Les premières Poupées d'Ashnard (Mélinda Warren)

Il y a maintenant quelques jours Ashnard avait été témoin d'un événement qui n'était pas rare, mais qui attirait toujours autant les regards. Une personne riche et influente, ainsi que toute sa garde était arrivée dans la ville fortifiée. L'arrivée d'Evangeline c'était fait rapidement remarqué, par la taille du convoi qui l'accompagnait. Il y avait un grand carrosse protégé par une troupe de garde en armure noir et mener par un homme imposant qui avait des allures de général des grands armés Japonaise de l'ancien temps. Une poupée très précieuse, il était d'autant plus remarquable qu'il faisait un surprenant contraste avec son armé aux armures plus européennes. Le carrosse était suivi d'un autre chariot transportant le personnel de la maitresse ainsi que ses affaires personnelles. Un troisième chariot transportait des marchandises de la vallée et pour finir un dernier chariot transportait une cargaison d'esclave. Le convoi était très bien protégé par des hommes et des femmes bien plus dangereux qu'ils semblaient l'être.

La Maitresse des Poupées c'était installé dans un bâtiment luxueux loué pour plusieurs jours. Après de longue démarche et de nombreux messagers, Evangeline avait obtenue les autorisations nécessaires pour venir commercer avec la cité. Se fut bien plus difficile qu'elle ne l'avait imaginé. Evangeline était la dirigeante d'une petite vallée indépendante. Cette indépendance était mal vue par de nombreuses nations qui avaient tenté à de nombreuse reprise de la conquérir. Mais aucune n'arrivèrent à leur fin, chaque fois l'armé immortelle de la Maitresse des Poupées avait réussi à repousser l'envahisseur. Il était donc difficile de pouvoir s'entretenir avec un empire comme Ashnard, qui voyait mal une si petite vallée résisté ainsi. Evangeline avait du signé une alliance lourde en obligation et condition pour pouvoir enfin, entretenir des échanges commerciaux avec la capitale. Ainsi pour cette première fois, Evangeline avait tenue venir elle-même. Pour cela elle dût empreinte le corps d'Echo sa servante, son propre corps étant prisonnier dans la vallée par la déesse qui l'avait rendu si puissante. Après avoir réglé quelque dernière affaire avec l'empire, Evangeline était maintenant libre de commercé librement dans la capitale. Les premiers jours avait été consacré au commerce des productions de la vallée, les farines, les viandes et l'alcool en particulier.

Il ne restait maintenant que peu de jours à Evangeline pour ses dernières affaires et une lui tenait particulièrement à cœur. Il y avait dans la capitale un harem qui avait une réputation qui s'étendait et qui avait réussi à arriver jusqu'à elle dans sa vallée pourtant reculé. Directement Evangeline avait fait des recherche sur cet établissement et l'avait choisie pour effectuer une première expérience. La Maitresse des Poupées était une esclavagiste, jusque là elle avait toujours conservé ses esclaves uniquement pour elle et son personnel. Seul quelque esclave non transformé par ses pouvoirs était quelques fois vendu. Pour la première fois elle était décidée à vendre ses créations. Pour cela elle avait envoyé Melisandre. Une de ses plus belles poupées, qui était si réaliste qu'il était très difficile de voir qu'elle n'était pas humaine. Seul les plus attentifs ou au sens les plus développés pouvait remarquer qu'il n'y avait pas de sang ni d'organe en elle. Mélisandre c'était donc rendu au harem pour demander à ça gérante un rendez vous pour ça maitresse afin de discuter affaire et effectuer une éventuel vente personnelle d'esclave unique dans leur genre. Il y avait volontairement peu d'information sur le caractère unique des esclaves. En dire trop à l'avance pouvait gâcher la vente, laisser le client s'imaginer ce qui pouvait l'attendre faisait partie des stratégies de vente.

Le message transmis Mélisandre avait remercié pour avoir était reçu et rentra transmettre la réponse à sa maitresse, ainsi la date du rendez vous avec la dirigeante de l'harem. Il ne restait plus qu'à la maitresse à se préparer et à choisir avec attention qui allait l'accompagner.

« Hummm... Là, ma belle, haaa... Encore... »

Tête penchée en arrière, glissant sur son fauteuil, Mélinda Warren avait chacune des mains posées sur l’accoudoir, ses jambes écartées l’une de l’autre. Elle était nue, magnifiquement nue, et se relaxait, en attendant que son invitée arrive. Elle soupirait lentement, et sentait chacun de ses doigts être léchés par des esclaves. Une esclave pour une main, les léchant tendrement, tandis que, entre ses cuisses, se trouvait une jeune femme originaire de Terre : Shii. Dans sa chemise d’écolière, et en petite culotte, elle avait la tête enfouie contre les jambes de sa Maîtresse, et lui faisait une longue fellation, ses longues lunettes remuant sur son nez. La belle Japonaise s’appliquait à satisfaire autant que possible sa Maîtresse. Dans son dos, une esclave plus âgée, Maia, était en train de lui masser la nuque, remontant ses mains sur son cou, avant d’approcher un verre de sang frais, le faisant boire à la petite Maîtresse.

Cette dernière se reposait dans une chambre de détente, le temps de boire un peu de sang. Elle avança un peu la tête, et fit signe à un autre esclave de s’approcher. C’était un homme, bien bâti, et nu, qui enfouit son membre tendu dans la bouche de sa Maîtresse. Sa propre verge se mit à se tendre dans la bouche de Shii, se durcissant légèrement, faisant pousser un petit couinement à cette dernière, couinement renforcé quand la main de l’esclave masculin se posa en appui sur ses cheveux. Le harem comprenait aussi quelques esclaves de sexe masculin, parfois d’anciens gladiateurs, qui avaient quitté le cirque, et s’étaient reconvertis dans la profession de gigolos. Celui-là était un ancien gladiateur à la peau sombre, avec des muscles saillants, une résistance et une vigueur redoutables au lit. Hier encore, Mélinda avait dormi avec trois d’entre eux, et être prise en sandwich par ces beaux mâles en rut, qui vous labouraient le corps avec acharnement tout en pétrissant votre beau corps entre leurs solides mains usées par le temps, voilà qui n’avait pas de prix.

