Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

La grande traque [PV]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Confrérie Argon Rylos

Légion

La grande traque [PV]

mardi 26 février 2013, 17:49:27

Depuis quelques temps, les contrats juteux manquent cruellement. À croire qu’il y a trop de héros, ou au contraire plus assez de tarés ? Quelques criminels à découper, rien de très honorable dans le fond. Mais ça paye les factures alors la Confrérie ne crache pas sur ce genre de chose. Et la patience finit par payer. Le portail sur terre s’ouvre, laissant entrer un messager. Une longue conversation s’en suit avec l’Intendant de la guilde, qui finit par convoquer les quelques chasseurs présents. L’intendant, un vieillard boitillant ayant à son actif maints exploits, rejoint les Frères dans la petite salle de briefing. Beaucoup d’humain sur terre, forcément. Il escalade la petite estrade, et se glisse derrière le pupitre.

« J’ai de nombreuses places pour une chasse importante. Elle nous vient de Terra… »

Certains n’aiment guère les voyages par les portails, et quelques grimaces déformèrent les traits de quelques chasseurs. Ce qui préfère rester sur Terre pour traquer des proies en général moins dangereuses que les monstres qu’on trouve ailleurs. L’intendant ne laissa pas planer le mystère plus longtemps, il se racle la gorge, et reprend son briefing.

« Plusieurs chefs de villages, mécènes en tout genre et autre bourgeois ont versé beaucoup d’argent pour que nous menions à bien cette mission. Dans les Terre Sauvages, se terre un groupe très dangereux… longtemps, dans les villages environnants, on pensait à une petite bande de brigands, particulièrement violents. Sauf que les choses sont bien plus compliquées que prévu. » L’attention des membres et clairement piquée, fébriles, ils attendent la suite avec impatience. « Il s’agit en réalité d’une secte, servant des Forces Obscures dont nous n’avons même pas idée. Votre but n’est pas de chasser une tête… mais de détruire la horde au grand complet. Pour l’heure, nous pensons que leur maitre est un non-humain. Un vampire particulièrement féroce et brutal… mais vous ne serez pas à l’abri d’une surprise. On ne sait que peu de chose sur eux. »

Et puisque la Confrérie regroupe des chasseurs de primes, il faut parler de paiement, à un moment donné. « Les gens qui payent promettent de verser une petite somme pour chaque membre de la secte que vous abattrez. Une fois tous les membres tués, ils nous verseront une somme vraiment importante. La moitié ira dans nos caisses, et vous vous partagerez le reste… pour ceux qui sont partants, rendez-vous au portail pour Terra… vous retrouverez là-bas d’autres Frères qui en savent un peu plus. »

Et en claudiquant, il quitte finalement la salle, tandis que les membres discutent et se décident à y aller ou non. Partir pour Terra implique beaucoup. Il est impossible d’amener de la technologie là-bas. C’est la règle. Les habitués de la gâchette ne cherchent même pas à négocier, ils refusent l’offre. À l’heure du rendez-vous, ils sont sept prêts à partir. Des jeunes qui cherchent à découvrir l’aventure pour la plupart. Deux se démarquent du lot.

Le premier est un colosse de très grande taille. Il porte de longs cheveux noirs, une barbe mal rasée. Clairement, il ne semble pas être réellement à sa place ici, dans ce monde. Sa carrure déjà jure un peu, plus de deux mètres de muscles c’est assez rare, mais ses tatouages en glyphe scandinaves, les balafres qui recouvrent sa peau. Le cliché du soldat Viking, si on retire la chevelure noire. Tout droit venu du Walhalla, c’est un Einherjar du nom de Wöltrig retombé sur terre pour une raison qui lui est inconnue. Ancien Berserker le voila finalement dans les rangs de la Confrérie. 

Le second est en réalité une seconde. Petit bout de femme blonde. Elle ne dépasse même pas le mètre soixante. Elle semble faible, fluette. Le genre Barbie qu’on croise dans les mauvais films américains qui et qui ne sert qu’à exhiber sa plastique de rêve en fuyant le méchant tueur qui finit par la tuer, car elle trébuche comme une gourde sur une plainte de porte. Annabelle est pourtant une preuve vivante que les apparences sont trompeuses. Elle est un Archange expédié sur terre par pénitence, elle s’est rangée aux idéaux de la guilde de chasseurs  de têtes.

