Les deux femmes continuaient à se faire intensivement l’amour, sur le canapé de MJ. Pour l’Américaine, cette expérience était totalement inédite, et elle ne se retenait plus. Comment pouvait-elle maintenant penser ne s’être jamais crue autre chose qu’hétérosexuelle ? Elle adorait ça, et le plaisir qu’elle ressentait ne se limitait pas au chibre de cette femme, et ce même si sentir en elle cette queue puissante, massive et grosse, était particulièrement excitant. Elle raffolait des gémissements de Monica, de ses soupirs et de ses baisers, de ses mains glissées sur son corps. C’était une femme, et elle savait comment lui faire plaisir. Elle savait où caresser pour faire mal, elle connaissait ses zones érogènes, et elle avait en elle un potentiel de perversion inouï. MJ était venue à Seikusu pour pouvoir goûter à la liberté, et à l’insouciance de cette dernière. La libération sexuelle était une manière de l’exprimer. Pour s’en convaincre, il suffisait de se rappeler les mouvements hippies des années 70’s.
Elle avait choisi de glisser la tête de Monica entre ses seins sans trop y réfléchir, répétant ce qu’elle faisait avec Peter quand elle lui faisait l’amour comme ça. Aussi gentil et puissant soit-il, Peter avait toujours été un peu gauche avec le sexe, une espèce de touche d’innocence qui avait continuellement plu à la sulfureuse actrice, la contraignant à avoir un rôle actif, et à le prendre par la main. Elle savait qu’il adorait fourrer sa tête dans ses seins, et elle constata que c’était la même chose avec Monica. Ouii... Elle avait eu peur que le plaisir sexuel, avec une femme, soit inférieur à celui ressenti avec un homme, en se disant que c’était un plaisir allant à l’encontre de ce que la Nature avait programmé, mais, en réalité, il n’en était rien... C’était même tout le contraire. Elle sentait les mains de Monica se crisper contre son corps, grattant sa peau, la faisant soupirer. Cette main lui palpant le cul, l’autre s’enfonçant dans la chair de son dos. Elle la griffait, tout en léchant l’espace creux entre ses seins. Une main sur la tête de Monica, MJ la serra à son tour, soupirant et gémissant, fermant les yeux en se mordant les lèvres. Elle imaginait des marques d’ongles le long de son dos, et continua à remuer ses hanches, de plus en plus vite, afin que le mouvement de glissement de la femme soit plus fort.
« Haaa... Haaaaa.... Hnnnnnnnnn... Haaaaaaaaaaaaaannn !! »
Les soupirs et les cris se mélangeaient. MJ couinait à voix haute, sa salive coulant parfois de ses lèvres. Cette queue était énorme, la défonçant, et, pour l’heure, elle avait envie que cette femme jouisse en elle. Elle ne savait pas si c’était sain pour sa santé ou non, mais c’était une chose qu’elle avait toujours aimé : qu’on jouisse en elle. Peut-être parce qu’elle estimait que c’était la façon normale de terminer une séance de sexe. Monica ne s’était cependant pas protégée, mais il était maintenant trop tard pour revenir en arrière... Et, avec tout ce que MJ avait déjà vécu à New York, ce serait vraiment un comble si une séance de baise sur son canapé avait finalement raison d’elle !
Ses doigts se crispaient sur les cheveux de la femme. Monica s’emballait à son tour. Cette femme si maîtresse d’elle-même, cette femme qui avait pu continuer à lui rouler des pelles tout en ayant sa verge tendue et prête à craquer, finissait finalement par céder aux sirènes de la passion, s’enfonçant dans le lit du plaisir avec une soif dévorante et plaisante à voir et à sentir. Elle gémissait, continuant à griffer le corps de Mary Jane, et elle-même finit par jouir, quelques secondes avant que Monica ne s’abandonne à elle. Mary Jane gémissait, et bascula sa tête en arrière, plaquant ses mains contre la tête de son amante, et la sentit s’abandonner en elle, sentant ce sperme rentrer en elle, fusant dans son corps. La bouche de Monica vint alors mordre son sein, la faisant hurler :
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! »
Cette verge solide, ce vit magistral, cracha en elle sa semence, et la cracha longuement. Mary Jane savourait, en proie à une sorte de léthargie, plongée dans un environnement secondaire, un autre monde, magique et féérique. En transe, elle touchait du doigt la courbe des Cieux, frôlant les ailes du Paradis, et finit par revenir à la réalité.
Elle posa ses mains sur les épaules de la femme, en soutien, et son corps s’abaissa un peu, venant se voûter. Mary Jane était en sueur, des joues rouges, la respiration profonde. Monica avait mordu dans son sein, laissant une belle marque rouge. L’empreinte de ses dents. Sa verge était encore en elle, mais avait légèrement décru, après avoir balancé tout ce sperme. MJ sentait, contre ses jambes, sa mouille, probablement mélangée au sperme de la femme. La Japonaise lui souriait, et MJ, elle, reprenait son souffle.
Au bout de quelques instants de silence, elle se pencha vers elle, et l’embrassa sur les lèvres, puis alla un peu se lover contre son corps, sans encore remuer des hanches pour libérer son intimité du membre de la femme.
« J’aime te sentir en moi, Monica... » se justifia-t-elle.