Le jeune homme se mettait à dévaler une rue sur son vélo, la vitesse le grisant un peu. La raison d'un tel empressement ? Anthony avait reçu un message de la part d'un agence d’intérim pour un travail urgent, un remplacement avec une personne malade. Comme il avait été appelé à l'improviste et que le boulot était de nuit, il allait recevoir une prime en circonstance, de quoi le motiver à bosser alors que demain il allait devoir aller en cours. Seikusu n'avait aucun secret pour lui, sauf le quartier de la Toussaint qui était mal cartographié, quoi de plus normal quand on sait que c'est un endroit chaud et dangereux.
Anthony aimait ce genre de nuit où il l'air était froide, mais pas humide, un froid sec qui était bon pour sa santé. Il eut un moment de mélancolie et c'est cela qui lui fut fatal. Il ne vit pas un trou dans le goudron et valdingua pardessus son guidon. Si son vélo prit un poteau, Anthony atterrit sur du marbre d'un rouge séduisant … euh j'ai dit du marbre rouge … ha oui, c'est normal.
Le jeune homme a prit un portail sans le faire exprès, de toute manière qui irait s'encastrer contre une affiche de l'ancien maire, hormis les idiots bien sûr. Bref, Le lycéen se relève et parut étonné devant un changement de décors aussi rapide. On ne dira pas que le changement de température donna à Anthony la sensation d'être dans une maison de retraité.
L'humain se mit à observer l'immense salle, tout était dans des teinte chatoyante et chaude, visiblement c'était un endroit assez accueillant. Il pensait encore cela jusqu'à ce qu'une jeune femme apparaisse dans une tenue qui n'avait strictement rien à voir avec le genre d'accoutrement de la Terre de notre époque. Cela fit apparaître une expression surprise sur le visage d'Anthony qui ne semblait pas comprendre sa situation actuelle. Très vite d'autres femmes se mirent à sortir de derrière des piliers, flattant son corps frais, seulement l'une d'elle vint à toucher ses cheveux et un geste parti.
Sa main chassa celle qui touchait sa chevelure, lançant un regard noir, son regard prit une teinte encore plus ténébreuse en entendant certaine femme dire qu'il niait son attirance envers elle. On le jugeait et l'une des prêtresses vint à vouloir le chauffer d'un peu trop près. La main droite vint gifler la femme et ce fut sur un ton chargé de froideur qu'il adressa enfin la parole.
Je ne sais pas ce que c'est que votre divinité, mais n'approchez plus, ceci sera mon unique avertissement avant de vous frapper pour de bon.
Le poing d'Anthony se serait plus que de raison. Il déteste ce genre de femme, celle qui ne sont attiré que par sa beauté et qui veulent jouer avec lui. Le jeune homme avait un peu peur de ce genre de femme qui avait plus d'une fois mit le lycéen dans des situations gênantes.
Dîtes moi la sortie immédiatement, je ne compte pas rester ici plus longtemps.
Seulement le jeune homme par ses gestes et ses paroles avait attirer une femme bien plus puissante que celle du jeune humain. Le jouet était servit à la déesse Lust.
Je tien à noter qu'Anthony n'a pas encore comprit qu'il se trouvait dans un autre plan, sans doute croyait-il s'être un peu cogné la tête trop fort.