Le petit groupe passe alors le portail vers le hall de guilde situé sur Terra, ou ils retrouvent d’autres Frères. Parmi eux, Logren, le jeune iroquois avatar d’un dieu amérindien de la guerre, et son frère, lui aussi possédé par un autre dieu, celui du chamanisme. Le plus sage des deux, Veikan, celui qui manie plutôt la magie, guide le reste du groupe en donnant les informations qu’il connait.

« Loin dans les landes sauvages, il y a de vieilles ruines d’une cité qui fut maudite. L’endroit rêvé pour y installer un culte maléfique. C’est là-bas qu’ils se réfugient. Ils sont nombreux, des gens venus de tous les horizons. Ils ont rallié à leur cause de brigand, quelques elfes noirs. D’après ce que j’ai pu entendre, ils contrôleraient même quelques goules, et des monstres plus terrifiants encore. Souvenez-vous que la tête des membres est mise à prix, il se peut qu’on croise des gens qui les combattent aussi, faites attention à qui vous attaquez. »

Le petit groupe quitte donc les locaux de la guilde, saluant au passage les quelques frères chasseurs qui ne viendraient pas avec eux. Ils montent à cheval, et c’est au galop qu’il quitte la ville, afin de se rapprocher de la fameuse ville en ruine. Six jours à cheval, avant qu’ils ne puissent enfin entrevoir les murs détruits. La ville trône au sommet d’un plateau. Les murs sont étrangement sombres, comme brûlés. Chose étrange, même la végétation venue s’emparer des pierres semble dépérir. Les tronches sont foncées, les feuilles sont ternes, l’herbe est jaune incroyablement sèche. Les chasseurs de tête descendent enfin des montures, non loin d’un petit lac, et passent la journée entière à se ressourcer, un bon repas, beaucoup de sommeil et d’eau. Ils approcheront la ville à pied, à la nuit tombée.

Chacun a ses méthodes pour se mettre en condition. Dormir, rire, chantonner. La petite troupe s’anime et s’occupe jusqu’à ce que le soleil décline, et que la nuit ne prenne la place du jour. Et enfin, ils filent, afin d’aller affronter leur destin. Chacun est sur ses gardes. Veikan ouvre la marche, suivit de près par son frère, qui fait tournoyer nerveusement son tomawak. Wöltrig ferme la marche, une épée gigantesque appuyée sur ses épaules. Quant à Annabelle, l’Archange, elle surveille les flancs du petit groupe, un peu crispée sur son bouclier doré. Le petit groupe passe ainsi le corps de garde en ruine, remontant le pont bombé qui surmonte un ravin. Ils passent une nouvelle porte gigantesque, et se retrouvent sur une place au milieu de laquelle trône une fontaine. Tout est détruit, les pavés du sol sont partiellement recouverts de crasse, les murs sont usés, le lierre s’est insinué partout.

« Nous ne sommes pas seuls. » Déclare finalement Logren d’une voix calme, en se dirigeant lentement vers la fontaine détruite. « Des gens savent que nous sommes ici. Et je suis incapable de dires s’ils sont nos cibles, ou non. » Le colosse viking lui, ne prit pas la peine d’attendre, il se détacha du lot, et de sa voix puissance il tonna quelques mots : « Allons, montrez vous dont !  » Pour l’effet de surprise… il faudra repasser. Le légendaire tact des Vikings.

Les Amazones

Légion

Re : La grande traque [PV]

Réponse 1 jeudi 28 février 2013, 01:19:17

Amazones présentes :




« Cette cité ne m’inspire rien qui vaille... grogna Sélène.
 -  Sœur Mythilène nous a avertis d’un risque à proximité... » rappela Acté.

Sur son épaule, Sparky le Kobold poussa un petit cri, avant de s’avancer le long du dos d’Acté. Il poussa un « SQUIIII » très significatif, qui exprimait sa peur à l’idée d’approcher de la cité. L’endroit devait probablement lui rappeler Micahualca, cette cité infernale où Acté avait été violée, et où les Amazones avaient affronté une Liche. Devant elles, le long de la vallée, une sinistre cité apparaissait. Une ville abandonnée il y a des années, qui était le chef-lieu d’une seigneurie. La légende disait que l’endroit avait été maudit par plusieurs sorcières lors d’un bûcher inquisitorial. Sur le point de mourir, elles avaient maudit le village. Par la suite, les récoltes avaient sérieusement faibli, suite à une mauvaise saison, les loups s’étaient rapprochés, et plusieurs épidémies de peste avaient fini par convaincre les gens que l’endroit était effectivement maudit, les contraignant à partir. Depuis lors, la ville était abandonnée, se dressant solitairement, avec ses fortifications en pierre, dans une zone qui semblait sortir d’une région de conte de fées. Il y avait des vallées vertes, quelques discrètes forêts, des cours d’eau, des montagnes au loin, des champs de fleurs et de tulipes où on imaginait sans peine de romantiques amants se faire l’amour sous un soleil éblouissant. Mais, quand on approchait de cette ville, même ce décor semblait devenir sombre et noirci. Les arbres semblaient tristes, morts, abandonnés, désolés, et il en allait de même pour la végétation.

