Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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The only Way out is to die [Maelys]

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Hiro

E.S.P.er

The only Way out is to die [Maelys]

mardi 05 juin 2012, 02:59:26

Je n’ai pas l’habitude de me déplacer pour aller discuter affaire; généralement, les hommes que j’engage viennent directement à mon cabinet, mais ceux-là… Non, ces deux autrichiens étaient de loin les meilleurs que j’ai jamais contacté, et je ne pouvais pas les contrôler aussi bien que j’aurais contrôlé les policiers… Je ne voulais donc pas qu’ils sachent où j’opérais. Quoiqu’ils doivent déjà savoir l’adresse de ma maison, le nombre des femmes avec qui j’ai eut des rapports ainsi que leur nom. Je n’avais pourtant rien à craindre; c’était Arthur qui les avait recommandés, mais je n’aime pas trop donner du travail aux étrangers. Donc, les voilà, dans la ruelle qu’on avait discuté, bien loin de chez moi et de mon cabinet.

 Donc, voilà le travail que je veux que vous fassiez : Il y a trois membres du parti nationaliste qui doivent disparaître, ils sont dangereux pour ma santé

 Pourquoi ne pas l’avoir fait moi-même? Facile, je n’ai pas envie de faire la une des journaux, mentionnant que je suis lié aux meurtres qui auraient été commis. Par le fait même, maintenant je n’ai aucun lien avec les autrichiens, et je suis libre d’esprit, me disant que le travail sera bientôt accompli.

  Bien… Combien?

  Ce sera  500 000 par tête

  Yeros, pas Yens

 Bon sang, ce que je pouvais détester leur accent, faisant penser à des sauvageons de nazis, en train de traiter pour trouver leur cible juive! Je n’ai pourtant pas de cœur, mais s’il y a bien un événement qui m’a fait serrer poings et dents dans l’histoire de la Terre, c’est bien l’holocauste! Peut-être est-ce de ma naissance de marchand d’esclave, mais j’ai bien peu d’estime pour les autres races… Paradoxal, vous dites? Mon être tout entier est un paradoxe.

  Bien sûr…

 Nous restâmes quelques minutes à discuter des cibles qu’ils devaient éliminer, les détails des assassinats. Au fond, je me foutais bien de ce qu’ils pouvaient faire subir à mes cibles, du moment qu’elles ne se réveillent jamais, ça ferait bien mon bonheur, une épine de moins à mon pied. Soudain, un bruit de métal, probablement une poubelle, frappant le ciment se fit entendre. Sortant mon arme, je marchai jusqu’à l’endroit ou le bruit venait.

 Cherchant des empreintes animales dans la boue, je trouvai quelque chose de bien plus compromettant… Une empreinte de chaussure.

  On a un intrus. Partez et contactez-moi aussitôt que le travail est fait. Moi je m’occupe de ça

 Attendant quelques secondes que les deux mercenaires prennent la fuite, je me mis à la recherche de la personne en question.

Petite taupe… Ou es-tu? Je ne te ferai pas de mal… tu peux sortir de ta cachette…

Maëlys

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Re : The only Way out is to die [Maelys]

Réponse 1 vendredi 08 juin 2012, 21:50:11

Ayant fini les cours plutôt tard, la nuit s'était déjà bien établie lorsque je finis par franchir le portail du lycée. C'était le début d'une fraiche soirée d'hiver...

J'avais hâte de rentrer chez moi, me reposer sur mon sofa moelleux qui n'attendait que mon popotin, à doucement m'abrutir devant des émissions de télé ou des clips musicaux. Que l'on aimait l'école ou pas, passer neuf heures assise sur une chaise n'en restait pas moins assommant, et je me sentais complètement vidée. J'avais besoin de recharger mes batteries.

Je n'habitais pas très loin du lycée, le trajet à pieds ne durait même pas dix minutes, longeant la grande avenue pendant les trois-quart du chemin, suivi d'une bifurcation entre les bâtiments, où je devais suivre une ruelle pour enfin pénétrer au coeur du lotissement, un ensemble d'appartements et de studio loués par des étudiants, mais aussi par des adultes, salariés ou en attente d'emploi. Dans l'ensemble, mes voisins étaient plutôt sympa, et l'ambiance y était agréable. Ce qui n'aurait pas du être une raison pour me penser à l'abri d'un mauvais tour...

