Identité : Abel A. Tout-Lu (Une parodie d'Abd AL-Hazred, l'arabe fou de Lovecraft).
Âge : 23 ans.
Sexe : Homme.
Race : Avatar du Grand-Ancien de la Luxure, prêtre des tentacules sexuelles.
Sexualité : Hétérosexuelle.
Physique : Abel est un jeune homme chétif à la musculature fine. Une petite brioche déforme doucement son ventre. Il a la tête du premier de la classe, des lourdes lunettes sur son nez proéminent et des dents en avant lui donnant l’air d’un castor en rut. Ses cheveux, brossés dans une houppette capable de faire jouir Tintin, dévoile des rares touffes de brun. Sa barbe courte ne couvre pas entièrement le bas de son visage, ce qui lui donne un air particulièrement juvénile, innocent, presque candide. Son regard dénote avec son apparence un peu trop commune, dévoilant des pupilles acérés et des lueurs perverses. Ses lèvres se tordent souvent lorsqu’il a des pensées obscènes, caressant doucement ses mains à la manière des méchants de dessin animé. Au niveau de son style vestimentaire, notre bibliothécaire arbore un style un peu passé de mode : avec des pulls à carreaux ou des costumes trois pièces aux couleurs délavées.
Caractère : Ce qui caractérise Abel en premier lieu est d’abord ses nombreuses connaissances littéraires et arcaniques. C’est un garçon calme et sérieux, déterminé dans ses études et qui même paraître extrêmement froid lorsqu’on le rencontre la première fois. L’avatar du Grand-Ancien de la Luxure se cache sous une façade polie, savamment étudiée. Il ne se laisse aller à ses émotions que lorsqu’il se sent dans une situation de contrôle, où rien ne peut lui arriver et où il peut exercer l’ensemble de ses désirs sur ses victimes. Ce n’est pas le gendre idéal mais il aime s’en donner l’air, pour mieux séduire et effectuer ses bassesses en toute tranquillité. C’est un pervers de première catégorie qui ne vit que pour adorer ses Dieux, les Grands-Anciens, qui lui donnent le pouvoir d’assouvir ses plus viles pensées. Lorsqu’il a une personne en tête, Abel est capable du pire pour obtenir ce qu’il souhaite, d’autant plus qu’il possède des sortilèges puissants et des invocations pour l’aider dans ses desseins.
Histoire : Abel A. Tout-Lu a vécu dans une grande maison où les bibliothèques s’empilaient par déraison. Ses parents, collectionneurs compulsifs, accumulaient les livres comme d’autres les vêtements. Depuis très jeune, donc, il a commencé à lire de tout et n’importe quoi, se nourrissant de tout ce qu’il pouvait trouver, comme pour compenser son manque d’amour familial. Dans ces documents, il voyait la main réconfortante de ses géniteurs distants, qui ne semblaient pas vouloir s’occuper du petit garçon qu’il était alors. Ce désir d’engloutir les livres s’accentua avec le temps tandis que les autres le rejetaient pour son apparence et pour ses goûts d’un temps passé. Il s’intéressa naturellement aux métiers en rapport avec sa passion de la littérature, jusqu’à réussir un concours pour obtenir la direction de sa bibliothèque municipale.
C’est en se baladant dans les vielles archives de celles-ci, déplaçant des lourds cartons par ci par là, qu’il tomba nez à nez sur un ensemble de vieux grimoires mystiques. Il en commença candidement la lecture, sans se douter qu’il venait de tomber sur des incunables capables de modifier à jamais sa perception de la vie. Il les dévora tout simplement : il ne mangea pas, ne but pas, ne dormit pas avant de finir la totalité des 300 ouvrages qui constituaient la collection arcanique de la bibliothèque. Des pensées étranges colonisèrent son esprit dérangé. Parfois, lorsqu’il regardait une pièce, le bonhomme semblait apercevoir des angles impossibles, des recoins dimensionnels qui venaient embrouiller encore plus sa santé mentale.
Les années passèrent et son attrait pour l’occulte ne s’arrêta jamais, achetant même des ouvrages provenant de pays obscurs et éloignés. Une nuit de pleine lune, il passa à l’acte en dessinant sur le sol de son grenier poussiéreux une série de sigles et de cercles magiques, convoquant dans notre monde des forces antédiluviennes. Endormis depuis des éons, ils firent de ce sorcier amateur un des Avatars du Grand-Ancien de la Luxure, lui donnant accès à des sortilèges et capacités ésotériques surpuissantes. Depuis, Abel ne vit plus que pour continuer à développer ses compétences et cela passe évidemment par l’exécution de ses pires fantasmes, gagnant en force à mesure qu’il cumulait les jouissances et les extases de tous types. Plus son esprit s’enfonce dans la folie, plus son corps épouse les contours funestes de ses pensées décadentes, lui faisant pousser des tentacules et autres membres ne constituant pas, normalement, la physiologie d’un être humain.
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