« Inutile d’agir comme des gamines effarouchées, mes sœurs, lâcha Sélène, nous sommes des Amazones. La Reine nous a demandé d’aller inspecter, et c’est précisément ce que nous allons faire. »

La Horde des Amazones désignait un peuple qui marchait, errant à travers Terra. Un peuple non sédentarisé, mais qui, parfois, quand les vivres commençaient à manquer, ou que la Horde était fatiguée, faisait des haltes. Or, une halte venait justement de se faire dans cette région, à quelques lieux. Les éclaireuses envoyées en reconnaissance avaient certifié que l’endroit était sûr, tout en évoquant une ville abandonnée qui avait, selon les proches patelins, la réputation d’être hantée. Y entrer n’était donc pas recommandé. Les éclaireuses n’étaient pas rentrées dans la ville, s’étant contentées de dresser un rapport, comme Andromaque, la Reine des Amazones, l’avait exigé. Maintenant que la Horde était installée, la Reine voulait vraiment savoir quelle était la menace qui existait là-bas, dans cette ville abandonnée, et avait donc formé une patrouille afin de s’y rendre, et de mener une enquête. Elle avait choisi sa fille, Sélène, Acté, une Amazone dont les talents à la bataille n’étaient pas contestés, et Pirène, une autre Amazone qui était également une guerrière redoutable, ainsi qu’une femme ayant un certain penchant pour la cruauté au combat.

Il leur avait fallu plusieurs heures pour rejoindre le château, les Amazones y allant à pied. Elles avaient traversé un long canyon, le remontant, avant de voir la cité. Le soleil commençait lentement à se coucher, ayant bien entamé sa pente descendante, et on pouvait déjà voir, dans le ciel, la Lune, qui se dressait. Les Amazones se rapprochaient de la ville. On y accédait normalement par un grand pont qui passait au-dessus du canyon. Le pont était toujours là, même s’il accusait le poids des âges. Ses piliers étaient recouverts de végétation, et il n’y avait pas de garde à l’entrée. Tout semblait indiquer que l’endroit était abandonné, et les Amazones ne s’attendaient guère qu’à tomber sur des goules, des graveirs, ou encore des noctules, ce genre de créatures qui hantaient les lieux abandonnés. L’endroit était-il vraiment maudit ? La végétation extérieure semblait en attester, mais les Amazones savaient aussi qu’il fallait se méfier des malédictions. Généralement, elles n’existaient que dans la tête des individus.

Elles entrèrent, non pas par la porte principale, car le détour aurait été trop long, mais par une partie détruite du mur, et facile à escalader. Elles se retrouvèrent ainsi dans une espèce de ruelle longeant le mur. Vue de l’extérieur, la ville avait une forme concentrique, mais, à l’intérieur, c’était une succession de rues, de murs, d’escaliers, de tours, et de places. Les Amazones commencèrent à s’avancer, et ne tardèrent pas à devoir réviser leur jugement sur l’apparente absence de présence en ces lieux. Le long d’une des artères principales de la ville, des torches étaient allumées.

« A ce que je sache, nota Acté, les goules n’allument pas de torches. »

En tant que Princesse des Amazones, Sélène était en tête. Elle regarda cette longue rue. La nuit était tombée, et elle serra les lèvres, sans toutefois voir quelque chose. Il n’y avait visiblement aucun garde, et elle décida, prudemment, de s’avancer, remontant l’artère. La ville était désolée, complètement dévastée. Beaucoup de ses tours de défense étaient effondrées, et les trois femmes arrivèrent ainsi près d’une place publique. Ce n’était pas celle où les sorcières avaient été brûlées, car elle était trop petite pour accueillir un bûcher, mais ce fut ici que les femmes entendirent du bruit. Plutôt que d’opter pour une attaque frontale, Sélène ordonna à ses Amazones de disperser, chacune choisissant des endroits stratégiques. Acté vint ainsi se glisser le long d’un petit escalier en pierre avec une rambarde, sur la droite de la place. Sélène fila derrière le mur d’une maison, et Pirène s’abrita dans une ruelle. De cette manière, elles pourraient attaquer de trois angles différents.

