Je voyais son membre qui ne cessais de grossir, prenant une taille, qui me semblait surréaliste, je ne savais décidément pas quoi faire, mes mains semblant si petite face à cette monstruosité. L’odeur qui s’échappait emplissait mes narines, me faisant légèrement tourner la tête, sentant mon corps se réchauffer, rougissant à l’idée que cela soit ce membre qui me faisait autant d’effet. Une part de moins me criait de stopper cela rapidement avant qu’il ne soit trop tard, une autre part me disait de continuer, de supporter cela en silence, pour ne pas tout gâcher. Les informations me parvinrent aux oreilles, l’histoire du nucléaires ne m’intéressais pas, ce n’était pas ça qui allait me permettre de me nourrir. Masa se mit à me questionner avant de me dire qu’il se fichait de mon avis, je ne savais pas trop si je devais rester stoïque devant ce rabaissement ou réagir, préférant, une nouvelle fois, le silence. Me taire et obéir étaient la meilleure façon pour moi de ne pas me faire découvrir. Je vins à montrer un regard interrogateur alors qu’il se mettait à dire que cela allait être sérieux, constatant que son sexe n’avait pas désenflé, bien au contraire, comment pouvait-on être dotée de cette manière ? Je ne l’enviais pas, mon corps me suffisait tel qu’il était. Certes, je manquais de force, mais ce corps était le miens et était le reflet de ma vie, je regrettais presque de ne pas avoir de cicatrice, pour avoir une marque plus visible des stigmates de mon passé.
Avant que je ne comprenne sa phrase, ma tête fut contrôlée, sentant son sexe s’enfoncer dans ma bouche. La surprise me fit contracter ma gorge, ne rendant que la pénétration beaucoup plus difficile pour moi, sentant le gland s’enfoncer assez loin, à la limite du haut-le-cœur léger venant me prendre, alors que j’eus une légère toux, n’étant pas habitué à ce genre de pratique, j’ouvrais le plus possible ma bouche, pour chercher un peu d’air, ne pouvant retenir l’envie de déglutir, pour faire passer ce membre, ne faisant qu’aggraver ma situation. Je vins à obéir par instinct à Masa, essayant de respirer par le nez. Une fois que le membre ressortais, je ne pouvais m’empêcher de tousseur n peu et de me masser la gorge. Je repris mon souffle assez rapidement, mais mon gosier n’arrivait pas à se débarrasser du goût de son sexe, malgré mes déglutitions.
Je vins à fermer l’œil gauche quand son membre collant vint à tapoter mon visage, laissant une trainée, un peu comme celle des escargots, je ne devais pas réagir, bien que je me sente comme salit. Masa semblait clairement aller d’un bord à l’autre, pouvant être doux comme quelqu’un qui semblait se plaire à rabaisser autrui. Je ne savais pas comment il allait réagir. Un frisson de peur parcourut mon corps quand il me demandait de me toucher, je ne savais pas trop comment m’y prendre, ayant très peu d’attrait au plaisir de la chair, il faut dire qu’avec mon passé je n’avais pas eu beaucoup de temps ou de partenaire pour ça. Ma peur ne venait pas de mon manque de culture, mais que je ne pouvais plus jouer la fille plus longtemps. Je sentais ma gorge se faire comprimer comme si un collier de cuir se resserrait toujours plus, jusqu’à me couper le souffle. Je ne pouvais pas fuir, sauter de la fenêtre serait très certainement mortel, je me retrouvais entravé par mon mutisme, quel idiot j’avais fait. Je n’avais plus le choix à présent.
Je vins à poser mes mains et ma tête sur le sol, articulant difficilement, des larmes se mettant à couler sans que je puisse y faire quelques chose, je me retrouvais dans cette situation où ma vie dépendait de son choix.
- Je ne suis pas une fille. Hormis cela et mon prénom je ne vous ai pas mentit sur le reste. Ne m’emmenez pas au commissariat, par pitié.
Mon corps tremblait, m’attendant à c qu’il me frappe certainement à mort pour me jeter de son appartement. Il possédait tous les moyens de me faire du mal, n’étant qu’un vulgaire insecte dans la toile d’une araignée, attendant de savoir si le prédateur aurait de la miséricorde ou non.