« Je me permets d’attirer votre attention, Maîtresse, sur le fait que votre entretien avec Madame Evangeline aura lieu d’ici un quart d’heure.
 -  Hum-hum ! »

La voix qui venait de lui parler émanait de la seule personne habillée dans ce salon voué à la débauche et à la luxure : Marina, l’esclave de Mélinda, et aussi avocate. Habillée dans un tailleur serré qui moulait son corps, avec un petit chignon dans les cheveux, Marina prenait très au sérieux l’entrevue à venir. La visite d’Evangeline à Ashnard avait fait grand bruit. Beaucoup d’Ashnardiens étaient hostiles à ce qu’on puisse faire affaire avec cette femme, qui était encore considérée comme une ennemie. Mélinda avait naturellement suivi cette affaire, tout en veillant à ne pas s’en mêler, n’étant après tout pas une personne publique. Au grand dam des conservateurs, l’argent avait fini par prévaloir sur les préceptes guerriers, et sur la tradition militaire d’Ashnard. Par la suite, une envoyée d’Evangeline, cette sinistre magicienne qui, disait-on, transformait les hommes en poupées humaines, était venue, afin de demander à vendre des esclaves à Mélinda. Cette dernière avait immédiatement remarqué que cette envoyée, cette Melisandre, n’était pas humaine. Elle n’était qu’une coquille vide, une poupée animée par la magie, une sorte de variante des Homoncules. Aucune goutte de sang ne pulsait dans ses veines, et Mélinda avait eu l’impression perturbante de parler à un meuble.

Néanmoins, elle n’avait pas refusé l’offre. Elle ne se mêlait pas de politique, mais elle savait que son choix de commercer avec Evangeline avait fait jaser. Ses amies au sein du palais Impérial lui avaient déjà dit que le nom de Mélinda Warren revenait un peu trop près des oreilles des conseillers impériaux. Or, il n’était jamais très bon que le Conseil Impérial s’intéresse de trop à vous. Pour autant, la vampire avait autorisé cette transaction.

Marina avait travaillé assez longtemps, et elle assisterait normalement à l’entretien.

Cinq minutes avant ce dernier, la vampire finit par jouir, tout en accueillant la semence de son esclave, puis se retira. Elle se releva, et invita l’esclave à coucher avec Shii. Cette dernière rougit comme une pomme, avant que l’esclave, massif, ne l’attrape, la soulevant par les fesses, avant de la prendre contre le mur. Mélinda remit sa culotte, sa robe, ses sandales, puis laissa Maia la recoiffer.

« Bien... Allons-y, Marina.
 -  Oh… O-Oui, Maîtresse… »

Marina baissa lentement la tête. Elle mouillait, ce que Mélinda, bien évidemment, savait. Les deux femmes rejoignirent un beau bureau, et Mélinda s’assit derrière le bureau, tout en récupérant le dossier préparé par Marina, qui s’assit sur un fauteuil en face. Elle se tortillait lentement, ce qui fit sourire Mélinda. Sous ses nombreux vêtements serrés, Marina portait des sous-vêtements spéciaux, qui lui permettaient de jouir, ce qu’elle fit tout en parvenant à se contrôler, avant que l’invitée n’arrive.

L'heure du rendez vous approchait et il était temps de se préparer. Marie et Marion étaient toutes les deux à habiller leur maitresse. Normalement c'était le rôle d'Echo de l'habiller chaque jours, mais sa précieuse servante n'était pas disponible pour le voyage étant donné que la maitresse lui avait empreinte son corps pour pouvoir faire le voyage. Ainsi c'était les deux jeunes jumelles qui avaient été choisies pour servir personnellement la Maitresse des poupées. Evangeline avait une certaine attirance pour les frères ou les sœurs et tout particulièrement les jumeaux. Ainsi dans sa collection de poupée, elle en avait un certain nombre. Se laissant habiller, maquiller et coiffer, Evangeline se tourna vers Mélisandre.

- Le convoi est prêt ? Alyss et Alvin, ont surveillé les alentours ?

Mélisandre fit une légère courbette avant de répondre.

-Oui tout est prêt. Vos gardiennes ont sécurisé toute la route, on ne devrait pas connaître de nouvelle attaque.

-Je l'espère bien. Même si le corps de ma petite Echo est très confortable, je n'aie pas tous mes pouvoirs. Mes gardiennes ne peuvent ressentir les dangers sur son corps.

Une fois fin prête Evangeline se regarda dans le miroir plutôt satisfaite du résulta. Voir le visage de sa précieuse Echo couvert d'un véritable sourire la rendait si belle, dommage que c'était elle qui souriait et non sa servante. Elle fit signe à ses deux servante jumelle de la suivre à leurs grande surprise. Elles ne c'étaient pas attendue à devoir l'accompagner.

Evangeline sortit donc pour rejoindre son carrosse accompagner des trois poupées Malisandre, Marie et Marion. A L'extérieur quatre soldats eux bien humains, surveillait le carrosse et le chariot contenant les esclaves à proposer. Ce dernier était une grande cage, couverte d'un voile sombre, l'intérieur de la cage était plus confortable que l'on pouvait le croire. Malgré les chaînes, tout autour se trouvaient  des banquettes recouvertes de velours. Chaque esclaves étaient bien habillés et en bon état, seule les esclaves animal étaient couchés sur le tapis du sol. Puis pour finir il y avait Alvin et Alyss, les deux poupées gardiennes. Eux aussi étaient frère et sœurs, mais pas jumeaux. En tant que poupées gardiennes, ils avaient de grands talents de garde du corps et une plus grande puissance que les autres. Evangeline avait une totale confiance en eux deux, surtout connaissant leurs sentiments à son égard.

-Mélisandre tu seras avec moi, c'est toi qui à effectuer le premier contact ta présence sera donc souhaiter. Marie, Marion, vous deux vous allait vous occuper des commissions. S'il faut montrer nos marchandise c'est vous qui occuperez d'aller les chercher.

Chacune connaissant son rôle, confirmèrent étaient prêtes. Marie et Marion étaient par contre un peu nerveuses, c'était la première fois qu'elles quittaient le manoir depuis qu'elles avaient été achetées par leur maitresse. Elles voulaient vraiment faire bonnes figures. Le convoi arriva sans rien à signaler à destination. Pour plus de discrétion les chariots furent installés dans une coure à l'abri. Les gardes restèrent en poste à surveiller tout ça. Mélisandre c'était déjà avancé pour annoncer leur arrivée. Peu de temps après Evangeline, Marie et Marion, rentrèrent à la suite escorté par Alvin et Alyss. Evangeline profita de trajet pour observer la décoration qui était pas mal à son goût, peut être qu'avant de rentrer, elle reviendrait ici en cliente cette fois. Arrivé au bureau de la gérante, elle fut surprise par l'apparence jeune de cette dernière, mais n'en fit pas commentaire. Après tout le corps d'Echo dans lequel elle était une réplique plus jeune du sien. Ainsi on était en droit de se faire la même réflexion.

- Bien le bonjour mademoiselle Warren. Je suis Evangeline et voici mon personnel. Il y a Mélisandre, que vous avez déjà rencontré, Marie et Marion mes servantes. J'espère que vous accepterez qu'elles restent avec nous ? Puis voici Alvin et Alyss qui s'occupe de ma sécurité, pas que je me sens en danger chez vous, mais tout le monde n'apprécie pas ma présence en ville.