Passant devant une boulangerie, je m'achetais un croissant afin de calmer les grondements impatient de mon estomac, et pénétrais ensuite dans la ruelle située un peu plus loin, quittant la sécurité de l'avenue fréquenté pour celle toute relative d'une voie étroite et mal éclairée. Malgré l'ambiance certes peu rassurante, je ne me sentais pas vraiment en danger, j'étais insouciante en quelque sorte. Qu'est ce qu'il pouvait bien m'arriver, après tout ? Je n'étais qu'une lycéenne sans histoire, et j'empruntais ce chemin presque tout les jours, il n'y avait pas de raison pour qu'il m'arrive quelque chose d'extraordinaire, en particulier aujourd'hui. C'est si facile de se croire invincible, de penser que les malheurs n'arrivent qu'aux autres, ou bien seulement à la télé, suivant une trame savamment orchestrée. Le destin est pourtant un être capricieux, et nul ne peut savoir ce qu'il nous réservera.

Tandis que je mâchais une bouchée de mon croissant, j'entendis non loin de là des hommes discuter entre eux. Curieuse, je voulais savoir de quoi est-ce qu'ils pouvaient bien parler, et me rapprochais d'eux, assez discrètement tout de même pour ne pas me faire repérer. Je me collais contre la pierre froide du mur, près de l'angle qui nous séparait. J'aurais pu me décaler un petit peu, et tenter d'y jeter un oeil, afin de voir à quoi ils pouvaient ressembler, mais cela aurait été un peu trop risqué.

* Bien... Combien ?

* Ce sera 500 000 par tête.

* Yeros, pas Yens.

* Bien sûr...

Oh mon dieu..., pensais-je. Je n'en croyais pas mes oreilles... 500.000 Euro !? Cela faisait... cela faisait... cela faisait quasiment 50 millions de Yen ! Et par tête ? J'avais peur de comprendre... ou plutôt peur de ce que je venais de comprendre. Ces hommes étaient en train de commanditer un assassinat ? Je commençais à paniquer, à beaucoup paniquer même. Je devais m'en aller d'ici au plus vite, avant qu'ils ne découvrent qu'une intruse les a espionné ! Je n'avais certes pas vu qui ils étaient, ni ne savaient de qui ils parlaient, mais c'était le genre de détails dont ces personnes là se fichaient royalement. Je reculais doucement, m'éloignant du lieu de cette funeste discussion, tentant de faire le moins de bruit possible...

* CLING !*

Zut ! Mon talon venait de taper le coin d'une poubelle, provoquant un tintement qui raisonna aux alentours. Croire que j'étais passée inaperçue était insensée maintenant, la discrétion n'était plus de mise. Je devais FUIR ! Faisant demi tour, je détalais aussi rapidement que je pouvais, c'est à dire pas très vite, vu mon faible niveau d'athlétisme... Je ne pourrais pas le semer, mon studio se trouvait trop loin d'ici pour espérer le rejoindre avant qu'ils ne me mettent la main dessus. Mon dieu, mais dans quel pétrin est-ce que je venais de me fourrer...

Je n'avais pas d'autre choix que de me cacher, en espérant passer inaperçue... là par exemple, entre ces deux bennes à ordure. On faisait quand même largement mieux en terme de cachette, mais c'était la seule solution que j'avais sous la main... Je m'accroupis donc ici, derrière un sac poubelle qui ne parvenait pas à me cacher, entre les deux parois métalliques des bennes dont il exhalait une odeur répugnante... Enfin, c'était bien le dernier de mes soucis, j'espérais juste qu'ils ne me trouveront pas... si ce n'était pas déjà fait ? Sous l'effet de la panique, je n'avais pas pris la peine de regarder derrière moi... En fait, il était même possible que personne ne m'ait poursuivie ! Mais c'était un espoir auquel il ne valait mieux pas s'accrocher... Mes pensées se bousculaient dans ma tête, les battements de mon cœur s'affolaient, j'étais terrifiée...
Pour tout contact, je vous invite à plutôt me PM sur mon compte principal, Lydia !

