Cette petite était presque trop douce et trop innocente... Mélinda avait du mal, non pas à se dire que tout ça était vrai, mais du mal à se retenir de ne pas lui sauter dessus. Elle avait, de plus, amené son uniforme scolaire ! Un magnifique
sailor fuku qui ne faisait que la rendre encore plus mignonne, encore plus...
Kawai ! Mélinda allait devoir la conserver ici, et s’avançait vers son bureau, en devant se retenir. Il y a à peine quelques minutes, elle avait inondé de son sperme la belle bouche de Shii. Pourtant, elle avait encore envie de sexe. Elle retourna dans son bureau, et vit Hisali se tortiller sur place. Une neko... Une neko timide et belle comme ça, c’était toujours une belle poule aux œufs d’or. Les autres filles allaient l’adorer, et Mélinda y voyait une belle peluche sur pattes. La Terranide s’assit sur un fauteuil, face à Mélinda. Ressentait-elle, avec ses narines développées, l’odeur restante de sexe ? Il y a environ cinq minutes, Shii se touchait en suçant la verge de Mélinda, et, sur le sol, près de son fauteuil, on pouvait voir quelques délicates gouttes de sperme et de mouille. Un long silence se mit à planer, Mélinda observant la belle, ses seins, laissant vagabonder son imagination, en fantasmant sur tout ce qu’elle allait pouvoir faire subir à cette petite perle. Comme si elle se sentait elle-même intruse, Hisali finit par baisser la tête, timide et craintive
«
Je... Huuum... Je ne voudrais pas paraître trop curieuse m-mais votre nom est de qu-quelle origine Mademoiselle ? »
Comme si le simple fait de poser une question la troublait, elle se tortilla sur place, froissant les plis de sa jupe, continuant à exciter Mélinda, à la tenter. Une théorie esclavagiste considérait que la servitude était insérée dans les gènes des Terranides, et que ceci expliquait pourquoi ils étaient tous, très généralement, des esclaves. Que ceci soit vrai ou pas, il fallait bien admettre que ce préjugé ne disparaîtrait pas avec Hisali... Fort heureusement. Un sourire éclaira le visage de Mélinda. Elle avait la tête penchée en arrière, ses doigts caressant avec certaines de ses longues boucles de cheveux, et elle se rapprocha du bureau.
«
C’était le nom de mon père, le nom de ma famille... »
Avant qu’elle ne le tue, mais elle n’allait pas le dire. La petite Hisali risquait de définitivement paniquer, autrement.
«
Quant à moi, je viens d’un endroit qui est à la fois très éloigné du Japon, et très proche... Mais, quoi qu’il en soit, je crois qu’il va falloir aller sans plus tarder à la fête, tu m’as l’air plutôt nerveuse, ma belle. »
Mélinda se releva alors, un doux sourire sur les lèvres, et fit signe à Hisali de se relever, puis attrapa sa main dans la sienne. La prise de Mélinda était assurée, les doigts d’Hisali, doux et chauds, étaient moites, sous l’effet de la peur qu’elle ressentait. Les deux femmes s’avancèrent ensuite le long du couloir, s’avançant dans le manoir. Elle allumait les lumières à chaque fois qu’elle rejoignait un nouveau couloir. Ces derniers étaient longs, avec un beau parquet ou de la moquette, et on avait vraiment l’impression d’être dans un de ces vieux manoirs anglais, un vaste cottage traditionnel. Une série de portes fermées abritaient les différentes chambres. Si Hisali avait l’ouïe fine, en s’approchant des portes, elle pourrait éventuellement entendre, parfois, quelques soupirs et gémissements. Cet élégant manoir était un temple dédié à la Luxure.
«
La fête a lieu dans un salon. Tu pourras dormir ici, si tu es fatiguée. Comme tu le vois, il y a suffisamment de chambres pour caser un petit bout comme toi. »
Il aurait été tentant de s’enfermer dans une chambre pour la violer sur place, mais Mélinda se retenait.
La fête, d’abord. Ensuite, ça allait baiser sec comme si on était dans un bordel de succubes.
Le duo rejoignit une double porte au milieu d’un couloir. Derrière, la fête. Devant, deux femmes. Mélinda posa sa main sur la poignée de la porte, un léger sourire, et posa son autre main sur la tête d’Hisali, sur sa nuque, afin de la pousser, et la faire entrer la première.
«
Bienvenue à une soirée que tu n’oublieras pas de si tôt... »
Mélinda ouvrit alors la porte, et un spectacle stupéfiant s’ouvrit alors aux yeux d’Hisali, tandis que Mélinda la poussa à l’intérieur, venant à son tour, pour fermer la porte.
C’était une orgie. Une orgie dans un grand salon avec, au centre, un grand lit avec de fines couvertures rouges. C’était une belle pièce, avec des fauteuils, des canapés, de gros coussins, des poufs, des barres, des tableaux érotiques... La lumière venait de bougies et de candélabres, donnant à l’ensemble une lueur tamisée, et d’épais rideaux rouges empêchaient d’éventuels regards étrangers de regarder ce qui avait lieu dans ce temple de la dépravation et de la perdition. Sur le plafond, une tapisserie représentait différentes scènes érotiques, avec un certain goût artistique.
Il y avait beaucoup de femmes, et quelques hommes. Les participants étaient nus, ou partiellement nus, et étaient tous en train de se faire l’amour, à deux ou plus. Là, contre un coussin, une femme hermaphrodite en pénétrait lentement une autre, leurs deux corps en sueur se serrant entre eux, les mains de la femme pénétrée caressant le dos de l’autre, pour finir par se crisper sur ses fesses, accompagnant ses coups de reins. Certaines femmes portaient du latex, du cuir, des gants, des bottes avec talons, ou étaient prises contre les murs. D’autres se léchaient joyeusement le minou, dans un concert de soupirs, de gémissements, de petits cris, et dans une saine chaleur. On trouvait aussi bien des lycéennes que des esclaves venant d’Ashnard, des prostituées professionnelles.
C’était une fête, tout simplement, et, sur le lit central, trois femmes étaient en train de s’amuser entre elles, celle du milieu dominant clairement les deux autres :
Mélinda attrapa alors la coiffe d’Hisali, et la lui retira, permettant de faire pointer ses deux belles oreilles de neko. Elle lui ébouriffa alors les cheveux.
«
Alors, ça te plaît ? » lui demanda-t-elle.