Après les présentations, les deux gardiennes firent une courbette et sortirent pour se placer près de la porte sans se mêler de ce qui se passerait à l'intérieur. Evangeline étant l'invité attendit d'être invité à s'asseoir avant de prendre place avec ses deux servantes placé derrière elle.

-Plusieurs des personnes travaillant pour moi, on déjà ut la chance de venir chez vous et mon rapporté que du bien de votre établissement. J'ai donc profité de ma visite ici, pour venir vous voire. Comme Mélisandre vous l'a déjà dis, je souhaite vous vendre quelque une de mes esclaves Et peut être d'autres accords suivant comment ça vas ce passé entre nous.

« Te... Tenez, Maîtresse... Voici les informations que j’ai pu récupérer... »

Mélinda consulta le dossier effectué par Marina. Cette petite avait beau être belle, elle était avant tout un cerveau très fonctionnel, ce qui expliquait que Mélinda ait choisi, non pas d’en faire une prostituée, mais une avocate. Une esclave-avocate, ce n’était pas courant, mais rien ne l’interdisait. Un avocat n’était nullement indépendant à l’égard de son client, puisqu’il partageait ses intérêts, et Marina avait pour cliente exclusive sa Maîtresse. Mine de rien, le contentieux Warren était assez important. Entre les clients insatisfaits, les autorisations administratives, les problèmes fiscaux, et la concurrence, Mélinda était dans plusieurs dossiers, et, au-delà de tout aspect contentieux, son harem avait régulièrement besoin d’une activité juridique, qui faisait que Marina disposait de quelques collaborateurs. Chaque esclave devait faire l’objet d’une déclaration auprès de l’administration, et il y avait également d’autres menues obligations à respecter, afin que la situation de son harem soit régulière, et qu’on ne puisse rien lui reprocher.

Evangeline était donc une femme qui était morte une fois, et qui dirigeait une région, Ancarla. Depuis cette région, elle transformait ses serviteurs en poupées humaines, qui la servaient alors fidèlement. On la disait tyrannique, et particulièrement dangereuse. Cependant, Marina l’avait vérifié, Ancarla ne figurait pas parmi les ennemis de l’Empire. Il était donc possible de faire des affaires avec elle sans risquer de payer des frais supplémentaires, ou de se voir opposer un refus d’ordre public. Mélinda était donc contente, et tourna les quelques pages, avant qu’on n’annonce Evangeline.

Elle fut assez surprise en la voyant... Elle ne correspondait pas vraiment aux images qu’elle avait d’elle. Elle ressemblait plutôt à l’une de ses servantes, Echo. Mélinda ne dit rien, tandis que la femme se présentait, lui expliquant avoir entendu parler de son harem, et être intéressée par l’idée de lui vendre des esclaves. Derrière son bureau, Mélinda pouvait sentir les poupées : elles n’avaient pas de sang. C’était assez perturbant, car elle avait l’impression qu’Evangeline était entourée de cadavres... Ce qui, en soi, n’était que partiellement inexact. Elle était très impressionnée par le degré de réalisme de ses poupées, ce qui était assez effrayant.

« Et bien... C’est donc d’une vente qu’il s’agit. J’ai cru comprendre que vous disposiez de beaucoup d’esclaves... Vous devez savoir que je ne vends pas mes propres esclaves, mais, en revanche, il est toujours possible que j’en achète quelques-uns. Comme vous l’avez sans doute appris par vous-même, mon établissement accueille aussi bien des esclaves mâles que femmes. »

Il y avait certes surtout des femmes, mais c’était parce que le sexe, pour Mélinda, était avant tout quelque chose de féminin. C’était la femme qui enfantait, après tout.

« Quoi qu’il en soit, je suis ravie de savoir que vous pensez faire appel à moi pour acheter certains de vos esclaves... En revanche, je ne peux m’empêcher de m’interroger. Que comptez-vous me vendre, exactement ? Et en quelles quantités ? Dites m’en plus... »

Assise face à Mélinda Warren, Evangeline fut heureuse de constater qu'elle semblait belle et bien intéressé par ses propositions. Par contre, elle nota que Mélinda ne vendait pas ses propres esclaves. C'était dommage, mais dans un sens elle la comprenait bien, après tout jusque là elle s'était refusé à le faire, à part pour les humains. Ce qui lui avait fait changer d'avis c'était le surnombre d'esclave au manoir. Les poupées ne pouvant vieillir, leurs nombres augmentent constamment. Les détruire serais un beau gâchis. Ainsi plusieurs idées lui étaient venues.

-Oui en premier lieux je voudrais vous proposer une vente, de certain de mes esclaves. Mon manoir est un peu trop petit pour en entretenir autant. De plus ensuite je voudrais vous proposer un arrangement particulier. Mais avant ça parlons des esclaves j'ai à vous proposer. Mélisandre s'il te plait.

La poupée s'approcha et tendit un dossier à Mélinda présentant les différents types d'esclaves qu'Evangeline lui proposer. Chacune avait une fiche détaillée des compétences et de plusieurs photos. Mélisandre présenta en même temps les différences entre chaque type d'esclave. Pour commencer il y avait les humains, les térranide et les hybrides. Les hybrides étant d'autre race à l'origine qui ont fusionné avec un animal pour devenir un mélange des deux. Des sortes de térranide artificiel, mais plus proche de l'animal que de l'humain d'apparence. Ensuite, tout esclave était trié eu trois catégories différente. Les esclaves nobles, destiné à servir et effectuer toute tâche dans un manoir ou château. Leurs compétences sont très multiples et idéal pour tout ce qui petit boulot ou travaux divers. Ensuite, venais les esclaves sexuels, chacun dressé à servir et à fournir tout type de service sexuel, ce qui correspondait surement le plus à ce que Mélinda pouvait rechercher. Et pour finir les esclaves animaux, dressé à vivre en animal de compagnie tout en étant des objets sexuels, bien sûr il reste intelligents et son capable d'obéir et de répondre. Tous les esclaves étant bien dressé obéissant et en bon état. Aucun n'était maltraité sans raison. Evangeline vendait plus de femmes que d'hommes, mais il y en avait quelque un parmi les marchandises.

-Voilà les esclaves que je vous propose. Si vous souhaitez en voir quelque s'un je peux vous faire venir immédiatement certain d'entre eux pour que vous les examinez pour vous-même. Tous ceux se trouvant dans le premier dossier sont ici dans mon chariot.