Kit By Charity Queen, Merci ! ❤
 
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Hiro

E.S.P.er

Re : The only Way out is to die [Maelys]

Réponse 2 samedi 16 juin 2012, 14:18:05

Les traces de pas dans la boue montraient que le témoin avait filé vers la sortie de la ruelle, mais s’était arrêté, car il n’y avait plus de traces… Mon arme toujours dans les mains, je me penchai avant d’inspecter la  trace qui avait été faite.
Pendant mon entraînement sur Terra à la chasse, on m’avait appris à inspecter une trace de pas que ma proie avait faite, non seulement pour savoir ou celle-ci avait filé, mais je pouvais en savoir plus sur la personne que je chassais quand, comme aujourd’hui, je ne savais pas après quoi je courrais. Essuyant la boue de mes souliers, je lançai, d’une voix haute et assurée.

  Tu sais, les traces qu’on laisse derrière soi nous donne beaucoup d’information; je sais par ailleurs que, d’après le motif de la semelle de tes souliers, tu es une femme; une jeune femme, même…Je crois avoir déjà vu ce genre de souliers, le Lycée de Seikusu par exemple. Je sais aussi que tu es légère, l’empreinte s’est arrêté à la terre, et non au bitume...

 Marchant quelques secondes, je me plaquai en silence contre une benne à ordure avant de passer mon arme dans l’ouverture entre les deux bennes, bandant son percuteur dans un « clic » bien familier. D’un petit sourire machiavélique, je laissai découvrir à mes yeux, passant la tête entre les deux bennes, une jeune femme aux cheveux roses, assise sur le sol, les jambes entre ses bras me regardant d’un air terrorisé.

  Je sais aussi ou tu te caches…

 De ma main toujours libre, je l’attrapai par le col de la chemise de son uniforme pour la faire sortir de sa cachette, le déchirant par la même occasion. Je la plaquai alors face contre le mur, avant de passer mon bras autour de sa gorge, l’autre autour de son front, tenant sa tête, exerçant une forte pression contre sa carotide. Bientôt, il n’y aura plus d’air et elle tombera dans les pommes. Bien sûr, elle résistait, se débattait, mais s’était en vain; il fallait une grande force pour se défaire d’une telle prise, la position de faiblesse dans laquelle l’agresseur nous met étant très grande.

 Désolé, petite étudiante, mais tu n’aurais jamais dû passer par ici…

 
Elle finit enfin de se débattre, son corps retombant mollement entre mes mains…

Ah bon sang, cet entrepôt m’avait été tellement utile depuis que je l’avais acheté; avec toutes les choses peu recommandables que j’avais faites ici, il s’était bien remboursé! L’endroit était sombre, froid, mais propre; aucun déchet n’était au sol. Une longue table avait été posée au centre de l’entrepôt et une chaise un peu plus loin, ou était attachée et bâillonnée mon invitée. Alors que je m’affairais à terminer des dossiers sur mon portable, posé sur la table à coté de pistolets, couteaux et autre instruments, j’entendis un craquement de bois, signe qu’elle venait tout juste de se réveiller.

Attrapant un couteau de combat; long, affûté et tranchant d’un côté, mortel et dentelé de l’autre, je me dirigeai vers la jeune femme aux cheveux roses. Je me penchai alors, mettant mon visage à son niveau et posai la pointe de la lame sur le bout de son nez.

Hurle et je te coupe la langue.

 Défaisant le nœud qui retenait le bout de tissu contre sa bouche, je le balançai au sol avant de retourner derrière la table, prenant mon pistolet, le défaisant  morceau par morceau, tout en gardant mon 357revolver magnum, encore plus puissant que celui défait, avant de commencer à nettoyer chaque partie de l’outil de travail.

  Alors, comment t’appelles-tu, petite? Et, surtout, que faisais-tu cachée à nous espionner? Ta mère ne t’a jamais dit que c’était mal élevé d’écouter les conversations des autres?



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