Samaëlle ne cherchait pas à comprendre ce qui se passait dans la tête du démon. De toute manière il n'était guère doté à l'heure actuelle pour pouvoir se douter de la suite des événements, il aurait certainement choisit de prendre la mort au final, mais dans ce cas ce personnage n'aurait plus lieu d'être, rendant triste la divinité qui surveillait ses faits et gestes, allant même à guider ses paroles et ses actes sans qu'il ne puisse s'en apercevoir. Les parole de Talok ne furent pas des plus rassurante et le voleur en savait tellement peu sur les êtres vivants sur Terra pour se rendre compte que ce démon pouvait tout aussi bien en faire un démon que le descendre au rang de simple jouet. Une fois la prise de l'homme défait, il atterrit avec une certaine rudesses sur les fesses, ses jambes ne pouvant le soutenir. Le joli brun se fit des plus discret, observant la scène.
Il apprit que le poison se dissipait par une formule, sans doute de la magie. Il prit connaissance du caractère flegmatique de cet étrange personnage qui attribua à nouveau son intérêt sur le voleur qui n'eut pas le temps d'esquiver la prise que déjà il pouvait sentir la poigne le saisir au visage, les doigts du démon lui semblait si puissants qu'il craignait que son crâne n'explose. La peur rendait la sensation de brûlure plus importante, augmentant davantage la peur initiale. Il était en larme quand le démon lança les conditions de sa survie. Le voleur prit ses distance et put voir, par le seul miroir présent, la fameuse marque. Elle était clairement visible, aucun moyen de la cacher. L'annonce de la servitude rendit le joli brun d'une telle pâleur que l'on aurait put croire qu'il avait vu un de ses ancêtres.
De nouveau ses jambes abandonnèrent le poids du voleur, tombant sur les genoux et sur ses cuisses, les jambes pointant vers l'extérieur. Son visage blême et son regard éteint de toute volonté de combattre, furent la trace de la perte de toute motivation à lutter. Samaëlle venait d'apprendre une bien cuisante leçon, à la fois pour son égo que pour ses espoirs, un peu naïve, de pouvoir survivre avec de simple mot et menace.