C’était donc une histoire de vente... Au moins au début. Mélinda nota d’emblée l’expression « en premier lieu » qu’Evangeline utilisa, une expression qui laissait entendre qu’elle n’était pas venue que pour une vente... Bien que, en soi, une vente d’esclaves soit toujours un certain évènement, surtout entre esclavagistes. L’esclavage était un secteur très concurrentiel. Pour beaucoup d’entrepreneurs, il représentait souvent un eldorado, car tout le monde avait besoin d’esclaves, et leur usage à des finalités sexuelles n’était pas le plus important. La plupart d’entre eux étaient employés dans des manufactures, des fermes, des mines, des ateliers... Des activités difficiles, où les esclaves étaient parqués dans des camps de travail insalubres. De Nexus à Tekhos, en passant par Ashnard, on retrouvait ces gens-là : les miséreux, les bagnards, ceux qui avaient tout perdu, jusqu’à leur liberté. Une manière comme une autre de lutter contre le chômage, pouvait-on, d’un point de vue cynique, estimer.

Evangeline lui remit, par le biais de sa servante, Mélisandre, un dossier comprenant une série de fiches. Mélinda le récupéra, le posant sur son bureau, et tourna les pages. La vente d’esclaves avait tendance à être de plus en plus formalisée, afin d’éviter les scandales et les arnaques. En tant que professionnelle, à chaque fois que Mélinda souhaitait acquérir des esclaves, elle demandait toujours à recevoir, pour chacun d’entre eux, une fiche médicale de suivi, afin de s’assurer qu’ils n’aient pas des maladies. Elle put voir que les fiches des esclaves étaient certifiées par des auxiliaires de justice, ce qui, d’un point de vue légal, suffisait à garantir leur authenticité. Mélinda estima donc que les informations figurant dans ce dossier étaient correctes. Elle vit de jolis petits lots. Par-dessus son épaule, Marina observait les informations. Le dossier était répertorié en suivant deux classifications : le genre, et la finalité. La vampire consulta le dossier pendant plusieurs minutes, avant de relever la tête, quand Evangeline se mit à poursuivre :

« Voilà les esclaves que je vous propose. Si vous souhaitez en voir quelques-uns, je peux vous faire venir immédiatement certains d'entre eux pour que vous les examiniez pour vous-même. Tous ceux se trouvant dans le premier dossier sont ici dans mon chariot. »

Mélinda hocha lentement la tête, continuant à regarder les différentes fiches. Son harem principal était déjà surchargé par les esclaves, mais Mélinda cherchait à étendre son activité, à se répandre ailleurs, à ouvrir des établissements secondaires dans d’autres coins de l’Empire. L’Empire avait toujours été une puissance impériale très centralisée, mais cette centralisation était nuancée par l’expansion croissante de l’Empire, une expansion qui conduisait à avoir des capitales secondaires, des provinces impériales qui conservaient un semblant d’autonomie sur leurs terres. Il y avait des marchés à acquérir, et de l’argent en plus à se faire... Or, dès qu’il s’agissait d’argent, Mélinda n’était jamais insensible. L’or était la promesse d’une vie sûre et stable. Cependant, elle avait d’autres questions, des questions dont les réponses ne figuraient pas dans ce dossier.

Elle l’écarta, et Marina l’attrapa alors, pour faire ce que Mélinda attendait d’elle : son rôle de conseil. Son avocate était plutôt douée dans son domaine. Elle avait passé des études de droit en travaillant d’arrache-pied, motivée par l’idée de servir sa Maîtresse, et d’avoir un rôle important. Auparavant, Mélinda avait du faire appel à des cabinets d’avocat, mais, comme ils savaient qu’elle était riche, ils n’hésitaient pas à facturer lourdement leurs honoraires. Maintenant qu’elle avait sa propre avocate, elle la facturait en coups de trique, c’était beaucoup mieux.

« Et bien, votre offre est alléchante, Mademoiselle Evangeline. J’ai toujours mis un point d’honneur à m’assurer que mes esclaves soient bien traités, en partant du principe que ceci les rendait plus productifs. Cependant, il y a une question qui me brûle les lèvres... »

Ne pas sentir le sang des esclaves d’Evangeline était assez dérangeant, et elle voulait savoir si les esclaves que cette dernière comptait lui proposer étaient des êtres faits de chair et de sang, ou des automates. C’est en suivant cette logique qu’elle posa donc la question suivante :

« Qu’entendez-vous me vendre ? Des esclaves vivants, ou des poupées extrêmement perfectionnées ? Vous le savez, je suis une vampire, et les vampires sentent les battements sanguins des gens qui les entourent... Or, je ne sens rien sur vos suivants, aucun battement... Comme s’ils n’étaient pas vivants, ou alors, n’étaient que des poupées. Autrement dit, Mademoiselle Evangeline, qu’est-ce qui me prouve que vous me vendez bien des individus capables de réfléchir, de s’autodéterminer, et non de simples automates perfectionnés ? »

Son ton était calme, et nullement accusatoire. Elle ne soupçonnait rien, et voulait simplement avoir des renseignements sur ce point, car elle ne se voyait pas payer au même tarif une poupée et un humain normal.

Pour le moment tout se déroulait bien et c'était le plus important. Si la vente se passait correctement et sans incident, il sera bien plus facile pour la suite de lui parlé de son projet. Melinda l'interrogea alors sur la nature exacte des esclaves qu'elle comptait lui vendre. Une question qui pouvait se comprendre, même si pourtant les fiches certifiait bien leur race et aucun des esclaves n'étaient des poupées. Malgré que les derniers thermes la vexa un peu, considérant ses poupées comme des œuvres d'art, les voir comme des automates écervelés n'était pas très plaisant, pourtant elle fit un sourire avant de répondre.

-Je m'attendais à tel question de votre part. Je vous rassure je ne compte pas vous vendre mes précieuses poupées. Les esclaves que je vous vends sont aussi vivants que tout être dans votre harem. Marion, vas me chercher un esclave s'il te plait, qui tu voudras. Ainsi vous pourrez voir pas vous-même que ce que je vous propose sont des esclaves de sang.

Marion fit une courbette avant de sortir empresser de la pièce, elle était un peu stressée, peu habitué à sortir du manoir et être de service pour des tâches aussi importantes devant des inconnus importants. Le temps que sa servante face sa commission, il y avait quelques minutes, qu'Evangeline décida d'exploiter pour éclairer un peu plus sur ses poupées.

-Pour répondre à vos interrogations sur mes poupées, je peux vous affirmer qu'elles sont loin d'être de simple automate. De toute façon j'avais prévue de vous en parler pour venir sur ma seconde proposition. Toutes mes poupées, on été à l'origine des humains ou d'autre race. Aucune n'as été crée entièrement artificiellement, à par des objets décoratifs, mais cela n'ont rien d'animer. Pour vous expliquer, mes poupées sont des êtres vivants d'on le corps a été transformé en poupée. Ses poupées gardent leur personnalité et leur souvenir, ainsi que les sensations corporelles. Leur corps n'est pas affecté par les maladies, ni par le temps. Si vous vous souvenez n'Alyss, la poupée qui assure ma sécurité, était avant une humaine atteinte d'une maladie qui la rendait fragile et la condamnait à mourir. En en faisant une poupée, je l'ai sauvée de cette maladie et en remercîment elle me sert fidèlement. Pour autant, mes poupées se vois quand même affecté au niveau de leur personnalité. Comme leur condition dépende de mon pouvoir, il ne peuvent me vouloir du mal. De toute façon elle n'ont pas de raison de vouloir s'en prendre à moi.

