ils feraient ensemble un autre bébé. Un héritier pour Elliëndor, une héritière pour Illiändor. Sarah hocha lentement la tête, son corps joyeusement enfoncé dans le lit.
« Maintenant, il faut encore que Gabriel te prenne ton petit cul pour terminer le rituel, Sarah…
- Oui, Maman… »
Gabriel était un amant fougueux, il était normal qu’il ne soit pas encore totalement rassasié. D’une main, Myriam caressait le front de sa fille, et, de l’autre, elle frottait la nuque de son fils.
« Mets-toi à quatre pattes, Sarah… Puis, toi, Gabriel, tu pourras la prendre… Mais, avant ça, il faudra la préparer. Comme tu l’as fait tout à l’heure… »
Sarah se redressa donc, et alla se mettre à quatre pattes.
« Bombe ton petit cul, ma chérie… »
La douce voix de sa mère continuait à la suivre, et Sarah continuait à obéir, docilement, tandis que Myriam poursuivit, à l’intention de son beau et fort fils :
« Masse son petit cul, malaxe-le, pince-le… Puis, quand tu commenceras à te l’approprier, utilise tes pouces pour écarter ses fesses, et lèche sa croupe… Surtout son petit bouton rose. Il faudra le lubrifier un peu avant de la prendre, et, avant d’enfoncer ton impériale verge, tu pourras commencer par glisser un doigt ou deux, afin de la préparer… Ta queue est si grosse qu’elle nécessite un peu d’entraînement. »
Sarah entendait tout cela en rougissant. Elle continuait à respirer lourdement, mais elle était la fille d’Illiändor. Elle n’allait pas abandonner si facilement. Elle serait forte et perverse… Comme sa mère !