Il lui rendit son baiser gourmand avec encore plus gourmandise, voir même une avidité. C’était étrange comme les choses évoluaient : Lima avait déjà un problème pour se passer d’elle : il n’en éprouvait pas l’envie, ressentant même un besoin impérieux de la savoir toute proche, et ses contacts tactils, ses mots doux mimés ou dits, ne faisaient qu’aggraver les choses en ce sens. A vraie dire, si elle n’avait pa tourné les talons à ce moment là, sans doute aurait-il été capable de lui sauter dessus, l’empêcher de partir, arracher ses vêtements, et assouvir tous les désirs imaginables jusqu’à ce que leur corp cèdent et rompent.
Finalement, après son départ, dans un désespoir non fin et exprimés par un soupir, il se décida à partir se coucher, il lui faillit bien mourir. Pour la forme, qu’elle ne se fasse pas de soucis, il était persuadé de tenir plus longtemps, bien plus longtemps qu’elle, et pour le vérifier, un marathon s’imposait… il trouverait bien un moment pour le tenter, ce marathon… et teter une étude plus approfondie de sa personne par-dessus le marché…
Il prévint son personnel, fit préparer cartes, matériel et tout ce qui pourrait être utile pour cette nuit de travail, et finalement il se dcida à partir se coucher. Retirant sa robe de chambre à col d’hermine, il se coucha. Il tait nu dessous, et se glissa entre les draps de soie ou et agréablement parfumés. Il ferma les yeux, et enfin, il mourut.
Le gros avantage à être vampire – et l’un des défauts majeurs tant qu’à faire- était cette capacité qu’ils avaient à mourir pour la journée. Le matin il fermait les yeux, la rigidité cadavérique le prenait et la mort emmenait son esprit, le lui ramenant chaque soir, ou du moins, le lui ramenant après un certain temps. Pendant ce moment il ne pouvait être atteint par aucune parole, aucun bruit, aucune douleur, aucune lumière, ce qui en faisait une cible particulièrement vulnérable d’ailleurs. Tuer un vampire le jour était particulièrement facile quand il n’était pas bien entouré. Lui, il était très bien entouré.
Liam, lui, était très bien entouré. Il avait une garde personnelle qui gérait la sécurité du manoir, des hommes, et des femmes, soumis corps et âmes à sa volonté, quelle qu’elle soit. Il s’agissait en général d’esclaves qu’il avait lui même dressé pour différentes tâches spécifiques à chacun. Ainsi, il avait tout ce dont il avait besoin. Tout cela pour dire qu’il ne risuait à rien à mourir le matin pour revivre le soir. Mais en fonction de l’âge et de la puissance du vampire, celui-ci dormait plus ou moins lentement.. Liam pouvait revenir à lui en début d’après midi, pour sa part, montrant très clairement que sa jeunesse n’avait pas d’influence sur sa puissance.
Aussi , il n’y a rien de bien étonnant à trouver Liam levé et bien habillé au retour de la belle cannibale qui avait rappelé le cœur qu’i possédait même s’il ne battait plus- mort oblige. Ah, Lana, il avait une surprise pour elle, en effet, il avait fait un petit détour par Terra pour trouver un met savoureux, une jeune femme qui, soi-disant, n’avait jamais connu le loup, il dut le vérifier lui-même, sentir l’hymen pour y croire, et choisit aussi de faire son petit marché, achetant quelques biens à dresser pour les revendre. Le choix n’était pas incroyable, mais il était toujours là. Quant aux prix, il avait payé bien plus cher qu’il n’aurait du. Mais étant sur son petit nuage, il n’avait pas eu l’impression de se faire autant avoir que la réalité ne le montrait.
Il ne revint que peu de temps avant que la voiture n’entre dans la pour du manoir terrestre. Déjà ? Non pas qu’il soit désagréablement surpris, mais c’était étonnant. N’aurait-il pas vu le temps passer ? Etrange, ce n’était pas son genre, en général, au contraire, il avait une horloge interne absolument parfaite… ce n’était rien d’autre que ce petit nuage ui faisait écran à tout ce qui n’était pas Lana. Oui, un peu de bon sentiment n’est pas si désagréable tant qu’il ne s’agissait pas d’une habitude. Le bon sentiment et le dressage d’esclave ne font pas bon ménage...
Il fut surpris d’apprendre que Lana ne rentrait pas seule… il ne pensait qu’il y aurait quelqu’un d’autre que la surprise dans la voiture (à part Lana) et pensait qu’elle rentrerait plus tard que ça. Mais l’impatience devait la tarauder autant que lui, c’était normal. Des amants lors de leur première amourette…. De vrais enfants sur ce point…
Mais ce ne fut pas la belle rouquine qui vint se planter devant lui en premier, non, c’était la Japonaise. Elle lui tendit la main et il regarda cette main avant de jeter un regard loud de sens à Lana. Il n’aimait pas énormément les surprise quand il ne les organisait pas… Mis au-delà de ça ce serit toujours agréable d’avoir de la compagnie, une plaisante compagnie si possible bien sur ! Enfin, jusqu’à ce qu’il connaisse son nom. Ainsi c’était elle, Konoe. Sa Dame l’avait pris de vitesse et c’était bien dommage, trouvait-il. Mis soit, il n’allait pas faire le difficile à dessus. Il sourit à cette fameuse collègue avant de finalement se tourner vers Lana et même se déplacer vers elle pour venir la la saisir par la taille et la serrer contre lui, lui bécotant la gorge avidement. Oui, son idée était amusante. Il eut un petit sourire. Il avait envisagé la même iée avant même de connaître de visu la fameuse Konoe… il lui glissa doucement à l’oreille une axcitante confidence.
« C’est à croire que tu lis mes pensées, je me suis dit que tu méritais d’avoir ta propre suite pour s’occuper de toi et t’obéir. Qui sait, cela pourrait être utile…. J’ai acheté plusieurs échantillons, et je comptais te proposer de choisir parmi ceux-là… mis si tu as déjà faitton choix, alors c’est parfait…. »
Il lui mordilla son oreille avant que Konoe ne les interrompt.
« Dites, si je vous gêne, dites-le ! Et de nous deux, je crois que tu te trompes sur qui est la chienne, car hormis te mettre à quatre patte pour te faire culbuter, je doute que tu sois capable de le séduire autrement… »
Et voilà ce qui se passe quand on oublie Konoe quelques instants de trop, elle persifle… dommage que cela ne tombe pas toujours dans la bonne oreille… Liam lui sourit et la fixa droit dans les yeux.
« Tu n’as pas idée de ce qui t’attends, n’est-ce pas ? »
Il vola les lèvres de Lana pour un voluptueux baiser avant de lui dire, de manière audible.
« Non, mon amour je ne la dresserai pas pour toi…. Je vais t’aider à la dresser. Si tu veux ton esclave tu vas devoir la dresser toi-même… je vais t’y aider, mais en te conseillant et t’assistant… tu feras le travail… je vais t’apprendre… »
Il lui saisit doucement la main et porta son poignet à ses lèvres et embrassa la chair ainsi découverte avec délectation et sans la quitter des yeux.
« Première étape, la mettre à sa nouvelle place, une fois brisée, elle pourra être dressée… pour cela il faut non seulement briser son corps –mais pas de manière définitive – autant que son esprit. Il faut la choquer si fort qu’elle en perdra toute envie, toute volonté qu’elle aurait pu manifester autrement… tu peux t’arranger pour qu’elle soit battue, humiliée, violée, il y a autant de méthode que d’esprits inventifs… »