Elle expliqua un peu mieux ce qu'était ses poupées, mais ne donna pas plus d'information sûr ce qu'elle avait l'intention de proposer après la vente, c'était chaque chose en son temps. Ces précisions, avait été donné pour gagner du temps et faire patienter le temps que Marion soit de retour avec un esclave, qui fut en fait une esclave. La poupée avait ramené une femme du nom d'Elsa, une esclave sexuelle qui avait pas mal d'expérience à force de servir les visiteurs du manoir. Si Evangeline avait décidé de s'en séparer se n'était pas pour incompétence, mais par gage d'esclave de qualité. Elsa fit une courbette et se présenta brièvement attendant de voir ce qui l'attendait. Evangeline fit un sourire en la voyant tout juste perturbé de servir d'exemple.

-Voici Elsa, je vous en pris, vous pouvez lui faire tous les testes que vous souhaitez, je vous assure qu'elle est parfaitement humaine. Si vous regardez les prix des esclaves que je vous propose, vous verrez qu'aucun n'est excessifs ni injustifié.

Avant d'effectuer cette première grosse vente, Evangeline avait beaucoup étudié les critères de vente et ce qui définissait le prix d'un esclave. Si bien sûr elle voulait se faire de l'argent avec cette vente, elle ne cherchait pas non plus a escroqué cette Melinda. Après tout pour faire affaire avec elle, ce n'était pas vraiment une bonne solution.

-Si vous voulez, je peu vous confié jusqu'à cinq des esclaves que j'ai apporté aujourd'hui, pour une durée de deux jours. Ainsi vous aurais tout le temps que vous voudrez pour mettre à l'épreuve leurs compétences. Si cela peut vous rassurer avant de faire vôtre choix.

Quand on négociait, il était toujours bon de se faire une idée sur la personne qu’on avait en face. Il fallait trouver ses points faibles, les endroits sur lesquels elle grinçait. Quand Mélinda considéra les poupées de la femme comme des « automates perfectionnés », elle sentit une petite ondulation sanguine dans le corps de sa partenaire. Rien de bien significatif, signe qu’elle devait savoir se retenir, mais elle en déduit qu’elle devait être relativement fière de ses créations. Autant dire qu’il valait mieux éviter de la critiquer sur ce point. De toute manière, Mélinda n’était pas une spécialiste, et elle n’avait jamais rencontré une telle chose. Transformer des humains en objets. Ce mécanisme était intéressant, et elle se disait que les alchimistes, les enchanteurs, ou même l’armée, seraient prêts à payer une petite somme pour avoir une telle information. Néanmoins, Mélinda avait le respect du contractant et du secret professionnel. Elle voulait s’assurer que ses poupées fonctionnent, pas savoir comment elles fonctionnaient. Naturellement, si elle avait l’occasion d’obtenir cette information, elle la saisirait.

Evangeline lui en dit d’ailleurs un peu plus, lui expliquant que les poupées étaient initialement des humains, et que les transformer en poupées leur permettait de survivre à l’écoulement du temps, et aux maladies. La vampire ne pouvait qu’être d’accord, même si elle pensait que des objets non plus n’étaient pas éternels. Un objet finissait par vieillir, par s’oxyder, mais elle ne comptait pas rentrer dans les détails. De plus, Mélinda était aussi persuadée par le physique de cette femme... Elle ne pouvait pas savoir que c’était le véritable corps d’Evangeline qui était devant elle, et avait presque l’impression de négocier avec une servante. Evangeline lui proposa, avant de lui vendre des poupées, de lui offrir de véritables créatures humaines, et non ses poupées. C’est à ce titre que l’un de ses servantes lui amena une femme : Elsa. Plutôt belle.

*C’est donc ce genre de personnes qui deviennent par la suite des poupées, songea-t-elle. En tout cas, ce ne sont pas des Homoncules...*

Les Homoncules étaient des êtres vivants créés artificiellement, par le biais de l’alchimie. Ses poupées y ressemblaient, un peu à l’envers. Elles n’étaient pas des objets inanimés à qui on avait donné vie, mais des formes vivantes qu’on avait choisi de transformer en objets. La vampire n’était certes pas religieuse, mais elle ne pouvait s’empêcher d’en frissonner, n’espérant pas à se retrouver à leur place. C’était comme être mort tout en étant vivant... Pas de sang... Pour elle, seuls les morts-vivants n’avaient pas de système sanguin qui fonctionne, et c’était bien pour ça pour qu’elle était un peu frileuse vis-à-vis de ses poupées. Elle avait du mal à se dire qu’elles étaient bien vivantes, et non des espèces de zombies. Si elle plantait ses crocs dans leur gorge, il n’y aurait rien, rien d’autre que de la peau. Pour un vampire, c’était effrayant !

« Si vous voulez, je peux vous confier jusqu'à cinq des esclaves que j'ai apporté aujourd'hui, pour une durée de deux jours. Ainsi, vous aurez tout le temps que vous voudrez pour mettre à l'épreuve leurs compétences. Si cela peut vous rassurer avant de faire vôtre choix. »

Le geste était plutôt tentant, mais, si Mélinda l’acceptait, ce serait le signe évident qu’elle se moquait d’elle. Elle observa à nouveau Elsa. L’esclave s’était poliment présenté, mais avait l’air assez nerveuse.

« Approche, Elsa. »

Elsa obtempéra, obéissante, et Mélinda écarta lentement les jambes.

« Le test ne prendra pas très long. Affaire-toi sous le bureau, et utilise ta langue pour me montrer tes prouesses. »

Elle avait écarté les jambes, et laissa Elsa filer sous le bureau, relevant un peu sa robe, pour lui permettre de filer entre ses cuisses, et lécher sa fleur. La vampire se repositionna ensuite un peu, frottant ses jambes contre le corps de la femme, et, comme si de rien n’était, pour l’heure, reprit avec Evangeline :

« Vos prix sont effectivement raisonnables, et je mentirais en disant qu’ils ne m’intéressent pas. Cependant... Hum... Une question supplémentaire me brûle les lèvres... Vous dites que vos poupées vous sont fidèlement obéissantes... Est-ce que le fait de vous séparer d’elles ne risque pas de provoquer un... Un... Haaa... Un genre de traumatisme ? »

Sa réplique était parfois hachée, car Elsa se débrouillait plutôt bien, et elle ne put se retenir de lui caresser la tête avec l’une de ses mains, frottant sa longue chevelure à travers sa robe.

Evangeline regarda Elsa s'approcher de Mélinda et suivant ses ordres pour passé sous le bureau et exécuté ce qu'il lui avait été demandé. Evangeline se mit à sourire, elle n'allait pas être déçu du résulta. Elsa était une spécialise du plaisir des hommes comme celui des femmes, même si sa spécialité tenait plus de ses mains que se sa langue, mais elle s'avait parfaitement s'en servir. Savoir ce qui se passait sous le bureau ne la laissa pas insensible, mais ne s'en perturba pas plus pour autant. Se n'était pas la première fois qu'elle discutait affaire avec quelqu'un qui prenait son pied.

Cette Mélinda était une femme intelligente, sa question suivante le prouva. Evangeline ignorais si elle s'imaginait pouvoir acheter certaine de ses poupées, ou cherchait à mieux connaître ses serviteurs pour avoir des informations sur elle. En tout cas il était temps d'en venir à ce qui l'intéressait vraiment.

-C'est plutôt une bonne question. La séparation n'entraîne aucune conséquence. J'ai actuellement plusieurs poupées éparpillées un peu partout qui effectue des tâches pour moi. Par exemple j'ai un groupe entier qui assure la sécurité de mes mines de diamant. Mais il est vrai qu'elles sont toujours liées à moi. Je ne me suis jamais séparée de mes poupées. J'ignore ce qui se passerait si brisait ce lien sans leur rendre leur apparence normal.

Toutes les poupées qu'elle avait créée étaient toujours en sa possession, seul quelque une qui eux on était complètement détruite. En tout cas sa question était un bon tremplin vers ce qu'elle voulait le proposer. Evangeline prit un second dossier qu'elle posa devant elle.

-Votre question tombe bien. Laissez-moi-vous parler d'une seconde affaire. Je ne doute pas que vous êtes renseigné sur moi, ainsi vous n'ignorez pas que je dirige un village et même toute une vallée. J'ai pour projet de développer cette vallée, je ne compte plus me contenter d'un territoire indépendant, je compte aussi le rendre attractif. Pour ça j'ai divers projets en cours et l'un deux consisterait en une auberge de plaisir. Un établissement qui fonctionnerait un peu comme votre harem tout offrant l'hébergement. J'ai entendu dire que vous cherchez à développez en fondant d'autre établissement que ceux que vous avez déjà.

Evangeline fit alors glissée le dossier vers Melinda présentant tout le projet. L'établissement serais alors composé d'esclave d'Evangeline, mais aussi de Mélinda si elle acceptait se partenariat. Evangeline se proposait de financer elle-même tous les achats que l'établissement demanderait que soit achat d'esclave ou de matériel. Mélinda elle s'occuperait de la direction et toucherais une grosse partie du bénéfice de l'établissement. Evangeline se contenant d'une part plus petite, l'intérêt était surtout d'attirer du monde sur son territoire. Dans tous cas les elles ne seraient pas perdante.

-Si ce projet vous intéresse j'aimerais alors vous demander un service. En attendant qu'établissent soit créé, j'aimerais vous confier les poupées qu'ils y travailleront par la suite. Sa leur permettra d'avoir une formation avant d'y travailler. Ses poupées, travailleront pour vous gratuitement et vous serez leur maitresse pendant ce temps. Que pensez-vous de tout ça ?

La réponse d’Evangeline confirma un peu les craintes de Mélinda. Elle craignait qu’en récupérant ces poupées, ces dernières en sombrent dans la dépression, au même titre que si elle-même abandonnait ses propres esclaves. Le dressage de Mélinda ne consistait en effet pas à briser l’esclave et à lui inculquer qu’il était totalement inférieur à elle, mais à lui montrer qu’il n’était rien sans elle. Autrement dit, il fallait que l’esclave voit la liberté comme un fardeau, et en ait peur. Tout son dressage reposait sur cette idée, car, dès que l’esclave admettait que se retrouver libre ne pourrait qu’aggraver sa situation, alors il acceptait d’être sous la surveillance de sa Maîtresse. Pour ça, il était notamment nécessaire de leur parler du monde de dehors, de leur dire que Terra était en guerre, et qu’il y avait des esclavagistes bien plus terribles qu’elle, et que, sans protection, on ne survivait pas dans ce monde. En somme, il fallait tout simplement leur dire que c’était un monde de loups où chacun ne cherchait qu’à dévorer les autres. Pour Evangeline, la technique était différente, mais la finalité était la même, et même elle avoua, à demi-mots, qu’il pouvait y avoir un problème, en disant qu’elle ignorerait ce qui se passerait.

*Je ne peux pas me permettre d’acquérir des esclaves qui, soit déprimeront, soit tenteront de se révolter pour rejoindre leur créatrice, songeait Mélinda. Dans les deux cas, il risque d’y avoir désorganisation de mon entreprise.*

Entre ses cuisses, Elsa continuait à lui lécher le minou, et Mélinda devait bien admettre que la petite avait un indéniable talent. Sa langue s’enfonçait entre ses cuisses, visant son clitoris, et Mélinda soupirait furtivement à plusieurs reprises. Elle avait l’habitude de ce genre de choses, ce qui lui permettait de conserver son calme, plus ou moins, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’était pas excitée. Elle remua légèrement sur son fauteuil, tandis que sa partenaire commerciale lui indiqua qu’elle ne voulait pas tant vendre ses poupées qu’avoir un manager à disposition. La vampire s’était effectivement renseignée sur cette femme, et elle savait qu’elle disposait de quelques lopins de terre, ainsi que de mines de diamant, près d’une ville naine. Elle lui expliqua vouloir fonder une auberge qui permettrait de retenir les voyageurs, et de participer au développement économique de ses terres. Envisageait-elle de bâtir une ville ? Généralement, les fondations historiques des villes se faisaient avec un regroupement de personnes dans un même endroit. Elle lui confia un dossier, et Mélinda se pencha vers ce dernier, perturbant un peu Elsa.

Le dossier comprenait des rapports d’expertise de la région, avec des photographies, probablement prises à l’aide d’appareils tekhans, et des relevés topographiques. Les experts avaient analysé le sol pour déterminer le meilleur emplacement possible pour l’auberge, une technique courante dans le milieu de la construction. Il fallait s’assurer que le sol ne soit pas impropre, qu’il n’y ait pas des marécages, des failles, des grottes, des nids de monstres, ce genre de choses. Une importante surface avait été choisie pour l’auberge, et le dossier comprenait également des rapports sur les matériaux utilisés, ainsi que les plans techniques de l’auberge. Visiblement, Evangeline avait bien préparé son affaire. Alors que Mélinda commençait à ressentir les effets de la langue baladeuse d’Elsa, Evangeline poursuivit :

« Si ce projet vous intéresse j'aimerais alors vous demander un service. En attendant que l’établissement soit créé, j'aimerais vous confier les poupées qu'ils y travailleront par la suite. Ça leur permettra d'avoir une formation avant d'y travailler. Ses poupées, travailleront pour vous gratuitement et vous serez leur maitresse pendant ce temps. Que pensez-vous de tout ça ? »

Mélinda ne répondit pas sur le coup, s’accordant un petit délai de réflexion. Elle bascula à nouveau son corps en arrière, et glissa une main sous le bureau, caressant les cheveux d’Elsa, abreuvant sa bouche de sa mouille. La vampire entrouvrit brièvement ses belles lèvres, soupirant légèrement, puis lui répondit.

