Malgré tout ses maigres efforts pour arrêter Don et qu'elle puisse se reposer, le marchand d'esclave semblait loin d'en avoir fini. Ses lèvres dessinaient un sourire malveillant et l'homme semblait se réjouir du malheur de la jeune fille, jusqu'ici plutôt naïve.
Le monde réel s'ouvrait devant elle et ce n'était qu'un vaste champ de terre battue où des mines se cachaient et pouvaient sauter sous les pas de la jeune fille, la faisant grimacer de douleur. Par moment, elle sentait monter en elle des crépitements de plaisir, qui la faisait s'envoler dans les airs, mais bien vite elle retombait et sombrait dans la douleur. Mais il faut souffrir pour être belle dit-on, peut-être faut-il aussi souffrir pour être une bonne femme ?
Kohana n'essayait même plus de retenir ses larmes dont l'eau salée se mêlait à sa salive et se déposait sur la poitrine de Don. A ce moment-là, il décida qu'il en avait marre d'attendre et de contempler cette adolescente complètement perdue. Avec sa pioche, il commença à creuser un trou dans les parois de la jeune fille. Des petits cris s'échappaient de sa gorge comme le tintement du métal contre la pierre.
Sa récompense lui était servie sur un plateau. Pourtant, elle n'arrivait pas à l'apprécier. Que faisait-elle mal ?
"J'ai mal... je ne comprends pas... pourquoi dois-je avoir mal ? Cela vous fait-il plaisir maître ?"
Après réflexion, l'humaine avait conclut que le plaisir de son maître devait devenir son plaisir, et que si celui-ci était heureux de cette situation alors elle aurait trouvé le moyen de passer outre cette douleur fulgurante qui se propageait jusqu'en dans ses doigts de pieds à chaque soubressauts du colosse.
La jeune fille ferma les yeux et posa ses mains sur Don. Elle essayait de se concentrer et de trouver le plaisir. Elle n'avait pas besoin de chercher bien loin, le plaisir était là, il la faisait gémir, il la faisait frémir ; mais pourquoi cette douleur persistait-elle et l'aveuglait, l'empêchant d'avoir du plaisir ?
"Maître, ça fait trop mal... je n'arrive pas à chasser la douleur... pourtant... ah !... c'est si bon maître !"
Kohana s'agrippait à l'homme comme un chat s'agripperait à une branche d'arbre si un chien le poursuivait. Ses ongles étaient bien coupés, mais ils commençaient à entailler la peau du marchand d'esclave, s'enfonçant un peu plus à chaque sursaut.
Les petits cris qui sortaient de la bouche de l'adolescente était devenu normaux pour elle. Ils avaient un rythme réguliers et commençaient à la bercer doucement.
Contrairement à ce qu'elle aurait pu penser, la douleur s'évanouissait petit à petit. Elle était toujours présente mais plus en sourdine. Le plaisir, lui, par contre, grandissait. Mais plus elle en recevait et plus elle en voulait. Elle voulait que tout ceci aille plus vite, elle voulait atteindre... elle ne savait quoi, mais son corps avait besoin d'augmenter la dose de plaisir.
Alors, Don posa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa longuement. Leurs langues partageant des moments d'intimité. Cela ne faisait qu'aviver le désir de Kohana. Elle gémissait à présent, parce qu'elle en voulait plus. Mais comment faire ?
Ces langues qui tournaient et s'enfonçaient, étaient un écho de ce qui se passait dans son bas ventre. Alors, elle mit tout son coeur dans ce baiser. Elle enfonça sa langue si loin dans la bouche du géant qu'elle aurait pu l'étouffer. Mais ce qu'elle voulait, c'était recevoir la même chose, d'une autre manière.
"Vous êtes doué maître... montrez m'en plus je vous en supplie..."
Kohana se mit à lécher l'oreille du maître, lui soufflant de l'air chaud. Sa bouche ne pouvait plus se refermer sur le bâton en fer qui était en elle, alors elle s'attaquait à d'autres parties du corps de Don : les oreilles, le nez, les tétons... tout passait entre ses lèvres et se faisait sucer avec passion.
Pendant ce temps, l'homme continuait ses mouvements. Kohana sentait que l'arme glissait de mieux en mieux dans son fourreau, l'agrandissant petit à petit, tout en procurant des sensations inconnues, qui n'avait plus rien à voir avec de la douleur. Les larmes séchèrent sur les joues de la jeune fille.
Elle sentait les mains du maître dans son dos. Elles avaient quitté ses hanches, mais Kohana ne savait pourquoi. Elle posa ses mains sur les bras du maître et commença à se soulever. Elle ne cherchait pas à résister, mais à accentuer les mouvements effectués par l'homme. Elle prit un rythme plus rapide que celui du violeur, et bascula la tête en arrière. Dans cette position, sa poitrine était offerte au maître. Son corps, légèrement penché en arrière, changeait la position de sa grotte. A présent, le plaisir montait de plus en plus car l'arme de Don pouvait frotter contre l'avant de sa paroi, là où se trouve le point le plus érogène des femmes.
C'est alors qu'un frisson plus puissant que tous les autes parcourut tout le corps de la jeune fille, comme une décharge électrique, il se répandit partout en elle. Il électrisa tout ses membres qui se tétanisèrent une fraction de seconde. Puis sa bouche esquissa la forme d'un <o> et laissa échapper un soupir, se rapprochant du grognement. L'adolescente arrêta tout mouvement et sembla figée sur place.