Assise sur le corps de Yumena, Ivy était dans une position parfaite. Elle dominait cette belle et timide lycéenne, cette délicate perle qui, au contact de sa prof, se découvrait lentement, et laissait progressivement parler ces désirs délicieux que la société, par un paradoxe incompréhensible, se refusait à admettre. Ivy n’avait jamais vraiment réussi à comprendre ce caractère ambivalent à l’égard des pulsions sexuelles. Refuser le sexe, le considérer comme un sujet tabou, dangereux, était pour elle incompréhensible, tant c’était une pulsion naturelle et normale. L’avantage, en revanche, c’était que, quand ces pulsions refoulées s’exprimaient, elles formaient comme un torrent ardent qui balayait tout sur son passage. C’était comme un barrage, les normes bloquant le torrent du désir, jusqu’à ce que quelque chose provoque une brèche dans le barrage, et n’amène toute l’eau retenue à pulvériser la vallée. A chaque chose, malheur est bon, et il en allait ainsi pour le sexe. Dans la situation actuelle, Ivy était cette femme qui tournait la manivelle, permettant d’ouvrir les vannes du barrage, et de déverser toute l’eau.
Elle laissa Yumena venir contre elle, et sentit cette dernière poser l’une de ses mains sur le postérieur de la prof’. Pamela remua lentement son corps, appréciant ce contact, un petit soupir s’échappant discrètement de ses lèvres. Ses mains étaient toujours posées sur le rebord de la chaise, et Yumena se redressa, partant à l’assaut de ses seins, des beaux seins verdâtres de la femme-plante. Pamela se mit à pousser de silencieux gémissements de plaisir, ses mains venant caresser les cheveux de Yumena, les pressant lentement, avec insistance, caressant ses longues boucles de cheveux. Poison Ivy soupirait de plaisir, savourant ce contact. Yumena suçait ses seins avec une envie plaisante, envahissante. Sa langue caressait sa peau douce et nue, tandis que son autre main jouait avec l’autre sein. Les minutes s’écoulèrent tendrement, longuement, tandis que Pamela, quant à elle, se bornait à caresser longuement ses cheveux, fourrant ses doigts dans ses mèches de cheveux pour descendre le long de sa nuque. Elle veillait ainsi à ce que la tête de Yumena ne se décolle pas trop de sa poitrine, de manière à ce qu’elle puisse uniquement s’occuper des seins d’Ivy, surtout de ce sein qu’elle léchait avec la force d’une désespérée. Pamela soupirait de plaisir, véritablement, commençant à sentir ses lèvres intimes s’humidifier d’un doux nectar. Qui aurait cru que Yumena l’exciterait autant ? Elle savait déjà que ce serait intense, mais elle ne pensait pas que Yumena lui ferait autant plaisir. Cette jeune fille était pleine de promesses, et faisait frémir sa prof’.
La main sur ses fesses amenait Pamela à remuer légèrement son bassin, se collant ainsi un peu plus contre Yumena, dans une situation qui devait, pour elle, être assez proche de l’étouffement. Elle pouvait sentir le corps de Yumena frémir, tandis que la jeune femme se mit à alterner entre caresses sur ses seins, et baisers. Ivy frissonnait quand elle sentait les ongles de la jeune femme glisser sur sa peau tendre, provoquant d’onctueux frémissements sur son corps. Poison Ivy gémit à nouveau, ses jambes se resserrant un peu plus, la chaise commençant à protester en grinçant piteusement. Yumena était excitée, Ivy le sentait, et cette excitation était entièrement partagée. La tête de la brave lycéenne finit par se relever, ses yeux pointant entre les monts de chair d’Ivy et ses mains. Elle y lut le désir, mais avec ce que le désir impliquait, c’est-à-dire son lot de frustration. Plus que le plaisir, c’est surtout l’envie qu’elle lisait, et qu’elle voyait. Elle le voyait, à la manière dont les lèvres de Yumena s’écartaient, à la manière dont son corps semblait tendu comme une corde de violon, à la manière dont elle semblait prête à exploser d’impatience. Elle avait envie, une envie terrible, mais sans savoir comment l’exprimer matériellement. Elle voulait que sa prof agisse, qu’elle la sorte de cette affreuse torture, ce sentiment d’impuissance, de désir insatisfait.
« Sensei.. vous êtes si belle.. » parvint-elle à lâcher, arrachant alors un sourire sur les lèvres de l’intéressée.
Il y avait, dans cette voix, un tremblement, un soupçon de passion. La manière dont elle le disait témoignait de la dévotion qu’elle semblait être en train de lui livrer. Rompant son sourire, Pamela retourna caresser les lèvres de Yumena, les faisant glisser depuis son nez, et elle entreprit alors de s’écarter, soulageant ainsi la pauvre chaise. Se remettant de bout, Pamela tendit l’une de ses mains, et attrapa celle de Yumena, l’invitant ainsi à se relever. Les deux femmes se regardèrent ainsi, très proches, Pamela dominant très légèrement Yumena de quelques centimètres. Elle tendit l’une de ses mains sous la chemise de cette dernière, lui caressant les hanches. Elle lui avait ôté tous ses sous-vêtements, mais pas ses vêtements, et s’écarta alors, se glissant dans le dos de la jeune femme, et tendit l’une de ses mains sous sa jupe, relevant cette dernière, coinçant les ourlets contre sa ceinture, les repliant. Elle poussa ensuite un peu Yumena, de manière à ce que cette dernière aille s’appuyer contre le bureau. Ce faisant, Pamela posa sa main gauche sur la fesse gauche de Yumena, la pressant, et vint l’embrasser dans la nuque.
« Tu es également de toute beauté, Yumena... Une femme tellement désirable... »
Elle n’ajouta rien de plus, et vint poser son autre main sur l’autre fesse, les écartant l’une de l’autre en les relevant. Elle cessa ensuite de les presser, et continuait à l’embrasser dans le cou, et vint faire preuve d’un peu de clémence, utilisant ses mains pour lui ôter sa chemise. Cette dernière tomba rapidement sur le sol, et Pamela retourna à nouveau Yumena, l’observant. Elle était désormais presque nue, et ses seins pointaient, faisant face à ceux de Poison Ivy. Ceux de la prof’ étaient un peu humides, ayant goûté à la salive de la femme, et Pamela vint désormais caresser avec ses deux mains les seins de sa partenaire, les pressant, tout en retournant, encore une fois, l’embrasser. Leurs langues se caressèrent pendant un petit moment, avant que Pamela ne lui fasse une proposition, son visage restant près du sien :
« Tu es comme un volcan sur le point d’entrer en éruption, ma belle... Désires-tu que je te fasse vraiment l’amour ? Que je t’absorbe dans des délices de plaisir où plus rien d’autre n’aura d’importance que ton plaisir ? Dis-le... »
Elle ponctua sa demande en pinçant les deux tétons de Yumena, sa voix devenant alors un peu plus autoritaire :
« Dis-le. »