« Je cherche effectivement à m’étendre, reconnut-elle. Comme vous le savez, la législation ashnardienne nous oblige, chaque année, à communiquer à l’administration le bilan économique de l’entreprise, qui permet de déterminer le montant de l’impôt que nous devons payer. Ces chiffres sont publiques, et vous pouvez aller au Palais pour demander à en prendre connaissance. »

Evangeline verrait ainsi que l’activité de Mélinda était en pleine croissance. Les clients étaient de plus en plus nombreux, tout comme les esclaves, ce qui engendrait un problème de surpopulation au sein du harem. Pour le résoudre, Mélinda se servait de son manoir pour accueillir le surplus d’esclaves, mais ce n’était pas une solution stable sur le long terme.

« Votre offre m’intéresse, admit donc Mélinda, après avoir ménagé une pause de quelques secondes. Cependant, je tiens à ce que l’acquisition gratuite de ces esclaves soit mentionnée par écrit, et qu’il soit dûment notifié dedans que je ne serais pas tenue pour responsable si vos poupées viendraient à déprimer, en raison de votre absence. Il va de soi que je m’occuperais d’elle comme n’importe quelle esclave, et qu’elles ne subiront pas de discrimination de ma part, mais... Humm... Comme vous venez vous-même de le reconnaître, il subsiste un risque pour que l’éloignement spatial les amène à déprimer. »

Mélinda n’était pas juriste, mais elle connaissait son affaire, et tenait à ce que tout soit clair entre elles.

« En somme, je peux fournir des filles au sein de votre auberge, même s’il me semble préférable d’y faire des sortes de roulements. Mes filles sont un peu comme vos poupées : si elles s’éloignent trop longtemps de moi, elles risqueront de déprimer, de croire que... Haann... Leur Maîtresse les a abandonnées » acheva Mélinda avec un léger sourire.

Son projet proposé, Evangeline laissa Malinda étudier le dossier en question. Elle profita pour regarder ses trois poupées. Mélisandre restait fidèle à elle-même, restant droite sérieuse, alors que ses deux jumelles étaient plus nerveuse. Marion regardait gêné la femme qui se tenait prés de Mélinda, surement qu'elle aussi avait remarqué que la femme ressentait une excitation particulière, surement dû à autre chose qu'as l'esclave sous le bureau. Souriant à cette idée, elle reporta son attention sur Mélinda qui fit enfin ses commentaires sur l'affaire. Déjà les choses s'engageaient plutôt bien, la femme d'affaire était intéressée par le projet, et surement aussi par les avantages qu'elle lui donnait dessus. Elle s'inquiéta même de certains détails qu'elle comprenait très bien. Il vrais que l'éloignement de certain esclave était difficile, certaine de ses filles était dépendante d'elle comme une drogue, mais ce n'était pas le cas de toute.

-Bien entendu, tous les papiers seront faits pour garantir officiellement la possession temporaire de mes esclaves le temps de leur formation. Je choisirais minutieusement celle que je vous confirais pour qu'aucun problème ne survienne. Ne vous en faites pas pour ça. Tant que je ne brise pas le lien qui les lie à moi, il n'y a rien à craindre.

Pour ça il n'y avait aucun risque que ça arrivé, du moment que c'était une poupée, Evangeline ne s'en séparait pas, même celle qui était loin d'elle comme les poupées gardiennes, chacune d'elles étaient relié a leur maitresse par un lien magique particulier.

-Pour ce qui est ensuite des roulements, je vous laisse choisir le système que vous préférer. L'auberge se trouvant sur mon territoire, vos filles seront plus affectés que les miennes. Mes esclaves et mes poupées seront aux ordres de la personne que vous choisirez pour vous représenter sur place, la personne qui s'occupera pour vous de l'établissement. Je vous laisse cette liberté, car vous vous y connaissait mieux que moi sur les qualités pour diriger ce genre d'endroit. Si cette collaboration fonctionne, je serais heureuse de faire d'autre affaire avec vous.

Pour autant, Evangline ne considérait pas que tout était déjà fait. Même si Mélinda semblait intéresser et que l'affaire était bien partie, rien n'était signé. Puis avant surement que la femme d'affaire souhaitera obtenir plus d'information. Si Malinda acceptait si rapidement sa serais inquiétant, il était normal de prendre du temps et de bien se renseigner avant de faire quoi que ce soit. Aussi honnête que pouvait être Evangeline sur cette affaire.

-Avant d'avoir votre accord final, je souhaiterais vous inviter à venir tout ça sur place. Ainsi, vous serait reçut en invité chez moi et je pourrais vous faire visiter le terrain et même vous permettre de choisir les esclaves que je vous confirais pour la formation. Ainsi vous pourrez voir de vous-même, ce que je vous propose. Vous pourrez même faire venir avec vous qui vous voulez si l'avis d'autre expert peut vous rassurer.

Il allait de soi que Mélinda n’allait pas se contenter de simples paroles. Une convention aussi importante ne fonctionnait jamais comme ça. Néanmoins, il était toujours possible de signer des avant-contrats. Juridiquement, la chronologie d’une convention incluait une phase antérieure à la conclusion dudit contrat : sa formation. C’était ce qu’on appelle, techniquement, la phase précontractuelle, consistant à apprécier la valeur juridique des offres de vente, des promesses, ou encore l’importance de la parole donnée lors des tractations et des pourparlers. Les deux femmes étaient déjà en train de s’engager, et tout serait écrit. La vampire ne voulait pas qu’on la piège. Elle ne voulait pas que, par la suite, Evangeline ne saisisse un juge ashnardien pour mettre en cause la rupture abusive des négociations de sa cocontractante. Si Mélinda avait formé Marina au droit, et avait dépensé quantité de pièces d’ors pour payer ses frais d’inscription, c’était aussi pour ça. Et, si Marina était actuellement en train de mouiller et de se dandiner sur place, elle savait qu’elle allait devoir rédiger des promesses contractuelles. Pour l’heure, la jeune femme sentait les vibromasseurs la pilonner, tout en regardant entre les cuisses de sa Maîtresse. La vampire soupirait et gémissait parfois, tandis que ses tétons s’étaient tendus, tirant un peu sur sa belle robe. Elsa se débrouillait bien, vraiment très bien, et sentir sa langue jouer en elle était un véritable régal.