Ce fut ainsi qu’un petit groupe débarqua. Tournant légèrement la tête, Sélène fronça les sourcils en les voyant. Ils n’avaient pas le profil d’individus venant dans une ville maudite. Pêle-mêle, Sélène vit une espèce de colosse lui évoquant ces redoutables barbares vivant dans les contrées hivernales, des hommes gros et forts, et, au milieu de tout ça, une curieuse femme blonde, assez petite, qui semblait dénoter avec le décor.

*C’est qui, ces tarés ?*

Le groupe s’arrêta au centre de la place, près d’une fontaine en triste état qui ornait cette dernière, se mettant à parler entre eux. Ils savaient que quelqu’un était là, ce qui impliquait que les Amazones se soient faites repérées. Était-ce du bluff ? Ou alors, ils avaient utilisé de la magie... Car, autrement, Sélène ne voyait pas comment il était possible de les repérer. Elles étaient des Amazones, après tout. Elle hésita sur le comportement à adopter. Aller vers eux ? Les laisser là ? Dans le fond, elle ne les connaissait pas, et, par principe, les Amazones étaient suspicieuses. C’était un peuple fermé, guère ouvert sur le tourisme et qui pratiquait l’hospitalité sous quelques strictes conditions.

Ni Acté, ni Pirène, n’agiraient, sans l’autorisation de leur supérieure. L’autorité était l’un des principes centraux de la Horde, une condition d’existence de cette dernière. Sélène hésitait sur ce qu’il convenait de faire, ignorant tout de l’intention des gens, quand un élément extérieur vint débloquer la situation. Elle entendit d’autres bruits de pas, précipités, et rapides, et, avant qu’elle n’eut le temps de songer à quelque chose, un individu en haillons débarqua dans la place, arrivant depuis l’une des rues qui s’enfonçaient dans la ville.

Il vint à hauteur du groupe. Il était chauve, et on lui avait manifestement rasé tous ses poils, ce qui impliquait aussi bien son éventuelle barbe que ses cheveux, ou encore ses sourcils. Il portait des vêtements rapiécés, et, depuis sa position surélevée, Sélène put voir qu’il était terrorisé. Et elle n’eut aucun doute sur son identité en voyant un collier explosif autour du cou.

*Un esclave...*

L’esclave en question regarda le groupe au sol, sans savoir s’ils étaient alliés ou ennemis, et choisit d’opter pour la seconde solution. Il recula, cherchant une fuite. Pour que la charge explosive n’explose pas, il fallait croire que l’esclave avait trouvé un moyen de la retirer, ou alors qu’il était encore dans le rayon d’action du détonateur.

« Ne... Ne m’approchez pas, non, je ne veux pas y, pas y... »

Et Sélène perçut alors une menace plus sombre. Elle sentit des bruits venant des toits juste à côté d’elles, et sut qu’elle allait devoir intervenir. Au-dessus d’elle, il y avait d’énormes loups, des créatures massives. Ils étaient deux à trois fois plus épais que des loups normaux, et grognaient en observant l’esclave. Ce dernier les vit, et ses gesticulations se transformèrent en soupirs effrayés, avant que l’un des loups ne bondisse depuis le toit, arrachant de la paille et des tuiles, pour atterrir sur l’homme, lui dévorant la gorge dans des hurlements d’agonie, tandis que les autres, continuant à gronder, encerclaient les étrangers, venant depuis d’autres toits.

*S’ils étaient avec ces esclavagistes, les loups ne les attaqueraient pas...*

Ce fut sur la base de ce raisonnement que Sélène dégaina son épée. De toute manière, les loups avaient aussi du repérer les Amazones, car, bien qu’elles soient discrètes, elles dégageaient forcément une odeur, à laquelle ces créatures étaient sensibles.

« A L’ATTAQUE, MES SOEURS !! » s’époumona Sélène en sautant sur le sol, près de la fontaine, pour brandir son épée vers l’un des énormes loups.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :