Roxie avait cette sensation étrange d'être comme une voleuse que l'on prend en flagrant délits. Pourtant... le désir était-il vraiment interdit ? Non, pas qu'elle sache. Mais c'était sans doute sa bonne éducation et sa peur de l'inconnue qui lui donnait cette impression. Mais plus elle y réfléchissait et plus le baiser durait, plus elle se disait que ce n'était pas la peine d'être aussi gênée et peureuse face à cela. Après tout, elle n'était ni la première, ni la dernière à faire cela. Et si la majorité des gens aimaient beaucoup ces contacts, c'était sans aucun doute pour une bonne raison, n'est-ce pas ?
Malgré tout, Roxie rougissait encore, c'était plus fort qu'elle. Son cœur battait tellement fort, comme si elle avait encore cette sensation de braver l'interdit. Remarque, c'était assez grisant quand on y pensait.
Lorsque le baiser prit fin, elle se sentait toute chose. Cela fut si agréable de sentir ses lèvres et son souffle chaud contre sa bouche. Oui, elle devait bien avouer que cela avait déclenché quelque chose d'agréable en elle. Arthur était quelqu'un de bien et de doux et il lui prouva une nouvelle fois en la rassurant et en lui disant qu'il ferait très attention à elle, qu'elle ne devait pas avoir peur. Roxie avait confiance, elle hocha donc doucement la tête sans le quitter des yeux. Elle était curieuse de savoir ce qui allait se passer ensuite, même si elle était toujours intimidée.
L'homme commença alors à l'embrasser dans le cou. La demoiselle se mit à frissonner, c'était un contact particulièrement agréable qui fit grimper la température dans son corps. Sans parler des caresses dans son dos qu'il faisait avec ses mains chaudes et puissantes.
Roxie se sentait bien et se collait contre lui, fermant les yeux pour mieux apprécier les sensations qui montaient en elle. Puis elle sentit quelque chose d'humide et chaud contre sa peau. Arthur se servait de sa langue pour lécher la peau délicate de son cou et cela déclencha une véritable petite décharge électrique en elle. Elle se mordilla la lèvre et soupira de plaisir. Oui, elle commençait à comprendre que cette chaleur en elle et ces frissons étaient tout bonnement de l'excitation et de l'envie. Et étrangement, ce fut plus prenant encore lorsqu'elle comprit qu'il cherchait à dénouer puis faire glisser sa robe. Elle aurait du se sentir gênée et peut-être l'en empêcher et pourtant, elle n'en avait aucune envie. Bien au contraire. Jusqu'à présent elle avait eu peur, mais maintenant, elle en avait envie. Oui, elle voulait découvrir le plaisir charnel avec lui, il lui donnait cette envie, elle ne pouvait pas lutter contre ça.
Alors, la demoiselle fit doucement rouler ses épaules, puis ses hanches, pour laisser le tissu glisser sur sa peau et envoyer sa robe au sol, dévoilant alors un soutien-gorge et une culotte en dentelle blanche, un peu transparent cela dit. C'était peut-être étrange des sous-vêtements aussi affriolants pour une vierge comme elle, mais elle avait toujours aimé la lingerie. Elle souleva une jambe, puis l'autre, et d'un coup de talon, elle envoya la robe un peu plus loin derrière elle, retournant également à l'assaut des lèvres de l'homme. Elle aimait ses baisers et le lui faisait comprendre. De son côté, elle ne savait que faire. Donner du plaisir à un homme semblait peut-être facile à imaginer, mais bien plus compliquer à concrétiser. Elle préférait donc attendre un peu de peur de faire une bêtise.