Comme pour lui rappeler qu’elle n’entendait pas s’engager tout de suite, ou prendre sa partenaire pour une imbécile, Evangeline poursuivit :

« Avant d'avoir votre accord final, je souhaiterais vous inviter à venir tout ça sur place. Ainsi, vous serez reçue en invitée chez moi et je pourrais vous faire visiter le terrain et même vous permettre de choisir les esclaves que je vous confierais pour la formation. Ainsi vous pourrez voir de vous-même, ce que je vous propose. Vous pourrez même faire venir avec vous qui vous voulez si l'avis d'autres experts peut vous rassurer. »

Mélinda soupira faiblement, un léger sifflement s’échappant entre ses lèvres. Sa main se crispa sur les cheveux d’Elsa. La petite était vorace, sourcilleuse de bien faire, soucieuse de bien montrer à cette vampire perverse ô combien sa Maîtresse les éduquait bien. Et la petite était douée ! Elle roulait sa langue pour titiller le clitoris de la vampire, heurtant son bouton d’amour, avant de se contenter de racler ses parois, avalant sa mouille, pour reprendre ensuite, soupirant faiblement.

« Oui..., soupira lentement Mélinda. Je... Je ne l’entendais pas autrement, hum... Il va de soi que je compte vérifier vos locaux, m’assurer que mes petites filles seront bien logées, qu’elles ne manqueront de rien... Haaa... Marina m’accompagnera, ainsi que... La gérante de notre petite entreprise. »

La vampire avait déjà une petite idée sur son identité.Alors que les joues de Marina rougissaient légèrement, Mélinda claqua alors des doigts, comme pour la sortir de sa torpeur.

« Consigne cela par écrit, Marina, et explique à notre amie de quoi il est question. »

Marina rougit, puis hocha la tête. Mélinda, elle, trouvait ça particulièrement excitant... C’était presque une sorte de fantasme : faire jouir quelqu’un qui était encore totalement habillé. Marina s’empara d’un papier qui était déjà pré-rempli, et compléta les blancs, tout en remuant les jambes, se dandinant un peu sur place, quelques gouttes parvenant à traverser ses vêtements serrés pour heurter le sol, au grand plaisir de sa perverse Maîtresse.

« Ce... Cet acte n’a pas valeur d’une convention, mais... Il s’agit plutôt de conserver une preuve écrite des promesses et autres propositions formulées entre les deux parties... Notamment sur la visite de l’établissement que vous avez indiqué. Il faut notamment trouver une date susceptible d’arranger tout le monde... »

Mélinda, yeux clos, fit signe de la main à Marina de trouver elle-même la date. La tête basculant en arrière, elle laissa Elsa continuer à jouer, et Marina farfouilla son agenda. Sa Maîtresse avait différents rendez-vous, que ce soit pour dresser des esclaves, faire plaisir à de riches clients, participer à des orgies, et même elle devait dégager un créneau. Or, elle avait également différents entretiens, ainsi que des délibérations à aller voir. De toute façon, il ne fallait pas trouver une date trop proche, et, tandis que sa Maîtresse, soupirant faiblement, finit par avoir un bel orgasme. Elle remercia ensuite Elsa, et l’invita à nettoyer ses jambes en léchant sa mouille, ce que cette dernière fit sans hésitation, avant de finir par embrasser et lécher les pieds de la vampire.

Marina, quant à elle, avait fini par trouver une date acceptable.

« Si cela vous convient, vous pouvez signer.
 -  Par ailleurs, j’espère que la capitale impériale vous plaît » glissa alors Mélinda, comme pour détendre l’atmosphère.

On pouvait toujours entendre, en fond, les bruits de succion d’Elsa... Ce qui, évidemment, ne dérangeait pas le moins du monde la vampire.

Evangeline ne pouvait s'empêcher de sourire à cette situation. Quand elle concluait des affaires, c'était pratiquement toujours dans son propre bureau. Il faut dire que faire des affaires dans son propre environnement donnait un sentiment d'avantage. On était rassuré d'être chez sois, cette fois elle était sur le terrain de quelqu'un d'autre, mais sa ne changeait pas beaucoup de chez elle. Quand des invités venaient au manoir il était coutume de leur offrir une esclave pour le temps du séjour. Il n'était pas rare que pendant des négociations, ses esclaves servaient sexuellement ses invités. Evangeline avait donc l'habitude de discuter avec des personnes qui prenaient du plaisir, sans être déstabilisé, ce qui ne voulait pas dire qu'elle n'était pas excité par la situation.

Pour poursuivre la négociation du projet, Evangeline invita Melinda a venir effectuer un séjour au manoir. Ainsi elle pourra voir ses esclaves ainsi que l'établissement en question. Le village était encore peu connu, mais entamait une phase d'évolution. Depuis plusieurs Années Evangeline c'était contenté de diriger de s'enrichir, mais maintenant qu'elle avait obtenue une grande fortune, elle commençait à moderniser le village dans l'objectif d'en faire une ville. Sa avait commencé par le moulin qui avait été refait, ensuite les rues et les routes neuves tout en profitant pour faire de la route principale le chemin directe à son manoir. Oui le village grandissait et ce projet était qu'une pierre dans son projet, mais une pierre d'un mur porteur. Evangeline signa les papiers demandés et confirma la date du rendez vous pour la visite du manoir.

-Bien je suis heureuse de pouvoir faire affaire avec vous. Je ferais en sorte que votre visite soit la plus confortable possible. Si vous voulez bien m'excuser je vais vous laisser. D’autres affaires m'attendent et j'ai si peu de temps. Après tout c'est une bien grande ville avec tant de choses à voir.

Evangeline se leva et de suite les jumelles s'approchèrent pour l'accompagner. Mélisandre se contenta d'un regard. La poupée n'avait pas encore fini son travail ici après tout.

-Je laisse Mélisandre s'occuper de la vente d'esclave. A la moindre question, elle saura me contacté pour vous répondre en mon nom.

Evangeline se retourna se souvenant de quelque chose d'important. Avant de partir elle estima qu'il était mieux d'éclaircir un certain point avant que ça ne prête à confusion le jour de la visite et brise le lien de confiance entre les deux femmes.

-Quand je vous recevrais chez moi, j'aurais l'honneur de pouvoir vous recevoir avec mon véritable corps. Pour des raisons compliquées mon corps ne peut quitter ma vallée, c'est pourquoi j'ai empreinte le corps de ma chère Echo pour vous rencontrer Aujourd'hui. Ainsi ne soyez pas surpris ce jour là de voir la véritable propriétaire de ce corps agir en simple servante. Au plaisir de vous revoir Melinda et peut être dans d'autre circonstance que des affaires.

(Suite)